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Je donnerai à mon rapport la forme d'un récit romancé. C'est que l'on m'a appris lorsque j'étais petit, sur ma planète natale, que la Vérité est affaire d'imagination. Un fait irréfutable peut être accepté ou refusé suivant le style dans lequel il est présenté - tel cet étrange joyau organique de nos mers dont l'éclat s'avive ou se ternit selon la personnalité de la femme qui le porte : ne peut-il même tomber en poussière ? Les faits ne sont pas plus solides, cohérents, réels. Mais, comme les perles, ils ont une sensibilité.



[ Incipit ]
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Les gens qui vivent proche de la nature ont des relations apaisées, cela a été démontré.
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Quand deux enfants caressent la sagesse d’un olivier

l’oiseau flèche rapporte qu’il leur façonne un coeur unique et entier

conforme à leur attente et qu’il leur grimpe des poèmes comme des fruits

d’huile et d’étoiles qui se balancent dans les grandes nuits

de l’Olympe

ils sont les convives sans apprêt de leur propre faim

ils sont l’oreille sans crainte sur l’écoute blessée des fonds marins

par le trou noir d’un soleil d’incendie par le pays donné en récompense

ils vont sequins d’or jusqu’à la cannelle des cheveux infuser

la ligne non écrite encore du prochain oracle
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Je ne suis pas à vendre, ai-je envie de lui hurler. Je ne suis pas un objet. Je ne t'appartiens pas.
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Quand la politique rejoint les intérêts particuliers, il est immoral de s’y opposer.
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Certains ont apprécié qu'on n'y voie pas constamment défiler du monde. Ils ont veillé à ne pas ouvrir de sentier par leurs piétinements, s'appliquant à aborder l'endroit par un chemin différent à chaque visite. Les générations qui y ont pêché l'ont ménagé comme un trésor rare, toute indiscrétion donnait lieu à une sévère réprimande. Il n'y a pas grand-chose à voir, une vague mare qui ne paie pas de mine, cernée de broussailles et de marécages que même les étés les plus chauds ne dessèchent jamais. Il n'y a pas d'autres pièces d'eau poissonneuses à proximité, ni de marais où foisonneraient les délicieuses baies arctiques, ni de coins à champi-gnons, ni d'emplacements ensoleillés appelant un feu de camp. Aucun sentier aisément praticable ne passe par là.

Les bois alentour ne comptent que les sapins de la forêt ori-ginelle, rendus souffreteux par l'excès d'humidité: des arbres rabougris, informes, perpétuellement pourrissants et étouffés par les lichens.
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Viviane et son père se rendaient chaque jour à la fabrique de lin. Au début, cette promenade était une diversion quand, à l'heure du déjeuner, Jogona disparaissait et que Viviane se retrouvait sans compagnon de jeu. Mais très vite, elle y avait pris plaisir, et n'eût pour rien au monde renoncé à cette expédition, ce qui déplaisait fort à Jogona. Il ne le disait pas, car jamais Jogona ne parlait de ce qui le contrariait.

La fabrique de lin était une baraque aux murs fait d'argile et de bouse de vache à la lisière du bois. Le toit, recouvert d'herbe, s'effondrait parfois durant la saison des pluies et demandait à être rapetassé chaque jour. En saison sèche, il faisait penser à un hérisson sans piquant. Sur des métiers primitifs, une bande de Kikouyous, vêtus d'un seul pantalon, travaillaient le lin en longs filaments. Les balles ainsi formées étaient transportées par camions à la ville de Nakourou, à une centaine de lieues de là. Njere, un jeune homme qui avait eu la petite vérole un an auparavant, dirigeait l'exploitation dont il était aussi fier que de ses cicatrices.
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Vous comprenez, docteur, il tournait tout en dérision, la vie était son terrain de jeu. Sa dernière blague aura été de partir à soixante-neuf ans. C'était pas la plus drôle.
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Toujours se méfier des hommes parfaits. Spoiler alert : ils n'existent que dans les livres.
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Parce que je suis en partie constituée de ton départ. Ton absence fait partie de moi, elle m'a aussi fabriquée. Tu es celle à qui je dois cette eau trouble qui abreuve mes racines, multiples et profondes.

Ainsi, tu continues d'exister.

Dans ma soif inaltérable d'aimer.

Et dans ce besoin d'être libre, comme une nécessité extrême.

Mais libre avec eux.

Je suis libre ensemble, moi.
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C’est dingue le nombre de voitures qui lambinent sur les routes. Toujours un traînard pour vous bloquer le passage. Et pour ne rien arranger, ils roulent au milieu de la chaussée ! Conduire en Angleterre, c’est à désespérer – pas comme en France où on peut vraiment lâcher les gaz à fond… 
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- HAHAHA !!! Super-héros. J'suis socialiste, je te rappelle. Je ne suis pas là pour sauver la veuve et l'orphelin.

- Alors ils servent à quoi au juste, les socialistes ?

- Notre rôle est de faire passer la pilule de la privatisation auprès des classes moyennes.

- ??? Fichtre alors, ça veut dire que vous êtes de droite ?

- C'est pas facile, tu sais, de ne pas aimer l'argent. Je suis comme tout le monde, je kiffe les grosses bagnoles, les maisons avec piscine, les fringues et les pompes à 10 000 $. Être un cador, ça aide pour se taper des meufs...
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— Alors, tu as fait tac tac  ? me questionne-t-elle en plissant les yeux, avide de connaître ce qui s’est passé cette nuit.

— Tac tac  ? Nan, mais tu es sérieuse, là  ?

— Oui ! dit-elle en me poussant.

Si je ne dis rien, elle ne va pas me lâcher !

— J’ai la dalle, on y va et ouais, j’ai fait beaucoup tac tac !
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Et elle meurt.

Tout ce que j'ai retenu de larmes en serrant les dents, toute cette eau endiguée - j'allais dire: depuis des siècles-, voilà que ça se débonde, que ça se déverse à gros bouillons. J'arrose le pavement de l'église, et la terre où on l'enfouit, les sanglots me secouent sans que je puisse y mettre fin. Je pleure tout ce que je n'ai pas pleuré. Je repense à ce qu'écrivait le photographe, dans sa lettre : « J'étais à l'étroit dans mon costume, derrière le corbillard... » Moi, je suis à l'étroit dans ma cage thoracique.
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Le Racing Club n'est pas le premier club parisien. Le Paris Football Club l'a précédé de trois ans, il disparaîtra en 1886. Quand un arrêté préfectoral donne officiellement naissance au Racing Club de France, le 21 novembre 1885, plus d'une centaine de membres y pratiquent déjà le rugby, le tennis, la course à pied, le cross country.
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La vie baigne dans une cuvette remplie de jaunes d’œufs battus, une pellicule de glaire à la surface.
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Des ennemies qui finissent par s'aimer, c'est notre trope, Buxbaum
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The next thing he knows, he's tripping over his own foot and stumbling backward into the table nearest him. He notices too late that the table is, to his horror, the one bearing the massive eight-tier wedding cake, and he grabs for Henry's arm to catch himself, but all it does is throw both of them off-balance and send them crashing together into the cake stand.



He watches, as if in slow motion, as the cake leans, teeters, shudders, and finally tips. There's absolutely nothing he can do to stop it. It comes crashing down onto the floor in an avalanche of white buttercream, some kind of sugary $75,000 nightmare.



The room goes heart-stoppingly silent as momentum carries him and Henry through the fall and down, down onto the wreckage of the cake on the ornate carpet. Henry's sleeve still clutched in Alex's fist. Henry's glass of champagne has spilled all over both of them and shattered, and out of the corner of his eye, Alex can see a cut across the top of Henry's checkbone beginning to bleed.



For a second, all he can think as he stares up at the ceiling while covered in frosting and champagne is that at least Henry's dance with June won't be the biggest story to come out of the royal wedding.



His next thought is that his mother is going to murder him in cold blood.
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Dans son genre, mon père est une galerie d'art conceptuel, à mi-chemin du MoMA et d'Alcatraz.
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- Je ne vous savais pas cavalière... Dorothy.



- Comment l'auriez-vous su, shérif ?

Après tout, depuis mon arrivée à Newcastle, nous pouvons compter nos fugaces rencontres sur les doigts d'une main.



- Si cela vous convient, je peux faire en sorte que... cette situation s'améliore.



- C'est désormais mon tour de vous trouver bien cavalier, shérif.
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