AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Dernières citations /RSS
Perdre le temps



Chaque existence est un problème insoluble.

Les voisins de palier rangés verticalement dans les immeubles, on se demande comment c'est possible et on fait partie des rangées.

Ce qui remplit le temps c'est vraiment de le perdre.

Tous ces jeunes qui sont plantés devant les églises, les places publiques, Darty, le Forum des Halles, et qui attendent, finalement ça fait moins de mal à voir que les rangements des travailleurs dans les H.L.M.des portes de Paris, que les sonneries des réveille- matin dans la nuit de l'hiver afin d'aller travailler pour continuer à être vivant.



( P.O.L, 1987, p.137 )
Commenter  J’apprécie          20
- Y en a marre de toutes ces vidéos de personnes violentées par des policiers !

- Rholala, oui. Vivement l'interdiction de ce genre d'images... qu'on puisse enfin recommencer... à faire comme si ça n'existait pas.
Commenter  J’apprécie          00
morale :

que ceux qui n'ont jamais fauté lèvent le pied

et arrêtent de se moquer des VSP

auxquelles ils ont pour l'instant échappé
Commenter  J’apprécie          00
- Et dites... Elle appartient à qui, cette voix qui parle et traduit ?

Vous prenez la parole, vous êtes donc sûrement une femme très respectable.

- Je... Je m'appelle Malinalli, grand cacique.

- On pourra enfin faire face aux Mexicas, alors... Merci... "Malintzin".

- Il a dit quoi ? Malinche ?

- Malintzin. Il m'a dit "doña", en langue náhuatl.



Page 166.
Commenter  J’apprécie          00
Un amour risqué mais si fort.
Commenter  J’apprécie          00
Hadot révèle ici l'ordre des phénomènes : ce n'est pas parce qu'on démontre rationnellement ou déduit logiquement que les vivants ont de la valeur que l'on s'en soucie, c'est parce qu'on s'en soucie qu'on leur confère de la valeur. Le souci est premier, il est la force qui fait bouger les lignes architectoniques de l'attention politique, entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Le souci a cette ambiguïté fondatrice : il est en même temps préoccupation et sollicitude. Il est un signal qui nous révèle que quelque chose compte.
Commenter  J’apprécie          00
ODE XXXVI

Sur la bonne vie.



Pourquoi m’enseigner les règles et les arguments des rhéteurs ? À quoi bon ces discours inutiles ?

Enseigne-moi à boire le vin du doux Lyaios ; enseigne-moi à rire avec Aphrodité d’or, puisque des cheveux blancs couronnent ma tête.

Donne-moi de l’eau, verse du vin, ô mon enfant ; assoupis mon âme.

Tu m’enseveliras dans peu de temps. Un mort ne désire plus rien.
Commenter  J’apprécie          00
Pour un esprit totalitaire, toute politique étrangère est une politique intérieure masquée et toutes les guerres extérieures sont en fait des guerres civiles.
La prétention totalitaire à la domination totale de l’homme se charge d’apporter une solution au dilemme inhérent à la distinction entre le citoyen et l’individu, ainsi qu’aux difficultés concomitantes de la dichotomie entre vie publique et vie personnelle.



La distinction entre citoyen et individu devient un problème à partir du moment où nous prenons conscience du décalage entre la vie publique, dans laquelle je suis un citoyen comme tous les autres et la vie privée, où je suis un individu différent de tous les autres.



La loi remplit deux fonctions :

elle régit la sphère publique politique au sein de laquelle les hommes agissent de concert en tant qu’égaux et ont une destinée commune.

Dans le même temps, elle délimite l’espace à l’intérieur duquel nos destinées individuelles tellement dissemblables s’accomplissent.





Le problème que pose cet écart entre vie publique et vie privée, entre l’homme comme citoyen et comme personne individuelle, ne vient pas seulement de ce que les lois ne sauraient servir à guider et à juger l’action accomplie par un homme dans sa vie privée ; les critères de ce qui est juste et injuste dans ces deux sphères diffèrent et, même, souvent, s’opposent.

On sait à quel point l’homme occidental connait, par expérience, les échecs inhérents même au meilleur des corps politiques dont il lui faut être citoyen.

Curieusement, les philosophes occidentaux ont fait de leur mieux pour éluder le problème en élevant le droit civil à un niveau d’universalité, dénué d’ambiguïté, qui n’est jamais le sien dans la réalité.
Commenter  J’apprécie          00
- Je ne sais pas qui c'est, doña Marina. Je ne suis pas l'une des vôtres. Et les miens me méprisent, car j'ai fait du mal aux dieux...



Page 158.
Commenter  J’apprécie          00
Toi et moi, on est hot as hell.
Commenter  J’apprécie          00
Méditer, s'imposer des temps de déconnexion, limiter les notifications sur son smartphone, en somme adopter une démarche "cyberminimaliste": autant d'actes nécessaires pour protéger l'attention et réduire l'empreinte carbone à titre individuel, mais largement insuffisants une fois entrevue l'armada déployée à l'échelle mondiale pour nous faire baisser les yeux.
Commenter  J’apprécie          00
Baby H, si tu es là, ça va être le feu sur la glace.
Commenter  J’apprécie          00
Dans l'échange, dans l'aventure, nous cessons d'être des étrangers, nous partageons (ndr: via la littérature) des rêves des idées, des mots des sentiments. Nous apprenons à être (....) des voisins.

(.......)

"nous n'avons pas appris l'art tout simple de vivre ensemble comme des frères et des soeurs" (Martin Luther King)
Commenter  J’apprécie          10
La radio-télévision, alors, , c’est l’ORTF, chaîne unique.

L’ORTF, d’où Denise Glaser, star de l’époque, sera renvoyée pour avoir laissé Jean Ferrat chanter « Nuit et Brouillard ».

À priori, Colette (Magny) n’avait donc rien à en attendre.
Commenter  J’apprécie          10
Tu mérites d'être heureuse tous les jours, Harper. Tu mérites de rire, de sourire, de pleurer de joie. Je ne peux rien changer à ton passé, je ne peux pas effacer ta peine, mais je peux au moins venger chaque jour difficile que tu as eu en t'offrant des moments comme celui-là.
Commenter  J’apprécie          00
Je t'aime, Baby H, je t'aime de toute ma putain de connerie. Et je te demande pardon de m'être comporté comme le dernier des cons.
Commenter  J’apprécie          00
Tu te rappelles de l'époque où on s'est rencontrés ? C'est maintenant une collection d'images floues. Des noms, des évènements, des lieux. Plus rien n'a de sens. Tu as remarqué ce qui reste de notre vieux quartier ? Les merceries ont été remplacées par des friperies ou des boutiques de gadgets chinois. Les bars ferment et dans les top-less, il ne reste que des danseuses de plus en plus vieilles et apathiques. Dans deux ans, notre immeuble sera vendu, ils vont construire une tour pour les hommes d'affaire avec de larges cravates et un cœur gros comme une calculatrice.
Commenter  J’apprécie          20
C’est en effet à la suite de cela que s’attacha à lui ce nom fameux, Cûchulainn, depuis qu’il avait tué le chien qui était chez le forgeron Culann.
Commenter  J’apprécie          10
ODE XXVI

Sur lui-même.



Dès que Bakkhos me tient, toutes mes peines s’endorment.

Je possède les richesses de Kroïsos, et voici que je chante à pleine voix!

Couché et les cheveux, ceints de lierre, je méprise tout dans mon cœur.

Qu’un autre coure aux armes ; moi, je cours à ma coupe !

Enfant, donne-la moi : il vaut mieux être ivre que mort !
Commenter  J’apprécie          00
- S’il existe en Irlande un petit chien de la race de ce chien-là, je l’élèverai jusqu’à ce qu’il soit aussi vaillant que son père. Jusque-là, je serai le chien protecteur des biens, des bestiaux et de la terre.

- Tu as porté un bon jugement, mon petit garçon, dit Conor.

- En vérité, dit Cathba, nous ne saurions le porter meilleur. Pourquoi ne t’appellerait-on pas Cûchulainn (Chien de Culann) à la suite de cela ?
Commenter  J’apprécie          20












{* *}