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Citations de Revue Regards sur la Peinture (222)


En 1792, il devient sourd à la suite d'une grave maladie. Le silence angoissant qui s'abat sur lui lui donne des cauchemars.
...
Il cherche le salut dans son travail, et très probablement dans l'amour. Un amour tourmenté et de courte durée. Elle, c'est la duchesse d'Albe, connue à la Cour pour sa beauté et sa bizarrerie... Elle a seize ans de moins que Goya qu'elle rencontre vers 1795. Elle gardera un rapport solide et constant avec lui jusqu'en 1802, date de sa mort prématurée.
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Le monde est une mascarade ; le visage, la mise et la voix, tout est mensonge. Chacun veut sembler ce qu'il n'est pas, tous trompent et personne ne se connaît soi-même.

(Commentaire de Goya à la VIe planche des Caprices)
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J’ai voulu, tout en travaillant, faire en sorte qu’on ait l’idée que ces petites gens, qui, à la clarté de leur lampe, mangent leurs pommes de terre en puisant à même le plat avec les mains, ont eux-mêmes bêché la terre où les patates ont poussé…
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Goya, d'origine humble et de grande ambition, face au monde de la noblesse espagnole qu'il a toujours regardé avec envie et admiration, fier de sa position de peintre de la Chambre du Roi, est tenté d'aduler les aristocrates qui l'ont acceuilli dans leur cercle. Mais la vérité de ce milieu qui, proche de la crise, cache mal sa corruption, son hypocrisie et sa luxure, et qu'il découvre justement grâce à sa peinture, ne va pas tarder à lui apparaître dans toute sa laideur. La fascination devient sarcasme. Les portraits qui illustrent en apparence la splendeur des puissants, cachent mal sous la somptuosité des vêtements, le désarroi hautain, voire dégénéré des puissants. (page 16)
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J’aime mieux un tendre gigot
Qui sans pompe et sans étalage
Se montre avec un entourage
De laitue ou de haricot.
Gigot recevez mon hommage ; souvent j’ai dédaigné pour vous
Chez la baronne ou la marquise
La poularde la plus exquise,
Et même la perdrix au chou.

Joseph Berchoux
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Kokoschka est de plus en plus persuadé que le responsable de la désagrégation humaine et sociale, du renoncement à la propre individualité est le processus d'industrialisation, le manque de perspectives et de buts, d'éducation et d'idéaux sortant de la logique matérialiste qui pousse l'homme à vivre au jour le jour et les peintres à s'éloigner de la réalité à travers l'abstraction.
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« Les adultes ne sont pas en mesure de trouver une clé pour le secret et ils se croient compréhensibles quand ils descendent au niveau des enfants alors que ces derniers les chassent comme de vulgaires intrus de leur monde des rêves – un royaume dont il ne reste rien ou presque chez l’adulte, même s’il cherche parfois à se comporter comme un enfant »
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D'ici peu, je retournerai à Bergholt, ou j'exécuterai plusieurs études laborieuse d'après nature et je m'efforcerai d'obtenir une représentation pure et authentique des scènes qui peuvent me servir, surtout en ce qui concerne la couleur ou dans n'importe quel autre but.
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En effet, la peinture d'Utrillo se présente au premier abord comme un art simple, voire naïf ; ce n'est qu'en regardant au-delà des thèmes, monotones et banaux, au-delà des façades et des perspectives de rues désertes que nous percevons la vraie signification de l'œuvre de l'artiste et sa valeur. En exprimant avec sa palette ses désirs impossibles, ses angoisses, ses tourments et ses rêves, Utrillo réussit simplement en se servant de moyens picturaux immédiats et directs, à découvrir le vrai visage de sa ville et à en pénétrer le cœur.
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Le mur, "motif" par excellence pour Utrillo, est ce que sont pour d'autres peintres les arbres, l'eau ou le ciel. Il les multiplie donc, l'un après l'autre. Porte Saint-Martin est encore une vue frontale cherchant à rendre la "matière" du sujet et le temps qui a transformé cette matière, année après année.
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Mon fils a fait des chefs-d'œuvre avec une carte postale alors que beaucoup de peintres ne font, de leur œuvres, que des cartes postales.
Suzanne Valadon
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Bacon consomme la vie avec autant d'avidité que la nourriture et le whisky; il croit en la liberté et dans le plaisir de jouir des événements et des choses. Mais il se complaît dans sa solitude. C'est sans doute pourquoi sa première exposition de peinture en 1934 est privée. Elle est organisée à la Transition Gallery de Londres, à Sunderland House, et elle se solde par un échec total.
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1944 Il s'installe à Vence. Sa femme et sa fille sont déportées.
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Nous allons à la sérénité par la simplification des idées et de la plastique. L'ensemble est notre seul idéal. Les détails diminuent la pureté des lignes, ils nuisent à l'intensité émotive, nous les rejetons. Il s'agit d'apprendre - et peut-être de réapprendre - une écriture qui est celle des lignes ; ensuite, et après nous probablement, viendra la littérature...
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1923, le voilà de nouveau en France. Cette fois, il y découvre la campagne, le paysage, les fleurs. Il cherche et crée un rapport différent avec la nature. A. Vollard lui commande des illustrations de livres : les gouaches pour « Les âmes mortes de Gogol, les Fables de La Fontaine, et la série des acrobates, clowns et écuyères pour un ouvrage sur le cirque.
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Il a emporté de Russie deux grandes toiles décrivant la vie de Vitebsk. Il les retravaille à la lumière de ses découvertes parisiennes, et il en sort quelque chose qui le surprend lui-même : le facteur irrationnel, produit nostalgique de la mémoire, la violence visionnaire de son imagination bouleversent sans qu’il puisse les contrôler la signification de ses œuvres.

Mais la critique française reste perplexe devant son travail. Elle ne l’appréciera vraiment qu’après la poussée dadaïste et surréaliste. Plus que les peintres, ce sont les poètes qui savent lire ses toiles : Blaise Cendrars, Max Jacob et Apollinaire qui le présente au marchand Walden.
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La grande exposition sur les frères Le Nain au grand Palais de Paris, organisée par Jacques Thuillier et Michel Laclotte (octobre 1978-janvier 1979), a permis d'établir un certain nombre de certitudes quant à l'identification des trois peintres et à l'identification des trois peintres et à l'attribution des œuvres à l'un ou à l'autre. Dans le catalogue, Jacques Thuillier explique qu'en fait Louis Le Nain "n'existe pas". Il existe les trois frères Le Nain. Et en toutes conscience, personne ne peut dire laquelle des trois mains a peint la Famille de paysans.
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Inscrit au collège Notre-Dame, James Ensor n'y reste que deux ans, en proie à la plus totale indifférence face à l'école et aux études. Ne faire absolument rien qui ne soit en rapport avec le dessin : c'est là l'unique règle qu'il est en mesure d'adopter. Et qui finira par porter ses fruits : contrainte de le retirer du collège, sa famille le fait instruire par deux aquarellistes inconnus, Dubar et Van Cuyck, qui, bien qu'ils n'aient laissé aucune trace dans la biographie du peintre, ont marqué le point de départ de son activité artistique.
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" Je n'ai jamais rien demandé. La vie m'atout donné. J'ai fait ce que j'ai pu, j'ai peint ce que j'ai vu." Ces mots gravés sur sa tombe définissent parfaitement Maurice de Vlaminck : une personnalité exubérance, indisciplinée, provocatrice, mais aussi sincère et généreuse, toujours en équilibre instable entre une joie de vivre effrénée et le désespoir le plus noir.
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Retracer la vie de Masaccio est aujourd'hui encore une entreprise quasiment désespérée. L'auteur de la première grande révolution artistique de la Renaissance apparaît pratiquement à l'improviste sur la scène de l'histoire de l'art, armé de ses talents comme Minerve sortant de la tête de Jupiter, et disparaît tout aussi brusquement à Rome à l'âge de vingt-sept ans.
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