Revue Regards sur la Peinture

Un élève docile er zélé, donc, tranquille et soumis, ayant un effet apaisant sur un Pontormo excessivement tourmenté. De son adolescence à la mort du Pontormo en 1557, Bronzino ne rompra jamais ses liens affectifs et artistiques avec son maître.

Dans les toiles de Rembrandt, la lumière semble toujours déferler sur la scène pour fouiller l'ombre et révéler les personnages et les objets.

Il fit ses premières preuve à Amstredam, auprès du célèbre Lastman et en vertu de ses dons naturels, d'un labeur incessant et d'exercices continus, il arriva au point où il ne lui manqua plus rien, sauf une visite de l'Italie... lacune d'autant plus grave qu'il n'était en mesure de lire que le hollandais et donc pouvait tirer peu de profit des livres... En conséquence... il n'hésita pas à s'opposer et à contredire des sculptures classiques, le dessins et la judicieuse composition picturale de Raphaël. Et en faisant cela, il affirmait qu'il fallait se laisser guider par la nature seulement...
C'est le jugement que Joachim von Sandrart porte sur Rembrandt, en 1675, six ans après sa mort.

Le grand protagoniste de l'art de Degas, c'est le théâtre. Le monde du spectacle, de la fiction et du mystère l'attire irrésistiblement. Ce mystère il veut le percer, il veut analyser cette métamorphose continuelle de scènes, de profils, de gestes, de couleurs, d'expressions qui passent et qui reviennent, qui semble fortuite, mais qui ne le sont pas, car il sent que cette dynamique a beaucoup à voir avec la vie de tous les jours. Avec l'art tout entier. Avec la peinture.

En 1499, il peint le plus "vénitien" de ses portraits, celui d'Oaswolt Krel, et en 1850 un Autoportrait où il se représente vêtu d'une fourrure, d'une beauté transparente, reproduisant l'iconographie traditionnelle du Christ. En s'identifiant au Christ, Durër déclare sa foi, et, en même temps, la conscience de son isolement culturel et spirituel dans cette ville de Nuremberg, riche mais culturellement arriérée, où les artistes sont encore considérés des serviteurs du seigneur ou du prélat qui les faits travailler.

En 1489, le voila à "l'école du jardin de Laurent ", quasiment à la cour du Grand-Duc, et il n'a que quinze ans ! Ce n'est réellement une école, mais une académie libre d'artistes, d'humaniste et de poètes, tous amoureux de l'antiquité, tous influencés par la philosophie platonicienne et néo-platonicienne dont Marsile Ficin et Pic de la Mirandole étaient les plus illustres représentants.

Paolo Giovio écrit à ce propos : La grande intimité avec les puissants, conquise avec une attitude faite de civilité et de courtoisie, lui procura autant de renommée que l'excellence de ses œuvres...

L'année de ses noces est aussi celle de l'Homme au turban, l'un des portraits les plus justement fameux de Jan Van Eyck, mais dont on n'a jamais réussi à identifier le personnage. Pour beaucoup, il pourrait s'agir d'un autoportrait.

L'une des missions les plus importantes que Jan ait accomplies est le voyage au Portugal en compagnie d'une délégation de Bruges pour demander la princesse Isabelle en mariage au nom du duc Philippe es réaliser son portrait, dont il exécutera plusieurs versions.

...Il introduit avec un art merveilleux dans ses œuvres... un soleil qui n'a sans doute d'exemple.

En 1892, Munch expose à Berlin avec la Société des peintres berlinois. Mais qui lui reproche d'avoir utilisé une "technique trop sensuelle"; il est expulsé de l'association.

Entre 1614 et 1618, la peinture de Rubens semble stagner, sans doute parce qu'il réorganise son atelier et met au point une méthode de travail lui permettant de faire face au nombre croissant de commandes. Il engage force aides et apprentis, dont certains font partie des noms les plus célèbres de la peinture flamande, Jan Bruegel de Velours, Frans Snyders, Antony Van Dyck. Ces aides sont en fait de véritables collaborateurs auxquels il fait entièrement confiance. Il garde toutefois un contrôle total.

En 1498, il peint son Autoportrait le plus fameux où il se représente en gentilhomme accompli, noble d'esprit et d'aspect. Tel qu'il voulait être, en somme, même si ses estampes commençaient à être connues un peu partout, et son monogramme apprécié et recherché.

Dans son art, la scientificité de la composition domine l'imagination, et c'est ainsi qu'il veut qu'on le voie; afin que l'on mesure toute la distance qui le sépare de ces procédés esthétiques basés sur l'intuition plus que sur la méditation.

Après 1470, le principal intérêt de Piero semble être celui de la théorie, comme s'il voulait aller au fond des raisons et des lois qui ont guidé sa main au cours de la réalisation des fresques d'Arezzo.

Et pourtant Piero della Francesca, ou dei Franceschi, fut célèbre de son vivant. Il reçut l'estime et les commandes des plus grands. Le fait d,avoir travaillé à la périphérie de l,empire artistique italien, qui au XVe siècle était Florence et au XVIe Rome et Venise, lui a probablement nui. Mais sans doute sa rusticité et son manque de mondanité l'ont-il desservi plus encore.

En 1631, Rembrandt entre en rapport avec le marchand d'Amstredam Endrik van Uylenburch, qui lui commande plusieurs tableaux. Un an plus tard, en 1632, le jeune maître se transfère dans la capitale où il ouvre un nouvel atelier.

Entre 1320 et son départ pour Avignon, Simone est peintre officiel de la République de Sienne pour laquelle il exécute de nombreux travaux. Dans cette activité intense, il reste avant tout la grande fresque de Guidoriccio da Fogliano, datée de 1328.

Il est logique que Léger soit un compagnon de route des cubistes puisqu'il est comme eux très fortement influencé par Cézanne, dont il admire le choc géométrique des formes, aussi l'enracinement dans la réalité de la vie.

En 1924, il enseigne avec Marie Laurencin et Amédée Ozenfant à l'académie de l'Art moderne, dont il assume ensuite la direction artistique.