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Citations de Revue Regards sur la Peinture (222)


Il n'y a jamais un moment où tu peu dire : j'ai bien travaillé et demain c'est dimanche. Dès que tu t'arrêtes, c'est que tu recommences. Tu peux laisser un toile de côté en disant que tu n'y touche plus. Mais tu ne peux jamais mettre le mot fin.
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L'absurdité et la méchanceté du monde réclament la révolte du cœur généreux et l'attention de la pensée pour la justice.
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C'est à ce point que Titien joue le tout pour le tout : il affirme être le seul peintre en mesure de mener à bien une tâche aussi difficile et demande en compensation non pas de l'argent, mais la "sensaria" une sorte de pension octroyée par le Fondaco dei Tedeschi et attribuée pour l'heure à Giovanni Bellini, vacante après la mort de ce dernier. Cela signifie non seulement être exempté d'impôts et jouir de toutes une série de privilèges économiques, mais aussi devenir le peintre officiel de la sérénissime république.
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Le peintre commencera donc à affronter une réalité de plus en plus dure, marquée par le succès, mais aussi par de terribles rivalités artistiques. D'autre part, en ayant pris la décision de ne plus accepter de grands travaux pour les églises, les palais et les édifices publics, il laisse le champs libre à d,autres peintres de talent, dont le plus célèbre et le plus demandé est Pierre de Cortone.
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Dans les vents publiques, lorsqu'on prononçait ces noms réunis, cela faisait pour qui voulait ainsi l'entendre, "Gens, honorez Fragonard' le fait est qu'on se découvrait en disant tout haut : "Il le mérite bien".
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Rien que des fenêtres les nôtres
D'où sort la vie où tout pénètre
Partout le centre de l'amour
Sans cesse le premier regard (...)
Notre Naissance est perpétuelle
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Comment pourrais-je moi, peintre du XXe siècle, penser appartenir à une tradition, me mesurer avec les artistes du passé... Qu'est-ce qu'il nous faudra faire pour la modernité... soit digne de devenir antiquité ?
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Giotto arriva de sa campagne ; et de son regard naïf découvrit la valeur de l'humble réalité...Le premier de tous les Italiens, le premier de tous les chrétiens à comprendre d'une certaine façon les vertus de la vie domestique de la vie monastique.
Le commentaire est extrait des Matinées florentines (1877) de John Ruskin, le critique d'art anglais qui "redécouvrit" les grands italiens du Moyen-Âge.
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L'autre cauchemar de sa vie est le Colosse. Ce géant nu et terrifiant qui apparaît dans une peinture et dans une gravure, assis au bord de la Terre, .... quelle signification Goya a-t-il voulu réellement lui donner ? Peut-être veut-il symboliser la force destructrice de la folie humaine, ou bien le destin qui pèse sur l’Espagne opprimée par la guerre et l'invasion étrangère. Ou bien est-ce purement et simplement un produit de l'imagination de l'artiste ?
...
Il suffit d'observer ses "peintures noires" de la Quinta del Sordo. Saturne qui dévore ses enfants, les sorcières aux visages difformes et aux yeux exorbités en train d'offrir des enfants au diable-bélier, la procession infinie de créatures fantastiques et démoniaques qui peuplent ses tableaux restent encore sans réponse.
... Mais la séduction vient justement de cela, de cette énigme sans doute impossible à résoudre.
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Sur la nappe ouvragée où le festin s’exalte,
La venaison royale alterne aux fruits des îles ;
Dans les chypres et les muscats de Rivesalte,
Endormeur des soucis, ô Léthé, tu t’exiles.

Mais l’antique hippogriffe au vol jamais fourbu,
M’a porté sur son aile à la table des dieux ; et là, dans la clarté sidérale, j’ai bu,
A pleine urne, les flots du nectar radieux.

Jean Moréas
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Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d’or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.

J’aime la folle cruauté
Des chimères qu’on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.

Là sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux turquoise
L’extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.

Théodore de Banville
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Ah ! nom de Dieu ! oui, on s’en flanqua une bosse ! Quand on y est, on y est, n’est-ce pas ? et si l’on ne se paie qu’un gueuleton par-ci, par-là, on serait joliment godiche de ne pas s’en fourrer jusqu’aux oreilles. Vrai, on voyait les bedons se gonfler à mesure. Les dames étaient grosses. Ils pétaient dans leur peau, les sacrés goinfres ! La bouche ouverte, le menton barbouillé de graisse, ils avaient des faces pareilles à des derrières, et si rouges, qu’on aurait dit des derrières de gens riches, crevant de prospérité.

Emile Zola, L’assommoir
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Sandro mérita donc les louanges qu'il reçut pour toutes les peintures qu'il fit car il travailla toujours avec amour et conscience...
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L'art c'est l'harmonie. L'harmonie c'est l'analogie des contraires, l'analogie des semblables, de ton, de teinte, de ligne, considérés par la dominante et sous l'influence d'un éclairage en combinaisons gaies, calme ou tristes.
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Nous voici donc arrivés à sa dernière période, dite « synthétique », lorsqu’il tente de préciser la finalité de son art, réduisant dès qu’il le peut les formes à leurs termes essentiels. Mais la géométrie des volumes, l’aridité des rochers, la plasticité des figures, des objets traités « par le cylindre, la sphère, le cône » sont baignées de poésie. Une poésie que Zola ne saura malheureusement jamais lire. Il ne comprend pas et renie l’art de son ami.
Non seulement, mais il en fait le protagoniste d’un roman intitulé L’œuvre (publié en 1886) qui décrit l’histoire d’un peintre raté, incapable de se réaliser (que l’on peut lire aujourd’hui comme l’histoire d’un incompris, mais qui fâcha alors définitivement Cézanne avec son auteur).
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La peinture, il l’a vraiment choisie rationnellement, en la mettant déjà tout jeune en tête de la liste de ses nombreux intérêts. En effet, l’éducation humaniste, les études classiques, le collège Bourbon qu’il fréquente en 1852 avec Emile Zola et même l’Ecole de Dessin d’Aix ont éveillé sa passion pour les lettres, la poésie et la musique (c’est un grand admirateur de Wagner) qu’il pratique en jouant dans un orchestre où Zola est flûtiste
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Aucune aventure, aucun scandale, aucune bizarrerie. …. Il n’a pas eu de relations profondes qui aient pu marquer ses choix et sa pensée, il n’a jamais adhéré à aucune théorie ni à aucune philosophie voulues ou dictées par d’autres…. Il étudiait de manière personnelle pour créer une façon de peindre authentique et bien à lui. Il a pourtant souffert de l’exclusion et de la dérision dont il a été victime, fuyant ceux qui le refusaient, mais il a toujours lutté pour être fidèle à lui-même et suivre son propre courant.
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En 1948, il s'attèle à une autre grande entreprise : la décoration de la Chapelle des Dominicains de Vence pour laquelle il dessine tout, des objets aux ornements sacerdotaux jusqu'au vitrail flamboyant de lumière et de couleur.
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C'est avec Moreau que Matisse apprend à connaître l'histoire de l'art, à comprendre les chefs-d'œuvre français et hollandais du Louvre, et surtout à se comprendre lui-même. Roger Marx fera remarquer que tous ceux qui voulaient évoluer en harmonie avec leur propre personnalité s'étaient regroupés sous l'égide de Gustave Moreau. C'est donc dans l'atelier de Moreau que Matisse rencontre ceux qui partageront avec lui l'aventure du Fauvisme : Rouault, Camoin, Manguin.
Le maître lui fait cette prophétie : "Vous simplifierez la peinture, monsieur Matisse".
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Une carrière étonnante, surtout si l'on considère qu'à l'époque la peintre vénitienne comptait une quantité incroyable de talents et que les peintres de la Sérénissime parcouraient toute l'Europe pour faire connaître ce langage.
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