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Citations de Jocelyne Saucier (295)


ù il sera question de trois disparus, d'un pacte de mort qui donne son sel à la vie, du puissant appel de la forêt et de l'amour qui donne aussi son prix à la vie. (...)

L'histoire est celle de trois vieillards qui ont choisi de disparaître en forêt.Trois êtres épris de liberté
-La liberté, c'est de choisir sa vie.
- Et sa mort.
C'est ce que Tom et Charlie disent à leur visiteuse. A eux deux ils font presque deux siècles (...)
Le troisième ne parle plus . Il vient de mourir (...)
Ted ou Ed ou Edward, la versatilité du prénom de cet homme et l'inconsistance de son destin hanteront tout le récit.
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Cette femme était seule de son espèce, seule sur sa planète et Bruno aime les êtres uniques.
-Elle voit des choses qu'on voit pas. (p.66)
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Un chant s'éleva dans la nuit. Le vent était tombé, la forêt était noire et silencieuse, on n'entendait que le murmure des arbres. Le chant de Marie-Desneiges s'éleva et la nuit porta sa prière dans l'immensité du ciel.
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Quitter sans obliger personne à des adieux, c'est une marque de respect pour ceux qu'on laisse derrière soi. Des adieux, ça ne fait de bien à personne.
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Les yeux, c’est ce qu’il y a de plus important chez les vieillards. La chair s’est détachée, affaissée, amassée en nœuds crevassés autour de la bouche, des yeux, du nez, des oreilles, c’est un visage dévasté, illisible. On ne peut rien savoir d’un vieillard si on ne va pas à ses yeux, ce sont eux qui détiennent l’histoire de sa vie.
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« Le rail était toute notre vie » […] je comprends que le rail était la ligne de vie de ces hameaux forestiers, leur seul lien avec le monde. Tout leur arrivait pas train. Les vivres, les courrier, les commandes de chez Eaton, un visiteur de la lointaine famille, les bonnes et mauvaises nouvelles, les jeux, le rêve et cette merveilleuse école sur roues.

(XYZ, p.93)
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Cette femme nous connaît plus intimement que nous mêmes. Elle nous a tricotés avec les fibres de son âme et reconnaît, à l'envers et à l'endroit, la maille qui file droit au cœur.
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Marie-Desneige tente d'expliquer le processus de désincarnation qui la menace depuis l'adolescence.
_____Ils m'ont internée. J'avais seize ans.
Charlie est inquiet.
_____Maintenant, il n'y a plus de présence étrangère, plus d'ange, plus d'être venu de l'au-delà, il n'y a que moi et la sensation du vide. C'est très réel mais difficile à expliquer. C'est très lent au début, très flou, la sensation d'un vide qui cherche à prendre place. Je peux voir très exactement là où ça commence. Au niveau des organes, bien souvent autour du foie. Le vide, quand il s'est installé, aspire tout le reste.
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Les premières fois, ils se baignaient en sous-vêtements, mais l'inconfort des sous-vêtements mouillés une fois habillés les avait convaincus de se baigner nus. La réaction de l'un ne fut pas la même à la nudité de l'autre. Marie-Desneige avait retenu un fou rire. Le corps de Charlie, massif dans sa partie supérieure, tenait sur de petites jambes arquées entre lesquelles pendouillait l'appareil génital qui lui parut énorme, disproportionné. Le regard de Charlie, lui, ne pouvait se détacher du blanc bouquet des poils pubiens. Ils s'habituèrent cependant à se retrouver nus l'un devant l'autre.
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Le chant de Marie-Desneige s'éleva et la nuit porta sa prière dans l'immensité du ciel.
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- La première fois, j'ai cru qu'une autre personne était venue habiter en moi, j'ai cru à un ange, un être céleste qui s'était emparé de mon corps, j'ai cru que j'allais m'envoler. Je n'ai pas paniqué. C'était à la fois réel et irréel. Comme un jeu. J'ai abandonné mon corps là où il était et je suis allée annoncer à ma mère que j'étais devenue un ange.
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Il ne suffit pas de désirer pour inspirer la réalité.
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La souffrance quand elle s'empare de quelqu'un ne laisse place à rien d'autre.
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C'était une vieille chanson de marin, lente et lourde d'amours contrariées, qui déployait sa complainte sur une mélodie qui avait des relents de grandes marées, d'embruns salés et de tangage sur des mers cruelles.
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Quelques phrases intéressantes :
- « Ils s’amusaient d’être devenus si vieux, oubliés de tous, libre d’eux-mêmes. »
- « Le grand âge lui apparaissait comme l’ultime refuge de la liberté, là où on se défait de ses attaches et où on laisse son esprit aller là où il veut. »
- « …on aurait voulu la consoler, mais ces hommes étaient dépourvus devant le désarroi d’une femme.. »
- « On meurt en forêt comme on y a vécu. Discrètement, prudemment, sans chercher à faire plus de bruit que la feuille dans son arbre. »
- Comment s’oublier, sans un mot, pour signifier à quelqu’un qu’il est important.
Avant dernière page : « Les villageois vont revenir de leur travail à la ville. Le défiler des autos va bientôt commencer. » En lisant cette phrase j’ai pensé à la dernière phrase du roman « Il faut qu’on parle de Kevin » : « Je t’aime encore ».
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l’espoir n’est pas une vague évocation poétique. L’espoir est âpre et difficile, il est un combat quotidien, il est tout ce qu’on a quand on a rien. (p.39)
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"Ses cheveux, d'abord ses cheveux, c'est ce que j'ai vu en premier, un ébouriffement de cheveux blancs au-dessus du tableau de bord, des cheveux tellement vaporeux, on aurait dit de la lumière, un éclaboussement de lumière blanche, et sous l'éclat des cheveux, deux yeux noirs effrayés."
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Le feu a des caprices qu'on ne s'explique pas, Il va sur les plus hauts sommets, arrache le bleu du ciel, se répand en rougeoiement, en gonflements, en sifflement, dieu tout-puissant, il s'élance sur tout ce qui est vivant, saute d'une rive à l'autre, s'enfonce dans les ravins gorgés d'eau, dévore les tourbières, mais laisse une vache brouter son herbe dans un rond de verdure. Que peut-on y comprendre? Le feu, quand il atteint cette puissance, n'obéit qu'à lui-même. (p.68)
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Amour, errance, douleur, forêt profonde et rédemption dans l'art, des thèmes chers au coeur de jeunes artistes qui aiment que la vie racle les bas-fonds avant d'atteindre la lumière.
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La colline qui descendait en pente douce jusqu’au lac était couvert d’un vert puissant, une forêt de conifères qui absorbait la lumière de cette belle matinée de soleil et la répandait comme un long fleuve tranquille. C’était d’un calme majestueux.
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