Au hasard heureux

Adélaïde, une jeune femme d'une vingtaine d'années, avait une passion : la peinture. Mais elle a échoué deux fois au concours d'entrée de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Dégoûtée, déprimée, elle s'est laissée convaincre par son ami Rachid d'accepter un travail alimentaire de graphiste à New York. Dans son petit immeuble de la 28e Rue emménage Hiba, qui travaille aussi au même endroit qu'elle, comme commerciale. D'abord, Adélaïde fuit Hiba et fait tout pour ne pas la rencontrer, malgré l'attirance qu'elle éprouve pour elle. Puis les deux jeunes femmes se prennent d'amitié… ● le roman est très bref et, s'il n'est pas déplaisant à lire, j'ai trouvé qu'il manquait d'ampleur. Les personnages secondaires, comme Rachid ou Miss Sanders, sont seulement esquissés. On se rend compte qu'ils auraient pu donner à lieu à des ramifications dans le récit, qui auraient été bienvenues. L'autrice s'est attachée à ne relater que la relation entre les deux jeunes femmes, c'est une option qui se comprend, mais je l'ai trouvée pour ma part assez décevante. ● Merci à @PatsyMonsoon d'avoir appelé mon attention sur ce livre.

Après plusieurs échecs au concours d'entrée des Beaux Arts, Adélaïde abandonne Paris et sa vocation de peintre pour travailler à New York. Grâce à Rachid, un ami d'enfance, elle devient graphiste dans l'entreprise où il travaille comme commercial.
Mais depuis un an, cette jeune femme qui manque cruellement de confiance en elle, vit en recluse dans un vieil appartement. Travailler sans passion dans cette entreprise où la responsable, Miss Sanders, est particulièrement agressive, reste sa seule activité.
Un matin pluvieux, elle croise sur le palier de son immeuble une jeune femme aux yeux vairons. Elle est immédiatement attirée par son charme désinvolte, son odeur mentholée de cigarette, sa mélancolie. Un vrai coup de foudre !
Non seulement Hiba, cette jeune femme méditerranéenne, habite le même immeuble mais elle est aussi une nouvelle recrue de l'entreprise où travaille la graphiste. Miss Sanders confie l'accueil d'Hiba, venue elle aussi de Paris, à Adélaïde, mais les deux femmes ne se voient jamais. Adélaïde, obsédée par Hiba, rêve de l'approcher sans jamais oser faire un pas vers elle.
Lorsqu'un hasard heureux les pousse l'une vers l'autre, la complicité s'installe rapidement. Mais qui est Hiba ? Quelle blessure cache-t-elle sous ses longues manches qui tombent sur ses mains ? Pourquoi entraîne-t-elle Adélaïde dans son ivresse ? Que cache cette soudaine mélancolie qui obscurcit parfois ses yeux ?
Adelaïde ne vit plus que pour plaire à Hiba. C'est une histoire d'amitié enivrante, exclusive et addictive. Une passion si dévorante qu'elle ne peut que se consumer.
Hiba représente pour Adélaïde tout ce qu'elle aimerait être. Alors que l'une passe inaperçue, l'autre attire immanquablement tous les regards. Ada rêve de se métamorphoser en Hiba. A défaut, elle s'imprègne d'elle en suscitant sa proximité aussi souvent que possible.
Mehtap Kete, en restant sur une relation d'amitié, convoque ici tous les rouages de la passion. Ainsi, elle capte aussi l'intérêt du lecteur. Car, dans une relation entre deux personnes aussi opposées, un rapport de force semble inévitable. Et l'on devine la souffrance qui peut en résulter.
Avec un style fluide et efficace, l'auteur sublime deux personnages féminins et propose un scénario plutôt accrocheur.
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Vivant une existence morose, Adélaïde a tiré une croix sur ses rêves et ne fait que flotter dans son existence... Jusqu'à sa rencontre avec Hiba.
Le "coup de foudre" amicale. Totalement. Foudroyant. Déstabilisant. Les sentiments, les sensations, les pensées du personnage sont tellement bien transmises et impactantes que nous tombons nous aussi sous le charme de Hiba.
Petit à petit, la relation change. Passant d'une simple admiration et curiosité, Adélaïde cherche à être aimée de Hiba, à être reconnue, à naître et vivre.

Cette lecture n'était pas prévue dans ma pile, mais j'ai fait une sacré découverte. La narration est simple mais profonde, on est autant intrigué que la protagoniste. le récit joue des temps verbaux, faisant comprendre que toute l'histoire est relatée, mais que cette relation a pris fin. Comment ? Pourquoi ?
Toute relation peut changer en un clin d'oeil...

À New-York, Adélaïde a une vie tranquille. N'ayant pas réussi dans la peinture à Paris, elle est partie vivre là-bas grâce à un ami qui lui a trouvé un job. Quand elle n'est pas au travail où elle n'a pas de vraie reconnaissance, elle est dans son appartement seule à déprimer.

Un jour, elle va croiser une jeune femme sur le perron dont le regard va la captiver et qui va se retrouver être l'une de ses nouvelles collègues puis devenir une amie.

Rapidement, elle va devenir fasciné par cette femme nommée Hiba, ne plus avoir que son nom à la bouche et faire tout ce que celle-ci va vouloir quitte à ce que cela passe avant le travail.

Hiba exerce-t-elle une emprise sur elle, ou est-ce simplement une amitié très (trop ?) forte entre ces deux femmes ? Et cela peut-il durer dans le temps ?

Je vous laisserais le soin de le découvrir dans ce livre qui se lit tout seul. Comme Hiba l'a fait pour Adélaïde, l'autrice m'a envoûté par son rythme d'écriture et on tourne les pages sans vouloir stopper cette histoire.

Tout va cresecendo, il y a énormément de rebondissements et on s'attache vite à Adélaïde.

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