C'est le deuxième roman que je lis de cette autrice après «
J'aurais aimé te tuer » que j'avais déjà beaucoup aimé. Pour ceux qui n'ont jamais lu cette autrice, celui-ci est un one-shot, vous pouvez donc vous lancer sans crainte.
J'ai retrouvé le même plaisir de lecture qu'avec le roman précédent, une plume fluide, agréable, des personnages attachants et une enquête très addictive.
Il y a 7 ans, Jean Pagen enquêtait sur la disparition d'Alice, une jeune femme de 17 ans dont on a complètement perdu la trace du jour au lendemain. Jean est désormais à la retraite mais cette enquête l'obsède jour et nuit. Désormais, il se sait condamné, un cancer du pancréas à un stade inopérable. Il va résider chez sa fille avec qui les relations n'ont pas toujours été au beau fixe. Il est néanmoins très heureux de retrouver ses deux petits-enfants avec qui il souhaite passer de joyeux moments. Quand de nouveaux éléments apparaissent dans l'enquête sur Alice, Jean ne peut s'empêcher d'y voir un signe, c'est maintenant ou jamais, il doit résoudre cette affaire au plus vite.
J'ai eu un gros coup de coeur pour le personnage de Jean. Ce père absent malgré lui, ce grand-père qui souhaite réparer ses erreurs à travers ses petits-enfants et qui souhaite aussi renouer des liens avec sa fille. Il m'a beaucoup émue et j'avoue avoir versé ma petite larmichette en fin de roman.
Jean ne va rien lâcher même si juridiquement il n'a plus le droit d'enquêter sur cette affaire. Têtu comme une mule, il va faire abstraction de ses problèmes de santé et il va foncer tête baissée jusqu'au dénouement final. Dénouement final que j'ai cru longtemps avoir deviné mais c'était sans compter un retournement de situation que là par contre je n'avais pas vu venir.
Sans vous en dévoiler davantage, il y a une thématique dans ce roman qui aurait pu me réfréner (encore une fois mon côté très cartésien) mais il n'en est rien, l'autrice a su rester sobre et a même réussi à me convaincre.