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EAN : 9782234081796
396 pages
Stock (15/03/2017)
2.55/5   91 notes
Résumé :
Le corps d’Anita Ross vient d’être retrouvé dans le métro de Helsinki. Les témoins sont unanimes : elle s’est jetée sur les rails.

Norma, sa fille unique, refuse d’y croire. Anita ne l’aurait jamais laissée seule avec son secret : ses cheveux sont vivants, ils ressentent des émotions, s’animent et poussent si vite qu’elle est obligée de les couper plusieurs fois par jour.

Prête à tout pour connaître la vérité, Norma décide de retracer l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
2,55

sur 91 notes
Norma est née avec un étrange pouvoir : ses cheveux poussent à une vitesse surnaturelle et ils ont doués de sensibilité. Elle peut percevoir les maladies dont sont atteintes les personnes qui l'approchent. Pouvoir dont était doté une de ses ancêtres…

Sans qu'elle le sache, sa mère, employée dans un salon de coiffure, s'est lancée dans le trafic de ses cheveux. Trafic juteux, le commerce des extensions de chevelure étant en pleine euphorie et les cheveux de Norma d'une qualité supérieure. Mais derrière ce commerce illégal, se dissimule celui bien plus grave de mères porteuses et d'embryons… Et quand la mère de Norma finit par se jeter sous un métro au retour d'un voyage en Thaïlande, sa fille va enquêter sur les circonstances exactes de sa mort : suicide ? Meurtre déguisé ?

Un roman pour le moins surprenant, mêlant une dimension fantastique et la dénonciation de l'exploitation du corps de la femme sous des formes nouvelles et perverses : l'obsession de la chevelure, celle de la maternité à tout prix, voire de l'enfant idéal. Et la misère de celles, Asiatiques ou Africaines, prêtes à vendre leurs chevelures et leurs utérus pour survivre.

Malgré tout je suis restée sur une impression un peu mitigée : c'est un livre déroutant, les thèmes abordés sont intéressants, mais on se perd dans les intrigues et on a parfois du mal à rattraper le fil, ou le cheveu…malgré sa longueur démesurée. Au final, plutôt décoiffant mais pas ébouriffant.
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Si globalement cette lecture s'est révélée plaisante, je me dois de mentionner quelques bémols.

Dans un premier temps, je me suis sentie un peu perdue dans cette densité de personnages et d'intrigues. Il m'a été difficile de m'impliquer dans ce roman.

Heureusement les chapitres sont plutôt courts. Cela aide à la bonne assimilation des informations. Tout comme les transitions fluides entre passé et présent.

L'éventail de thématiques abordés est grand. Trop peut-être, car l'intrigue liée aux cheveux de Norma se retrouve noyée dans les affaires de famille aux ramifications multiples et les divers trafics. Je m'interroge d'ailleurs sur le message que voulait faire passer l'auteure. Et après avoir fermé ce livre, il me reste une question majeure au sujet des cheveux de Norma.

Un aspect a été un peu négligé à mon sens : on en sait peu sur la psychologie des personnages et leurs ressentis. Ce ton neutre ne m'a pas permis de beaucoup m'attacher aux protagonistes.

Pour finir, un conseil, n'espacez pas trop vos séances de lecture pour ne pas en perdre le fil !

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Je n'ai jamais lu cet auteur mais j'ai vu beaucoup de bons avis pour Purge.

Je me suis donc laissé tenter par cette lecture trouvant également la couverture assez différente des autres livres.

Je dois dire que le contenu est également complétement déroutant et différent de ce que j'ai pu lire jusqu'à aujourd'hui, il est question ici de Norma que nous découvrons suite au suicide de sa mère dans les rames du métro d'Helsinki.

Le début nous compte le chemin de Norma pour retracer les derniers jours de sa mère notamment dans le salon de coiffure ou elle travaillait. de la il est question de pouvoir des cheveux, des maladies que la mère de Norma pouvait lire dans ceux-ci de maffia, de maternité.

C'est un ensemble qui ne semble pas du tout cohérent et malheureusement il n'y a pas de fil conducteur, je n'ai pas du tout compris ou l'auteur voulait nous mener.

Le récit est vraiment tiré par les cheveux et la lecture a du coup été ardue.

Je lirai Purge de l'auteur mais je n'ai pas du tout été conquise par ce titre.

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Le corps d'Anita Ross vient d'être retrouvé dans le métro de Helsinki. Les témoins sont unanimes : elle s'est jetée sur les rails.
Norma, sa fille unique, refuse d'y croire. Anita ne l'aurait jamais laissée seule avec son secret : ses cheveux sont vivants, ils ressentent des émotions, s'animent et poussent si vite qu'elle est obligée de les couper plusieurs fois par jour.
Prête à tout pour connaître la vérité, Norma décide de retracer les derniers jours de sa mère, allant jusqu'à se faire embaucher dans le salon de coiffure où elle travaillait. Ses découvertes font ressurgir un passé trouble qui n'est pas sans susciter l'attention d'un puissant clan de la mafia locale…
Après "Purge" et "Les vaches de Staline" que j'avais tous les deux beaucoup aimés, j'ai eu envie de me plonger à nouveau dans l'univers de Sofia Oksanen. Voici un livre déroutant par rapport à ses deux romans précédents. J'ai eu d'abord du mal à me plonger dans l'histoire, ne sachant pas quel genre de récit nous réservait l'auteure et j'ai trouvé l'histoire et la profusion des personnages un peu confuse. Puis, au fil des pages, on se retrouve dans un thriller de type féministe, voire fantastique, mélangeant les genres. L'écriture se délie puis se rétracte à nouveau dans un noeud d'étrangeté et de confusion. Une lecture au final qui véhicule des concepts intéressants - notamment sur le trafic d'humains - mais un opus, à mon avis, beaucoup moins abouti que ses précédents romans.
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Norma qui a des problèmes capillaires de taille vient de perdre sa mère dans des conditions tragiques. Pour comprendre ce qui s'est réellement passé, elle se retrouve dans un salon de coiffure qui sert de vitrine à une agence de location de ventres aux mains d'un clan mafieux...
Norma n'a rien à voir avec les précédents romans de Sofi Oksanen, c'est un conte moderne qui en mêlant suspens, réalisme magique, féminisme et critique sociale, risque d'en déconcerter plus d'un.
Le point focal de ce genre hybride est le cheveu, symbole de la féminité, aux pouvoirs fascinants, à la fois instrument de séduction mais aussi malédiction.
Si le thème de l'exploitation de la féminité par les hommes dans le domaine de la beauté et de la maternité est intéressant, je n'ai pas apprécié la façon dont Sofi Oksanen l'a traité. L'intrigue très alambiquée qui entretient en permanence un épais mystère n'est pas vraiment facile à comprendre et m'a parue bien trop tirée par les cheveux pour être agréable à lire. Une vraie purge !

NB : D'après le Littré , "Norma" est rapporté par Théodore Benfey (philologiste allemand) à une contraction du mot fictif gnorima, règle, chose faisant connaître, du verbe connaître.

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critiques presse (2)
LesEchos
19 avril 2017
Un roman adroit, qui, sous sa légèreté, n'occulte pas les sombres trafics de nos ­prédateurs contemporains.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Bibliobs
30 mars 2017
Avec "Norma", Sofi Oksanen invente le thriller féministe tiré par les cheveux.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Elle peut commencer les soins immédiatement. Les ovules et les spermatozoïdes sont congelés.
- Et comme votre premier-né sera une fille, ajouta Marion, vous pourriez aussi vous demander si vous préféreriez que le suivant soit un garçon.
Le couple se tourna vers elle.
- C'est possible ?
- Tout est possible, aujourd'hui, répondit Marion. Pour cela, il suffit de se tourner vers l'Ukraine, plus proche en avion. Nous ferons transférer les ovules et les spermatozoïdes de Géorgie. Ce n'est pas un problème, et cela vous dispensera de renouveler le don.
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De nos jours, les femmes ont les mêmes droits, les mêmes chances, et pourtant nous ne recueillons pas les fruits de la victoire. Nous offrons juste des matériaux aux industries de la beauté, nous offrons notre travail, de siècle en siècle nous offrons notre visage, nos cheveux, notre utérus, nos seins, et les hommes continuent d'empocher les bénéfices.
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Marion attrapa un bâton de colle de kératine.
Avec cette baguette magique, poursuivit elle, on change les rêves en réalité. Nous sommes des prêtresses, des sages femmes, des thérapeutes, des médecins, nous administrons des rites de passage, enveloppons les femmes dans du papier alu, dans des serviettes, dans des capes, nous nettoyons leur passé pour les réintégrer dans une vie nouvelle.
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Les molos­ses n’étaient pas là, ni les grou­pes de jeunes immi­grants, personne ; pour­tant, Marion sentait les yeux de Lambert sur son dos. Dès l’instant où il avait compris qu’Anita avait récolté des preu­ves sur les agis­se­ments du clan afin de les faire chan­ter, de les évin­cer, de régner sur leur terri­toire, ces yeux avaient été ceux d’une bête féroce aigui­sant ses crocs.
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Tu te souviens des cauchemars qui te réveillaient quand tu étais enfant ? Les situations variaient, mais un motif se répétait : tu étais arrêtée et démasquée. Plus âgée, dans tes rêves, tu avais des accidents suite auxquels tu restais dans le coma pendant un mois, après quoi tu te réveillais captive dans un institut de recherche. Moi, j'ai fait des rêves où tu restais bloquée en plein désert à cause d'une panne ou d'un accident de voiture ; tu attendais les secours et tu te rongeais les cheveux. À chaque fois, tu avais oublié les ciseaux à la maison.
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Videos de Sofi Oksanen (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sofi Oksanen
Depuis son invasion de l'Ukraine le 24 février 2022, l'armée russe utilise le viol comme arme de guerre. Les violences sexuelles sont organisées, planifiées et ont pour objectif de détruire l'ennemi. Elles sont récurrentes en zone de conflits. Comment l'invasion russe en Ukraine peut-elle servir de modèle pour comprendre les mécanismes du viol de guerre ? Comment mener une enquêter sur les violences sexuelles en temps de guerre ?
Pour répondre à ces questions, Guillaume Erner reçoit : Céline Bardet, juriste et enquêtrice criminelle internationale, fondatrice et directrice de l'ONG "We are Not Weapons of War". Sofi Oksanen, écrivaine.
Photo de la vignette : manifestions en février 2022 à Londres contre les crimes sexuels en Ukraine / TOLGA AKMEN / AFP
#ukraine #viol #russie
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