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2,56

sur 92 notes
Norma est née avec un étrange pouvoir : ses cheveux poussent à une vitesse surnaturelle et ils ont doués de sensibilité. Elle peut percevoir les maladies dont sont atteintes les personnes qui l'approchent. Pouvoir dont était doté une de ses ancêtres…

Sans qu'elle le sache, sa mère, employée dans un salon de coiffure, s'est lancée dans le trafic de ses cheveux. Trafic juteux, le commerce des extensions de chevelure étant en pleine euphorie et les cheveux de Norma d'une qualité supérieure. Mais derrière ce commerce illégal, se dissimule celui bien plus grave de mères porteuses et d'embryons… Et quand la mère de Norma finit par se jeter sous un métro au retour d'un voyage en Thaïlande, sa fille va enquêter sur les circonstances exactes de sa mort : suicide ? Meurtre déguisé ?

Un roman pour le moins surprenant, mêlant une dimension fantastique et la dénonciation de l'exploitation du corps de la femme sous des formes nouvelles et perverses : l'obsession de la chevelure, celle de la maternité à tout prix, voire de l'enfant idéal. Et la misère de celles, Asiatiques ou Africaines, prêtes à vendre leurs chevelures et leurs utérus pour survivre.

Malgré tout je suis restée sur une impression un peu mitigée : c'est un livre déroutant, les thèmes abordés sont intéressants, mais on se perd dans les intrigues et on a parfois du mal à rattraper le fil, ou le cheveu…malgré sa longueur démesurée. Au final, plutôt décoiffant mais pas ébouriffant.
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Si globalement cette lecture s'est révélée plaisante, je me dois de mentionner quelques bémols.

Dans un premier temps, je me suis sentie un peu perdue dans cette densité de personnages et d'intrigues. Il m'a été difficile de m'impliquer dans ce roman.

Heureusement les chapitres sont plutôt courts. Cela aide à la bonne assimilation des informations. Tout comme les transitions fluides entre passé et présent.

L'éventail de thématiques abordés est grand. Trop peut-être, car l'intrigue liée aux cheveux de Norma se retrouve noyée dans les affaires de famille aux ramifications multiples et les divers trafics. Je m'interroge d'ailleurs sur le message que voulait faire passer l'auteure. Et après avoir fermé ce livre, il me reste une question majeure au sujet des cheveux de Norma.

Un aspect a été un peu négligé à mon sens : on en sait peu sur la psychologie des personnages et leurs ressentis. Ce ton neutre ne m'a pas permis de beaucoup m'attacher aux protagonistes.

Pour finir, un conseil, n'espacez pas trop vos séances de lecture pour ne pas en perdre le fil !

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Je n'ai jamais lu cet auteur mais j'ai vu beaucoup de bons avis pour Purge.

Je me suis donc laissé tenter par cette lecture trouvant également la couverture assez différente des autres livres.

Je dois dire que le contenu est également complétement déroutant et différent de ce que j'ai pu lire jusqu'à aujourd'hui, il est question ici de Norma que nous découvrons suite au suicide de sa mère dans les rames du métro d'Helsinki.

Le début nous compte le chemin de Norma pour retracer les derniers jours de sa mère notamment dans le salon de coiffure ou elle travaillait. de la il est question de pouvoir des cheveux, des maladies que la mère de Norma pouvait lire dans ceux-ci de maffia, de maternité.

C'est un ensemble qui ne semble pas du tout cohérent et malheureusement il n'y a pas de fil conducteur, je n'ai pas du tout compris ou l'auteur voulait nous mener.

Le récit est vraiment tiré par les cheveux et la lecture a du coup été ardue.

Je lirai Purge de l'auteur mais je n'ai pas du tout été conquise par ce titre.

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Je suis extrêmement déçue ....par moi.Ce roman, très bien écrit, annoncé comme "le meilleur roman de la saison"par un média, ne m a pas du tout intéressée, Je n ai pas réussi à rentrer dans l univers très spécial de l auteure, , à savoir celui dans lequel des cheveux à la fois magiques et effrayants, sont le fil conducteur (si je puis dire) du roman. Même si j envisage qu il faudrait y trouver un second degré, je ne l'ai pas trouvé. Ensuite je me suis perdue entre les différentes personnalités qui apparaissent, disparaissent, reviennent au fil du temps.
Pour conclure, je suis obligée de constater que cet univers ne s offre pas à ma compréhension, que je suis donc incapable de l apprécier.

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Norma qui a des problèmes capillaires de taille vient de perdre sa mère dans des conditions tragiques. Pour comprendre ce qui s'est réellement passé, elle se retrouve dans un salon de coiffure qui sert de vitrine à une agence de location de ventres aux mains d'un clan mafieux...
Norma n'a rien à voir avec les précédents romans de Sofi Oksanen, c'est un conte moderne qui en mêlant suspens, réalisme magique, féminisme et critique sociale, risque d'en déconcerter plus d'un.
Le point focal de ce genre hybride est le cheveu, symbole de la féminité, aux pouvoirs fascinants, à la fois instrument de séduction mais aussi malédiction.
Si le thème de l'exploitation de la féminité par les hommes dans le domaine de la beauté et de la maternité est intéressant, je n'ai pas apprécié la façon dont Sofi Oksanen l'a traité. L'intrigue très alambiquée qui entretient en permanence un épais mystère n'est pas vraiment facile à comprendre et m'a parue bien trop tirée par les cheveux pour être agréable à lire. Une vraie purge !

NB : D'après le Littré , "Norma" est rapporté par Théodore Benfey (philologiste allemand) à une contraction du mot fictif gnorima, règle, chose faisant connaître, du verbe connaître.

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Le corps d'Anita Ross vient d'être retrouvé dans le métro de Helsinki. Les témoins sont unanimes : elle s'est jetée sur les rails.
Norma, sa fille unique, refuse d'y croire. Anita ne l'aurait jamais laissée seule avec son secret : ses cheveux sont vivants, ils ressentent des émotions, s'animent et poussent si vite qu'elle est obligée de les couper plusieurs fois par jour.
Prête à tout pour connaître la vérité, Norma décide de retracer les derniers jours de sa mère, allant jusqu'à se faire embaucher dans le salon de coiffure où elle travaillait. Ses découvertes font ressurgir un passé trouble qui n'est pas sans susciter l'attention d'un puissant clan de la mafia locale…
Après "Purge" et "Les vaches de Staline" que j'avais tous les deux beaucoup aimés, j'ai eu envie de me plonger à nouveau dans l'univers de Sofia Oksanen. Voici un livre déroutant par rapport à ses deux romans précédents. J'ai eu d'abord du mal à me plonger dans l'histoire, ne sachant pas quel genre de récit nous réservait l'auteure et j'ai trouvé l'histoire et la profusion des personnages un peu confuse. Puis, au fil des pages, on se retrouve dans un thriller de type féministe, voire fantastique, mélangeant les genres. L'écriture se délie puis se rétracte à nouveau dans un noeud d'étrangeté et de confusion. Une lecture au final qui véhicule des concepts intéressants - notamment sur le trafic d'humains - mais un opus, à mon avis, beaucoup moins abouti que ses précédents romans.
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Voici un livre étrange.
Tout commence à l'enterrement d'Anita. Norma, sa fille, nous apprend qu'Anita s'est suicidée en se jetant sous une rame de métro à Helsinki. Norma a 30 ans et vit (vivait) dans le même immeuble que sa mère.Un homme arrive, menaçant , il a pour nom Lambert et se présente comme un ami d'Anita ... il cherche à soutirer de informations que Norma n'a pas ....L'histoire est confuse mais pas inintéressante : on a le ressenti de Norma puis celui de Marion, la fille de Lambert.Les deux femmes ont peur ..pas pour les mêmes raisons mais elles ont peur. De qui ? de Lambert en premier : c'est le chef du clan. Mafia locale finlandaise mais pas seulement. Sans dévoiler le trafic en question, il a pour base la Finlande mais se retrouve également en Ukraine, Roumanie, Thaïlande, Nigéria , Vietnam, Haïti, Venezuela aussi ... des pays pauvres où la lutte pour la survie est quotidienne....
De l'auteure, j'ai lu Purge qui m'a laissé un fort souvenir ...celui ci est plus confus (empreint de la schizophrénie de plusieurs personnages, hallucinations, fantômes...)...
Leur façon de raconter l'histoire n'est pas réaliste...Un livre qui part parfois dans toutes les directions et un peu déroutant ...mais également résolument féministe ... les femmes restent victimes des trafics des hommes alors quand deux d'entre elles essaient de s'en sortir, je me suis vue souhaitant qu'elles réussissent..peu importe la méthode employée ...
Tour à tour, les personnages apparaissent comme sympathiques, un peu fêlés, torturés puis on a envie de les frapper devant tant de cruauté, puis on les comprend ...on les déteste aussi ... donc finalement malgré la confusion (voulue par l'auteure à mon avis) et certaines situations improbables, j'y ai cru ..
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Je ne suis pas certaine d'avoir choisi le bon livre pour rencontrer Sofi Oksanen. D'ailleurs j'ai cru comprendre que ses fidèles lecteurs risquaient d'être surpris par ce dernier opus. Dans un sens, tant mieux, cela m'encourage à lire Purge qui est noté depuis longtemps dans mes tablettes malgré ma relative déception après ce Norma qui me laisse dubitative. Une lecture qui n'a pas été déplaisante mais qui m'a laissée totalement en dehors, sans émotion et sans réelle compréhension du cheminement utilisé pour sa démonstration.

Pourtant, l'idée de départ est intéressante et le premier tiers du livre m'a ferrée. le personnage de Norma, jeune trentenaire aux cheveux dotés de pouvoirs extraordinaires et obligée de les couper plusieurs fois dans la journée est emprunté à Raiponce, le conte de Grimm récemment revisité par les studios Disney. Des cheveux vivants, qui réagissent aux odeurs et au stress et encombrent les sens de Norma de toutes sortes d'informations sur les gens qu'elle croise. A partir de là, on devine que la vie de Norma n'est pas facile mais on comprend peu à peu pourquoi. Lorsque sa mère avec laquelle elle vivait à Helsinki se jette sous un métro, Norma découvre soudain qu'elle se livrait à une enquête sur le salon de coiffure dans lequel elle travaillait, spécialisé dans les extensions. Abordée par toute sorte de gens apparemment liés à sa mère, Norma va devoir s'investir à son tour pour comprendre et surtout sauver sa peau.

Construit comme un polar, Norma soulève le sujet de l'exploitation des femmes, depuis les diktats de la beauté jusqu'aux trafics liés aux désirs de maternité. Afin que des femmes puissent arborer une chevelure longue et épaisse du jour au lendemain, d'autres vendent leurs cheveux pour une misère. Pour que des femmes riches puissent pouponner un jour, d'autres sont contraintes à fabriquer des bébés à la chaîne. A la manoeuvre, une famille mafieuse qui n'a rien à envier aux modèles du genre. On imagine ce qu'il adviendrait d'un spécimen comme Norma si on découvrait les pouvoirs de ses cheveux : observée, décortiquée, montrée, exploitée... Au fil de son enquête, Norma découvre comment sa mère a cherché à la protéger jusqu'au bout et surtout comment l'une de ses semblables dans le passé, Eva, a inspiré ses actes.

Je crois que j'ai eu du mal à comprendre le pourquoi de l'utilisation des cheveux dans la démonstration de l'auteur. Si c'était une volonté de tirer l'ensemble vers le fantastique, ça ne contribue pas à éclairer le propos. Si c'était une réflexion sur le fait d'être différent, on ne va pas jusqu'au bout. Bref, je vais faire un jeu de mots facile mais pourtant approprié : c'est vraiment tiré par les cheveux. Après ma lecture, j'ai lu l'entretien accordé par l'auteur au magazine Page des libraires dans lequel elle explique la genèse de son livre qui au départ devait être une nouvelle... et cette lecture, loin de m'éclairer, m'a confortée dans ma perplexité. Bref, je ne sais toujours pas ce que j'ai lu exactement.

On ne peut pas reprocher à un auteur d'afficher une certaine ambition et de sortir des sentiers battus. Si la rencontre n'a pas lieu, ce n'est pas forcément sa faute. Je crois que je m'attendais aussi à quelque chose de plus fort, de plus cru alors que l'auteur, à force de mélanger les genres a produit un résultat édulcoré. J'attends avec impatience de lire les chroniques de lecteurs plus séduits.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Je sors de ce roman assez déstabilisée. J'y ai reconnu les thèmes chers à l'auteure (entre autres, celui de la violence faite aux femmes), ses constructions par morceaux de puzzle, son écriture précise et envoûtante, la multiplicité des personnages et la complexité de l'intrigue. Mais cette fois-ci, c'est trop; trop pour ma petite cervelle qui a eu du mal à se figurer la place de chacun des personnages, à croire à leur mélange de folie et de lucidité (tous sans exception sont ainsi invraisemblables), du mal à adhérer à la prémisse première l'anomalie capillaire et qui, finalement, n'a pas compris tous les tenants et aboutissants.
Je reconnais les qualités (entre autres, celle de l'écriture qui pousse le lecteur en avant pour enfin en avoir le coeur net) mais je n'ai pas été convaincue, comme j'ai pu l'être par ses romans qui s'inscrivaient dans le passé de son pays ou même celui plus intime de Baby Jane. Non, décidément, ce roman n'est pas à la hauteur de précédents…
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J'avais déjà tenté de lire un livre de l'auteur, sans succès. Celui-ci, je me suis forcée à le finir, c'est un désordre complet, il y a une multitude de personnages qui apparaissent, on se perd très vite dans toutes les histoires et la fin ne m'en pas plus appris. Autant j’aime être manipulée dans un bon roman, autant dans celui-ci, j’ai la sensation que l’on se moque du lecteur en proposant un livre ni fait ni à faire.
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