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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais beaucoup aimé « Somb » et « Je suis le feu », et j'attendais beaucoup de ce 3e roman mettant en scène Victor Caranne et ses amis. Hélas, et à ma propre surprise, je referme ce polar avec un ressenti mitigé, prenant à contre-pied les nombreux avis enthousiastes sur Babelio.
Le début était pourtant prometteur. J'ai retrouvé l'atmosphère des deux livres précédents et l'histoire s'est annoncée dans la lignée des deux tomes déjà parus: rythme soutenu, plume incisive, chapitres courts…mais soudain les spoiler des deux tomes précédents pleuvent, en particulier sur le dénouement de « Somb », et sachant que certains lecteurs et lectrices découvrent cette série avec ce nouvel opus, j'ai trouvé cela malaisé, en tout cas maladroit. Je lance donc un appel à celles et ceux qui découvrent Max Monnehay avec « À la gorge » en leur conseillant vivement de se procurer et de lire « Somb » avant de se lancer dans ce nouveau tome. Ils ne pourront qu'y gagner, d'autant que la lecture de « Somb » est un bon cru et qu'il serait vraiment dommage de ne pas l'avoir lu. A défaut, je crains fort que de nombreux lecteurs de « À la gorge » ne se prendraient plus la peine de lire un polar dont ils connaissent l'essentiel…
A part cela, « À la gorge » reste un thriller intéressant jusqu'aux trois-quarts environ, puis part en vrille. Si les rebondissements abondent, les situations deviennent de plus en plus rocambolesques et j'ai eu l'impression que l'auteure a employé tous les moyens pour scotcher son lecteur, quitte à en faire (beaucoup) trop dans les derniers chapitres. C'est du lourd en matière de twists, du « too much » en nombre d'invraisemblances, avec un cliffhanger complètement irréaliste en apothéose. Quel dommage !
Malgré tout, je n'exclue pas de lire le prochain tome et de retrouver Caranne et son monde, en espérant bien qu'il ressemblera davantage aux deux premiers tomes.
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Ça commence très fort et le titre se trouve d'emblée justifié : À la gorge, même si le sens figuré prévaudra par la suite. Max Monnehay nous décrit l'agonie d'un jeune homme qui subit un étranglement. On ne sait rien de l'assassin. On découvre non loin du garçon une jeune femme, Roxane, dont on sait qu'il commençait à l'aimer. Elle est allongée, le T-shirt relevé, et semble déjà morte. On plonge alors dans le récit qui se déroule du mercredi 29 septembre au mercredi 6 octobre. Victor Caranne, psy carcéral à la prison de Saint-Martin, sur l'île de Ré, et sa jeune amie flic, Anaïs, font un jogging matinal avant d'aller prendre le petit-déjeuner dans la superbe maison de Victor, avec vue sur l'océan, vestige d'une époque où sa pratique était infiniment plus lucrative que ce boulot à la prison… le psy confie ses doutes à Anaïs. Milou, le petit dealer qui a été arrêté pour les deux meurtres dont il est question dans le prologue, clame son innocence depuis dix ans, et Victor le prend très au sérieux…
***
Les nombreux problèmes de Victor viennent de la culpabilité qu'il traîne depuis longtemps sur ses épaules d'homme bon et généreux, plein d'empathie et capable de se mettre à la place des autres. Il a vécu différents événements traumatiques qui ont bouleversé sa vie. Certains sont racontés dans Somb, d'autres dans Je suis le feu. Au sentiment de culpabilité qui habite Victor depuis le premier des romans où il apparaît s'ajoutent des problèmes déontologiques que je ne développerai pas, parce que cela donnerait trop de clés et gâcherait le plaisir du lecteur. On suivra parallèlement l'enquête que mène Anaïs et les recherches de Victor. Anaïs tente de s'adapter à son nouveau chef, Babiak, depuis que Baccaro a pris sa retraite, et ce n'est pas facile : le personnage est tel qu'on le connaît déjà, odieux, sûr de lui malgré une vivacité intellectuelle au point mort. On verra réapparaître des personnages des deux premiers romans sur lesquels l'autrice revient assez fréquemment, avec un peu trop d'insistance à mon goût. Je n'aime pas les thrillers et leurs ficelles bien visibles, leur suspense qui n'en est pas toujours et leurs invraisemblances qui gâchent mon plaisir de lecture. Dans les deux premiers romans de l'autrice, j'avais des réserves sur la pirouette finale dont je me serais bien passée, mais c'est tout. Dans À la gorge, les coïncidences foireuses commencent au dernier tiers du roman et vont en s'accentuant, ce qui m'a déçue bien sûr. Pourtant, j'aime les personnages que crée Max Monnehay, la manière dont elle fouille leur mental et les sentiments qu'elle leur prête. Mais ici, j'ai décroché. Allez, je lirai le suivant pour le ton et l'ironie qui m'enchantent (voir les citations), mais si je suis déçue une autre fois, je passerai mon chemin. J'irai faire un tour à la géniale pâtisserie de la rue du Minage, manger une tartelette hors de prix et délicieuse (remarque pas gentille, page 356, sur ma pâtisserie préférée à des lieux à la ronde) parce que quand on va dans un trois étoiles, on sait déjà que ce ne sera pas donné…
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Milou est incarcéré depuis bientôt 10 ans pour un double meurtre. Il clame son innocence depuis le départ. Victor Caranne, psychologue carcéral, le prend en charge et va enquêter pour faire la lumière sur cette affaire. D'autant plus qu'il connaît la mère d'une des victimes, qui était sa psychologue.

Avec ce troisième tome, je trouve que le soufflé retombe. Est-ce parce que j'ai enchaîné les deux derniers tomes? Je ne sais pas. Néanmoins, je ressors assez mitigée de cette lecture.
Certes il y a du rythme, de l'action, et plus de tensions. Ce roman se lit vite et bien. Or il y a certaines choses des tomes précédents que je n'ai pas retrouvé ici. J'ai trouvé Victor moins vif, moins incisif, et l'humour était beaucoup moins présent. L'intrigue est somme toute assez classique. Elle ne révolutionne pas le genre et j'ai trouvé la fin un peu too much.
La culpabilité est au coeur de cette saga, certaines réactions venant de Caranne notamment peuvent dérouter.
Si vous voulez découvrir cette saga, je vous conseille de commencer par le premier tome Somb. Dans À la gorge, il y a de nombreuses références aux tomes précédents.

Bref, une lecture agréable sans plus.
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