Rue des Hortensias rouges

Georges-Patrick GLEIZE. Rue des Hortensias rouges.

A Toulouse, fin novembre 1992, Maxence Auzeral tient un magasin de meubles, place Esquirol. Dorothée, son épouse mène une vie de bourgeoise provinciale. Maxence a été élevé par son père Jean et sa grand-mère paternelle, sa mère Mathilde ayant quitté le domicile conjugal quelques mois après sa naissance. Un enquêteur généalogiste l'informe du décès de sa génitrice et il doit se rendre à Bègles, où elle résidait afin de régler la succession, et de vider la location qu'elle occupait. Son père et sa grand-mère lui ont peu parlé de sa mère. Il ignore tout de cette femme. En recherchant le livret de famille de ses ancêtres, il va découvrir une profession de foi, rédigée par Mathilde. c'est la déclaration d'une vraie militante humanitaire. Elle a été rédigée au cours des années 1940, période trouble, tant en France qu'à l'étranger. Il y a eu la guerre civile en Espagne et maintenant la seconde guerre mondiale ébranle le monde. Maxence, accompagné par le notaire chargé de la succession se rend dans une agence de la Société Générale pour ouvrir le coffre détenu par sa mère, à Bègles. c'est une grande surprise qui l'attend. Enfoui parmi quelques lettres, un révolver voisine six lingots d'or portant l'inscription CCCP. Des lingots russes ! Comment sont-ils tombés entre les mains de Mathilde ? Pourquoi n'a-t-elle pas utilisé une partie de ce trésor pour améliorer son quotidien ? Toute sa vie, elle a travaillé dans une usine savonnière, près de son lieu d'habitation, rue des Hortensias rouges à Bègles proche banlieue de Bordeaux. Maxence a également trouvé une correspondance avec un certain Fédor Valkas résidant en Lettonie. Maxence veut découvrir le passé de sa mère. Il va enquêter et se rendre à Riga. Rencontrera-t-il cet homme que sa mère a aimé ? Aura-t-il la joie de pouvoir oublier tous les qualificatifs dont sa grand-mère a nanti sa génitrice ? Il va entreprendre ce voyage et questionner Fédor. Ce dernier lui dévoilera tout leur passé commun et la lutte qu'ils ont menée ensemble. Et leur brutale séparation mais leur amour demeurera intact.

Dans ce roman qui se déroule des années 1920 aux années 1992, Georges-Patrick Gleize nous narre l'histoire de familles bourgeoises toulousaines. Nous suivons les exaltés de la justice des hommes , aussi bien en Espagne que dans les goulags russes. Toutes les guerres intestines entre les dirigeants russes, les partisans de Staline, la rupture, l'installation du pouvoir centralisé. Mais nous avons le plaisir de prendre les eaux à Ax-les -Thermes dans l'Ariège, et de fréquenter la bourgeoisie commerçante de Toulouse . de belles descriptions des paysages pyrénéens émaillent le texte de ce roman régional. C'est également une page d'histoire que cet auteur nous offre. Agréable à lire et la trame est fort intéressante et originale. Merci pour ces pages qui nous transportent quelques années en arrière et nous remettent des faits historiques oubliés.
Lien : https://lucette.dutour@orang..

Quelle surprise !!!
Une fois fermée ce livre je m apercois que je l ai déjà lu
C est donc qu il ne m a pas laissé un souvenir impérissable
Une histoire qui se passe dans la société bourgeoise dans la région de Toulouse
Ce livre n est pas captivant l histoire traine
Par contre j ai beaucoup aimé les quelques pages concernant le début des thermes thérapeutiques
Ce qui est sûr je ne le lirai pas une troisième fois

J'ai bien aimé ce livre dont l'action est rondement menée tout du long. Il n'y a pas beaucoup de temps morts. La façon dont cette femme plaque tout (son petit confort, sa vie bien réglée, ses valeurs) pour vivre sa passion amoureuse est assez émouvante. J'ai été juste un peu déçue par la fin car ça tombe un peu comme un feu de paille. J'aurais bien aimé savoir pourquoi il n'a pas cherché à la retrouver quand le climat politique des années trente est redevenu plus calme.