AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 50 notes
5
7 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
1 avis
Un seul mot, la prose de Gestern est sublime. Cézembre semble nous parler d'une histoire comme une autre, pourtant ce n'en est pas une. Et c'est cela tout le mérite de la vraie Littérature.
Pour moi grande amoureuse de la mer, ce livre a été une aubaine. Et juste après la lecture ardue de Bonavia, me revoici dans l'histoire d'un autre homme qui se cherche dans son passé.
Après son divorce et la mort de son père, grand industriel malouin , Yann de Kérambrun, professeur d'histoire, fin quarantaine, décide de quitter Paris pour s'installer à Saint-Malo, dans la maison dont il a hérité le long de la plage, face à l'île de Cézembre. Et c'est là, à travers les archives de son arrière-grand-père, capitaine d'industrie Octave , qu'il découvre l'histoire sur trois générations de sa famille malouine , dont la mer a fait la fortune et le malheur . Après des années de lutte intérieure et de déni , il ressent finalement le besoin de plus en plus pressant de se réinscrire dans cette histoire, celle de sa famille, celle de son père, étant forcé de reconnaître que cette histoire, leur histoire, dont il va lentement en faire la connaissance a façonné en partie la personne qu'il est.
On y retrouve les thèmes chères à Gestern : le souvenir et ses conséquences sur le présent, le déchiffrement des photographies, le goût des archives, les secrets de famille, la mélancolie du deuil, la quête de la vérité, le pouvoir de la mémoire et de l'amour. Ici de plus le récit mystérieux et passionnant de cette famille sur trois générations est étrangement relié à celui d'une petite île d'apparence anodine qui partage le même passé lourd, si bien que le tracé de Cézembre servira d'emblème à la compagnie maritime fondé par l'aïeul des Kérambrun, Octave.

Beaucoup aimé et adoré la photo de la jaquette de Frank Loriou qui reflète si bien l'esprit de ce livre passionnant, où l'île du titre est bien un des principaux protagonistes de cette histoire. S'y ajoutent Yann le narrateur et “La Reine des Neiges” deux personnages qui siéent comme un gant à cette histoire ténébreuse, et le pimente d'une magnifique touche romantique discrète. Lue d'une traite ! Ne vous en privez-pas 😊! Et maintenant je n'ai qu'une envie, retourner en Bretagne sur les lieux où se déroule l'histoire, Paramé, Rocabey, Saint Servan , la cité d'Alet et …..CÉZEMBRE !

« Pendant que je marchais le long de la digue, Cézembre s'étirait au soleil, mouchetée par la lumière qui transperçait les nuages. »
« Les choses parfois sont d'une dangereuse simplicité. »

Un grand grand merci aux éditions Grasset et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce beau livre !

#Cézembre #NetGalleyFrance


Commenter  J’apprécie          11728
« Depuis ce promontoire, le regard a toute latitude pour balayer le rivage depuis la flèche de la cathédrale Saint-Vincent jusqu'à la pointe de la Vadre. / Et, droit devant, Cézembre. / La belle, l'énigmatique Cézembre, celle où il a été interdit de poser le pied pendant soixante-treize ans. » ● Yann de Kérambrun, quarante-neuf ans, est issu d'une lignée d'industriels bretons qui a été fondée par son arrière-grand-père Octave, et qui est spécialisée dans les moteurs de bateaux et le transport maritime. Bien que son père ait voulu l'impliquer dans la gestion de l'entreprise, il a préféré devenir professeur d'histoire à l'université, et a laissé son frère jumeau Guillaume s'engager dans des études de gestion à HEC ; mais Guillaume est mort prématurément et au décès de son père la direction de la firme échoit à sa cousine Cécile. Yann hérite de la grande maison de Saint-Malo, qui est située en bordure de la plage du Sillon, face à l'île de Cézembre, et de parts dans l'entreprise familiale. Comme il vient de divorcer de Marie-Laurence, que son fils Paul est grand et autonome et que les dividendes lui permettent de vivre sans travailler, il décide de s'installer dans la maison malouine. Il y découvre un nombre considérable d'archives concernant l'entreprise Kérambrun et décide de les explorer. ● Certes, la prose est très belle, enfin surtout au début et bien que pour ma part j'aie été rebuté par la façon dont Hélène Gestern s'essaie au langage « jeune » avec Paul (« kiffer », « surkiffer ») – ça sonne vraiment faux – et par l'absence systématique d'élision de « que » devant un nom propre et notamment « Octave » (« que Octave » au lieu de « qu'Octave ») ; même s'il s'agit d'une tolérance passée dans l'usage cela choque au milieu de la prose très classique de Gestern. ● Mais je reprocherais surtout au roman son manque de rythme, de tension narrative. L'autrice ne nous épargne aucun détail dans le travail de fourmi qu'accomplit son héros sur les archives familiales. Sur 566 pages, c'est fastidieux… ● Les perpétuelles relances narratives qu'elle tente de faire sous forme de questions (quel secret cela cachait, pourquoi a-t-il agi de cette façon, etc.) sont bien vaines pour essayer d'insuffler du dynamisme à sa narration et leur fréquence les rend agaçantes. ● Les envolées lyriques sur la mer et autres sont ce qu'il y a finalement de mieux car il est vrai que le style de Gestern, quoique suranné, est très beau, mais ça ne fait pas un roman. ● Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions #Grasset de m'avoir permis de lire ce livre.
Commenter  J’apprécie          6317
Dans un éclair de lucidité, Yann entrevoit avec horreur ce qui reste de son avenir, vingt ou trente ans enfermé dans une prison de papier et surtout le vide. Il démissionne de son poste de professeur à la Sorbonne et part s'installer dans la maison familiale de Saint-Malo. Un irrésistible désir de mer, de vent et d'espace. Dorénavant les marées vont rythmer sa vie.
Une éblouissante saga familiale dans le cadre grandiose de la baie de Saint-Malo, avec en face, l'île de Cézembre belle, pierreuse, sauvage, désolée et énigmatique. Deux mamelons qui sont les derniers obstacles que la roche oppose à la mer. Yann découvre les archives de son arrière-grand-père Octave, capitaine d'industrie. À travers des carnets, des photographies, des lettres, il va peu à peu révéler les secrets de sa famille. Lui qui souhaitait enquêter pour mieux comprendre son père va se retrouver face à un meurtre, un cold case vieux de cent ans.
J'ai vraiment été littéralement emporté par ce récit romanesque, Hélène Gestern m'a emprisonné dans ses filets par la richesse de sa plume, à la fois tendre, sensible, sensuelle, les descriptions de la mer et de ses fureurs sont magnifiques. L'Histoire d'un siècle qui se mêle à celle d'une famille, entre deux coups de boutoir des vagues contre les digues, toute la beauté de la nature sauvage et indomptable. Et que dire des pages qui relatent l'amour entre le narrateur et Rebecca, justes sublimes.
Un grand merci aux éditions Grasset de m'avoir permis de lire ce somptueux roman.
Commenter  J’apprécie          497
"Cézembre" est le cinquième roman que je lis de cette auteure, qui fait partie de mes préférées. Je savais, avant de commencer la lecture, que ce serait un moment d'émotion parce que cette photo de couverture absolument magnifique, très évocatrice d'une atmosphère, parce que la Bretagne qui m'offre tous les jours paix et sérénité, parce que Hélène Gestern et son écriture sensible et poétique.
Yann de Kerambrun, qui se retrouve le dernier de sa famille, à la mort de son père, qui n'a plus goût à rien, en instance de divorce, son fils parti en Allemagne, son métier de professeur d'histoire à la Sorbonne qui ne le passionne plus, décide de partir en Bretagne, dans la maison de famille à St Malo, en face de la mer et de l'île de Cézembre. Il se plonge dans les archives de la famille et découvre son histoire familiale, l'histoire de la compagnie de transport maritime que son arrière-grand père Octave a fondée en 1903 et qui a été transmise de père en fils depuis, dont il a refusé le poids à la mort de son frère jumeau, treize ans auparavant; il espère comprendre ce qui a fait de son père, Charles, un homme dur, qui l'a rejeté. Cette plongée dans le passé va lui révéler des secrets mais va également le révéler à lui-même.
Comme dans plusieurs de ses romans précédents, Hélène Gestern s'appuie sur un document du passé (une photo pour "Eux sur la photo", un album pour "L'odeur de la forêt" ou une partition inédite pour "555") pour initier la quête identitaire de son personnage. Se déroule alors sous nos yeux une fresque familiale avec en arrière-plan le XXème siècle, l'industrialisation, le progrès technologique mais aussi deux guerres mondiales.
Nous découvrons également l'histoire incroyable de l'île de Cézembre qui fut tour à tour le siège d'un monastère, régulièrement attaquée par les Anglais, colonie pénitentiaire au XIXème siècle et garnison allemande pendant la deuxième guerre mondiale qui empêchait l'accès à la baie de St Malo, impitoyablement bombardée en 1944 à tel point qu'on la croyait détruite à jamais. Elle jouera un rôle très important dans l'histoire familiale des Kerambrun.
Tout le roman, qui se déroule sur une année, se passe en Bretagne, à St Malo avec une incursion rapide à Brest. On sent tout l'amour de l'auteure pour cette région et pour la mer qu'elle décrit magnifiquement. Elle en fait un personnage vivant à part entière; c'est elle qui décide du destin des hommes. J'ai retrouvé, dans ses mots, le sentiment d'absolue liberté, l'impression d'être là où je dois être lorsque je suis face à la mer, au bout du bout du Finistère, surtout lorsqu'elle est furieuse sous un ciel menaçant et que le vent sature mon esprit d'oxygène, me transmettant toute son énergie.
J'ai été transportée par ce roman et par l'atmosphère qui s'en dégage. Un tout petit bémol, cependant : j'ai été un peu perdue par les chapitres en italique qui renvoient au passé de l'île, sans précisément le situer, avec des personnages qui apparaissent brusquement et disparaissent assez vite.
#Cézembre #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          247
Mis à part quelques assez jolies descriptions sur l'élément marin et ses paysages, il semble que l'auteur ait des difficultés à écrire de manière autre que morne, sèche et digne d'un procès verbal de garde-pêche. La froideur de cette écriture ne m'a pas apporté l'intérêt que j'espérais trouver dans ce roman.
Le style plat tout au long, l'histoire sans grand intérêt, les difficultés évidentes, dès les premiers paragraphes, à captiver la benevolentia du lecteur, toute cette incurie du dialogue qui reste ancré dans une prose non crédible, cette tristesse aussi qui se dégage. bref tout cela une fois de plus me donne la preuve manifeste que la littérature féminine contemporaine est désormais en danger durable car profondément enracinée.

Par ailleurs pourquoi en fin de livre tous ces remerciements á une foule de personnes ? Helene Gestern ne sait donc pas se débrouiller toute seule ? Que de blablabla et comme cela est pénible et pesant. Mais c'est la mode des nouvelles Éditions, tout le,monde remercie, tout le monde est beau et gentil

Par ailleurs encore j'ai remarqué une erreur historique à propos de la guerre que Pompée avait menée, entre autre, contre les pirates qui envahissaient les mers. Ce n'est pas Cicéron qui a incité Pompée à la mener, mais Aulus Gabinius en - 77 av. J.C. Et, de là Cicéron a fait un discours intitulé Pro Lege Manilia (sur la Loi Manilia) fort dense et très intéressant concernant cette périodede même qu'un autre discours' de Lege Gabinia. Plus largement il s'agit pour Cicéron de persuader le Sénat que Pompée est l'homme de la situation pour lutter contre Mithridate et Tigrane.
Ces erreurs regrettables sont incompréhensibles et peuvent, selon moi, ne s'expliquer que par le manque de connaissance de l'autrice sur le monde romain et surtout, ce qui est inconcevable, l'outrecuidance de faire semblant d'avoir des connaissances sur l'antiquité romaine et les utiliser dans un roman. Déjà que toute l'histoire était pénible à lire, ces erreurs et prétentions me font désormais éviter toute lecture de cette autrice qui en fait un peu trop pour jouer à la fois l'intellectuelle et la romancière.
Cézembre #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          2344
Après le décès de son père Yann de Kérambrun décide de revenir à Saint-Malo dans la maison familiale dont il vient d'hériter. En pleine lassitude et remise en question suite à son divorce, l'éloignement de son fils et un mal-être au travail frisant le burn-out, il caresse l'espoir de retrouver une certaine sérénité en contemplant l'océan dans de longues promenades solitaires.
Sans vraiment chercher, Yann découvre des boîtes d'archives dans le bureau de son grand-père le plongeant dans le passé familial. Il y apprend comment le fondateur de l'entreprise a conçu ses bateaux à moteur qui ont permis d'assurer des liaisons régulières entre le continent et Guernesey.
Au-delà d'une passionnante saga familiale, Hélène Gestern brosse le tableau de la Bretagne de l'époque.
J'ai aimé retrouver l'écriture tellement agréable de l'auteure qui n'a pas sa pareille pour décortiquer les moindres pensées de ces héros.
La description de la côte bretonne quasi cinématographique m'a emmenée dans une longue balade bercée par le son des vagues et du vent.
J'ai pris grand plaisir à lire ce roman même si je me suis parfois perdue parmi les allers-retours dans la narration et la foultitude des personnages.
Commenter  J’apprécie          201
- FANTASTIQUE SAGA FAMILIALE -

"Les enfants mal aimés font des proies faciles pour les mauvais bergers".

J'ai A-DO-RE ce livre et j'ai passé un formidable moment de lecture!

On suit Yan, descendant d'une illustre lignée de puissants industriels qui part, à la mort de son père, à la découverte de son histoire familiale, aux côtés de Rebecca, une femme aussi fragile que délicieuse.

Il y a tout dans ce livre: la plume, magnifique, poétique, élégante, la trame, haletante, le récit, mêlant les épopées de la petite et de la grande histoire, et la caractère très attachant des personnages.

J'ai immédiatement été prise par l'histoire et je n'ai pas lâché mon bouquin jusqu'à la dernière page, qui m'a contrainte à le quitter, à regrets.

Si vous aimez les récits du genre "Le grand monde", de Pierre Lemaître, "Veiller sur elle", de JB Andrea, ou encore "L'inconnue du portrait", de Camille de Peretti, vous adorerez ce livre!!!!
Commenter  J’apprécie          60
Un très grand coup de coeur que ce nouveau roman de Hélène Gestern. Peut-être parce que j'habite près de Saint-Malo, que je reconnais ainsi tant de lieux et points de vue qui sont la trame du roman, mais aussi parce que l'écriture de l'autrice m'a emportée, impressionnée, enthousiasmée, tant les descriptions de cette île au large de la baie de Saint-Malo, celles de la plage, des états d'âme de la mer, m'ont conquise.

Il arrive de Paris, Yann de Kerambrun, professeur d'Histoire à la Sorbonne, pour prendre possession de son héritage, la villa des Couërons construite au début du siècle dernier sur la promenade du sillon. Un retour qu'il appréhende pourtant car il garde de terribles souvenirs de son enfance avec un père exigeant, autoritaire, qui ne le comprenait pas, lui préférant semble-t-il son jumeau qui avait accepté, lui, de le seconder dans l'entreprise familiale.

Sa famille appartient à une dynastie d'armateurs, la compagnie maritime Kérambrun, fondée par Octave, l'arrière-grand-père de Yann, ingénieur motoriste, qui a consacré sa vie à concevoir des nouveaux bateaux à moteur capables de transporter des passagers en toute sécurité dans les flots si capricieux de la Manche. Yann traverse une période personnelle difficile du fait de ce divorce qu'il repousse acrimonieusement, de l'éloignement de son fils qui ne comprend pas les conflits de ses parents, de la douleur de la disparition de sa mère, de son frère et maintenant de son père.

Décidé à se retrouver, il s'installe dans la villa familiale, et découvre les archives d'Octave de Kérambrun, et pour se distraire s'efforce de reclasser tous ces documents en bon historien qu'il est. S'en suivront des découvertes sur les membres de la famille, les secrets qui ont émaillé l'histoire familiale, les failles et les douleurs des uns et des autres. Pour percer à jour les éléments manquants il va renouer avec des oncles, tantes, cousins que son propre père avait choisi de bannir, et peu à peu au fil de ses lectures des cahiers de raison de l'arrière-grand-père, il va prendre la mesure d'un passé bien différent de ce qu'il en connaissait. j

Une enquête passionnante, une histoire de famille fascinante, de chausse-trapes en révélations, qui tiennent lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne.
Lien : https://camusdiffusion.wordp..
Commenter  J’apprécie          60
Une pépite sensible et délicate !

Je crois avoir lu tous les romans d'Hélène Gestern et celui-ci est encore une belle réussite !

L'histoire ?
Yann de Kerambrun, professeur d'histoire antique à La Sorbonne, revient à St Malo dans la vieille maison familiale : il est en instance de divorce, son père vient de mourir... Dans le bureau de son père, il découvre des années d'archives familiales : Son aïeul, Octave de Kérambrun, qui avait fait construire la demeure au début du siècle était un capitaine d'industrie renommé, qui avait fondé une compagnie maritime. En parcourant ses carnets, ses livres de compte, Yann se met à explorer le passé familial et mener l'enquête qui lui permettra de mieux comprendre ce qui le lie à St Malo et à Cézembre, l'île minuscule en face de la cité corsaire.

Mon avis :

J'ai été captivée et passionnée par cette histoire qui m'a beaucoup parlé pour plusieurs raisons : je m'adonne parfois aux recherches généalogiques, une partie de ma famille est originaire de St Malo et j'aime me pencher sur les destins des familles à partir de vieilles archives, de vieilles photos... Yann est un héros attachant dans lequel je me suis reconnue. Et la vie de son ancêtre Octave se dessine petit à petit, ainsi que celle de sa femme, la séduisante et mystérieuse Julia, férue de littérature romantique... C'est une belle évocation de ce monde malouin des années 1910 - 1920 que nous livre l'autrice.
Si vous aimez les page-turner, si vous cherchez de l'action à chaque page, vous ne serez pas séduits par ce roman mais si vous avez l'âme contemplative, si vous aimez vous pencher sur le passé, vous promener sur la grève, respirer les embruns...vous serez séduits par ce roman délicat, sensible et touchant qui est aussi un bel hommage à la Bretagne, à ses habitants et à ses marins.
La plume d'Hélène Gestern est de grande qualité et ses descriptions de la Bretagne sont très belles.
Commenter  J’apprécie          60
Ce roman d'une autrice que je ne connaissais pas est absolument sublime.
Tout m'a plu dans ce roman :
🔸 d'abord le cadre, Saint-Malo, et plus particulièrement ''les Couërons'', la grande demeure située face à l'île de Cézembre, dont a hérité le quarantenaire Yann de Kérambrun, professeur d'histoire à la Sorbonne
🔸 les personnages, Yann de Kérambrun et ceux qui l'entourent, mais également tous ses ancêtres qu'il va apprendre à connaître au travers des archives de son arrière-grand-père, Octave, fondateur de la compagnie maritime fort prospère Kérambrun & Fils.
🔸 les carnets que tenait Octave au travers desquels Yann va reconstituer la vie de son aïeul et de son entourage et tenter de démêler un mystère qui semble insoluble ; j'ai suivi sa lente progression dans le décodage des archives avec beaucoup d'intérêt
🔸 la légende familiale comporte bien des zones d'ombres, on a envie de percer les secrets de cette famille qui sont profondément enfouis, il faudra aller jusqu'à Cézembre pour tenter d'y parvenir
🔸 enfin il y a la merveilleuse écriture
d'Hélène Gestern qui emporte le lecteur dans un tourbillon d'embruns.

J'ai été complètement fascinée par ce récit qu'il m'a été impossible de lâcher avant de connaître le fin mot de l'histoire.
Si vous aimez la mer et les secrets de famille, foncez !
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (404) Voir plus



Quiz Voir plus

Eux sur la photo #Prix DLAL

Comment s'appelle l'héroïne

Natalia
Natacha
Hélène
Geneviève

9 questions
60 lecteurs ont répondu
Thème : Eux sur la photo de Hélène GesternCréer un quiz sur ce livre

{* *}