PariZ

Voici la version romancé et française de Walking Dead. Cela se déroule dans Paris, aujourd'hui, le même virus frappe les hommes, les femmes, les enfants, vieux, riches, pauvres, beaux, moches. Nous sommes dans le sillage d'un groupe de clochards vivant sous Paris, dans le métro et ses couloirs bruyants, illuminés, ou sombres et dégueulasses. Ils vont tenter le tout pour le tout pour s'en sortir et sortir au grand jour. Ils vont participer malgré eux au nettoyage des rues de la capitale.
Le récit est très linéaire et sans beaucoup de rebondissements. Rien ne semble surprenant. Nous sommes dans un roman d'horreur, avec beaucoup de ses clichés habituels. Une histoire assez pauvre qui nous entraîne des sous-sols de la cité jusqu'au plus grand hôtel. Les personnages, quant à eux, sont attachants, mais ils restent trop de distance avec eux malgré tout. Nous voulons en savoir plus, les chérir et les haïr, mais non… trop superficiels finalement.
J'imaginais un roman nouveau, innovateur, fracassant, horrible… j'ai lu un récit n'étant qu'un pâle reflet de la bande dessinée et de son adaptation.
De plus, les pages sont remplies de coquilles, alors que l'éditeur nous avait habitué à mieux.
En somme, un roman tapageur qui déçoit. Vraiment dommage…
Je remercie Babelio et Critic pour ce partenariat.
Lien : https://lectureroman.wordpre..

Depuis la découverte de la série ERAGON dans ma jeunesse j'ai toujours énormément apprécié les descriptions détaillées dans une histoire. Cependant dans ce roman les détails sont aux mêmes titre que les bactéries dans notre corps: il y en a profusion, au point d'en rendre malade ! Rodolphe CASSO nous met des détails à en vomir sur la ville de PARIS, au cas ou le lecteur ne l'aurait pas compris, il KIFF Paris, c'est certain que le parisien sera ravi d'avoir les détails les plus nombreux et précis sur la ville lumière, mais le lecteur moyen (c'est à dire la grande majorité) risque fort d'en être écoeuré. ça a été mon cas malheureusement.
Outre ce détail la narration tient à un fil conducteur quelque peu loufoque, pourquoi pas, mais on ose toujours espérer plus, à mon sens nous n'y aurons pas eu droit à nouveau à quelque chose de vraiment original. Nos protagonistes sont des SDF ce qui est contrastant avec les héros habituels de ce genre d'histoire du genre ancien militaire, champion de ju tisu et professionnel au lancer de hache, et ça on aime.
Une suite est sortit il y a peu et j'espère encore une fois être surpris plus agréablement d'une suite plus originale.

Un roman post apocalyptique, ou Paris envahi par les zombies. Cela fait du bien de lire de la sf qui se déroule "dans nos murs" et non à Los Angeles ou ailleurs. Une grande partie de l'action se déroule à Charles de Gaulle Etoile, mais aussi rue Saint Honoré, Ledru-Rolin, ou à l'Assemblée nationale. le roman rapproche une galerie de personnages éclectiques entre un sdf alcoolique et un gamin azimuté par les drogues. C'est classique, du déjà vu, lu, entendu, mais agréable pour qui aime ce genre de roman.

PariZ est un roman presque réussi: des personnages plutôt attachants, bien campés, quelques surprises, une narration qui alterne les points de vue. Et pourtant je suis resté un peu sur ma faim (si je puis dire). En raison de pages entières de descriptions fades et presque touristiques? En raison d'une intrigue qui ronronne une bonne partie du roman et qui ne trouve de la vigueur qu'à la fin? En raison des fautes d'orthographe non corrigées? Sans doute un peu de tout cela. Cela dit, je vais quand même me pencher sur Necropolitains parce que ce PariZ a tout de même suscité son intérêt.

J'ai beaucoup aimé l'écriture qui est très élaborée et précise, au point de peindre une image hyper realiste et détaillée du paysage, mais l'histoire bien que sympa, m'a paru un longue et piétinait un peu. Il y a pas mal d'indications de lieux et de rues de Paris, et quand on les connait pas, ça fait des lignes et des lignes de listes d'endroits. J'ai l'impression que le plus gros du livre était constitué de vagabondage dans les métros.

Mais une fois que l'action s'installe (assez tardivement), c'est très sympa. On suit pas monsieur et madame tout le monde, mais des clochards vivant dans le metro, en marge de la société, ce qui m'a paru intéressant.

Par contre pour les points negatifs, j'ai été assez étonnée de ne croiser aucune femme de tout le roman sauf une figurante à la toute fin. Pourtant il y a beaucoup de personnages.
Il y a aussi pas mal de fautes de mise en page mais pas assez pour que ce soit vraiment dérangeant.

Walking Dead
Nous sommes à Paris dans un futur incertain où une épidémie a décimé la population et transformé les morts en zombies...
Trois clochards tentent de survivre dans les souterrains du métro : La Goutte un vieillard alcoolique au dernier degré, La Gâchette un ex enfant soldat du Mozambique armé jusqu'aux dents et La Gobe, un jeune qui a été tabassé par les flics un jour, dans une rave partie, et qui en est resté neuneu. Il y a aussi Goa le chien de la Gobe redoutable mais hyper intelligent.
Tout ce petit monde ne pense qu'à survivre au jour le jour, trouver à manger et surtout, à boire !
Leur rencontre avec deux hommes, membres d'un groupuscule putschiste La Restauration Française, en mission suicide pour sauver ce qui peut l'être de la Ville Lumière, va changer leur horizon.
J'avoue avoir passé une bon moment de lecture avec ce bouquin un brin déjanté, au vocabulaire élaboré et choisi et aux multiples références musicales.
L'apocalypse zombie mais pas que...

J'avoue que la magnifique couverture d'Aurélien Police m'a en grande partie motivée et fait découvrir le livre. le titre aussi est une réussite: Pariz. Z pour zombie. Entre la couverture et le titre, on sait de suite où on va. Alors j'ai tenté.
La force du roman est l'originalité de ses personnages principaux. Trois clochards, dont un ex-enfant soldat, un vieil alcoolique et un jeune à la cervelle rongée par des drogues, survivant grâce à son chien, sont loin de ce que l'on voit habituellement dans ce genre d'histoire de fin du monde. Les deux derniers spécialement, ont beaucoup de faiblesses. Leur survie tient du miracle. Au détour des couloirs du métro, ils rencontreront deux soldats. En tant de fin du monde, tout le monde est un peu barré et les soldats, sous leur rigidité militaire, ne valent pas mieux que nos clochards, au contraire.
L'auteur nous plonge aussi dans la tête d'un zombie. Autant vous dire de suite que les chapitres du zombie sont loin d'être passionnants et se résument plutôt à une longue description de Paris. Je reconnais et valorise cet effort de différence. C'est original et voulait montrer un autre aspect du récit et notamment d'un point de vue géographique et extérieur au métro. Mais cette tentative a échoué au profit d'une longue liste de magasins ou rues de Paris.
C'est mon gros reproche sur ce livre. Les descriptions sont longues et souvent non nécessaires à l'avancement du récit. Je me suis forcée à continuer à certains moment tant le rythme était lent.
Mais le thème est bien traité et la fin est vraiment très réussie. La conclusion est intéressante et bien amenée. Donc cela reste une bonne lecture pour tous ceux qui aiment ce genre d'écriture et les zombies.
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Ça se laisse lire, ça ne laisse pas un souvenir impérissable, l'écriture est un peu sommaire parfois, la grande originalité est dans la localisation et le traitement à la parisienne de l'apocalypse zombie mais je mets 3 parce que je ne me vois pas le recommander ni le relire. les méchants fascistes sont un peu simplistes, les gentils clochards mieux travaillés.