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EAN : 9791094428252
200 pages
fleurs sauvages editions (19/05/2016)
4.03/5   18 notes
Résumé :
Il est sniper. Lorsqu’il a son arme en mains, il ne peut rien laisser au hasard. Il se doit d’anticiper, intelligemment, de tout prévoir, aucune erreur ne peut être tolérée. La tension, lorsqu’il est au travail, est extrême et le moindre relâchement peut être fatal.

Le soir, il retrouve Véronica, son aimée, et il essaie de calmer l’agitation intérieure de ses journées, de profiter de chaque instant.

Parfois, son passé, terrible, là-bas,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Précis ! Pointu !

Zlatan Grubec est bosniaque. Il a été sniper à Sarajevo en 1996. Etranger dans sa propre ville, il est venu en France et a pris comme métier ce qu'il savait le mieux faire : tireur d'élite à la BRI. Aujourd'hui, sur le trajet de chez lui à la BRI, il s'arrête pour observer un accident pas banal dont il fait immédiatement ressortir les éléments cruciaux : un agent d'assurance a été tué dans sa voiture par un tir de sniper à plus de 200 m. S'ensuivent d'autres assassinats dont Zlatan est le témoin forcé à chaque nouveau « coup d'éclat » du sniper.

Nils Barrelon avait commencé de me convaincre avec « le jeu de l'assassin » : honnête polar au personnage récurrent en la personne du commissaire Nils Kuhn et de son équipe. LE ton y était léger, l'histoire correctement ficelée et plutôt bien écrite. Sans être un chef d'oeuvre, ce « Jeu… » méritait le détour.

Nils Barrelon a passé un cap : un roman un peu plus court qui le force à être plus synthétique et à moins délayer son histoire, à mettre de côté les parties plus légères et humoristiques de ses autres livres. Il doit ici aller droit au but, un peu comme la trajectoire d'une balle tirée par un sniper (et non pas d'une balle de foot frappée par un joueur marseillais, celles-là elles n'atteignent que rarement leurs cibles, sauf à ace que la cible soit située en tribune).

Toute l'intrigue du livre consiste à déterminer qui en veut à Zlatan (surnommé Ibra par ses collègues). Est-ce son passé bosniaque qui le rattrape via la figure de son ancien compagnon de guerre et mentor à Sarajevo, Goran, dont Nils Barrelon dévoile l'histoire commune petit à petit ? Est-ce une banale histoire de jalousie, de haine liée à son histoire française ?

Les passages relatant l'histoire de Zlatan à Sarajevo sont d'ailleurs les parties les mieux écrites du livre (le reste étant très bien écrit aussi) mais Nils Barrelon, en découpant cette partie de son récit intelligemment, en le morcelant adroitement, parvient à faire monter une tension dramatique pour amener son lecteur exactement où il le souhaite sur cette trame du passé de Zlatan. Bravo !

Nils Barrelon donne autant d'indices pour l'une que pour l'autre des solutions et ne divulgue son choix que vers la fin du livre, ménageant son suspens même si j'ai une petite réclamation à faire à l'auteur : Zlatan est impliqué dans une course poursuite avec le sniper, je dirai au milieu du livre, et pendant toute cette poursuite, Zlatan ne parvient pas à le reconnaître ou à mettre un nom sur cette démarche, sur cette carrure qu'il a l'occasion d'observer pendant la course ? Qu'il s'agisse d'une ancienne connaissance ou d'une plus récente, le fait qu'il s'agisse forcément d'une connaissance ne pouvant être remis en question, Zlatan ne peut pas ne pas avoir de présomption quant à l'identité du tueur. Mais je comprends que l'évoquer à ce moment du livre, si cela apportait plus de cohérence à l'histoire, en enlèverait une dose de suspens trop importante.

Niveau style, Nils Barrelon s'est amélioré clairement depuis « le jeu… » : plus direct, moins de fioritures, il frappe juste dans ses descriptions et dans la structure de son récit. Je vous le recommande.

Lien : http://wp.me/p2X8E2-Hg
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Ce bouquin est très différent des trois de l'auteur que j'ai déjà lus. Là encore j'ai été conquise par l'écriture, le rythme, le suspense. J'ai apprécié la documentation et le vocabulaire spécialisé. Je ne me suis pas ennuyée une minute au long de ces 200 pages. Les allusions aux snipers en ex-Yougoslavie sont réalistes et intéressantes. Les pistes sont brouillées jusqu'au bout. Un très bon moment de lecture.
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La question que je me suis posée en commençant ma lecture c'est : Alors humour or not humour?
Je lis et j'aime ce qu'écrit l'auteur depuis ses débuts, vous pourrez trouver mon avis sur son précédent roman ci-dessous.


La fille qui en savait trop


Zlatan a le difficile métier de tireur de haute précision à la BRI, en gros il est payé pour dessouder, dézinguer ou encore tuer.
Lui vous dira que non, son boulot c'est tirer avec tout ce que ça implique comme préparation physique et mentale.
Rapidement ce dernier va recevoir des menaces de mort et il va falloir surveiller ses arrières car de nombreuses personnes vont tomber raides mortes sur son chemin...

Le sujet en question, cette profession si discrète où il s'agit de faire preuve de maîtrise et de précision.
Des recherches ont été nécessaires pour explorer ce milieu méconnu et j'ai plus qu'apprécié d'apprendre ses tenants et aboutissants.
Il est toujours agréable de fouiller dans ce que l'on ne connait pas, j'en ressors avec l'impression de me cultiver ce qui n'est jamais inutile n'est ce pas.

J'ai eu la surprise de retrouver le commissaire Kuhn, personnage récurent des précédents écrits de Nils Barrellon.
Je l'ai trouvé particulièrement sage et sérieux et oui tout le monde vieillit.
Donc pour répondre à la question il n'y a pas une once d'humour, l'auteur a pris un virage à angle droit en nous servant un roman extrêmement dur et froid.
Entre les lignes ont filtré du sang et des larmes, quand on s'apprête à comprendre le climat n'est pas au beau fixe.

Intrigué c'est le cas, le lecteur ressent une vieille histoire de rancunes et de vengeance mais se demande ce qu'il a bien pu se passer dans la jeunesse du personnage principal.
De vagues allusions sur ses origines et sur la guerre de Sarajevo permettent un léger doute.

J'ai eu terriblement de mal à déglutir face à la sentence finale, une boule amère s'est formée dans ma gorge, il ne tient qu'à vous de découvrir pourquoi.
Je ne dirais qu'une chose de plus, Nils Barrellon m'a laissée sur le carreau, quelle évolution j'adore !!!
Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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La découverte de cet auteur pour moi a fonctionné. Son récit est à la fois rapide et assez technique.

Zlatan est sniper au sein de des services français. Un travail qui nécessite de connaitre son corps sur le bout de ses terminaisons nerveuses, de prendre en compte énormément de paramètres techniques avant d'appuyer sur la détente.... en une seule et unique balle, il fait mouche.

Le début de ce roman nous fait vivre une scène où l'on apprend de suite quelle force mentale il lui faut pour être ce sniper particulièrement doué.
Mais un meurtre va être commis qui va le plonger tête la première dans les réminiscences de son passé aux temps des déchirements serbo-croates. Tout s'opère entre maintenant et avant, les chapitres s'intercalent, la folie meurtrière se déchaine, l'auteur nous invite à vivre sous extrême tension tout en distillant des éléments de réponses et de compréhension.
Zlatan est attachant et bien qu'il essaie de pointer les faits importants, on le sent pris dans l'incertitude et certains regrets.

Le seul bémol sont les termes très techniques employés pour commenter les armes, à la limite du documentaire.

Hormis cela, je me suis régalée à la lecture de ce policier très emmené. Un auteur dont je lirai d'autres écrits.

Enjoy!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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Tension d'élite...
Parfaite, efficace et superbement calée, cette histoire capte son lecteur comme le viseur optique d'un fusil de précision.
La tension est presque constante du début à la fin, des inconnus tombent et Zlatan cherche à comprendre les cibles de son histoire.
Une petite réussite qui se lit d'une traite et en apnée...

Critique du responsable polar de la FNAC Velizy
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il a peur de la douleur mais il n’a pas peur de la mort.
Cette vieille copine qui s’est tenue à ses côtés si longtemps. Une main froide posée sur son épaule. Zlatan a eu le temps de l’apprivoiser et il n’en a plus peur. A-t-on peur de ce qu’on connaît ?
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Scrute le bureau du directeur. Lit les traits tirés sur les visages de chaque cible. Il sait que le corps parle. Celui qui ne dit rien en raconte presque plus que celui qui bave. Suffit de savoir lire et Zlatan sait déchiffrer ce langage presque animal que l’on ne peut pas falsifier. Le corps ne ment jamais car il ne sait pas faire. Il n’a jamais appris à le faire. La colère, la peur, la joie, la tristesse, la surprise, la honte et le dégoût sont des étiquettes indélébiles collées sur le front de celui qui les vit.
Et ce que Zlatan voit le laisse perplexe.
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─ Putain, c’est quoi ce délire ? lâche Gretpman.
─ Reste concentré. Tu accroches le mec armé.
Dans son oreillette, le poste de commandement mobile de la BRI :
─ Icare de Top trois, vous avez un visu ?
─ Affirmatif. Treize cibles. Huit hommes, cinq femmes. Ils sont tous torse-nu. Un homme tient un pistolet. J’ai l’impression que c’est un Glock 31. Ou un 22.
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Il sue abondamment mais il s’en moque. Toute son attention et toute sa concentration sont focalisées une cinquantaine de mètres plus loin. Dans ce bureau de la BNP où trois hommes cagoulés tiennent en respect, sous la contrainte de plusieurs armes à feu, cinq clients de l’agence et leurs employés. C’est tout du moins ce qu’il sait. Car il ne voit rien derrière les stores baissés, il devine des formes. Certaines bougent, d’autres restent immobiles. Certaines sont grandes, d’autres plus petites. Des larges et des fines. Des sombres et des plus lumineuses.
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Bref, quand on est seul, on peut encore opter pour une sortie les mains en l’air, avec la gueule de celui qui s’excuse, de celui qui n’a pas bien réfléchi avant de se lancer.
Mais quand on est trois, ça change tout.
Y’en a toujours un qui veut pas y retourner au trou. Un qui sait que cette fois, il va prendre cher. Parce que ce n’est pas la première fois justement. Un qui n’est dehors que depuis trois mois et qui a eu le temps de reprendre goût à la liberté, ce goût sucré des bonbons de l’enfance. Lui, il veut pas sortir les mains en l’air. Il veut pas aller moisir dans une cellule, avec quatre autres mecs dans son genre, pour les dix prochaines années. Alors il choisit de prendre des otages. Pour quoi faire ? Il ne le sait pas trop.
Il a juste agi par réflexe. Un réflexe de survie. Le réflexe de celui qui ne veut pas retourner en prison. Et les autres ont suivi parce que c’est le plus vieux. Parce que c’est celui qui a le plus d’expérience.
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Videos de Nils Barrellon (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nils Barrellon
Ce n’est pas de gaîté de cœur que Pierre Choulot est dans cet avion en direction de Tokyo : le billet lui a été offert par ses collègues à l’occasion de son départ à la retraite. Lui qui adorait son boulot de commandant à la Brigade Financière de la PJ parisienne, a accepté ce voyage pour faire plaisir à son épouse, d’origine japonaise. Mais quand on retrouve le cadavre du pilote dans le cockpit le commandant Choulot va vite reprendre du service. Très rapidement, il découvre qu’aucune autre issue ne permet d’accéder au cockpit ! Suicide ou assassinat ? L’enquête commence et chacun des cinq cents passagers, chacun des vingt-membres d’équipage devient suspect. Comment expliquer ce qui ressemble –dixit son épouse, grande amatrice de roman policier– à un meurtre en chambre close ? En prenant la raison par le bon bout...
+ Lire la suite
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