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sur 5220 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Scoop !
Futur Prix Goncourt !!!

(Je vous explique pourquoi en fin de chronique)

Quelle déception !
Alors que tout était réuni pour que je passe un bon moment en compagnie de Mimmo (l'Italie, l'histoire du pays, l'art...), me voilà fort déçu en refermant ce (trop) long roman. Et je suis même en colère. En colère contre Jean-Baptiste Andrea d'avoir pondu cette histoire sans aucune aspérité, banale et sans émotion. Alors oui, il aura eu le mérite de me rendre en colère mais ce n'est pas ce que j'attends d'un roman.

Je ne vous raconterai pas l'histoire (banale) que vous pourrez trouver partout.

Je me suis ennuyé à suivre la complainte de ce nain incompris, lisse et en mal de reconnaissance au point de se compromettre avec le Parti et de devenir un artiste adoubé par le régime fasciste. Mimmo est un personnage passif qui ne lève jamais la voix.

J'aurais aimé être conquis par l'articulation de la petite histoire dans la grande Histoire. Mais las... j'ai le sentiment qu'Andrea, très scolaire, a cherché à plaquer les grands événements du siècle (et encore, il a eu la bonne idée de faire passer les 40 dernières années de la vie de Mimmo reclus dans un monastere) sur son histoire. J'ai hurlé en lisant les quelques lignes tombées d'on ne sait où sur la déportation des juifs par les fascistes. Un personnage disparu depuis plusieurs centaines de pages réapparaît pour demander à Mimmo de l'aider à faire fuir sa soeur juive ...

Le dénouement de l'histoire aurait pu être interessant si l'idée avait été creusée sur de plus longues pages. J'ai le sentiment d'une fin bâclée comme si Andrea voulait en finir et nous épargner les souffrances de fin de roman.

Peut être sauverais-je le personnage féminin: Viola.

Bref, une très grosse déception et comme à chaque fois que je n'aime pas un roman, il reçoit le Goncourt. Je félicite donc l'auteur pour cette récompense.

Et je sais déjà qu'il a trouvé son lectorat. Donc une voix dissonante importera peu.
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Suivre Mimo et Viola n'a pas été du tout pour moi un coup de coeur …. C'est parfois ce qu'il arrive quand on attends beaucoup d'une lecture aux vues des chroniques faites … Pour ma part les personnages ne m'ont pas touchés, les longueurs m'ont ennuyés….. fini la lecture , qui aurait pu faire 200 pages de moins sans en altérer le sens . (Ceci n'est QUE mon avis 😊☺)
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« Veiller sur elle » était une promesse, ce genre de « valeur sûre » qui allait satisfaire mon plaisir de lectrice.

Tout était réuni pour que ce roman me plaise : l'Italie, l'Art, une fresque historique, une histoire d'amour-amitié, une plume incontestablement adoubée que j'allais enfin « rencontrer »...J'avais hâte de le découvrir et de ne plus le lâcher...
Je me suis ennuyée dès les premières pages du livre.
Rien ne m'a saisi ! Tout est long, terriblement long, des situations inintéressantes, puis en général tout manque de profondeur, d'ampleur, les personnages ne m'ont pas touchés, je les trouve superficiels et pas vraiment attachants, Viola peut-être un peu parfois avec son désir ardent de voler... quoi que ... Je n'ai pas senti l'ampleur de la fresque historique en Italie promise et encore moi une immersion dans le monde de la sculpture, qui reste très en surface, les moments sont trop rares.

Alors oui quelques fulgurances dans l'écriture, certains passages très beaux, presque poétiques mais que j'ai oublié aussitôt comme une impression que les mots étaient lancés dans un puit d'ennui. Je crois que son écriture, sa petit histoire dans la Grande Histoire et ses personnages m'ont laissée de marbre.

Au fond, j'aurai vraiment voulu aimer et lui trouver plus de qualités qu'un récit terriblement convenu qui coche des cases et un style agréable mais que je trouve lourd et agaçant.

**Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE - lauréat du mois d'octobre dans la catégorie Roman
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Encore une fois, je n'ai pas vraiment apprécié un roman de cet auteur. Depuis Ma reine qui ne m'avait pas pleinement convaincu, mes autres lectures sont à l'avenant.

Je me faisais pourtant une joie de découvrir ce récit situé entre les deux guerres en Italie, la montée du fascisme, une famille Orsini intrigante.

Le personnage de Mimo ne m'a pas touché, qui va et vient entre les grandes villes italiennes, n'aime personne à part Viola.

J'ai en revanche aimé Viola, jeune fille rêveuse et femme de caractère malgré son attachement à sa famille dont elle ne partage pas le rapprochement avec le régime de Mussolini.

Alors oui, dès les premières pages, il est question du Futurisme, et Mimo en est l'incarnation : toujours en mouvement.
Alors oui, j'ai aimé l'amitié des jumeaux cosmiques Mimo-Viola (même si elle est fausse).
Alors oui, j'ai eu l'explication de l'omniprésence de l'échelle de Mercalli en fin de roman.

Mais j'ai trouvé l'amitié avec une plantigrade bien improbable.
J'ai trouvé un peu facile que ce soit Viola qui, grâce aux livres de son père, éduque Mimo.
J'ai trouvé que les répétitives scènes de beuverie n'apportaient pas grand chose.
J'ai trouvé rapidement le mystère de la Pietà, me demandant quand, enfin, il allait la sculpter.

J'ai trouvé que l'auteur de délayait un peu trop certains passages récurrents, et j'ai terminé en avance rapide.

L'image que je retiendrai :

Celle de la couleur verte associée à la famille Orsini : leur intérieur est vert et Viola écrit à l'encre verte.
Lien : https://alexmotamots.fr/veil..
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Une abbaye. Automne 1986. Un homme est en train de mourir. Avant de partir, il veut parler et raconter son histoire. Une histoire italienne et française. Une histoire de guerre et d'amour. Une histoire de création et de destruction…

J'étais impatiente de découvrir ce livre tout juste auréolé du prestigieux Prix Goncourt. Je ne rentrerai pas dans des polémiques inutiles pour savoir s'il « méritait » ou non ce prix et je ne rappellerai pas non plus mes « chouchous » dans les sélectionnés (il suffit de lire mes précédentes critiques ! 😊 ) Ma critique se bornera à dire que je n'ai pas trop aimé ce roman. J'ai même eu du mal à aller jusqu'au bout, c'est dire …L'histoire n'avait pas de souffle et je n'ai pas été touchée par les personnages. L'écriture m'a paru trop simple et la structure (la longue analepse encadrée par le premier et le tout dernier chapitre), trop convenue. Bof, bof… ☹
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Quelle déception… Un livre sur l'art, où les personnages « traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme »… Vraiment? Promesses non-tenu pour ma part. Je n'ai pas été séduit par le discours artistique. Quant au volet historique, hormis le port de chemises noires et quelques boules à zéro, c'est bien mince. Impossible de m'attacher aux personnages, particulièrement à Viola dont je ne peux imaginer un quelconque pouvoir d'attraction… Pas convaincu non plus que le nanisme de Mimo ait été exploité de manière intéressante. Beaucoup de longueur qui n'apporte pas grand-chose, que ce soient les beuveries à répétition ou le passage interminable du cirque. Un livre couronné par le Goncourt, qui confirme la théorie du livre « cadeau de Noel ». Pour ma part, c'est triste tigre que j'ai glissé sous le sapin, car en ces temps difficile n'est-il pas plus sage d'offrir un cadeau utile?
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Je fais partie des rares lecteurs qui n'ont pas été émus par la lecture de cette histoire rocambolesque, ni par ses personnages creux. Je l'ai lu avant qu'il ne soit primé, mais face à l'ampleur des commentaires dithyrambiques, je me suis forcée (et c'est un euphémisme) à le terminer, pensant qu'il allait enfin se passer quelques chose dans les dernières pages. Eh bien non, je suis restée sur ma faim : les personnages manquent cruellement de profondeur, la grande Histoire insérée dans la petite ne m'a pas convaincue du tout, et la pseudo "histoire d'amour" m'a laissée plus que perplexe. Bref, encore un Prix Goncourt décevant.
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Je sais que je vais aller à rebours de la grande majorité des avis et que je vais m'attirer les foudres de la blogosphère, mais que j'ai trouvé ce roman ennuyeux ! Parce que 600 pages ou presque, même lorsque l'écriture n'est pas exigeante, c'est quand même bien long…

Je passerai rapidement sur l'histoire, qu'à titre personnel j'ai trouvée sans grand intérêt. Disons pour résumer qu'il arrive un certain nombre de péripéties plus ou moins crédibles à un jeune garçon pauvre devenu le plus grand sculpteur après Michel-Ange - excusez du peu - qui se lie d'une amitié amoureuse avec une aristocrate dont il devient l'alter ego, à défaut de pouvoir l'épouser. le tout sur fond de montée du fascisme, contexte historique qui ne sert guère plus que de décor sans profondeur. Si je me suis accommodée de la grandiloquence et des lieux communs qui nous sont servis à cette occasion, je me désole en revanche de n'avoir rien lu ou presque sur l'origine du geste créatif, la conception de l'art, de n'avoir trouvé aucune réflexion sur l'impression foudroyante que peut produire une oeuvre et l'empreinte indélébile qu'elle laisse sur celui qui la regarde - alors même que cette question se trouve au coeur du roman, la piéta de notre artiste ayant dû être soustraite aux yeux du public, mis en danger par l'intensité des effets qu'elle procurait - un genre de syndrome De Stendhal, en somme. Bref, on s'en tient à l'anecdotique et on reste désespérément en surface du sujet.

Mais après tout, chaque lecteur a ses propres attentes, et sans doute les miennes étaient-elles trop éloignées du dessein de l'auteur qui - tant mieux pour lui - en a conquis de nombreux autres.

Tout cela ne serait rien si ce texte à l'écriture quelconque - pour l'avoir entendu s'exprimer sur RFI, l'auteur affirme lui-même ne pas vouloir se distinguer par son style - n'était émaillée de sentences définitives prétendant nous asséner des vérités révélées qu'il consentirait à nous délivrer. Combien de fois n'ai-je pas levé les yeux au ciel en lisant des considérations telles que : « J'avais dix-huit ans, et à dix-huit ans, personne ne veut ressembler à qui il est vraiment. » ; « Personne ne fait jamais rien de mal, la beauté du mal étant précisément qu'il ne demande aucun effort. Il suffit de le regarder passer. » ; ou encore « Rome était une amie. de Florence, j'étais amoureux. Il n'y a qu'une lettre de différence entre ville et fille. » etc, etc…

Peut-être ne serais-je pas aussi sévère si l'enthousiasme - qui ne laisse pas de me surprendre - n'était aussi général, et surtout si cet ouvrage ne figurait pas dans le carré final du Goncourt, dont le jury semble d'année en année plus déchiré par des querelles intestines que préoccupé de littérature. Aura-t-il in extremis un sursaut de lucidité ? Rendez-vous lundi prochain pour le savoir.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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On m'a offert de livre et voyant que c'était le prix Goncourt 2023 je m'attendais à un livre aussi fort que "Au revoir là-haut".
Quelle déception. le livre est bien écrit mais l'histoire est longue et souvent inintéressante. Je ne me suis attaché à aucun personnage et n'ai même compris le titre. Je m'attendais à une histoire d'amour sous fond de montée du fascisme en Italie mais ce coté là est vraiment survolé.
A un moment je me suis demandé ce que ce livre voulait raconter.
Je me suis forcé à finir pour arriver à une fin hâtive et bâclée.
Vraiment déçu, ce qui me fait penser que le niveau des écrivains français baisse depuis quelques années.

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A lire toutes les critiques sur Babélio, je pense que je suis passée à côté du livre (ça arrive parfois hein ? pas la peine de me jeter la pierre).
Je n'ai pas été emballée par l'histoire que j'ai trouvé très longue et ennuyeuse.
Je n'arrive même pas à faire 250 caractères, c'est dire....
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