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4,3

sur 5444 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Veiller sur Elle – de Jean-Baptiste Andrea (Français, né en 1971) – Août 2023 – L'iconoclaste
L'histoire commence dans une Abbaye de 32 Occupants en 1986, or, ce n'est pas là que se passe le plus gros.
Un mourant… Mais les morts racontent des choses ; -)… Contrairement à la vision des spectres de Pirates des Caraïbes 5 …
Un Français en Italie ; -)… « Il Francese » il n'aime pas ce surnom… Son pays de coeur, c'est clairement l'Italie. C'est cependant un fait, il est né en France en 1904 (Question de climat géopolitique ! Quand on s'intègre, on revendique !)
Il s'appelle Michelangelo Vitaliani.
Ni vraiment un religieux, ni vraiment un académicien, pour sûr artistique… Tout repose sur « la beauté » (et puis une oeuvres singulière).
Sa mère lui fera promettre qu'il deviendra un grand sculpteur…
Je n'ai pas du tout aimé ce récit, car il se déroule il y a plus de 100 ans et donc elle ne me parle pas vraiment… de plus, le livre alterne entre long moments taiseux et phase de dialogues. En plus il est très (trop ?) long… Bref je ne recommande pas ce Livre à moins que vous soyez fascinés par l'histoire Française/Italienne du début du XXème siècle…
Si ce n'est en plus que l'histoire n'est pas assez bien écrite pour que l'on passe outre ses défauts.
Bonne Lecture (Ou peut-être pas ?)
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Mimo et Viola se sont reconnus. Chacun est l'alter ego de l'autre.
Seulement voilà, dans l'Italie de l'entre-deux-guerres, un jeune miséreux ne fréquente pas la fille de la famille aristocratique locale.
Ou alors, en cachette.
Le récit de cette relation impossible prend place dans l'Italie fascisante.
C'est très romanesque, bien trop pour moi. Je me suis copieusement ennuyée et c'est par attachement aux personnages que je suis allée jusqu'au bout. C'est quand même un bon point me direz-vous.
Certes, mais le seul car si le style est agréable, il ne force pas l'admiration.
Une grosse déception
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Cest, à mon sens un livre décevant. Pas que cela soit un mauvais livre, mais vraiment un cru très moyen pour un Goncourt, surtout au vu des très belles réussites de ces dix dernières années, rappelez vous « l'anomalie « d'Hervé Letellier au premier chef, « au revoir la haut » de Pierre Lemaitre, « la Chanson Douce »de Leila Slimani, « leurs enfants après eux » de Nicolas Mathieu ou même celui de l'excellent Jean Paul Dubois en 2019. Ce sont des livres qui restent dans nos mémoires, une fois l'effervescence des prix littéraires passés, et que souvent on reprend en poche ou à la Médiathèque. Bien sûr le livre d'Andrea n'est pas mauvais, il est juste moyen, on comprend qu'il a été fabriqué pour le Goncourt, avec beaucoup de tics de langage et d'écriture, et une histoire qui se voudrait une esquisse d'Umberto Eco sans le talent, une sorte de petit Da Vinci Code à la Dan Brown, sans le suspense . Livre aussitôt lu et aussitôt oublié. C'est dommage parce qu'il y avait matière cette année dans la liste des livres sélectionnés à promouvoir un bon cru, je pense à l'excellent Éric Rheinart avec « Sarah, Suzanne et l'écrivain « dont vous pouvez retrouver la chronique avec la loupe.
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Une histoire racontée plaisante et un décor sur une période italienne intéressante mais qui restent selon moi dans les deux cas trop légers, ce qui en fait un livre simple et agréable mais rien de plus !

Il faut reconnaitre un récit avec une intrigue qui au départ donne envie de poursuivre. de même, le récit présente un rythme adapté et continu avec suffisamment d'évènement successifs qui fait que nous allons jusqu'au bout sans difficulté.
Qui est réellement ce mourant dans la cellule d'un monastère où il a vécu reclus depuis plusieurs décennies ? Nous le savons, c'est Michelangelo Vitaliani, sculpteur, mais alors qu'a-t-il vécu pour ensuite arriver ici ?

Le mourant va lui-même nous le dire. Alors que sa vie s'éteint, derrière ses paupières closes, il va se souvenir et retracer sa vie. La majorité du livre est ainsi à la première personne pour le suivre au gré de ce qu'il nous raconte. Quelques intermèdes réguliers vont en parallèle évoquer les questions que se pose encore aujourd'hui le moine qui l'accompagne et qui sait qu'avec la mort il n'aura jamais de réponse. C'est, je suppose, ce qui est sensé nous donner le côté mystérieux, intriguant et donc je dirais accrocheur du roman. Personnellement, je n'ai pas été convaincue, trouvant cela inutile à part pour en effet le côté vendeur et même je dirai que cela rajoute de l'invraisemblance à l'ensemble.
L'écriture faite de nombreux dialogues rend le récit assez vivant mais à mon goût pas suffisamment immersif. Car les personnages même si intéressants sont traités en surface ce qui fait qu'ils n'ont pas une véritable consistance.
De la même façon, la période historique aurait pu avoir un véritable attrait et être un plus mais celle présentée est très large, couvrant différents évènements importants. Cela n'a pas vraiment permis de vraiment s'y attarder ou de l'exploiter en profondeur. L'ambiance d'avant-guerre puis de la montée au pouvoir de Mussolini avec sa propagande sur l'homme nouveau ont été bien sur bien mis en toile de fond.

D'autres thèmes ont été aussi abordés mais justement à nouveau peut être trop ce qui laisse un arrière-gout de pas assez sur chacun. le thème sur l'art de la sculpture et la peinture est le point qui aurait pu apporter mais de même reste trop en surface. Cela aiguise cependant la curiosité, aller regarder les fresques de Fra Angelico, les piétas de Michel-Ange Buonarroti, tout Florence bien-sûr.
Et bien sûr le thème de la condition féminine est clairement un sujet de ce roman et montre que pendant cette période en Italie, même les femmes de la classe aisée ne sont pas épargnées. Des changements de mentalité s'opèrent et les personnages féminins de ce récit en sont représentatives.
Tout cela seulement effleuré et une fin un peu trop rapide par rapport au mystère rappelé tout au long du roman comme l'élément central font pour moi un livre qui ne répond à aucune de mes attentes actuelles de lecture.

Finalement, quelle est donc la catégorie de ce livre, il oscille parfois mais ne penche jamais totalement vers aucun, c'est ce qui je pense en fait un livre tout lisse sans réelle consistance. Il n'en restera tout de même que le souvenir d'une lecture sympathique et détente.
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Un roman d'une écriture époustouflante. L'auteur maîtrise son sujet, nous donne une multitude de détails. Il faut prendre son temps pour le lire, pour voyager dans l'univers de la sculpture, pour traverser l'Italie de 1910 à 1950. Une belle histoire d'amitié improbable .
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Alors....
Je commence ce livre plein d'espoir, c'est un livre récompensé au Goncourt après tout !
Et pourtant, malgré l'histoire au très fort potentiel et une écriture splendide, j'ai passé un moment laborieux et une lecture des plus longue.

La plume de l'auteur est d'un lyrisme superbe et donne envie de découvrir l'Italie à travers ses yeux. Mais pourtant cette écriture ne me semble pas égale d'un bout à l'autre du roman. Certains passages sont rapides, haletants et donnent envie d'avancer toujours plus loin dans l'histoire, tandis que d'autres sont comme latent et tirent en longueur.
Peut-être une manière d'exprimer par la narration le vécu du personnage, mais le rendu final n'est pas, selon moi à la hauteur de l'écriture magnifique de l'auteur.

J'ai bien envie de lire d'autres livres de l'écrivain pour me faire une meilleure idée de ses capacités de story telling, qui ne sont pas, selon moi, totalement démontré dans ce roman.
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Andrea est un conteur de la meilleure espèce : il nous fait accepter son décor, ses personnages et leurs tribulations. Il sait renouveler l'intérêt en changeant d'optique dans la même scène, ou par les sauts de temporalité et de locuteurs dans deux scènes contigües. Il alterne sur près de 600 pages la fiction pure, jolie, naïve, avec l'histoire de l'art, l'histoire religieuse, l'histoire tout court : guerres, massacres, compromissions. Son roman nous régale.
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"Comme Viola me l'a appris", "elle m'avait façonné, sculpté" p 306, "quand je lui disais quelque chose, elle me croyait. " p 108, "Il n'y avait pas de Mimo sans Viola"...
Exister pour un être, quelle belle promesse..."Veiller sur elle " jurez-moi ne jamais la laisser tomber" Page 137.ce livre est l'histoire d'un pacte entre deux êtres se disant dans "l'anormalité' "dans l'égalité inattendue" Page 138, en tout cas créatifs et libres dans une Italie traversée par des années de fascisme et dans un contexte pour Viola de conventions et de pouvoirs de sa riche  famille Orsini... surtout de domination parce que née femme.

Oh que cette lecture a été pour moi un marathon sur 581 pages ! Car ,je suis restée extérieure à cette histoire bien que sous forme de conte...je n'ai pas cru à la force de cette rencontre et l'auteur m'a vraiment perdue sur les 200 premiers pages avec le côté fantastique du cimetière et de l'ours dans la grotte, l'envie de voler...Est-ce , parce que ce n'est pas mon genre habituel de lecture !
Et qu'il y avait comme une impression parfois caracturale, par exemple un passage par un cirque parce que Mimo est nain ...
L'histoire ne m'a pas attrapée bien que je reconnaisse la générosité imaginaire de l'auteur, qui l'exprime dans un style littéraire fluide, riche, simple, tenu sur l'intégralité du livre. En çà, l'exercice de style est réussi
Je n'ai pas trouvé d'intrigue, ni de suspens...
J'ai hésité à abandonner le livre mais j'étais tenue à la fois par les deux prix qui ont honoré cette oeuvre et le fait de le lire aussi dans le cadre de ma participation à un jury littéraire d'une association locale
Et j'attendais aussi de ce livre qu'il me parle d'art, de création....

Avais-je trop d'attendus , l'auteur étant le lauréat du prix goncourt 2023 captivant/pétillant à la télé ?

Je reconnais vraiment la qualité de l'écriture mais, sur le fond, je n'ai pas cru à l'histoire d'amour empêché et j'ai trouvé peu développée la création artistique qu'est la sculpture...

581 pages sans enthousiame de lecture

Je lirai cependant un autre livre de Jean-Baptiste Andréa pour élargir mon appréciation de cet auteur qui me captive vraiment dans les médias...
J'attends d'être surprise !
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Le charme du roman n'a pas agi sur moi. J'ai apprécié le style, les sujets traités (place des femmes, pouvoir religieux, montée du fascisme, dénonciation des riches et des puissants, héros atypique etc.) , la fin irrévérencieuse qui m'a inspiré un tas de théories religieuses blasphématoires (enfin quand on est croyant), mais avant la moitié du roman je m'ennuyais ferme. le pseudo suspense distillé n'a pas vraiment fonctionné sur moi, j'aurais pu refermer le livre sans être hantée par la révélation finale, sur la pièta, même si l'idée est très belle. Et puis j'attends toujours l'émotion promise par le bandeau.
Je me suis forcée à lire ce roman que j'ai trouvé beaucoup, beaucoup trop lent et long. Dommage.
.
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J'ai passé un bon moment à lire ce roman. Je me suis naïvement laisser influencer par la critique littéraire et j'avoue être déçue.
Le livre est bien écrit, le style est agréable malgré certaines longueurs.
Je m'attendais à être bien plus captivée par l'histoire qui, somme toute, reste plaisante à lire.
Si vous le lisez, je vous en souhaite une bonne lecture.

Lien : https://metstoisurpause.jimd..
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