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Critiques de Laurent Malot (315)
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Lucky losers



Une lecture très sympa pour la jeunesse qui prendra un réel plaisir à découvrir les aventures de cette bande de jeunes.

Prêt à tout pour défier un trio de fils à papa à l'égo surdimensionné, nos compères vont devoir se remettre au sport. Un défi incroyable pour des jeunes en quête d'identités.

Une histoire aussi de famille, ce roman parle de la situation des familles face au chômage, et des différences de classes sociales. Dans une région où les boulots sautent comme des crêpes.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livre mais je le conseille vivement à ceux qui apprécient.

Je pensais que cette histoire allait m'amuser mais j'avoue que j'ai eu du mal à le terminer.

Surement du à mon habitude de lire des romans plus violents.

J'ai eu le plaisir de rencontrer l'auteur à la foire du livre de Bruxelles, depuis le temps qu'il attendait dans ma bibliothèque, je pense qu'il ira rejoindre celle de ma filleule plus tard.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Lucky losers

La lutte des classes transposée dans la cour du lycée. A Douarnenez, au lycée public, cohabitent de manière forcée enfants de prolo et enfants de notables (non, nous ne sommes pas au 19è siècle). Et Sean, fils de prolo, lance un défi sportif à trois fils à papa, plus que méprisants et sûrs de leur supérieure supériorité. Et dans le même temps, les annonces de plan sociaux se succèdent. Et de sportifs, le défi devient social.

Beaucoup de choses dans ce roman. La dimension sociale bien évidemment, très marquée, comme pour bien faire sentir au lecteur l'inégalité de la société, mais en même temps, les personnages sont un brin manichéens. C'est presque les gentils pauvres d’un côté et les méchants riches de l'autre. Heureusement, certains personnages apportent un peu de nuance dans l'ensemble. La révolte adolescente et l'entrée dans le monde adulte, le premier amour et la première fois tout court... Tous les thèmes de l'adolescence sont là, avec les difficultés familiales en plus. On pourrait croire que ça fait vraiment beaucoup, mais Malot gère toutes ses thématiques avec brio, sans en faire trop.
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Lucky losers

Ce roman m'a beaucoup plu. Laurent Malot nous présente des personnages crédibles et attachants. Il les entraîne dans des problèmes qui touchent tout le monde: la différence sociale, la manière des uns et des autres de la gérer, la peur du chômage... Il s'attache à montrer que rien n'est simple. Les chefs d'entreprises ne sont pas toujours et uniquement les «méchants». Eux aussi ont des comptes à rendre. Bien sûr, lorsque l'un d'eux explique ses problèmes, et dit qu'il est mortifié de ne pouvoir faire autrement que licencier certains de ses employés, on ne peut s'empêcher de penser, à l'instar de Sean, que ce monsieur semble sincère, mais que son fils va dans un lycée privé et prend des cours de sport. Quand on compare cela avec la vie de Kevin, d'Antoine ou même de Sean, on se dit que certains sont très loin de la réalité. Mais on côtoie également Éléonore d'Arincourt qui, malgré tout son luxe, semble ne pas perdre de vue qu'elle est une privilégiée. Quant à sa fille Camille, elle est un peu ambiguë, mais justement, cela la rend intéressante.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Monsieur Antoine

C’est le premier roman que je lis de cet auteur et autant vous le dire d’emblée, je suis conquise.



Bon d’abord, il faut s’arrêter deux petites minutes sur cette couverture que je trouve juste magnifique et il faut bien l’avouer elle m’a tout de suite tapé dans l’œil.



Le contenant est très beau mais le contenu l’est tout autant. Je me suis laissée emporter tout au long de cette lecture par une jolie plume et par des personnages hauts en couleur et auxquels on s’attache très facilement.



Antoine ou Monsieur Antoine comme les habitants de Saint-Ambroise vont le nommer est un homme mystérieux qui vient d’emménager dans ce petit village du Jura. Village qui se meurt jour après jour car beaucoup de résidents ont décidé d’aller voir si l’herbe n’était pas plus verte ailleurs. Que cache ce drôle de personnage aux habits d’un autre temps et à la guimbarde qui attire tous les regards ?



L’auteur aborde avec beaucoup de sensibilité des thématiques comme l’amitié, l’amour, les regrets, les rêves, l’espoir… Antoine va rencontrer des gens à qui il va s’ouvrir mais qui en échange vont lui apporter beaucoup de réconfort et de reconnaissance. Antoine est en quête de changement et en arrivant à Saint-Ambroise, on peut dire qu’il va être servi. Il va remuer tout ce beau monde et essayer de faire revivre ce village endormi.



Je vous invite vous aussi à faire un petit tour dans ce joli village et vous pourrez y rencontrer Suzie, Faustine, Clément, Louise, Anita et encore beaucoup d’autres. Vous pourrez vous prélasser sur ce banc du bout du monde et boire un petit verre de génépi pour vous réchauffer.



Je suis vraiment ravie d’avoir découvert cet auteur et je vais rapidement me pencher sur ses précédents écrits 😊

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L'Abbaye blanche

Malheureusement je n'ai pas accroché.

En temps normal je suis plutôt en mode coup de cœur avec Laurent Malot mais là je suis passée à côté de ma lecture.

Beaucoup de mal avec la narration où j'ai senti une trop grande distance entre le héros malmené et moi. J'ai mis trop de temps à rentrer dans l'enquête.

Pas grave ce sera pour une prochaine fois.
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L'homme qui voulait devenir psychopathe

Vous envisagez de devenir psychopathe ? Ce livre est fait pour vous ! C’est vrai, il se trouve des livres qui décortiquent comment un psychopathe est parvenu à passer aux yeux de ses contemporains pour monsieur Tout-le-monde, pas comment monsieur Tout-le-monde a senti irrésistiblement le désir d’en devenir un, et tout ce qu’il a mis en oeuvre pour y parvenir.



Victor est la personne à laquelle on ne fait pas attention, invisible aux yeux de sa famille, de ses proches, de ses collègues. Il a 46 ans, c’est à dire qu’il ne peut même pas se payer le luxe d’une crise de la quarantaine ou de la cinquantaine, un âge qui n’intéresse personne.



Croyez-moi, ce n’est pas facile de devenir ce que l’on n’est pas. Ce n’est pas facile d’être reconnu pour ce que l’on veut être. Reconnu pour ce que l’on est ? Ne rêvons pas !



Pour moi, ce livre est à la fois un roman mâtiné de policier et une satire de notre société. Ce n’est même plus une société du spectacle, c’est une société de l’instantané, du flash, de la nécessité de trouver toujours quelque chose de plus fort, de différent, de plus choquant, parce que les membres de cette société, connectés quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre veulent toujours plus de nouveauté, et se lassent aussi vite qu’ils s’emballent, quel que soit le sujet. D’ailleurs, font-ils vraiment attention à ce qu’ils regardent ?Je n’en suis pas sûre. Société de l’indifférence, société de la transparence – on ne se voit plus les uns les autres – société avec oreillette – on ne s’écoute pas les uns les autres. La fameuse bienveillance dont on nous rebat les oreilles dans les médias ? Un mot, bien entendu, de même que son synonyme, l’empathie. La citation ci-dessous illustre parfaitement ce propos :



L’empathie n’a jamais été son fort. Rien à cirer des errements de son mari, seul compte le quotidien, savoir ce qu’on mange le soir, s’il faut racheter du Sopalin ou du shampoing, qui plongera du dix mètres dans Splash sur TF1 ? Voilà les vraies questions existentielles qui taraudent Agnès.



Alors oui, j’ai ri jaune, j’ai souri devant les pérégrinations de Victor, descendant direct du Distrait ou d’Alfred, incarné par Pierre Richard dans les années 70. Autre temps, autre inclination, l’un arrivait au bonheur malgré lui, dans une société de consommation encore insouciante, l’autre ne sait plus quoi faire pour atteindre son objectif – ou comment ériger la violence, le meurtre, l’indifférence aussi, en valeurs. Vous avez fait : « glups, mais c’est horrible ? » Ce n’est pas moi qui ai inventé cette fascination. Ce n’est pas moi qui ai inventé cette indifférence. Nous ne vivons pas ensemble, nous vivons les uns à côté des autres.
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Mathilde mélodie

Une écriture qui coule toute seule mais sans facilités, des personnages vraisemblables (petite réserve sur l'un d'entre eux, qui explique mon 4,5/5...), une toile de fond (la vie dans une ville délaissée et dans une petite usine) bien brossée. Tous les ingrédients sont réunis pour une comédie réussie et intelligente. Et c'est le bingo: Mathilde mélodie m'a donné envie de lire les précédents romans de Laurent Malot.
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Que Dieu lui pardonne







C'est l'histoire de Maya jeune fille de 17 ans qui fuit son foyer, car son père est violent et qui en sauve une autre de cette même violence...



J'ai aimé le sujet abordé :la violence faite aux femmes et aux enfants.



je n'ai pas aimé :le manque de crédibilité ce qui m'a empêché de m'attacher aux personnages.



L'écriture est simple et il est assez court, il se lit donc très vite.

Beaucoup ont adoré alors lisez-le pour vous faire votre opinion.

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Que Dieu lui pardonne

Laurent Malot est un auteur dont j'apprécie l'écriture et les histoires. Son humanisme et son empathie le font décrire les gens et la vie avec réalisme et bienveillance.

Les sujets abordés dans ce roman, tristement actuels, tournent autour de la maltraitance et de la violence. Les moments légers aident à lire les passages difficiles.

Un auteur à découvrir si ce n'est déjà fait.
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Que Dieu lui pardonne

Livre tout sauf facile à lire. Livre dont j'ai tourné les pages très lentement, tant le sujet est éprouvant : la maltraitance, et le fait que trop de personnes ferment les yeux et se bouchent les oreilles face à elle. Les exemples ne manqueront pas dans ce récit, quand les personnes ne se cherchent pas des excuses, pour ne pas avoir agi, le bon vieux "on n'était pas sur" ou "cela ne nous regarde pas".

Pourtant, l'auteur reste toujours sobre et juste dans son récit, sans pathos, sans misérabilisme. La réalité simple, vraie, crue. La douleur d'une jeune fille confrontée à ses propres souffrances, au silence des siens, et qui doit en plus prendre en charge la souffrance d'autrui - parce qu'elle ne sait que trop bien ce que eux, ressentent. Il y a la situation sur le papier. Il y a la vie quotidienne, les détails de chaque jour, les maltraitances qui ne sont pas que physiques. Le système judiciaire français ne sort pas grandi de cet ouvrage, tout simplement parce qu'il est montré tel qu'il est. Pour une condamnation "exemplaire", combien d'affaires n'auront jamais d'existence, parce que les victimes n'oseront pas parler, ou parce qu'elles parleront trop tard, parce que personne n'aura voulu les écouter, sauf pour les dissuader d'en parler davantage ou de porter plainte : ce sont elles/eux que l'on accuse d'avoir détruit leur famille, pas ceux qui les ont violenté(e)s.

Une oeuvre rude dont je suis sortie en manquant littéralement d'air.

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L'homme qui voulait devenir psychopathe

Une caricature savoureuse de certains polars devenus trop classiques, un homme banal en mal de reconnaissance décide de devenir méchant. Mais ça ne s'invente pas.

C'est bien écrit, plein d'humour, et pourtant très réel, cela pourrait être l'un de nous, lecteurs, un jour où on péterait un plomb. Mais la sensibilité est touchée aussi.

J'apprécie toujours autant l'écriture et l'imagination de Laurent Malot.

A découvrir.
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Sème la mort

Sème la mort, c’est d’abord l’histoire d’un lieutenant, Gange, qui se remet à peine d’une affaire douloureusement complexe, et surtout, de la séparation d’avec sa femme. Parce qu’il ne comprend pas, non, pourquoi elle l’a planté là, avec sa fille, pourquoi elle est revenue pour divorcer et tout faire – du moins, c’est mon sentiment – pour l’écarter de la vie de sa fille. Alors il a demandé sa mutation, pour ne pas être éloigné de sa fille. Il s’accroche, pour être présent chaque fois que celle qui est quasiment son ex-femme lui en laisse l’occasion. Sa mutation n’a pas fait que des heureux, bien au contraire. Il se retrouve même plutôt dans un placard, parce qu’il a un chef qui fait régner son ordre, et sa discipline. Tant pis si les enquêtes en pâtissent, je ne suis même pas sûre qu’il s’en rende compte puisque personne n’ose se dresser devant lui.

Sauf Gange. Non, il ne joue pas les cow boys, il veut simplement, à un moment de l’enquête, pouvoir faire son travail, faire passer la recherche et l’arrestation du suspect avant les querelles d’égo – ce que d’autres comprennent très bien. Il fallait simplement un policier déclencheur, si j’ose dire. Un policier qui a une toute jeune co-équipière, devenue policier parce qu’elle a regardé beaucoup de séries télévisées policières. Note : vous connaissez beaucoup de séries télévisées qui ne sont pas des séries policières, mis à part les sketchs humoristiques diffusés sur M6 ? Comment s’étonner alors que des vocations soient nées, tout comme l’Instit avait été créé pour donner envie de s’inscrire à feu l’IUFM ? Sam ne déchante pas parce qu’elle découvre la réalité du terrain, elle déchante parce qu’avec un chef comme le sien, une jeune femme a très peu de chance de se faire sa place, encore moins d’avoir une place digne de ce nom. Mais Sam est vraiment faite pour ce métier, pas du genre à se décourager, comme nous le montre nous le dénouement.

L’intrigue, c’est tout de même une famille entière qui a été assassinée, et un suspect idéal : il est jeune, il était sur les lieux du crime, il était différent parce que surdoué. Ne cherchez plus, c’est le coupable idéal, que ce soit pour le commissaire, ou mieux, les journaux, qui tiennent un sujet en or quasiment massif. Je ne saurai mieux dire que l’auteur :



Depuis le meurtre de la rue des Barricades, seul Ethan intéressait les médias. Sa personnalité avait été disséquée sur toutes les chaînes et dans tous les journaux. C’était la même chose avec les attentats ; tout le monde connaissait le nom et le visage des terroristes ; les victimes, elles, étaient laissées au bon souvenir de leurs familles.



Il est question de terrorisme, aussi. Depuis 2015, nous vivons avec, et si nous n’y pensons pas tous les jours, les menaces, les suspicions existent. Le fait qu’on puisse y faire allusion, même pour écarter cette piste, nous le rappelle.

Et un cinquième meurtre survient, et peine à réorienter l’enquête. Par commodité. Si l’on n’a pas de preuves de la culpabilité du jeune garçon, on n’a pas de preuves suffisantes de son innocence non plus. Vous avez dit absurde ? Un peu. N’oublions pas que nous sommes en province, cette province que les médias ignorent sauf en cas de crimes, cette province qui est regardée avec dédain de la capitale. Cette province dans laquelle les agriculteurs vivent comme ils peuvent, meurent aussi, à cause des engrais qu’ils ont dû répandre pour obtenir de meilleurs rendements, engrais fabriqués dans des usines qui font vivre l’économie locale : le cercle vicieux est bouclé.

Il est question aussi des enfants différents. Pas seulement Ethan, mais aussi Rémy. Comment prendre soin de ses enfants ? Comment les protéger aussi d’eux-mêmes ? Comment les aider à grandir harmonieusement ? Certains y arrivent, avec beaucoup de soins, dans tous les sens du terme. D’autres noms, parce qu’il est plus facile de fermer les yeux.

Sème la mort est un roman policier qui nous tend un miroir vers notre société. Un miroir pas forcément agréable, mais juste.
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Lucky losers

Sean, dix-sept ans, voit sa vie bouleverser par le divorce de ses parents. Son père découvre son homosexualité après des années de mariage, sa mère demande le divorce, sa sœur prend le parti de sa mère et part vivre avec elle. Sean lui part vivre avec son père. Toute la famille déménage de Londres pour s'installer en Bretagne.

Le père de Sean n'arrive pas a retrouver du travaille et devient plus un pilier de bar avec ces nouveaux amis. Sean lui intègre le lycée de Saint-Hilaire, et fait la connaissance de Kevin, Antoine et Rémy.

Alors que tout se déroule plus ou moins bien, Saint-Hilaire voit débarquer les lycéens du lycée privé Balzac. C'est alors l'affrontement des classes. C'est le trio Jacques-Étienne, Quentin et Hubert qui met le feu au poudre en provoquant ceux de Saint-Hilaire et en les rabaissant constamment.

Sean ne va pas se laisser faire et les met au défi sur leur terrain sur trois épreuves de sport de riche (équitation, natation, aviron). Sean embarque avec lui ces potes et vont s'entraîner dur pour être à la hauteur du défi et le remporter même s'ils ne se font pas beaucoup d'illusions.

Ce défi va prendre une dimension sociale avec la lutte des classes car le contexte économique est désastreux et les plans de licenciement économique pleuvent dans les industries du coin.

Sean va devenir le porte drapeau de cette lutte des classes et des manifestations qui vont suivre.



Un roman sympathique qui se lit facilement. Sean est plein d'humour et les quatuor d'ados est très attachant. Un bon moment de lecture.
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Monsieur Antoine

Antoine, 70 ans, débarque à Saint Ambroise. Il a fui Orsay et sa vie d'avant, mais nous n'en savons guère plus. Qu'est-ce qui l'a poussé à tout quitter, du jour au lendemain, pour aller se planquer dans cette ville du Jura ? A peine arrivé sur place qu'il fait déjà jaser le village. Menacé par un promoteur immobilier, les quelques résistants sont tous des retraités. Autant vous dire que Saint Ambroise est un village mort, d'autant plus que quelques voyous viennent effrayer les quelques récalcitrants.



Contre toute attente, Antoine va très vite s'adapter à sa nouvelle vie et faire la connaissance de ses voisins. Notamment Faustine, professeur de lettres veuve et retraitée. L'amour n'a pas d'âge et deux septuagénaires vont se trouver et se découvrir. Mais Antoine va également aider ses nouveaux amis à réhabiliter le terrain de basket du coin, ainsi que la salle de danse de la brasserie de Suzie. Grâce à son arrivée, Saint Ambroise va renaître de ses cendres.



Mais un doute plane tout le long du récit. Et c'est bien ce qui donne de l'intérêt à ce récit qui reste somme toute assez banal. Qu'est-il arrivé à Antoine pour qu'il abandonne tout ? Pourquoi est-il si discret et secret au sujet de son passé auprès de ses amis ? Et pourquoi ressent-il autant le besoin de venir en aide aux autres ? Même cette adolescente pour qui il se prend d'affection, alors qu'elle fait partie de cette bande de voyous qui vient intimider les retraités ?



C'est un roman très agréable à lire. La plume de Laurent Malot est fluide et assez addictive. Il s'agit d'un roman feel-good que j'ai pris plaisir à lire.



Merci à XO et NetGalley pour ce Service de Presse
Lien : https://www.serialectrice.com
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Monsieur Antoine

Saint-Ambroise, un quartier de Jarlieu ville fictive au pied du Jura, était dans les années 70 une vraie communauté. Les enfants grandissaient ensemble, les weekend se répartissaient entre pique nique, basket, et soirées à la brasserie chez Suzy, toujours tous ensemble. Mais ce qui se passait à l'époque est terminé. Maintenant, chacun est "vieux", reste dans son coin, n'a plus la force d'entreprendre et le quartier périclite. Les uns après les autres, ils vendent.

Ce constat bien morose, c'est avant l'évènement qui bouleverse le quartier. L'arrivée de Monsieur Antoine. Jeune retraité fringant, il débarque dans son pick-up et vient chambouler les habitudes du quartier. Il impulse un vent de renouveau qui pousse à réaménager le terrain de basket, à mettre un coup de pinceau à la salle de bal abandonnée de la brasserie et à faire rêver à nouveau celles et ceux qui n'y croyaient plus...Mais s'il est si généreux avec les autres, Monsieur Antoine cache pourtant de lourdes blessures.

Ce livre se lit comme une pâtisserie. On sait que c'est trop sucré, que ce côté moelleux ne peut venir que d'un excès de beurre, mais tant pis, c'est bon, c'est beau, alors on n'en fait qu'une bouchée ! J'ai vraiment beaucoup aimé la parenthèse que m'a offert ce livre, avec sa panoplie de personnages tous très attachants et l'écriture de l'auteur est très agréable !

Merci à Netgalley et XO pour cette lecture.
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Monsieur Antoine

Laurent Malo signe un joli roman sur la rédemption, l’amitié, les regrets et le temps qui passe.



Cette lecture est captivante et se lit d'une traite. C'est doux et fort, empli d'espoir et de sensibilité.

Les chapitres s'enchaînent, les dialogues sont rythmés et le lecteur s'attache à Antoine et aux habitants du quartier. Les protagonistes sont bien décrits, justes et bienveillants.

L'auteur aborde des thématiques profondes et intergénérationnelles en nous véhiculant un message optimiste.

Quant à la plume, elle est pleine d'empathie, de délicatesse et de sensibilité.



Ce roman est lumineux et plein d’espoir.

À découvrir !
Lien : http://juliechronique.fr/202..
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Mathilde mélodie

Mathilde vit seule avec sa fille Nina 13 ans en plein cœur du Loire et Cher, une vie triste sans surprise et surtout pleine de culpabilité se sentant responsable de l'accident ayant coûté une de ses jambes à sa fille même si cette dernière vit plutôt bien son handicap. Comble du malheur, la matelasserie où Mathilde travaille risque de fermer, leur seul espoir s'avère être un concours de talent mais alors qu'aucun salarié ne possède de don, Nina va encourager sa mère à retourner à ses premiers amours, elle pourra compter sur Jorge demandeur d'asile mexicain et certains de ses collègues cependant de nombreuses difficultés les attendent!



Laurent Malot nous offre un roman qui fait du bien, une jolie histoire teintée d'espoir où il arrive des choses extraordinaires à des gens comme vous et moi. Les multiples rebondissements permettent de rythmer la lecture même si j'avoue avoir vu venir plusieurs évènements, les découvrir au fil des pages étaient très sympathique d'autant que la plume est fluide, agréable avec des touches d'humour bienvenues! A travers ce roman « feel-good », l'auteur aborde de nombreux sujets de société, le handicap, les préjugés, l'immigration et j'en passe, ce roman est vraiment ancré dans la réalité. Mathilde et Nina sont des personnages touchants et entiers mais j'aurai facilement donné deux ans de plus à Nina par rapport à son comportement (ayant une fille de 13 ans et donc en côtoyant aussi ses amies, je n'ai pas été totalement convaincue par son comportement). Tous les personnages secondaires sont finement construits aussi et apportent beaucoup à l'histoire.



Un histoire lumineuse qui vous emporte et vous fera du bien au moral. L'auteur sait à chaque roman se renouveler et n'a pas peur de changer de genre, c'est une nouvelle réussite que je ne peux que vous conseiller! Avec Mathilde, il nous rappelle l'importance de ne jamais oublier nos rêves!
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Que Dieu lui pardonne

Tout d'abord j'ai beaucoup aimé me retrouver à Fécamp moi qui y ai passé une partie de mon enfance, retrouver les embruns et rencontrer Maya. 



Le début pose le cadre, Maya a fuit sa famille et même si petit-à-petit on devine le drame, le début le dévoile peu. Elle se bat pour son autonomie, réussir le lycée pour devenir architecte tout en travaillant pour subvenir à ses besoins. Un véritable combat de tous les jours et même si elle se sent loin des préoccupations des adolescents de son âge, elle va se lier d'amitié avec Maureen et Clara. Elles vont lui permettre d'apporter un peu de légèreté à sa vie. Et surtout elle va rencontrer Lucien son jeune voisin, alors qu'elle ne voulait créer aucun lien, il va l'apprivoiser. Lucien vit avec son frère et ces deux sœurs, ils sont élevés par leur  beau-père. Elle sent qu'un drame se joue aussi au sein de la famille, les bruits entendus à travers la cloison ne laissent aucun doute. Alors qu'elle va venir en aide aux enfants pour un simple problème de plomberie, elle va devoir affronter leur beau-père, le drame qui a lieu n'est pas celui auquel on s'attend.



Les enfants et elle vont se retrouver liés et j'avoue au départ les choix faits par Maya m'ont surpris. Mais j'ai vite dépassé cela et j'ai totalement embarqué au sein de cette famille recomposée. Le quotidien va se mettre en place et l'amour, la confiance renforcer ces enfants fragiles. Maya a à cœur de les "sauver" et leur permettre de vivre de beaux moments ensemble au détriment de ces études mais elle est la mieux placer pour connaitre les ravages de la violence. Des moments lumineux et plein d'espoir malheureusement la réalité va vite les rattraper et Maya va devoir livrer un nouveau combat. Alors qu'elle ne pensait recevoir d'aide d'aucun adulte, un véritable combat va commencer et elle trouvera enfin les soutiens qu'elle mérite.



L'auteur nous offre un véritable plaidoyer contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Sans tomber dans le pathos, ce roman est juste. Je ne vous le cache pas, certains passages sont difficiles. Ce roman est publié au moment où l'inceste est dénoncé sur les réseaux avec un hashtag spécifique, peut-être que sa  lecture permettra à certain de se libérer. L'auteur dénonce aussi tous ces témoins qui sous de faux prétextes se taisent et ferment les yeux! Autant responsable que les bourreaux! Il est tellement difficile en tant que victime d'oser parler, la honte, la culpabilité rongent et il suffirait parfois d'une main tendu pour que tout s'arrête et que la vérité éclate. 



Laurent Malot a le don de réussir dans tous les genres auxquels il s'essaie, thriller, comédie… Voici encore une très belle lecture courte, fluide totalement actuelle et engagée. Une lecture nécessaire où l'espoir reste de mise. Il est possible de s'en sortir mais pas seul ne l'oublions pas! Je remercie les Editions XO pour l'envoi de #queDieuluipardonnde #NetgalleyFrance .
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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L'homme qui voulait devenir psychopathe

Victor 46 ans prof , marié, deux enfants, un chien, un perroquet, un camping car, des amis...bref une vie bien tranquille ! un peu trop même ! Notre tocard manque de reconnaissance et souffre d'anonymat. Il ne veut plus subir mais se faire arrêter par la police et faire la une des journaux. D'ailleurs, comme il dit si bien : "Un jour, ils verront"!

Donc suite à une altercation avec des jeunes, il se retrouve en arrêt maladie et là commence le délire du tocard...



Ce livre, à l'humour décalé et assez déjanté m'a fait rire mais pas que...En effet on se retrouve face à un homme seul qui manque cruellement d'attention de la part de son entourage, tellement bien qu'il en devient presque invisible. L'auteur nous fait faire le tour de la société actuelle avec brio. Tout y passe (politique, patrons et j'en passe). Le résultat de cette histoire me fait penser que nous sommes entourés de gens comme Victor et nous sommes peut être des Victor en sommeil ! ça mérite un débat.....

Seulement il n'y a pas que Victor qui mérite de l'attention car sa famille, ses amis, ses collègues devraient se regarder un peu plus souvent dans la glace car ils sont à l'origine de ce mal être qui va faire de lui un psychopathe ou pas !!!!

Très bon livre, j'ai adoré.


Lien : https://psychopathesdupolar...
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De la part d'Hannah

C’est avec grand plaisir que j’ai replongé dans la plume insouciante de Laurent Malot.

Auteur que j’ai rencontré au Salon du Livre de Paris, que je ne connaissais pas du tout. J’étais juste tombée sur Booknode sur la sortie de son livre Lucky Losers. Rien que le titre et la photo m’avait plus. Et j’ai eu un coup de cœur. Alors quoi de plus logique de lire les premiers romans.

De la part d’Hannah, c’est l’histoire d’une petite fille de 10 ans au début des années 60. La Seconde Guerre Mondiale est encore dans les mémoires et la Guerre d’Algérie se profile. A travers son regard angélique et insouciant, Laurent Malot nous offre une histoire merveilleuse, touchante et bourrée d’humour.

Hannah, intrépide, sans langue de bois, drôle nous parle de sa « maladie », de sa famille « atypique », de sa recherche d’identité tout en observant et jugeant les cancans du village et ses conséquences. Village refermé où l’actualité n’arrive pas vraiment à bon port, où l’on reste sur ses préjugés et ses intolérances.

Laurent Malot tape fort avec son premier roman sur la racisme, la stupidité, la méchanceté des personnes aux visions étriqués. Mais avec la gouaille d’Hannah il le fait avec beaucoup d’humour et de sagesse. L’héroïne ne mâche pas ses mots mais on lui pardonne tout. Elle est si adorable.

Comme avec Lucky Losers, un message fort véhiculé à travers les yeux de la jeunesse. Chapeau l’artiste.

J’ai ri aux éclats, j’ai eu la larme à l’œil, j’ai kiffé grave. On reconnait la pâte Laurent Malot pour notre plus grand plaisir. Je signe pour ses autres romans avec grand plaisir.

Pour compléter sa bibliographie, je dois me pencher sur son Thriller. Intéressant un auteur touche à tout. Mais j’ai très peur de m’y perdre et de ne pas reconnaitre l’auteur. De la part d’Hannah et Lucky Losers sont pour moi des romans intergénérationnels, destinés autant aux adolescents et adultes. Et en plus deux coup de cœur. J’ai peur d’être déçue mais bon, affaire à suivre.

Un coup de cœur pour Hannah et Laurent Malot !

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