Un village qui se meurt, tous les habitants fuient, vendant leur domicile, et les petits commerces qui vieillissent avant fermeture.... jusqu'à ce que Antoine fasse tout l'inverse : il emménage. Au détour des rencontres fortuites, Il ravive les activités sportives et les loisirs. Il crée des vocations. Il remet de la vie. Ce roman, plutôt feelgood, est frais, agréable, de belles phrases modernes et quelques réparties entre jeunes et retraités très drôles. Ce roman m'a fait penser à cette réflexion de l'idiot du village qui fait ce qu'il ne fallait pas parce qu'il ignorait justement qu'il ne le fallait pas. Pour Antoine, c'est pareil : il ne savait pas qu'il ne devait pas déranger les pierres et que le village était un mouroir. Le malheureux : il est venu réveiller les agonisants ! Mais pourquoi ? Certainement qu'il a de bonnes raisons...
Commenter  J’apprécie         210
Alors que le village se meurt depuis quelque temps, qu'un promoteur immobilier fait rage afin d'arriver à ses fins, Antoine emménage dans cet endroit que tout le monde fuit. Au milieu de la population vieillissante, il a beau avoir le même âge, il ne passe pas inaperçu quand il emménage avec son chien et son pick-up des années 50. Mais cet homme de 70 ans qui semble avoir tout quitté pour s'installer dans un coin du Jura est entouré de mystère. Son emménagement est-il réellement une envie de changer d'air ou bien s'apparente-t-il à une fuite ?
Dans cette nouvelle vie, il va faire de bien jolies rencontres, notamment celle de Faustine et de Louise mais je vous laisse découvrir la lumineuse douceur de leurs relations. Et de son côté, il va mettre un peu de vie à Saint-Ambroise, bousculant les habitudes limite végétatives de ses habitants. Et au fil des pages, on en vient à se demander qui a le plus besoin d'aide, est-ce celui qui aide ou celui qui se fait aider ?
Rencontrer Monsieur Antoine, c'est refermer la dernière page avec du baume au coeur et l'esprit apaisé. Pourtant, ne croyez pas qu'il s'agisse d'un roman feel good où tout est prévisible avec un goût guimauve. Ici, c'est du sentiment pur, du vrai, qui pique le coeur et parfois l'âme. C'est un roman sur les erreurs, la deuxième chance, sur l'amour et l'amitié qui n'ont pas d'âge. Prenez la peine de faire la connaissance de Monsieur Antoine, il vous fera comprendre qu'il n'est jamais vraiment trop tard.
Commenter  J’apprécie         212
La première et le résumé de la quatrième de couverture m’ont fait craqué pour ce polars. Je me faisais une joie de le découvrir.
Dire que je n’ai pas aimé serait mentir, puisque je l’ai lu jusqu’à la fin. Je voulais savoir comment cette histoire se terminerait. Mais après m’avoir entraîné dans une histoire prenante, m’avoir fait saliver, après avoir monté un scénario laissant croire que l’épouse du Lieutenant Gange était impliquée dans une histoire politico-criminelle, ne voilà-t-il pas que l’auteur me laisse en rade, comme ça… Sans plus de précision, en quelques pages l’affaire est bouclée, alors que l’intrigue était complexe, me laissant sur ma faim. Au moment crucial du dénouement, Gange abandonne les lieux, alors qu’il est dans une maison « isolée », il trouve une paire de jumelles et voit sa femme venue rendre visite à leur fille, dans la ferme familiale…. Il part donc la rejoindre, et laisse tout en plan… J’ai eu l’impression d’être une abeille attirée par un pot de miel… vide. Et que dire de son épouse, qui au final, n’a rien à voir avec l’affaire. Un effet de manche qui tombe à plat. Alambiqué est le terme qui convient pour cette histoire.
Bon, il y a un deuxième volume, mais ce sera sans moi.
Commenter  J’apprécie         202
Je remercie XO Editions pour la mise à disposition du roman Que Dieu lui pardonne de Laurent Malot sur net galley.
Maya a dix-sept ans. Lorsqu’elle décide d’échapper à la violence de son père, elle trouve refuge à Fécamp, au pied des falaises. Elle se reconstruit et peut enfin se rêver un avenir : elle sera architecte.
Mais dans l’appartement mitoyen du sien, quatre enfants, de six à douze ans, sont la proie d’un homme tyrannique. Son combat, désormais, n’est plus seulement de sauver son âme, mais de les protéger.
Jamais elle n’aurait imaginé que les choses se passeraient ainsi. Elle va agir avec son cœur. Sans réfléchir. Que Dieu lui pardonne. Comme il pardonne aux lâches. Aux misérables...
Que Dieu lui pardonne est une histoire poignante, que j'ai parfois eu du mal à lire car adolescente j'ai subit la maltraitance de mon père. Pas comme Maya, mais comme ses voisins, qui vivent dans l'appartement mitoyen du sien. Maya, elle, a été abusé par son père, le mien se contentait des insultes et des coups.
J'ai lu ce roman totalement par hasard, sans faire attention au départ au thème abordé. Honnêtement, je ne suis pas sure que je l'aurais lu si j'avais prêté attention au résumé. Non pas que je regrette ma lecture, mais j'aimerais bien dormir la nuit ; cette lecture a fait remonter certains mauvais souvenirs...
Que Dieu lui pardonne est un roman intéressant traitant donc de la maltraitance sur les enfants. Il parle aussi de l'inceste, de ce qui en découle et de la difficulté de la victime d'être reconnue comme telle.
Certains passages sont assez réalistes et j'ai apprécié que l'auteur n'en fasse pas trop. Il nous épargne les scènes de viol sur Maya ou les violences qui sont faites aux enfants. Il y a des mots sur les maux, mais que c'est appréciable de ne pas tout décrire. Il n'y en a d'ailleurs pas besoin, dans un livre comme celui-ci l'imagination peut faire le reste (surtout si à un moment ou un autre on a été concerné...).
Certains passages ou éléments m'ont un peu étonnés et parus pas très réalistes. Maya est mineure, non émancipé. Elle approche certes des 18 ans mais elle ne les a pas. Elle vit seule dans un appartement visiblement loué au départ par une de ses tantes. Toutefois, il est étonnant qu'un propriétaire laisse une fille si jeune vivre seule. Elle se débrouille pour faire du travail au noir, notamment dans un hôtel. Là encore, vu les contrôles dans les hôtels c'est difficilement crédible. Et j'ai relevé quelques petits éléments du même genre. C'est un peu dommage.
Ce qui est très réaliste par contre, et qui m'a énormément touché, c'est un passage avec une des voisines de l'immeuble. Elle sait qu'il y a maltraitance sur les quatre enfants, elle le reconnait mais elle ne fait rien ! Elle s'étonne juste que le bruit ai cessé, c'est trop calme dans cet immeuble !!! Ce passage m'a fait bondir et mise en colère, car la dénonciation n'est pas un crime. Si vous entendez des enfants se faire maltraiter il faut en parler, c'est une honte de ne rien faire quand on est sur qu'il y a un problème.
Il y a d'autres passages montrant que la dénonciation, notamment par des professionnels de l'éducation, n'est pas toujours pris en compte...
Il y a de bonnes choses dans ce roman malgré quelques incohérences. Par contre, je déplore un peu que la fin soit proche d'un roman feel-good.
Tant mieux, mais c'est presque trop facile...
Dieu me pardonne est un roman qui ne m'a pas laissé indifférente, et c'est peu dire. Le sujet m'a trop touché, du coup j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman, j'ai pas mal analysé ma lecture ce qui l'a un peu gâché.
Du coup, mon avis est assez mitigé, c'est pour cela que je ne mets que trois étoiles et demie.
Je le recommande néanmoins car les personnages sont attachants, l'histoire touchante et il peut plaire à de nombreux lecteurs.
Commenter  J’apprécie         191
Le pitch : Mathilde galère depuis la trahison de son ex-mari et un accident qui a coûté une jambe à sa fille. Elle ne s’épanouit pas dans sa vie, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais un plan de restructuration dans l’usine de matelas qui l’emploie pourrait bien lui ouvrir de nouvelles perspectives…
La comparaison avec The Full Monty qui m’a mis l’eau à la bouche, mais mon intérêt pour ce roman est retombé comme un soufflé.
Dommage pour moi, qui ne suis pas trop adepte du genre : Mathilde Mélodie est un « feel good » comme on en trouve beaucoup, même s’il est de bonne facture.
Bien évidemment cet avis est tout à fait personnel, et je suis persuadée que ce roman saura trouver son public.
Commenter  J’apprécie         150
Alors que tout démarre par une enquête classique sur un meurtre… puis deux et un troisième, le Lieutenant Mathieu Gange soupçonne rapidement un lien entre ces morts dans une région jurassienne où il ne se passe jamais rien, à ses dires.
A fortiori quand une journaliste qui n'a pas froid aux yeux, Héléna Medj, semble en savoir davantage que lui et le nargue pour son ignorance!
Entre soif du scoop et recherche de la vérité, sera-t-elle une alliée précieuse pour le Lieutenant Mathieu Gange, hanté par le départ soudain et sans explication de son épouse, Gaëlle, qu'il soupçonne de tenir un rôle dans son affaire?
Au fil des découvertes, Gange voit se réduire le nombre des personnes de confiance et augmenter les dangers qui s'abattent sur lui et son équipe. Son collègue Etienne lui reste fidèle ainsi que la juge Carole Harlan, malgré les barrages qui se dressent également sur sa route.
Cette équipe réduite arrivera-t-elle à vaincre les ennemis, d'où qu'ils viennent?
D'ordinaire, je ne suis pas super fan de polars… Entre enquête classique de policiers à la gouaille un brin vulgaire, souvent dépressifs et alcoolo, et leurs chamailleries avec l'organe judiciaire, leur mépris de l'homme de la rue, ils m'ennuient…
Alors une fois ce roman terminé, je me suis interrogée sur mon enthousiasme inattendu pour un polar! Et bingo, j'ai trouvé! Heureusement d'ailleurs car me contenter de dire que j'ai aimé cette lecture ne va pas vous titiller de beaucoup!
Avec l'Abbaye blanche, l'auteur a su insuffler une dynamique et une réflexion différentes, entre roman noir dressant un portrait pessimiste mais lucide de nos administrations publiques et dirigeantes et une enquête à 100 à l'heure, avec des scènes d'action prenantes, le lecteur reste scotché de la 1ère à la dernière page!
Les méchants ne sont pas seulement les autres, là-bas, en bas, à l'extérieur, ils sont intrinsèques au système dont notre équipe d'enquêteurs fait partie: ce sont des politiques, des magistrats, des militaires. Ce sont ceux qui sont censés être garants de notre probité et notre sécurité.
Et quand les sphères d'influence jouent de leurs accointances dans le milieu sectaire, les relations deviennent opaques et complexes. Qui tire les ficelles? Qui dirige qui? Qui prend les initiatives qui mènent un estimé collègue de Gange au bord de la tombe? Qui est réellement responsable des meurtres commis?
Enfin des portraits d'hommes et de femmes loin de la frilosité, du confort de leur bureau, de leur résignation molle ou de leurs ambitions égotiques et aveugles!
Là, ils défient leur hiérarchie, suivent leurs propres règles quand celles établies apparaissent contraires à la justice et la morale, abandonnent toute idée de carrière proprette pour la prise de risques, le risque d'y perdre même leur vie.
Qu'importe les machinations, les intimidations et les pressions d'aussi haut qu'elles tombent, flic, magistrat et journaliste vont aller jusqu'au bout. Et diantre, en ces heures sombres de notre histoire où le simple citoyen ne sait plus en qui croire et faire confiance, où chaque jour nous révèle de nouvelles malversations de nos instances dirigeantes qui seront étouffées et jamais punies, ce genre de combativité est un souffle d'air pur!
Mais ne croyez pas que ce roman est un conte de fées! Loin de là!
Nous, lecteurs, seront les témoins privilégiés de ce scandale d'État et des rouages du trafic crapuleux et meurtrier mis à jour par le Lieutenant Gange et son équipe, mais l'affaire ne sera-t-elle pas, au bout du compte, étouffée et tue au grand public? Car le filet de la justice est souvent très lâche pour les puissants…
Ce polar nous met face à notre propre société et nos rapports faussés d'avec nos dirigeants. Quelques bonnes volontés ne viendront jamais à bout d'une criminalité organisée, en cols blancs, dont les ramifications sont autant de métastases d'un cancer sociétal incurable…
Mais doit-on pour autant abandonner?
Le Lieutenant Gange, Héléna, la juge Harlan, devront-ils abandonner, vaincus par une impuissance manifeste, ou entreprendre « la même tâche, simple et immense à la fois: repartir de zéro. »?
L'espoir est donc permis pour de futures enquêtes, non?!?
Juste un mot sur le style de Laurent Malot: une plume maîtrisée, directe, vive et incisive. Les arcanes du pouvoir, les ramifications du trafic et le domaine sectaire sont très finement analysés et documentés. le suspens est omniprésent et quelques mises au point sur l'enquête permettent habilement de ne pas perdre le lecteur dans la complexité des associations de personnes, entre donneurs d'ordres et exécutants.
En conclusion, une belle découverte et un coup de coeur… fichtre… pour un polar!
Un auteur que je vais assurément suivre!
Je remercie vivement Les Éditions Bragelonne, et notamment Lilas Seewald, pour leur confiance!
Commenter  J’apprécie         150
En même temps que le village de St Ambroise, j'ai fait la connaissance d'Antoine Lagadec. Cet homme a décidé de changer de vie à 70 ans. Il a fermé son imprimerie à Orsay pour partir s'installer dans ce petit village jurassien qu'il aura rejoint au volant d'un vieux pick-up fraîchement acheté, et en compagnie de son nouveau chien Woopie. Au fil des pages, nous allons rencontrer plusieurs visages marquants du village comme Suzie, à la tête d'une brasserie vieillissante, et Faustine, une prof de français à la retraite pressée par ses enfants de vendre sa maison. Antoine va progressivement redonner goût à la vie aux différentes personnes qu'il croisera. Dans le même temps, la jeune Louise, talentueuse photographe en herbe, va s'appuyer sur lui pour se remettre dans le droit chemin et ne pas renoncer à ses chances car "il n'y a pas de limites mais seulement des obstacles".
Ouvrir ce livre équivaut à prendre une injection de bonheur, accompagné d'un flux d'ondes positives. Certes les larmes, de joie et de tristesse mêlées, sont venues vers la fin mais le positif a pris le dessus. J'ai trouvé ce texte profondément beau. On n'a pas là un "feel-good" où tout coule de source mais plutôt le parcours sauvage d'un rivière de mots et de sentiments, pleine de fougue, avec des rebondissements propres à "la vraie vie". J'ai pris plaisir à faire connaissance avec chacun des habitants et de leurs petits travers. Les soubresauts de l'histoire la rendent encore plus crédible et ont renforcé mon attachement à ces lignes. Chacune d'elles renferme un concentré de sentiments, d'atmosphère plus ou moins joyeuse et jamais monotone. Certes, on est là dans une ambiance positive où les choses vont globalement vers le mieux mais ce chemin est tortueux, naturel et, encore une fois, par-dessus tout beau. Chaque page donne envie de lire la suivante et c'est toujours un grand bonheur de retrouver ces têtes devenues si familières.
Laurent Malot n'oublie pas que la vie n'est pas si facile et ce que Monsieur Antoine a laissé derrière lui va lui courir après. Quel est donc ce secret qu'il cherche à fuir ? Est-ce que cela ne risque pas de faire voler en éclat ce qu'il est devenu aux yeux de tous ?
En refermant ce livre, j'ai tout de suite cherché quel serait le prochain livre de l'auteur qui allait rejoindre ma PAL. Et vous, qu'en dîtes-vous ?
Commenter  J’apprécie         120
Nous sommes dans le Jura, une région calme, très calme. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il ne s’y passe jamais rien, mis à part un vol de vélo, mais presque. Cependant, un homme est assassiné, puis un autre, et l’on retrouvé un troisième homme torturé et assassiné dans la forêt.
Ce que j'ai retenu de ce livre ? Un enquêteur, un de plus, qui a des soucis de couple, sa femme est partie, lui laissant leur fille, qui ne comprend pas pourquoi sa mère est partie en coupant tout contact. Une de plus. Soit je lis vraiment beaucoup, soit cette thématique est vraiment très courante. Du coup, la disparition de sa femme lui fait un tout petit peu s’écarter de certaines pistes – pour ne pas dire que ses obsessions le font merdoyer un peu. Bref, un récit policier dans lequel la vie personnel de l’enquêteur parasite un peu l’enquête. Oui, elle est résolue, mais ayant pris connaissance de l’existence d’un tome 2, je pense poursuivre ma découverte de cet enquêteur rapidement.
Commenter  J’apprécie         120
Lu grâce à la communauté des TopLecteurs, je remercie les éditions France Loisirs pour cette sublime découverte. La saison commence très très fort : "Que dieu lui pardonne" est un énorme coup de cœur !
Narré à la première personne, ce dont j'apprécie toujours, je suis facilement rentrée dans la peau de Maya. J'étais à ses côtés tout au long de ma lecture. Les phrases et chapitres courts donnent une très bonne dynamique. J'ai accroché tout de suite et l'ai lu presque d'une traite, parce qu'impossible de le lâcher.
Je me suis attachée dès le début à Maya, cette jeune fille qui a fui sa vie pour "se réparer". À travers elle, j'ai appris à connaître ses petits voisins, tout autant attachants qu'elle. Abîmés tous les cinq par la vie et par leurs parents, c'est ensemble qu'ils se reconstruiront une vie meilleure. Chacun reste drôle, touchant, empli de sensibilité et d'espoir. Ils ont su rendre certains passages et dialogues cocasses alors que d'autres sont plus dans l'émotion et le questionnement.
Ici, je suis passée par toutes sortes d’émotions. La plume de l'auteur, élégante et sensible, a su m'entraîner avec elle dans ce méli-mélo d'émotions diverses que sont la joie, l'amour, la complicité, la peur, le doute, la colère, la douleur, etc. L'auteur joue avec les sentiments du lecteur avec brio. Je suis passée du rire aux larmes en seulement quelques pages. J'ai souri et ri autant que j'ai retenu mes larmes, que je n'ai finalement pas pu empêcher de couler bien longtemps... Cette complicité qui s'installe entre Maya et les enfants est tantôt émouvante, tantôt amusante, tantôt déchirante.
Ce roman est à la fois drôle et alarmant, lumineux et bouleversant, poignant du début à la fin.
Une belle leçon de vie, sur fond dramatique et d’actualité, avec une jolie touche d'humour mais surtout emplie d'amour, de complicité, et d'espoir d'une vie meilleure... Une jolie pépite, un énorme coup de cœur.
Une hymne à la vie. Une hymne à l'amour.
Commenter  J’apprécie         110
Lecture idéale durant ces derniers jours car l'on suit le personnage de Victor quarantenaire qui pense avoir raté sa vie, il est pourtant marié avec des enfants et il est professeur dans un collège mais il pense être passé à côté de sa véritable vocation.
Et puis il va faire la rencontre d'un couple complètement paumé en se rendant chez eux au hasard et la femme ancienne DRH va lui indiquer qu'il a une bonne tête de psychopathe. Dès lors Victor va faire tout son possible pour aller dans cette voie.
Il va donc choisir une première victime facile, un petit papy se promenant seul le soir sur les quais et puis il va progressivement s'attaquer à d'autres personnes par la suite, mais rien ne va véritablement se passer comme prévu et la police est plus que dubitative concernant les méfaits de Victor, celui-ci allant jusqu'à les prévenir pour être arrêté.
J'aime beaucoup la plume de Laurent Malot et j'aurais aimé que ce récit dure un peu plus longtemps car je trouve que le récit s'arrête un peu brusquement, une lecture divertissante.
Commenter  J’apprécie         110
Antoine Lagadec, à 70ans, décide du jour au lendemain de vendre son imprimerie en région parisienne pour venir s'installer à Saint-Ambroise, un petit village du Jura. Arrivé dans son pick-up américain en costume, Monsieur Antoine détonne dans cette zone pavillonnaire laisser à l'abandon, ou un prometteur véreux essaye de racheter toutes les maisons..
Saint-Ambroise est certes une commune à l'abandon, où pratiquement tous les habitants sont à la retraites. Habitants que l'on peut retrouver facilement à la brasserie "Chez Suzie". Antoine découvre tout un monde : Faustine, veuve et retraité, Louise, une adolescente passionnée de photographie, puis Victor, Francis, Martine.. Mais, une seule question sur les lèvres : qu'est-ce qu'Antoine Lagadec vient faire ici ? Que cache t-il ?
Quelle surprise que ce magnifique roman. Un récit fort émouvant sur la rédemption par l'amitié, rempli de sensibilité. Le personnage d'Antoine est très attachant dont les douleurs cachées sont adoucies par de belles rencontres, un voisin qu'on aimerait tous voir. Antoine tente d'oublier son passé en repartant de zéro, comme un phénix qui renaitrait de ses cendres, cependant le passé refait toujours surface, or grâce à cette nouvelle vie, Antoine peut affronter ses démons.
Une multitude de personnages gravite autour d'Antoine, surtout des femmes, qui tiennent une place essentielle dans le récit. La relation qui se noue entre Faustine, Louise et Antoine est d'une force, d'une beauté et d'une justesse. Les sentiments sont beaux, la plume est belle, juste, touchante, voire cinématographique. Laurent Malot aborde des sujets sensibles comme l'amitié, l'amour à tout âge, les regrets, les zones rurales, la renaissance et la solidarité !
Voici donc une très belle surprise que ce Monsieur Antoine et de son auteur Laurent Malot que je découvre. Un roman qui fait du bien, qui nous montre le meilleur de l'être humain, et qu'il faut toujours laisser une deuxième chance.
Commenter  J’apprécie         100
Victor Bourgeois, homme, la quarantaine, professeur de physique-chimie dans un collège, marié et 2 enfants.
Un homme lambda en soit.
Voilà bien le problème de Victor.
Une vie fade, sans envergure, sans aventure. Rien. Le néant.
Alors pourquoi ne pas pimenter tout ça en devenant psychopathe !!! Quelle belle idée !
Mais comme tout le reste de sa vie, ça ne va pas se passer comme il le souhaiterait....
Un titre accrocheur, une lecture originale, une satire sociale, c’était sympa, drôle parfois, mais au final, me laisse un goût d’inachevé...
Commenter  J’apprécie         100