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Critiques de John Grisham (1544)
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Le cas Fitzgerald

Un petit Grisham, planté au soleil de la Floride et loin des prétoires qu'il fréquente habituellement, ça vous tente ?

Moi ça ne ne m'a pas déplu. Loin de là.



La première partie relate un casse parfait : celui des manuscrits de Francis Scott Fitzgerald gardés dans une université américaine. Suivi d'un topo sur les collectionneurs de livres. Puis d'un bel hommage aux derniers libraires qui se mettent en quatre pour mettre en avant les auteurs. S'ensuit une petite opération secrète impliquant justement une jeune auteure, contrainte d'enseigner pour faire bouillir la marmite. Et un adversaire finalement très sympathique.



Grisham se permet avec ce roman très léger de témoigner de son attachement aux livres, à l'écrit, et à ceux qui le diffusent, tout en offrant au lecteur un joli dépaysement sur une île de Floride.



Tout cela passe comme une lettre à la poste. C'est léger et il y a même une bluette. le roman détente d'été par excellence.

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L'affaire Pélican

It's Summer. YES !!!

What else !?

Pour tous celles et ceux qui veulent perfectionner leur anglais en lisant directement dans le texte, John Grisham est sûrement une bonne porte d'entrée. Si ma mémoire est bonne celui-ci "l'affaire pélican" est le premier que j'ai lu de lui en anglais, ensuite la firme, le client, l'associé, ...

C'est une belle écriture (pas bourré d'argot et de jurons au contraire de Tom Clamcy) et avec un vocabulaire relativement facile (en tout cas plus aisé que Ken Follett, Ian McEwan ...). Comme l' histoire est palpitante cela motivera même si l'on éprouve quelques difficultés en tant que débutant.

Avec Grisham on apprend, outre du suspense et d'une belle langue, beaucoup sur le fonctionnement du système judiciaire et politique américain, avec de magnifiques descriptions de la vie à la Nouvelle-Orléans : de très bons moments de détente en perspective.



Pour une belle échappée dans le sud des Etats-Unis et visite du French Quarter à la clé !
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L'héritage

Evidemment John Grisham n'attend pas après cette critique pour être connu : L'affaire Pélican avec Julia Roberts, La Firme avec Tom Cruise, le Client avec Tommy Lee Jones, L'idéaliste avec Matt Damon, le maître du jeu avec Dustin Hoffman ont été portés à l'écran avec un succès certain. Je m'attendais donc à des dizaines de critiques sur L'héritage. Eh bien, que nenni ! En grattant un peu je m'aperçois que sur Babelio, Grisham n'a reçu que moins de 6 critiques en moyenne par titre et n'aurait pour toute son oeuvre pas plus de 2700 lecteurs à comparer avec les 24000+ lecteurs de Dan Brown. Ca m'interpelle.



Alors, L'héritage n'est ni le plus rythmé, ni le plus intrigant, ni le plus complexe, ni le plus technique, ni le plus romantique, ni le plus terroir des Grisham. Ni même celui qui m'a le plus plu ! Ici, pas de grosses ficelles pour entretenir le suspense, pas de découpage en histoires parallèles alternées par chapitres, pas de fioritures, peu de sang, pas de sexe, pas même de plaidoirie, pas d'effets de manche. Pfff... diront certains: affaire classée ! Pour Grisham ? Maître du thriller judiciaire ? C'est aller un peu vite et c'est s'apprêter à passer à coté d'une lecture bien intéressante à plus d'un titre.



A l'évidence, vous allez retrouver l'atmosphère du sud des Etats-Unis que décrit si bien cet auteur. Au détour de quelques descriptions vous apprendrez certaines subtilités judiciaires y ayant cours, vous ressentirez peut-être la moiteur du climat et saliverez à la gastronomie des bayous mais là n'est pas l'atout majeur. Bien sûr, il y a une montée linéaire en pression que vous ne remarquerez pas au départ d'une vie tranquille de professeur d'université. Les événements simples vont s'imbriquer et Ray Atlee, votre unique narrateur, va s'enliser petit à petit comme il le ferait dans un marécage pour paniquer (pas de sexe, je l'ai déjà dit) complètement. Oui mais encore...



GREED, ce mot qui résume tellement le mode de société des Etats-Unis, ce comportement si généralisé qu'il mine les individus, les institutions et finalement la famille, ultime valeur en voie d'effritement (et c'est le jugement d'un belge), G R . E . . E . . . D  : un tabou vient d'exploser !

Le roman tout entier tourne autour de ce seul mot greed : avidité, cupidité. La symbolique de la mort du père, juge de profession, rigide, campé sur ses principes et absolument intègre quand il rendait le droit ne pourra vous échapper. Le juge, représentant la justice donc, meurt rongé par un long cancer laissant place à la nouvelle génération qui préfère donner des leçons à se mettre au service du droit.



J'ai longtemps hésité entre 3 ou 4 étoiles, après en avoir délibéré en âme et conscience, je remets en un jugement sévère (qui bene amat bene castigat) mais qui me paraît dans le respect de ma jurisprudence un 3 pour ce roman que je recommande à votre attention.









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Le Droit au pardon

L’assassin est-il au-dessus des lois lorsqu’il protège les membres de sa famille ?



Depuis qu’il n’est plus avocat, John Grisham a écrit une quarantaine le romans dont ce dernier. Il l’avait démarré en 1984 mais ne l’a repris qu’après avoir pris connaissance de cas avérés. Il nous signale en note de l’auteur, qu'il s’est pris des libertés depuis qu’il n’est plus avocat et qu’il a modifié des procédures judiciaires et des législations afin de mieux coller aux objectifs de son roman. Rien de marquant puisqu’on sait que le système judiciaire américain est différent selon les états.



On retrouve l’avocat Jack Brigance qui a déjà plaidé différentes affaires dans les précédents polars. Cette fois encore on le suivra dans deux nouvelles affaires dont la principale parle de la défense de Drew, un mineur qui aurait abattu de sang froid le policier Stuart. Oui mais ce policier était depuis un an le compagnon de sa maman Josie. Stuart n’était rien d’autre qu’un ivrogne qui battait Josie ainsi que les deux enfants de celle-ci, Drew 14 ans et Keira 16 ans ; tous les deux ont des pères différents et sont à la charge de Josie dont le passé n’est pas reluisant.

Un samedi soir Stuart rentre ivre après sa tournée de bars et frappe une nouvelle fois Josie qui tombe inanimée au sol de la cuisine. Les deux enfants pensent qu’elle est morte. Le jeune Drew se dit qu’il doit se comportant en homme protecteur de la famille, cherche une arme à feu et abat Stuart allongé sur son lit.



Jack est appelé pour le défendre : Drew étant inculpé de meurtre sur policier, il est passible de la peine de mort. Commence alors une course poursuite pour Jack qui fait tout pour se battre contre les préjugés des uns, la haine des autres. Il fera tout pour démontrer les circonstances atténuantes de ce mineur jugé dans un tribunal pour adultes par un procureur qui adore être à la lumière des médias et de l’Etat. De plus, Jack va lui aussi, à titre personnel, aller de découverte en découverte.



On côtoie les thèmes comme le port d’armes, la place des diagnostics des pédopsychiatres dans ce monde impitoyable, les réactions des jurés et la maladie vengeresse tapie au fond de la population.

Un bon moment de lecture pour des thèmes intéressants.
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L'affaire Pélican

Je viens de terminer "L'affaire Pélican" de John Grisham. Ce roman est sorti en 1992. Il date un peu, et je l'ai ressenti tout au long de cette lecture.



Mais c'est très bien écrit, la tension est palpable tout au long du récit. On est tenu en haleine dès la première page et je ne me suis jamais ennuyé durant cette lecture.



Deux juges de la Cour Suprême des Etats-unis sont assassinés par un tueur à gage redoutable. Ce double assassinat va entraîner Darby Shaw, une étudiante en droit, dans un engrenage infernal où elle va risquer sa vie ainsi que celle de ceux qui l'entoure pour avoir compris ce qui jouait derrière ce drame avant tout le monde.



On est plongé dans les méandres du pouvoir, de l'argent, des magouilles politico-financières dans un milieu où les égos des uns et des autres passent avant tout le reste.

Dans ce milieu, on tue ou on peut être tué, selon le cas, pour avoir vu ou entendu quelque chose que l'on aurait pas dû. L'auteur est très critique, très cynique parfois avec ce milieu. Il y dénonce les jeux de pouvoir, l'individualisme exacerbé, le mensonge et la manipulation. L'élection ou la réélection qui a plus de valeur qu'un vie humaine.



Après, ce roman reste très classique dans sa conception, on sent venir les choses. C'est un roman des années 90, les personnages manquent de densité. C'est un peu dommage.



Mais, malgré tout, la lecture est agréable et j'ai passé un bon moment. Je recommande ce roman, l'univers dans lequel il se déroule mérite tout notre intérêt. On se dit que les choses n'ont pas forcément beaucoup évolué depuis le temps et les arcanes du pouvoir reste bien sombre et bien opaque.
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Les oubliés

Un bon Grisham où j'ai retrouvé l'aspect documentaire et étude de la justice américaine que j'apprécie chez cet auteur.

Les oubliés ce sont ces innocents qui croupissent dans les prisons américaines, parfois même dans le couloir de ma mort, jugés et emprisonnés sur des témoignages de soi-disant experts ou de justiciables qui vont ainsi réduire les charges retenues contre eux. Las anges gardiens, petite association sans beaucoup de moyens, œuvrent pour les en sortir.

Le roman est très bien documenté, passionnant. J'ai suivi avec beaucoup d’intérêt les enquêtes du pasteur-avocat Cullen Post qui se bat pour les faire sortir de prison. C'est très détaillé, pas de raccourci, on comprend les avancées de l’enquête, les difficultés liées au temps passé depuis les crimes. Cela fait froid dans le dos, quand on voit à quoi peut se jouer la vie d'un homme.

Un romain profondément humain.



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L'Ombre de Gray Mountain

Lire ou écrire, il faut parfois choisir , surtout à la belle saison !

C'est justement cette réflexion qui m'a rappelé ce livre de John Grisham parmi la pile qui attend un avis !



La belle saison, les beaux sites que l'ont croit éternels... pour certains habitants des Appalaches ce n'est plus qu'un souvenir.

Au nom du profit ,l'exploitation du charbon dans des mines à ciel ouvert dévaste à jamais les paysages les plus sublimes ,éradiquant la faune et la flore et bien sûr décimant les populations par la maladie et la misère sociale .

Les firmes d'exploitation minière ont racheté des terres forestières ou agricoles laissant un pays exsangue après deux ou trois ans de forages.



C'est une fiction bien sûr, pour la forme.

Un thriller,pour pimenter la lecture et, sous couvert de mélodrame, se cache un livre engagé dénonçant sans vergogne les agissements de ces compagnies minières si puissantes que pour elles, contourner les lois est une habitude.

Mais, un roman, ça permet tout y compris la rencontre des justes, de nobles défenseurs opiniâtres, armés de courage, de convictions !

Leur pugnacité donne à ce polar juridique tout le ressort nécessaire pour maintenir le lecteur en haleine.



Mais ,le suspense ne parvient pas à imposer son caractère purement fictif .Ce livre est un véritable documentaire .

Ainsi,assiste-t-on à la description par le menu de ces opérations de forages à coup d'explosifs : on est sur un champ de bataille et pour ma part, j'attendais l'intervention musclée de quelques éco-terroristes qui auraient mis ces monstres de caterpillar hors de nuire !

Hélas, on assiste ici à l'assassinat de la montagne.

Un texte fort et bouleversant pour ces épisodes .



Et, l'auteur se plaît à démontrer que ,si les rouages de la machine économique martyrisent la terre , ils n'en réduisent pas moins l'homme à l'état d'esclave .

Par exemple ,que penser de l'héroïne du roman qui se retrouve contrainte à travailler bénévolement, avocate stagiaire dans les Appalaches après avoir été licenciée pour raisons économiques d'un grand cabinet new-yorkais .Déracinée ,elle aussi...



Cette lecture laisse traîner un sentiment de désolation encore renforcé par l'actualité .

Alors, le combat continue et il passe par l'information .

Ce livre en est la preuve .Un bon document .

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La sentence

1946

Clanton, Mississippi



Pete Banning quitte sa ferme. il se rend à l'église méthodiste de la ville où il abat le pasteur Dexter Bell de trois balles de revolver, sans raison apparente.

Il est arrêté par le shérif, mis en prison.

Il ne dit mot de la raison de cet assassinat.

Il est jugé condamné à mort et électrocuté sans avoir ni regretté ni expliqué son geste à qui que se soit, pour le moins en apparence, notamment à ses deux enfants.



C'est un résumé très succinct de la première partie du livre.



La seconde partie retrace le passé militaire de Pete Banning, lieutenant du 26ème de cavalerie de l'armée américaine, pendant la guerre du pacifique contre les japonais. Il participe aux Philippines, ile de Luçon, à la fameuse bataille de Bataan et à la déroute de son armée qui s'est rendue et aux affres des prisonniers, le Japon de Hiro Hito, ce criminel de guerre, n'ayant pas signé les accords de Genève relatifs aux prisonniers. Malgré des conditions épouvantables il survivra et regagnera son pays en piètre condition.



Et la dernière partie est relative, après l'exécution de Pete Banning au sort de ses enfants, de son épouse, de sa soeur et de l'exploitation de coton familiale. Le dénouement, et la raison de son acte, est particulièrement déroutant.



Dans un style impeccable (parfois pas forcément trop bien traduit) John Grisham nous conte cette histoire qui rappelle, par sa qualité, ses meilleurs livres, "la firme", "le client", "l'affaire pélican", etc.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a enthousiasmé par l'histoire et la façon qu'il raconte. Le livre est envoutant tant et si bien qu'il fut bien difficile de le quitter, ne serait-ce que pour quelques heures de repos. La maitrise du récit, présent, passé, puis à nouveau présent est pour beaucoup dans son succès.

En fin de livre, l'auteur raconte la genèse de cette histoire.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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L'Engrenage

Lorsque j’ai vu cet ouvrage en promos lors des dernières soldes, je me suis littéralement jeté dessus en apercevant le nom de l’auteur.

J’ai lu certaines critiques disant que ce n’était pas un des meilleurs romans de John Grisham. Et bien, je répondrais tant mieux, vu que j’ai beaucoup apprécié ce livre.

J’ai bien aimé l’histoire, l’intrigue et les personnages.

Les trois juges sont attachants et loin d’être stupide… Un chantage bien ficelé, pour arnaquer les plus riches. et ainsi mettre de l’argent de côté lorsqu’ils sortiront de prison.

Un jeu de dupe entre eux et la CIA, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin du livre.



John Grisham va faire partie de mes auteurs inconditionnelles, et je suis impatiente de découvrir tous ses écrits.



Bonne lecture !

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Les oubliés

Un auteur que je viens de découvrir avec ce livre.

Le récit est fascinant, mais rempli d'injustice… Normal c'est le but du roman.

J'ai trouvé cette lecture intéressante, les ondulations de la législation américaine pour ne pas libérer les innocents après des erreurs judiciaires.

Je ressors admiratif pour ses gens qui combattent l'inégalité avec si peu de moyens.

J'ai tout de même rencontré beaucoup trop de répétitions, le livre étant court, on ne risque pas d'oubliés le moindre acte qui si déroule.



Tout de même je vais continuer à découvrir d'autres livres de John Grisham, car j'ai voyagé dans un univers carcéral et judiciaire que je ne connaissais pas.



Bonne lecture !
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La sentence

Je viens de refermer le roman, ou plutôt d'en tourner la dernière page numérique, et mon sentiment, tout du long mitigé, le demeure. Automne 1946, Clanton, Mississippi. Pete Banning, héros de la Seconde Guerre mondiale, abat froidement le révérend Dexter Bell. Pourquoi ? Il refuse de le dire, complexifiant la tâche de son avocat, qui se trouve plus que limité dans sa défense. Une bonne partie du roman (ou est-ce que cela m'a paru long ?) se passe aux Philippines, où Pete est fait prisonnier par les Japonais et subit un véritable enfer. C'est bien raconté, les personnages sont attachants, mais j'avais tout du long l'impression que l'intrigue servait de prétexte à raconter cet épisode de la Seconde Guerre, et que l'explication du meurtre, s'il finissait par être révélé, s'avérerait banal. Je ne saurais, en le refermant, comment le classer: saga familiale dans le Sud des plantations, thriller juridique, roman historique, un peu de tout ça ? Je l'aurais peut-être davantage apprécié s'il n'avait pas fait cinq cents longues pages qui, sans m'ennuyer, m'ont laissé vaguement déçue et irritée.

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La Firme

A sa sortie de Harvard, Mitch, un jeune et brillant avocat reçoit plusieurs propositions de grands cabinets de Wall Street. Mais c’est finalement une firme discrète de Menphis qui va le séduire. C’est un cabinet dans lequel on gagne beaucoup d’argent si on accepte un rythme de travail acharné et qui offre de nombreux avantages.



Mais la firme n’est peut-être pas aussi clean qu’il n’y paraît ! Elle semble avoir des activités de défiscalisation d’argent aux Caïmans et de blanchiment d’argent « sale ».



Et c’est Mitch que le F.B.I. va choisir pour essayer de constituer un dossier de preuves permettant de faire tomber le cabinet Bendini et la famille mafieuse qui le contrôle. Et voici Mitch coincé entre les exigences et l’intransigeance du F.B.I. et les désirs de vengeance de la mafia. (Sérieux démarrage dans la vie active !)

Heureusement, Mitch n’a pas réussi ses études par hasard ; ce n’est pas un idiot et il sait calculer et, en bon avocat, il sait élaborer une stratégie pour s’en sortir.



Le livre est bien écrit, l’intrigue bien construite et l’histoire est palpitante. On ne lâche donc pas ce livre facilement, car on se demande en permanence comment il se terminera, et ce qui va tomber sur la tête de nos héros.

Un thriller vraiment bien mené, avec de nombreux rebondissement et suffisamment de scènes de calculs secrets des différentes parties en lice pour maintenir le suspens et une sorte de crainte.

A connaître, sans hésitation.

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L'allée du sycomore

Un vieil homme atteint d'un cancer, décide de se suicider. Mais il veut encore jouer un vilain tour a ses proches et décide donc d'annuler son précédent testament. il déshérite donc toute sa famille au profit de sa bonne . Quel scandale dans cette région pro blanche de l'amérique puisque la future héritière est noire.



J'ai toujours aimé les romans "juridiques" et l'écriture de John Grisham. et c'est encore le cas de celui ci. Mais il arrive un moment ou je n'ai plus de surprise avec ce style de roman et mon plaisie en est amoindri et cela est bien dommage.

Je suis toujours choquée par ce coté raciste de l'amérique, et de l'intolérance de certaines personnes face a une ségrégation raciale que je trouve injuste et ridicule..
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Le cas Fitzgerald

Après avoir lu récemment « L’homme qui aimait trop les livres » de Allison Hoover Bartlett qui relatait la traque d’un collectionneur-voleur de livres rares par un libraire pugnace, j’ai eu envie de rester dans ce milieu et de découvrir ce roman qui reprend le même thème : le vol de livres rares.

Tout commence par un vol bien organisé, celui de cinq manuscrits originaux de Francis Scott Fitzgerald, pourtant bien gardés dans une prestigieuse université américaine.

On perd ensuite la trace de ces manuscrits jusqu’à ce qu’homme fasse son apparition dans l’histoire, un libraire charismatique et peut-être pas très honnête.

J’ai beaucoup aimé découvrir ce milieu de collectionneurs un peu spéciaux, puisqu’ils semblent vouloir posséder les livres pour leur rareté et non pour leur contenu, en effet, j’ai été très surprise d’apprendre que ces personnes ne lisaient pas forcément les livres qu’ils convoitaient et pour lesquels ils étaient prêt à payer des fortunes.

L’histoire se passe sur une île en Floride et cela donne au roman des airs de « romans de vacances », d’autant qu’une petite intrigue sentimentale vient agrémenter le récit.

L’auteur rend ainsi un joli hommage au travail des libraires qui ont la passion des livres, qui accueillent régulièrement des auteurs, amateurs ou confirmés, et font tout pour leur permettre de promouvoir leurs livres.

Un roman léger, dépaysant, instructif et palpitant.



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La sentence

John Grisham retourne à Clanton, ce comté imaginaire du Mississippi rural, où il a planté le décor de beaucoup de ses livres.



Pete Banning est un des propriétaires de champs de cotons. Une exploitation familiale, transmise de père en fils, et où les ouvriers agricoles noirs sont bien traités. Une vie agricole qui permet de vivre bon an, mal an, malgré les années de mauvaise récolte.

Mobilisé en 1941, il part sur le front du Pacifique. Annoncé mort aux Philippines en 1942, sa famille, sa femme Liza, son fils Joel et sa fille Stella, sa sœur Florry, et ses employés, l’ont pleuré. Son retour miraculeux en 1945 surprend tout le monde. Sa femme craque et se retrouve internée. Avant que Pete ne commette l’irréparable... Ayant apparemment tout prémédité, il va tranquillement abattre le révérend de l’Église méthodiste locale, Dexter Bell.

Que s’est-il passé dans la tête de ce vétéran, héros de guerre bardé de médailles ? Pourquoi refuse t-il d’expliquer son geste ?



La sentence est un roman un peu à part dans la bibliographie de Grisham. Certes, il y a quelques habituelles scènes dans les tribunaux, avec les jeux de prétoire qui sont la griffe de l’auteur. Mais l’essentiel est ailleurs.

La première partie détaille le geste fou de Pete Banning et ses conséquences ; les liens profonds qui attachent Banning à ce bourg agricole et à ses habitants.

La deuxième partie est un livre dans le livre : le récit des années de guerre de Banning aux Philippines. Le point d’orgue en est la marche à mort de Baatan, lorsque une armée complète américano – philippine a du se rendre après des semaines de résistance, et de faim, aux envahisseurs nippons. L’empereur Hirohito avait refusé de signer la convention de Genève sur les prisonniers de guerre. Les Japonnais ont martyrisé leurs prisonniers en les amenant dans un gigantesque camp de regroupement, O’Donnell. Les pages dédiées à ces évènements tiennent du journal de guerre, tenu jour après jour. Très documentée (Grisham cite ses sources à la fin), cette partie historique est de loin la plus réussie du livre.

La troisième partie détaille les conséquences du meurtre commis par Pete Banning pour sa famille.

A l’arrivée, ce Grisham manque de ce qui habituellement porte le lecteur : cette petite lumière qui laisse deviner que, grâce à une quelconque argutie juridique, le héros va s’en sortir et bousculer les puissants. La Sentence n’entre pas vraiment dans la veine des thrillers juridiques qui ont fait la réputation de Grisham.

Ce qui reste en mémoire, ce sont ces chapitres assez éprouvants sur la guerre dans le Pacifique (une partie de la deuxième guerre mondiale que nous en connaissons guère en Europe).

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Le cas Fitzgerald

Pour mon premier John Grisham, j’ai mis la barre très haute car ce titre est tout simplement excellent. Je l’ai dévoré sur le week-end et il a été difficile de lâcher ce roman passionnant.



Coté scénario, on assiste, dès le premier chapitre, au vol de manuscrits de Fitzgerald, dans la prestigieuse université de Princeton. On suit ensuite une jeune romancière en panne d’inspiration qui se fait recruté par une organisation secrète dans le but d’approcher un célèbre libraire qui collectionne les éditions rares et qui est soupçonné d’avoir acheté ces manuscrits et de les cacher dans sa boutique. Autant vous le dire tout de suite, cette traque est vraiment prenante et l’on dévore les courts chapitres pour connaître le fin mot de l’histoire.



Le scenario est parfait, la construction du roman est efficace et le suspense monte progressivement. La fin est une vraie réussite et je m’attendais à tout sauf à ce dénouement. La plume de l’auteur m’a aussi convaincu et je pense très vite me plonger dans d’autres de ses romans. Malgré tout une seule crainte, c’est que j’ai tellement aimé celui-ci que les prochains romans seront-ils à la hauteur ?



Les personnages sont très attachants : Mercer est une jeune femme droite et à laquelle, il est très facile de s’identifier. En tant que lecteur, on se pose sans cesse des questions comme : est-ce que j’aurais accepté cette mission, aurais-je agi différemment ?

Bruce, je dois vous l’avouer, m’a fait complètement craqué. Libraire séduisant, quadragénaire, sûr de lui et bien dans ses baskets (ou devrais-je dire ses mocassins sans chaussette), lecteur aguerri, bon vivant bref on a envie de tout lui pardonner et de l’écouter parler de littérature pendant des heures.

Elaine, enfin, est un personnage mystérieux. J’aurai aimé en connaître d’avantage sur elle et son organisation. L’auteur, je pense, nous laisse volontairement dans le flou, ne répond pas à toutes nos questions et c’est au lecteur d’en imaginer plus.



Autre point positif du roman, c’est le dépaysement. On passe beaucoup de temps sur l’île de Camino (imaginaire) en Floride, qui je pense s’inspire des Keys. Avec l’hiver qui arrive et les températures négatives, on a juste envie de prendre son billet d’avion et de filer sur la plage avec un bon roman. D’ailleurs, ce n’est pas les références qui manquent car le livre est truffé de titres de livres dans lequel on a envie de se plonger. C’est le cas notamment de Fitzgerald qui est largement mis à l’honneur ici.



Je suis donc conquise et je vous invite vraiment à découvrir ce titre qui vaut vraiment le détour.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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La Firme

Un roman intéressant sur la mafia qui se sert d'une firme pour dissimuler ses activités illégales et pour blanchir son argent gagné frauduleusement. La firme, c'est aussi le piège par lequel passe la plupart des jeunes diplômés en quête d'une position sociale qui, parfois peuvent fouler les pas dans une trappe où le recul est considéré comme une trahison, ils n'ont qu'une seule option, s'enfoncer et se salir les mains comme les autres. C'est ce que va vivre Mitch McDeere, sorti droit, avec honneur, de l'université d'Harvard, qui se trouve embauché comme avocat dans la firme Bendini, Lambert & Locke. Ça lui promet une vie à l'abri de tout besoin matériel. Mais le prix à payer pour cette vie huppée va lui coûter cher...

Un livre qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin, de surprise en surprise, on suit Mitch dans ses soupçons, dans ses inquiétudes, dans sa soif de connaitre la vérité, comprendre le fonctionnement de ce monde où il a foulé ses pieds, tout en découvrant que ceux qui , avant lui, ont essayé de percer la vérité ont eu à payer de leur vie...
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Le couloir de la mort

L’avocat Marvin Kramer a reçu des menaces de mort. La première plainte déposée par son cabinet visait les pratiques électorales discriminatoires. Il a eu pour cela à un article dans la presse. A partir de là, il se retrouve sur la liste noire du Ku Klux Klan. Pour faire sauter le cabinet de ce Juif, 3 hommes sont nécessaires pour cette opération : un qui a de l’argent, un membre du Ku Klux Klan et qui connait bien le terrain et le troisième, un expert en explosifs. Sam l’un des terroristes se retrouve dans le couloir de la mort. Adam son petit fils débute dans le métier d’avocat mais il va tout faire pour lui évite la chambre à gaz malgré ce que son grand père à fait.



J’ai bien apprécié cette lecture car le suspense sera présent jusqu’aux dernières pages. On est en apnée et doute de savoir si l’exécution va avoir lieu ou pas. On a l’impression d’avancer et d’attendre en même temps que Sam

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La Firme

Après Le testament et Non coupable, La firme, nonobstant ses qualités, apparaît quelque peu mièvre. Certes l'écriture est toujours brillante et l'intrigue m'a scotché au fauteuil au delà de l'heure réglementaire du coucher, mais il m'a manqué un petit rien pour grimper au rideau. Pourtant je connaissais l'histoire, ayant vu le film avec Cruise et Gene Hackman (fabuleux acteur), que je n'avais pas particulièrement apprécié et j'attendais plus du livre et il y a eu plus, car c'est un bon Grisham et aucun regret quant à sa lecture. Il faut croire que je deviens plus exigeant avec cet auteur.

Ceci étant, il faut reconnaître à Grisham un don indéniable de conteur, pour preuve, il rend lisible et compréhensible l'épineux phénomène des paradis fiscaux et des emboitages de sociétés écrans et blanchiment de l'argent sale.

Je pense que le dispositif mis en place, en fin de bouquin, par le FBI et la Mafia, pour serrer Mc Deere, sa femme et son frère est tellement imposant qu'ils ne peuvent pas passer au travers, donc le dénouement est fort improbable. L'enlèvement par Abanks, le moniteur de plongé caïmanais est téléphoné, mais, encore une fois, la qualité de l'écriture rattrape ces petits défauts et la description des scènes d'action impeccable.



J'ai passé un bon moment de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Pas de Noël cette année

Gare Montparnasse, j'achète un livre et je monte dans le TGV pour Bordeaux, direction le Sud Ouest, les Landes, la famille.



Je m'installe et commence ce petit livre d'un maître du polar social et judiciaire, et là, surprise! Pas d'héritage, de procédure, d'avocat novice mais qui apprend vite, juste une thanksgiving Story très drôle et acide qui brocarde la vie de banlieue et les conventions sociales américaines, menée de main de maître, avec rythme et beaucoup d'humour.



Leur fille est partie à l'étranger, c'est le syndrome du nid vide qui les guette, Luther et Nora décident alors de penser à eux et de faire le contraire de ce que font tous les américains pour Noël, pas de décoration tape à l'œil, de gâteaux, d'invitations, de cartes de vœux, rien de la tradition....ils décident de partir pour les tropiques.



Un petit scandale dans le quartier, pas facile d'aller à contre-courant ! On est à la limite de l'implosion. Sans compter que le destin s'en mêle et complique tout, avec la belle enfant dont les projets changent, et qui contrarient ceux de ses parents.



Bordeaux Saint Jean, j'ai passé un très bon moment avec John Grisham, drôle de roman de gare qui dure pile poil le temps de ce trajet....je vous le recommande pour que votre voyage dure moins longtemps.



Passez tous un bon Noël

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