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Critiques de Guillaume Musso (8604)
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Skidamarink

Des années que j'entends parler de Guillaume Musso, que je vois ses livres en premier plan sur les tables des libraires, je ne suis pas attiré du fait de cet engouement. D'ailleurs, j'ai mis également des années pour lire le Da Vinci Code et, par la suite, j'ai lu tout Dan Brown.



C'est le hasard qui m'a apporté Skidamarink et les critiques globalement plutôt négatives sur Babelio ne m'incitaient pas à le commencer rapidement...



Et, puis...



J'ai eu beaucoup de plaisir à entrer dans cette histoire, à passer du temps avec ses quatre personnages principaux, dont un narrateur pouvant paraître timoré alors qu'il est sans conteste un gentil héros. Leurs atermoiements, leurs découvertes, aussi bien sur le fil de l'intrigue, que sur leurs personnalités, leurs réactions dans ce huis clos qui s'avère par moments palpitant m'ont porté assez rapidement vers le dénouement, bien gentil mais cette happy end positive ne m' a pas déçu.



Musso s'est également attaché dans cette histoire à une présentation descriptive soignée des lieux et ambiances, Toscane avec une église qui m'en a rappelé une que j'ai découverte un soir d'été sur une colline au bout de chemins improbables, Irlande avec la baie de Dublin, ses falaises, son climat, Manhattan adoré ou détesté et même un court passage en Islande dans une atmosphère de glaciers, de landes et de lacs.



Il précise dans la préface de cette nouvelle édition avoir écrit Skidamarink quatre ans avant la parution du Da Vinci Code et, d'ailleurs, l'épisode de l'eau empoisonnée ne présente-t-il pas également une similitude avec la fin de Inferno qui débute également en Toscane pour se terminer à Istanbul?



Certains lui reprochent une erreur de jeunesse en ayant présenté la Joconde comme une huile sur toile alors qu'elle est peinte sur du bois de peuplier. Il avait 27 ans lorsqu'il a publié Sigdamarink et cette coquille, qu'il a d'ailleurs corrigée dans la nouvelle édition, ne me semble pas dénaturer l'histoire de ce roman.



C'est un roman parfaitement structuré, qui a du rythme, avec de belles analyses psychologiques et philosophiques sur la vie, l'existence, la vanité, l'argent, le pouvoir, la pauvreté, l'écologie. Bien sûr, les invraisemblances sont nombreuses, elles ne me gênent pas, elles participent souvent à la réussite d'une histoire, stimulant l'imaginaire du lecteur dont Musso explique dans la préface de la nouvelle édition tout l'intérêt qu'il lui porte, même en ayant publié plus d'une vingtaine de livres.



Alors, maintenant, enchaîner avec un autre Musso? Peut-être, mais lequel?
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Et après...

Une chose dite peut être interprétée de façon complètement différente. Ce livre est basé sur ce genre de quiproquo qui peut tout changer...



On commence l'histoire avec Nathan qui a huit ans et veut sauver une fillette de la noyade mais il se trouve pris au piège et se noie. Il aperçoit la fameuse lumière blanche annonciatrice de la mort mais il revient à la vie.

Puis on se retrouve vingt plus tard. Nathan a réussi sa vie professionnelle en étant le meilleur avocat avec une très bonne renommée mais a échoué dans sa vie amoureuse.

Un jour, un mystérieux médecin vient interrompre le cours de son existence en lui dévoilant une chose qui va bouleverser le cours de sa vie. Mais a-t'il bien écouté ce que ce médecin, Garrett Goodrich, lui a annoncé ? Son interprétation n'est-elle pas trop rapide ? Nous voilà au cœur d'une histoire qui ne va pas nous laisser indemne...



Déjà j'aime beaucoup le style et l'écriture de Guillaume Musso. Il arrive à nous entraîner dans ses histoires et finir en beauté sur quelque chose d'absolument inattendu.

Ici, ses personnages sont vraiment touchants, on se sent proche d'eux et on s'attache à leur devenir.

Nathan tout d'abord qui est au départ juste le fils de la femme de ménage d'un brillant avocat va évoluer au fil de l'histoire. Il va gravir les échelons d'une société qui en demande toujours plus et qui n'est basée que sur le "m'as tu vu". Il va aussi vouloir devenir un homme important pour la femme qu'il aime, Mallory, qui a tout dans la vie. Mais sa réussite interfère sur sa vie de couple car à vouloir aller trop haut on passe à côté de l'essentiel...

Mallory, qui est une fille bien née, a le cœur sur la main et aide son prochain car pour elle l'argent et la notoriété n'a pas d'importance. C'est une personne philanthrope et très simple qui a des valeurs qui se perdent de nos jours.

Puis nous avons ce fameux médecin, Garrett, qui sorti de nulle part, va apporter une grande valeur à l'histoire notamment en nous faisant réfléchir sur notre existence et ce qui compte le plus pour mener une vie agréable et heureuse.



Dans cette histoire on a beaucoup d'amour "Sans une main pour l'accompagner, il ne voulait plus aller nulle part ; sans une voix pour lui répondre, il n'était que silence ; sans un visage en face du sien, il n'existait plus", une réflexion sur la vie et une remise en cause de son existence "l'homme n'est qu'un amas de cellules. Son corps se décompose dans la terre ou brûle dans le four d'un crématorium et c'est fini. Basta. Tout le reste n'est qu'une vaste fumisterie". Car que feriez-vous si demain on vous apprenez que vous allez mourir ?

"Y a-t-il un endroit où nous allons tous ?"

On se le demande. À chacun son interprétation et son point de vue sur la question.

En tout cas je vous laisse découvrir ce beau livre qui m'a beaucoup touché et merci à notre auteur pour cette belle histoire.



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13 à table ! 2015

Le problème des nouvelles c'est qu'elles sont souvent inégales, certaines sont franchement très sympas, qu'elles soient drôles, émouvantes ou effrayantes, et d'autres tombent un peu à plat.

J'ai acheté ce livre car cet achat permettait de financer des repas pour les Restos du coeur, donc je n'ai aucun regret, mais je reconnais avoir pris beaucoup de plaisir à la lecture de certaines histoires et absolument aucun pendant quelques autres.

Mais il faut dire que je ne suis pas fan du tout au départ de certains auteurs qui figurent dans ce livre....

J'ai toutefois eu un vrai coup de coeur pour "La part de Reine".

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Je reviens te chercher

Oui d'accord, on peut certainement s'attendre à une lecture légère lorsqu'on achète un livre de Musso et pourtant, celui-ci est bien plus que cela. Il est avant tout une magnifique réflexion sur la vie et sur les chois que nous avons à prendre tout au long de celle-ci. D'ailleurs, avons-nous toujours fait les bons choix ? Je ne le pense pas ? Mais si il nous était possible de revenir en arrière le temps d'une journée où nous avons pris ces fameux choix qui nous ont déçus, que ferions-nous , Aurions-nous le courage de revenir en arrière afin de changer le cours de notre destin ? Bien que cela ne nous arrivera jamais à nous, simples mortels, c'est pourtant ce qu'il arrive à Ethan, le narrateur et héros de ce livre qui a l'opportunité de revivre trois fois cette fameuse journée du 31 octobre 2007 où toute sa vie a basculé.



Bien qu'étant originaire de quartiers défavorisés, Ethan a décidé un beau jour de faire table-rase du passé en abandonnant tout derrière lui : sa vie passée, sa fiancée Marisa et son meilleur ami Jimmy car Ethan a de l'ambition, et ce qu'il désire plus que tout, c'est devenir riche et célèbre. Certes, il y arrivera mais à quel prix ? Car pour réussir e persuadé qu'il lui ferait plus de mal que de bien, il devra également abandonner en chemin Céline, le véritable amour de sa vie.



Lors de cette journée, Ethan comprendra beaucoup de choses dont par exemple que l'amour vaut tout l'agent du monde et que même si l'on doit souffrir et, parfois même, faire souffrir en retour, le jeu en vaut quand même la chandelle. C'est ce que l'on appelle La Vie. Il faut savoir prendre des risque car à trop vouloir protéger l'autre et se renfermer derrière de faux-semblants, on ne vit pas.

Voilà ce que j'ai retenu de cet ouvrage et qui m'a profondément touché.





Un livre sur l'espoir, sur la vie mais surtout sur les vraies valeurs qui constituent cette dernière.

L'écriture de Musso est légère et fluide et le lecteur se laisse facilement emporter dans le tourbillon de cette incroyable histoire. A découvrir et à faire découvrir !
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Parce que je t'aime



Je suis devenue lectrice de Guillaume Musso totalement par hasard et non après avoir lu les critiques dithyrambiques qui fleurissent partout à son sujet depuis 2004, année de sortie de son premier roman à succès.



Un jour, j’ai acheté son second roman, « Sauve-moi », ignorant tout de l’auteur, attirée par la couverture.



Je l’ai remisé dans ma bibliothèque, dans l’attente d’une période propice à la lecture.



Et il y est resté.



Longtemps.



Puis, je l’ai lu. Et j’ai aimé. J’ai adoré. J’ai pleuré. J’ai vibré.



Longtemps, je l’ai pourtant appelé Maxime Russo, parce que ça sonnait bien et parce que je ne parvenais pas à retenir ce nom : Guillaume Musso.



Que te dire de son dernier né, « Parce que je t’aime » ? Qu’il commence par une requête importante de l’auteur : pour préserver la surprise, ne révélez pas la fin de ce livre à vos amis. J’approuve. Et je ne révélerai pas le milieu non plus. Mais à mes ennemis, je peux révéler la fin, dis Guillaume, je peux ?



Que te dire d’autre ? Que la quatrième de couverture est la suivante : Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l’endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. A la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période ? Avec qui ? Et surtout : pourquoi est-elle revenue ?



En lisant ça, tu as tout compris et tu n’as rien compris. Tu as compris que, comme dans chaque ouvrage de Guillaume Musso, tu vas plonger, être aspirée dans une histoire d’amour, de sentiments, de douleurs, d’angoisses et de peur, de suspense et de pleurs, le tout arrosé du soupçon de fantastique qui lui est propre. Et comme il le demande, je n’en dirai pas plus. Non, rien de plus, nul besoin d’insister, je resterai plongée dans mon mutisme, comme Layla.



Que te dire de plus ? Qu’à la page 212, il écrit « l’amour, c’est la seule chose intéressante dans la vie ». Etrangement, quelques heures plus tôt, j’ai tenu le même discours. Etrange.



Que te dire enfin ? Que les livres de Musso sont des thrillers humains. Pas des thrillers où les tueurs en série se livrent à diverses expériences macabres. Non. Des thrillers du quotidien. Avec des personnages qui pourraient être toi, qui pourraient être moi. Voilà ce qui différencie les écrits de Guillaume Musso des thrillers traditionnels.



Les livres de Musso sont des histoires d’amour. L’amour sous toutes ses formes. Pas juste les petits cœurs qui volent au-dessus des visages béats des héros. Des histoires de haine aussi. De regrets. De remords. La vie, tout simplement, avec ses difficultés, ses douleurs et ses joies. Voilà ce qui différencie les écrits de Guillaume Musso des histoires d’amour traditionnelles.



Si, comme moi, tu adores les histoires d’amour. Si, comme moi, tu adores les thrillers. Si, enfin, tu ignores tout de Guillaume Musso, cours, vite, très vite, acheter ses quatre livres. Les quatre d’un coup, oui. Je te le promets, tu ne seras pas déçue. Et si tu connais déjà les livres de Musso, je suis convaincue que j’arrive trop tard et que tu l’as déjà acheté, son petit dernier...



Message subliminal pour l’auteur : A quand le prochain ? Un par an, c’est pas assez.Message subliminal pour l’éditeur : pas de faute (juste une coquille), je ne postule donc pas comme correctrice, sauf si vous insistez.
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L'instant présent

Dernier roman en date de Guillaume Musso, j’ai eu la chance de me le faire offrir pour Noël, dans une version dédicacée par l’auteur et j’ai bien aimée l’histoire générale, même si une fois encore, j’aurais préféré une fin moins basique.





Les 3/4 du livre sont géniaux, il y a de la romance, du fantastique, beaucoup d’idées et j’ai du prendre mon temps pour ne pas le lire en deux jours.





Et puis, vient la fin du livre. Une fois de plus, Guillaume Musso efface tout ce que vous venez de lire pour nous offrir un rebondissement auxquels on ne s’attendait pas. Tout comme dans son précédent roman, Central Park ou La fille de Papier. Je pense que cela devient une habitude et un style chez lui, de faire terminer ses livres ainsi. Cela n’enlève rien à la qualité du livre, puisque durant la lecture on ne s’ennuie pas une minute. Ce n’est pas non plus de la facilité car, même avec un énorme revirement de situation, tout se tient et tout s’explique sans soucis et cela apporte d’ailleurs une plus grande profondeur au récit.





J’ai beaucoup aimé ce livre, même si à l’avenir il devrait faire attention à ne pas faire systématiquement ce genre de fin, car on va finir par s’y attendre, et cela perdra de son charme. Ah, oui et une chose, Guillaume Musso, par pitié, cessez avec vos personnages médecins, c’est lassant à force.
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L'instant présent

J'ai lue les dernières pages de ce livre en pleurant, en criant, et en frappant dans des coussins. Pourquoi ? Simplement parce que j'étais décue, fâchée, en amour et très nostalgique. Un mélange de plusieurs émotions que je ne vis que rarement en lisant.

Guillaume Musso sait toujours bien manipuler ses lecteurs. Tous ses livres se terminent de façon semblable mais à chaque fois, on se fait prendre au piège et on s'imagine une finale différente. Encore une fois, je m'attendais à une conclusion spéciale et donc, ce que m'a donné l'auteur, m'a, au départ, ennuyé. Lorsque j'ai compris de quoi était question la fin, je me suis mise en pétard. Mais plus je tournais les dernières pages, plus j'étais heureuse d'avoir lus ce livre, plus j'étais satisfaite... Je déteste Musso autant que je l'aime!

Bon, commençons par le début. En lisant le résumé de ce bouquin, j'étais loin de m'attendre à ça. Je croyais avoir affaire avec un livre d'amour un peu compliqué mais ce qu'on m'a livré était totalement différent. Arthur soutient sur ses épaules une malédiction horrible qu'à également vécu son grand-père. Pendant vingt-quatre ans, il ne vit que vingt-quatre jours. Il ne vit qu'une journée par an, avant de disparaître dans le néant et de se réveiller l'année suivante. Seulement, pendant l'une de ces journées, il fait la connaissance de Lisa et tombe follement amoureux d'elle. Une histoire d'amour déchirante, tragique, émouvante... cette histoire m'a fait traversée toute la gamme d'émotion possible! Je sentais leur amour palpiter dans mes veines, je sentais à quel point leur lien était fort alors qu'ils ne sont que deux personnages de fiction. Le fait qu'ils ne vivent leur amour qu'une fois par année m'a aidé à comprendre à quel point le temps est précieux : on ne peut le gâcher, la vie n'est pas éternelle. Lisa et Arthur ne passent que vingt-quatre jours ensemble sur vingt-quatre ans mais leur amour persiste à cet obstacle.

De la souffrance, de l'amour, de la passion, de la peur du futur, du chagrin, la perte... Tout y passe, on est gâté en émôtions.

J'ai d'ailleurs apprécié l'insertion qu'à fait Musso, dans les derniers chapitres, où il a inséré le nom ''Tom Boyd'', ''auteur de La trilogie des Anges.'' Pour ceux qui n'auraient pas compris le lien, Tom Boyd est le personnage principal de ''La fille de papier'', un autre livre de Guillaume Musso paru il y a quelques années.

Enfin bref... Je suggère ce livre à tous le monde, prenez le temps de lire jusqu'à la toute fin même si vos larmes vous empêchent de voir correctement les mots sur le papier. Bonne lecture!
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L'appel de l'ange

Je l'ai donc ouvert sourire aux lèvres de tenir un petit bijoux entre mes doigts. Dès les premières pages ça commence fort, comme toujours avec Musso. Guillaume nous sert à nouveau un roman bien écrit qui nous tient en haleine et ce dès la première page. J'ai beaucoup apprécié la manière dont était présenté les échanges de sms. J'ai tenu ce livre de la première en distillant mon plaisir.

On a deux personnages étant tous deux des écorchés vifs. Tous deux ont beaucoup souffert, chacun à sa manière.

L'auteur nous présente d'un côté, Jonathan Lempereur qui campe un ancien cuisinier de renommé internationale et fraîchement divorcé de Francesca avec qui il a eu un fils, Charly. Jonathan était éperdument amoureux de son épouse Francesca qu'il vénéra. Ces sentiments étaient réciproques. Cependant leur mariage a volé en éclat quand, selon toute vraisemblance, Francesca l'a trompé. Grâce au demi frère de Francesca, il a pu rouvrir une petite restauration qui ne paie pas de mine à Los Angeles. Donc au moment des vacances, Jonathan fait le trajet en avion jusque New York pour venir chercher son fils qui a une peur bleue de l'avion.

De l'autre côté, on a Madeline Greene qui est une jeune femme belle et épanouie, en apparence. Après quelques années de bons et loyaux services dans les police, elle a réalisé son rêve qui était de devenir fleuriste à Paris. Elle est partie en voyage avec son compagnon Raphaël qui a profité du voyage pour lui demander sa main. Demande en mariage qu'elle a accepté.



Tous deux se rencontrent à l'aéroport Kennedy en se bousculant en voulant absolument avoir une table. S'ensuit une conversation houleuse entre les deux personnages et un échange fortuit de téléphones portables.

Raphaël, le fiancé de Madeline la rejoint et elle s'en va pour son vol de Paris avec le téléphone de Jonathan.

Jonathan retournera à Los Angeles en possession du téléphone de Madeline.

Ils ne s'en rendront compte qu'une fois à destination.



Poussé par une curiosité impossible à contrôler, Jonathan se met à fouiller le téléphone de Madeline. Il fouille dans le tréfonds de son intimité. Pourquoi Madeline fait croire qu'elle veut un enfant et s'arrange pour justement ne pas en avoir? Qu'est ce que cache son téléphone qui semble être saturé au niveau de la mémoire?

Cette même curiosité a titillé Madeline qui se pose elle aussi des questions. Pourquoi la Chute d'un Empire? Pourquoi Francesca l'a-t-elle trompée étant donné qu'ils se vénéraient l'un et l'autre? Que s'est-il vraiment passé?

Chacun de leur côté, enquêtera sur l'autre et sera de plus en plus intrigué par les secrets de l'autre.



On suit donc les aventures de Madeline et de Jonathan qui seront amenés à se retrouver pour une autre affaire qui semblait non résolue. On plonge en plein dans ce thriller teinté d'amour. Un amour qui débute, un amour timide. Deux personnes se trouvent grâce au destin. Destin que la grand mère de Madeline appelle "l'Appel de l'Ange". Une fois le livre fermé, l'intrigue bouclée, on se demande ce qu'il en est de Charly, de l'ex beau frère et de Raphaël. L'auteur nous en parle pour placer le contexte des personnages, mais une fois le livre terminé, on se demande ce qu'il en est de Charly et de son oncle, et aussi de Raphaël. Je trouve un peu dommage d'avoir délaissé ces deux personnages. Car Jonathan avait l'ai tout de même inquiet de laisser son fils, je comprends pas qu'il n'ai pas téléphoné au moins une fois à celui-ci. Quant à Madeline on sait qu'elle n'est pas éperdument amoureuse de Raphaël, elle lui dit qu'elle rejoint son amie. Ce qui n'est pas le cas. Il appellera pour avoir de ses nouvelles mais elle ne décrochera pas. Après on ne sait pas trop ce qu'il advient de Raphaël.



Hormis ces personnages laissés sur le carreau, j'ai passé un très bon moment lecture. J'aime la plume de l'auteur, chacun de ses livres que j'ai lu m'a laissé un bon souvenir lecture. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis une inconditionnelle de Musso, mais je le lis régulièrement. Je trouve ses romans efficaces même s'ils sont destinés à un large public.

Ce roman étant très accessible, je le conseille à tout le monde, l'écriture est fluide et accessible.



Je remercie encore la maison d'édition XO Editions et le forum pour m'avoir permise d'avoir rendu cette collaboration possible.
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Un appartement à Paris

Je sais que l'auteur ne fait pas souvent l'unanimité, souvent critiqué pour ses lectures "faciles" qui ont parfois tendance à se répéter souvent adulé. En ce qui me concerne, c'est un peu un mélange des deux mais ces lecture-là sont un hommage à ma petite sœur qui, n'ayant que rarement le temps de lire au cours de l'année à cause de son travail épuisant, vient souvent l'été et fait une pile d'ouvrages à lire qu'elle me laisse volontiers par la suite, n'étant pas forcément attachée comme moi aux ouvrages qu'elle achète car pour elle, une fois qu'elle les a lus, inutile de les conserver (contrairement à moi qui devrait prendre un peu plus exemple sur elle car les ouvrages commencent dangereusement à s'entasser dans ma bibliothèque, enfin mes bibliothèques plus que débordantes.



Ici, l'auteur nous met face à une histoire macabre : celle de l'enlèvement et de la soi-disant mort tragique d'un jeune enfant (si je dis soi-disant, c'est parce que son corps n'a jamais été retrouvé). Ce dernier n'était autre que le fils d'un peintre, Sean Lorenz, qui a eu ses heures de gloire après avoir tagué dans de nombreux lieux comme les métros et autre endroits en tous genres avec deux autres membres de sa bande. Nos protagonistes , Gaspard Coutances, un écrivain de pièces de théâtre alcooliqu et ayant ses propres démons, très pessimiste sur sa vision du monde et Madeline Greene, ex-flic qui se retrouvent dans le même appartement à Paris à quelques jours de Noël. Apparemment, il y a eu une erreur lors de la location et tous deux se retrouvent avoir loué la même maison, celle de feu Sean Lorenz, décédé tragiquement deux ans plus tôt. Si ils sont loin d'être ravis de cette collocation forcée, la vie de l'artiste va les amener à se plonger sur ce que furent les derniers instants de la vie de ce peintre renommé et notamment la séquestration de celle qui fut sa muse et épouse Pénélope et de la disparition tragique de leur fils Julian, que la mère a avoué avoir vu sa détentrice assassiner sous ses yeux. Si tout comme Sean, elle ne s'est jamais remise de cette tragédie que l'on ne devrait jamais avoir à infliger à des parents, contrairement à son mari, elle a toujours été persuadé que son fils était malheureusement bel et bien mort. Mais si ce n'était pas le cas ? Gaspard, persuadé que toute la vérité n'a pas été levée sur cette sombre affaire est bien décidé à embarquer avec lui sa colocataire sur les traces de cette affaire. S'improvisant inspecteur, il se rend cependant bien vite compte que sans l'aide précieuse de Madeline, il n'arrivera pas à lever le voile sur ces faits. Cette dernière acceptera-t-elle de renouer avec ses propres démons pour apporter à Gaspard ses lumières et ses dons d'enquêtrice . La partie est loin d'être gagnée d'avance...



Un roman pas si léger que cela au final et dans lequel s'entremêlent histoire de l'art, vieilles affaires relatives à des maltraitances d'enfants et sur la condition humaine dans son ensemble. Un roman sur la vie et sur les clés qui, au départ, nous emmènent, bon gré mal gré, vers un destin que l'on n'a pas forcément choisi et que l'on peut faire dériver...ou non ! A découvrir !
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La vie est un roman

Comme presque chaque année, je me suis offerte le dernier roman de Guillaume Musso. Son nouvel opus est intitulé : La vie est un roman.

« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. ».

Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire.

La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.

Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée. Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.

Je suis déçue par ma lecture de La vie est un roman.

On retrouve des idées présentes dans deux de ses romans : La fille de papier et La vie secrète des écrivains.

Problème, je me souviens ne pas avoir accroché avec La fille de papier ! Du coup quand j'ai compris qu'il y avait des similitudes j'ai un peu boudé lol

Quand à La vie secrète des écrivains, je l'ai beaucoup aimé mais c'est son roman précédent et j'ai eu l'impression qu'il avait du mal à le lâcher et à tourner la page.

Je comprend que l'auteur souhaite mettre l'accent sur la relation entre un auteur et ses personnages mais là je trouve que c'est un peu trop répétitif.

En lisant La vie est un roman j'ai retrouvé certaines idées de ses précédents romans, et à plusieurs reprises j'ai eu une impression assez forte de déjà lu.

L'histoire en elle-même est originale seulement j'ai eu du mal à accrocher car ce n'est pas toujours crédible. Le fantastique se mêle au réel, en fait il fait presque tout passer pour la réalité je n'ai pas toujours adhéré.

Cela m'a semblé brouillon du début à la fin. Je l'ai lu très rapidement mais je pense que je l'oublierais tout aussi vite !

Ma note : 3 étoiles.
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La fille de papier

Un Musso très surprenant, j'aurais juré que l'ennui serait mon amant tout le long de la lecture de La fille de papier...beuh non, j'avoue que la sauce a pris cette fois-ci qu'on pourrait facilement s'offrir un agréablement moment de lecture...



Guillaume Musso, à travers son personnage Tom Boyd, un écrivain populaire de best seller, nous fait vivre avec engouement le monde de l'écriture où l'homme et l’écrivain peuvent facilement et dangereusement être en conflit entraînant une catastrophe de part et d'autre, le monde des paparazzis et des célébrités où tout est à vendre où à acheter, le monde de la psychologie où on se rend compte que l'imaginaire peut bien avoir plus d'influence sur nous que la réalité elle-même...



Une écriture légère comme toujours, ça se lit d'un seul trait, l'histoire est bien originale car si on voyait surgir dans la vie réelle des personnages des livres, il y a de quoi parler d'une folie collective...mais il y a une certaine fragilité dans les dialogues que certaines positions des personnages semblent trop gratuites...



Ce n'est pas du Maupassant mais ça se lit agréablement!!!
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Sauve-moi

Janvier. Une violente tempête de neige s'abat sur Manhattan.

Juliette, une jeune femme, se prépare à rentrer en France, après avoir échoué à faire carrière dans le théâtre.

Comme tous les matins, Sam, brillant pédopsychiatre, passe se recueillir sur la tombe de son épouse, décédée un an plus tôt, avant de rejoindre son hôpital.

Le hasard les fait se rencontrer à Time Square. C'est le coup de foudre. Mais après un week-end de rêve, où ils ne se sont pas tout dit, Juliette monte dans un avion pour Paris, qui explosera en vol au large du Canada...



Voilà un roman qui me réconcilie un peu avec la famille Musso. Finalement, les premiers romans des deux frères me paraissent bien meilleurs que les suivants...

La trame de "Sauve-moi" est celle d'un thriller : de l'action et du suspense. L'auteur y ajoute une bonne dose de romance et un zeste de surnaturel. Ajoutons-y la glace qui paralyse la ville, et nous pouvons déguster un bon cocktail. La recette sera réutilisée...

Évidemment, on ne peut que s'attacher aux deux personnages principaux, Juliette et Sam. La psychologie de la jeune femme est assez simple et crédible. La personnalité de Sam est plus complexe, tourmentée. Trop ? Le lecteur a envie de sauver ce couple qui n'en est pas encore réellement un.

Et que dire de ce non-couple de policiers, Grace Costello et Mark Rutelli, que la mort réunira peut-être ?

L'écriture est assez simple, sans recherche d'effets de style, facile à lire. La narration est très rythmée : les chapitres et sous-chapitres sont courts, nerveux ; le narrateur fait vivre alternativement les différents protagonistes, principaux et secondaires, sans perdre le lecteur.



Un thriller léger, facile à lire.




Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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13 à table ! 2015

Quelle belle initiative que ce livre!

5€ pour servir une belle cause, lire des auteurs qu'on apprécie et en découvrir d'autres.

Je ne vous cache pas que ce qui m'a attiré en premier lieu sur la couverture est plus les noms d'auteurs que j'aime comme Chattam, Legardinier, Musso et Werber, plutôt que la cause en elle-même "1 livre acheté = 3 repas distribués". Mais j'ai trouvé l'idée vraiment excellente.



Évidemment dans un recueil de nouvelles, on aime certaines histoires plus que d'autres.

Ici j'ai bien reconnu le style des auteurs que je connaissais et le fait d'avoir découvert des auteurs que je ne connaissais pas à travers de courtes histoires m'a vraiment plu.



Chaque histoire est écrite autour du thème "un repas":



- Françoise Bourdin: Un repas de famille à Noël qui vire aux règlements de comptes...

J'ai aimé les dialogues assez piquants. Certaines situations sont plutôt cocasses. Cette nouvelle m'a fait sourire car elle est très réaliste dans le fond. 3/5



- Maxime Chattam: Un homme atteint d'une tumeur et en obésité morbide vient consulter un psy. pour un problème assez particulier...

Ici l'auteur reste bien fidèle à lui-même. Avec Chattam on ne peut s'attendre qu'à un repas plutôt trash. Une de mes nouvelles préférées. 4,5/5



- Alexandra Lapierre: Un homme invite son patron à dîner chez lui car sa femme est censée être un cordon bleu. Sauf que la femme ne sait pas du tout cuisiner. Le couple tente un stratagème pour se sortir de cette situation...

J'ai aimé lire cette histoire car elle parle de famille et de relations humaines. Par contre la chute est plus que ridicule! 2/5



- Agnès Ledig: C'est l'histoire d'une femme qui élève seule son fils. Un jour, alors qu'il a très faim, un inconnu lui donne un morceau de pain...

Cette histoire tire plutôt sur le sentimentalisme. Elle est agréable à lire mais un peu trop fleur bleue pour moi et trop prévisible. 3/5



- Gilles Legardinier: L'auteur a décidé d'écrire deux anecdotes sur sa vie. La première m'a beaucoup touchée. La situation de la seconde histoire est un peu dérangeante. Mais j'ai vraiment aimé les messages de l'auteur. On sent qu'il écrit avec son cœur et c'est ce que j'ai aimé. 4,5/5



- Pierre Lemaître: Un homme veuf prend l'initiative d'inviter sa famille pour leur confectionner un repas. Mais ses préparatifs vont s'avérer plus difficiles que ce qu'il pensait...

Le personnage de cette nouvelle est attachant et la nouvelle bien écrite. Mais je me suis un peu doutée de la fin de cette histoire. Elle reste tout de même agréable à lire. 3/5



- Marc Levy: Deux hommes sont enfermés et dialoguent sur leur méprise de l'un et de l'autre...

Je n'ai pas vraiment compris ce que cette nouvelle fait dans ce recueil. Rien à voir avec le thème! De plus, j'ai trouvé les dialogues très pesants et l'histoire pas terrible. 1/5



- Guillaume Musso: Une femme hospitalisée a la charmante visite d'un médecin très sympathique qui lui propose de lui apporter un repas plus appétissant qu'un repas d'hôpital. Elle se repose en attendant, mais à son réveil elle va aller de surprise en surprise...

Ici on lit un petit thriller qui représente bien l'auteur. On a des rebondissements et du suspense. Une bonne histoire. 4/5



- Jean-Marie Périer: Jules et Jim sont deux amis de longue date qui ne se sont pas revus depuis des années suite à une dispute. Un repas est organisé pour tenter des retrouvailles au milieu d'autres personnes...

J'ai aimé cette histoire mais sans plus. Par contre, la chute est assez surprenante. 3/5



- Tatiana de Rosnay: Monique subit le stress des préparatifs du mariage de sa fille. Sa belle-mère qui ajoute son grain de sel ne va pas arranger les choses...

J'ai trouvé le début de l'histoire bien, mais plus j'avançais et plus j'étais déçue par la tournure de l'histoire. 2,5/5



- Éric-Emmanuel Schmitt: L'histoire d'un clochard et de Reine sa chienne... C'est bien écrit et certains passages sont assez émouvants. Mais selon moi l'auteur aurait pu faire plus court. 3,5/5



- Franck Thilliez: Un vieux couple de passionnés part camper pour admirer les grizzlis avant leur hibernation...

Plus on avance dans cette histoire et plus on sent le danger qui guette. J'ai apprécié le style de cet auteur que je ne connaissais que de nom et que je relirai sûrement. 3,5/5



- Bernard Werber: Une histoire de langoustes...mais je ne veux pas en dire d'avantage pour ne pas gâcher la surprise. Cette nouvelle est de loin la meilleure et la plus originale. Elle m'a rappelé "Nos amis les humains". 5/5



Petit bémol sur quelques répétitions.



Globalement j'ai passé un agréable moment avec ce livre. Certaines histoires sont plus prenantes que d'autres. Mais j'ai été déçue par les chutes de bons nombres d'histoires.

Les nouvelles que j'ai préféré sont celles de Chattam, Legardiner et surtout celle de Werber.

Un livre idéal à lire pendant de courts trajets.
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Seras-tu là ?

Je n'avais jamais lu Musso. C'est donc une grande première et j'avoue qu'il ne m'a pas déçue.

Son style est fluide et efficace. Il y a de l'imagination dans son récit qui est bien construit et j'ai été embarquée dans l'histoire qu'il raconte.



On lui reproche d'être "commercial" mais, de mon point de vue, s'il peut vivre bien de sa plume, je dirais "Tant mieux pour lui, il ne vole pas son argent". Vu certaines daubes, tout aussi "commerciales", que j'ai eu l'occasion de lire dernièrement, je n'ai pas le sentiment que Musso, lui, gruge son monde.



Excellent moment d'évasion et de détente pour ce roman. C'est ce dont j'avais besoin. Merci Monsieur Musso !
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Un appartement à Paris

Madeline Greene, ex-flic londonienne ayant travaillé une courte période à New-York, débarque à Paris pour y retrouver un peu de paix. Elle a essuyé des défaites sentimentales et essaie d'avoir un enfant par fécondation in-vitro en Espagne.

Gaspard Coutances, un dramaturge connu, vient de Seattle à Paris pour y écrire une pièce. Il repartira ensuite.

Une erreur de l'agence de location et ils se retrouvent tous deux dans une charmante maison située dans une impasse.

C'était la demeure de Sean Lorenz, un peintre très renommé dont le décès est récent.

Dans la maison, des portraits et photos du petit Julian, le fils du peintre, enlevé, torturé et déclaré mort.

Gaspard et Madeline sont intrigués par cette histoire et décident de mener leur propre enquête.

Ils vont d'abord s'atteler à rechercher les trois derniers tableaux du peintre pour le galeriste, ami du peintre et propriétaire de la maison qu'ils louent.

Ils vont ensuite partir aux USA à la recherche des kidnappeurs et pourquoi pas de l'enfant...

J'ai beaucoup admiré les détails techniques sur la peinture imaginaire de l'artiste, la précision de l'enquête, le suspense mené de main de maître.

Pour une fois, Guillaume Musso, m'a conduit petit à petit à la conclusion alors que d'habitude, il me surprend dans les dernières pages par un rebondissement spectaculaire.

J'ai démarré le roman doucement, me demandant si j'allais adhérer mais les personnages principaux, l'action soutenue, les précisions amenées par l'auteur, la structure très claire du récit ont vite fait de m'attacher à ce roman réellement prenant.

Comme d'habitude, les citations de l'auteur sont très bien choisies et agréables à lire pour quelqu'un qui aime les mots.

Le passage que j'ai préféré, c'est lorsque le travail du peintre Sean Lorenz est décrit comme destructeur pour le modèle et la comparaison avec " le portrait de Dorian Gray" qui produit l'effet inverse.

C'est pour moi le plus réussi depuis "Central Park" bien que je n'aie pas lu le dernier.

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Un appartement à Paris

Décidément, ma relation avec Guillaume Musso est en dents de scie. Après avoir accordé 5 étoiles à "La fille de Brooklyn", voilà que j'ai failli stopper la lecture de son dernier roman, présenté pourtant comme un thriller, au bout d'une centaine de pages. Le style très "mussolien" de ce qui s'annonçait comme une romance à deux balles m’irritait. Et puis j'ai persisté... tout en prenant une sage décision que je vous révèlerai à la fin de cette critique.



J'ai donc eu de grosses difficultés à accrocher à la rencontre parisienne et explosive entre Madeline, la flic venue d'Angleterre pour se remettre d'une tentative de suicide et Gaspard, l'auteur américain alcoolique et asocial venu s'exiler pour trouver l'inspiration. Leur cohabitation forcée dans l'ancien appartement d'un artiste-peintre, Sean Lorenz, décédé il y a un an tout juste va les entraîner dans une enquête à multiples facettes. Tombés sous le charme de ses œuvres, ils vont d'abord partir à la recherche de ses trois derniers tableaux qui se sont évaporés dans la nature. Madeline et Gaspard vont tenter également de lever le voile sur les dernières années du peintre qui ne s'était jamais remis de la disparition de son jeune fils après un enlèvement.



Je vais être franche, ce n'est pas l'intrigue dans le milieu de l'art, si souvent utilisé de nos jours, qui m'a motivée. Elle est d'ailleurs plutôt improbable, même si elle a le mérite de ne pas faire appel au surnaturel (fait habituel chez Musso pour ouvrir le maximum de possibilités). Ce que j'ai aimé, c'est la construction de tout le roman autour de la relation parents-enfants. Gaspard est catégorique, il ne veut pas laisser sa descendance affronter la laideur du monde et la bêtise humaine. Il souffre encore du suicide de son père alors qu'il était enfant. Madeline, n'ayant pas trouvé le compagnon idéal et voyant son horloge biologique tourner, a choisi l'option de la FIV en Espagne. La disparition de son fils a également causé la mort prématurée de Sean Lorenz, le peintre. La plupart des personnages vivent avec des blessures qui trouvent leur origine dans le passé, ils agissent et réagissent en fonction de ces traumatismes de l'enfance.



Même si j'accorde un 12/20 à ce roman, ma décision est prise. J'ai décidé d'arrêter là ma lecture des romans de Guillaume Musso. Je n'en peux plus de ce style dit "populaire", reconnaissable entre mille. Il y a peu, j'appréciais encore les citations diverses en début de chaque chapitre. Maintenant, on a droit à une référence littéraire ou cinématographique toutes les 3 pages du récit comme si l'auteur ressentait le besoin d'étaler son inépuisable culture. Je comprends tout à fait qu'il puisse y avoir des inconditionnels mais moi, je suis désormais écœurée par son style qui reste sirupeux même dans la version thriller.
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Que serais-je sans toi ?

Premier livre de Musso que je lis.

Pas certain qu'il y en aura un second. Si on me dit que ce sont des livres pour ados, alors je comprends mieux.



Par contre, une chose excellente : les citations en début de chapitre. Celles des autres s'entend. C'est ce qu'il y a de meilleur.



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Sauve-moi

Au risque de me faire fusiller, crucifier, écarteler, je le dis quand même, j’aime bien Guillaume Musso. Attention, je ne dit pas que ses livres sont mes meilleures lectures, mais je le prends pour ce qu’il est. Il fait des livres populaires, avec un style simple et accessible.



On est tous d’accord là-dessus, Guillaume Musso ne va pas révolutionner la littérature, ne vous attendez pas non plus à découvrir des mots nouveaux dans ses livres. Par contre, si vous avez envie de passer le temps avec une lecture légère, un peu comme on regarde un téléfilm un dimanche après-midi lorsque l’on à rien à faire, vous pouvez prendre un de ses livres.



Cependant, si vous ne connaissais pas l’auteur et que vous souhaitez tester son univers, je vous déconseille ce livre. On retrouve beaucoup d’erreurs de jeunesse qu’il a vite corrigé dans ses romans suivant.



Un peu comme dans son premier roman Skidamarink, il n’a pas pris la peine de se renseigner sur une multitude de détails, qui font que son livre comporte beaucoup trop d’incohérences. Si vous avez lu la 4eme couverture, vous savez qu’un avion explose peu après le décollage sur le sol américain. Un des personnages va être suspecté de l’attentat et interrogé pendant 48heures, avant d’être relâché faute de preuves. De plus ce personnage avait trafiqué son visa, et donc, ne doit plus rester sur le sol américain, mais bon en attendant que tout soit remis en ordre, on relâche ce personnage en lui demandant d’être au rendez-vous dans 2 ou 3 jours pour être réexpédié dans son pays.



Là je dis non ! On est quelques années après le 11 septembre 2001, un avion explose sur le sol américain, et on relâche le principal suspect au bout de 48 heures ??! Et de plus on le laisse se balader librement sans aucune surveillance ??! Mais certainement pas ! Quel manque d’information et donc de crédibilité sur ce gros détail ! Normalement les autorités auraient dues boucler le personnage jusqu’à la date de sa réexpédition dans son pays.



Là autant vous le dire le livre perd en crédibilité très rapidement. Enfin…pas très rapidement, puisque, pour en arriver dans ce qui est décrit dans la 4eme de couverture, on doit attendre 150 pages (le livre en comporte 500).

De plus, le résumé est trompeur car Juliette n’est pas le personnage principal, non, ce n’est qu’une gourde idiote et insipide. Juste la petite pimbêche que l’auteur utilise pour mettre une femme en tenue légère par ci, par là.



Le véritable duo est en définitive celui de Sam et de l’émissaire mystérieuse qui constitue le véritable intérêt de ce livre. Mais franchement c’est bien maigre par rapport à ce que l’on pouvait espérer en lisant la quatrième de couverture.



Je ne parlerai même pas de Sam qui est un grand pédiatre depuis des années, âgé de seulement 28 ans… Sauf que dans le livre, il nous est clairement dit qu’il commence ses études à l’âge de 18 ans. Quand on fait un minimum de recherche on sait qu’il faut entre 10 et 12 ans d’études pour être pédiatre. Donc normalement il devrait à peine venir de terminer ses études. Mais là cela fait au moins trois ou quatre ans qu’il les a terminées. Le personnage devrait avoir entre 32 et 34 ans. Encore une fois, le livre perd en crédibilité.



J’aime bien Guillaume Musso, mais il faudrait qu’il fasse un peu plus attention à ce qu’il dit et qu’il se renseigne sur quelques détails dans ses livres parce que parfois on a vraiment l’impression qu’il ne fait aucune recherches…



Bref, le coeur de l’histoire est bien mais le livre est trop long à se mettre en place, et les quelques énormes incohérences cassent vraiment l’effet désiré. Et si vous trouvez que je suis dur avec le livre, je vous conseille un passage où il y a une tempête de grêle, (grêlons de la taille d’une balle de golf) qui explosent les vitrines des boutiques et les pare-brises des voitures, mais notre héros fonce à travers les rues, en moto et sans casque…



Espérons que le prochain livre qui sort au mois de mars soit de la même qualité que Central Park et bien loin de la médiocrité de Sauve-moi.

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L'Inconnue de la Seine

Ah, enfin, j'ai pu lire l'avant-dernier livre de Guillaume Musso que j'avais dans ma bibliothèque depuis un bon moment déjà mais avant cela, étant donné que j'avais toujours quelque chose en cours, j'ai du attendre que mes parents le lisent (oui, oui, c'est un comble car cela relevait d'une cadeaux de leur part mais vu que ni l'un ni l'autre n'avait plus rien à lire, alors que moi j'ai toujours quelque chose sous le coude), eh bien j'ai patiemment attendu et je ne suis pas déçue !



Roxane Montchrestien est une bonne flic et son supérieur le sait. Aussi, lorsqu'il la met sur la touche en lui ordonnant de se mettre au vert pour quelque temps (il la mute dans une section que plus personne ne connait aujourd'hui ou presque et qui ne compte qu'un seul membre à son actif), c'est à contrecoeur et pour elle une véritable torture mais elle ne peut pas s'empêcher de rester inactive trop longtemps. En reprenant le poste de Marc Batailley, un très bon flic lui aussi mais hospitalisé depuis peu, elle ne s'imaginait pas, d'une part, reprendre à titre perso, l'enquête sur laquelle ce dernier se penchait récemment, et d'autre part, y découvrir un véritable noeud de vipères. En effet, tout commença par le sauvetage d'une jeune femme dans la Seine. Apparemment, celle-ci n'aurait gardé aucun souvenir de son identité ni du pourquoi elle se retrouvait nue dans la Seine. Ce sont les analyses ADN qui vont parler pour elle en la révélant sous le nom de Milena Bergman. le fait que celle-ci fut l'ancienne compagne du fils de Marc Batailley aurait-il quelque chose à voir là-dedans ? Cela ne peut pas être un hasard, d'autant plus que cela s'avère totalement impossible car celle-ci est censées être morte dans un terrible accident d'avion l'années précédente.



Roxane ne va pas pouvoir ne rien faire et, passant outre les interdictions de son supérieur hiérarchique lui ayant conseillé de se faire oublier quelque temps, elle va se retrouver, bien malgré elle, en plein sous les projecteurs médiatiques, révélant des faits qui dérangent mais aussi en résolvant une part du mystère Bergman / Batailley (fils, Raphaël de son prénom et qui n'est autre qu'écrivain de par sa profession).



Un roman complexe à suivre parfois il est vrai tant il y a d'éléments qui s'imbriquent les uns dans les autres et des histoires parallèles qui se déroulent au même moment (c'est aussi ce qui fait le charme de Musso) mais qui nous emporte dans des époques d'un autre temps, tout en nous permettant de nous évader et de réviser quelque peu nos cours de mythologie grecque (ah, ah, je vous intrigue ? tant mieux !). Un roman agréable à lire et que je ne peux que vous recommander !
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L'appel de l'ange

Pour ceux et celles qui suivent régulièrement mes publications sur babelio et notamment celle que je consacre à Guillaume Musso, ils savent qu'en exergue, je place toujours une petite pensée affective pour ma petite sœur. En effet, bien que nous soyons séparées par des milliers de kilomètres, lorsque nous nous voyons (souvent l'été) et qu'elle prend enfin le temps de lire, c'est souvent sur les ouvrages de cet auteur qu'elle fixe son dévolu et qu'elle m'abandonne bien volontiers une fois repartie chez elle !

Bien que j'aurais du lire les deux derniers livres qu'elle m'a laissés dans un ordre différent ( à savoir lire "Un appartement à Paris" avant celui-ci mais je dirais que cela n'a au final que peu d'importance car le lecteur se retrouve toujours dans ces deux histoires, qui, même si il y a un gros clin d’œil dans le second concernant les personnages, ils se lisent très bien).



Ici, nous découvrons deux personnages que tout oppose : Madeline Greene, ex flic d'un côté et Jonathan Lampereur, ex roi de la restauration et anciennement adulé et jalousé de ses confrères de l'autre mais le destin les a blessé tous les deux ! Ils n'auraient jamais dû se rencontrer mais lorsqu'il interfèrent par mégarde leur portable (encore un coup du destin...décidément, il a bon dos celui-là), ils vont être non seulement d'entamer, bon gré mal gré, d'abord une relation à distance, puis en face à face. Ayant tout deux une personne qu'ils ont croisés en commun (la jeune Alice) que Jonathan a prise en stop un jour et pour une plus morbide affaire de d'enlèvement et de séquestration pour Madeline, ils vont se plonger tous deux sur cette enquête qui les mènera dans le plus horrifiant des cauchemars mais les rapprochera eux, d'une façon qu'ils n'avaient même pas osé imaginer !



Un livre passionnant, extrêmement bien écrit (oui, en ce qui me concerne, je suis une fan de Guillaume Musso et je n'ai pas honte de le revendiquer ici haut et fort) et qui nous plonge dans une enquête et des histoires entremêlées passionnantes ! A découvrir !
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