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Critiques de Guillaume Musso (8603)
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La Vie secrète des écrivains

Ne pas lire trop vite, surtout ne pas lire trop vite et faire durer le plus longtemps possible le plaisir, c'est ce que je me dis à chaque fois que je commence une nouvelle lecture -que je sais d'avance que je vais adorer - mais c'est mission impossible dès que j'ai un livre de Guillaume Musso entre les doigts tant la lecture est limpide et que l'auteur sait comment accrocher son lecteur pour qu'il ait justement envie de ne pas s'arrêter.



1999 : qu'est-ce qui a pu arriver à Nathan Fawles, écrivain à succès avec trois livres à la clé, mais surtout en pleine fleur de l'âges, je dirais même encore jeune, pour qu'il décide de mettre subitement fin à sa carrière d'écrivain ? Bien des journalistes ont essayé de percer le "mystère Fawles" mais tous s'y sont cassé les dents. Depuis, Nathan vit reclus (avec pour seule compagnie son chien) sur l'île de Beaumont, où tous le connaissent mais sans vraiment le connaître (des échanges de politesse, courtoisie mais à savoir ce qui se cache derrière le masque, tous l'ignorent).



Lorsqu'un poste est à pourvoir à la seule librairie de l'île, Raphaël Bataille, lui aussi aspirant-écrivain mais dont les maisons d'édition lui ont toutes retournée son manuscrit, n'hésite pas longtemps mais il va rapidement déchanter. Non seulement, il apprend du propriétaire que l'auteur de renom ne se rend jamais à la librairie mais qu'il évite également toute intrusion dans sa vie privée (pour les plus curieux, il n'hésite pas à les chasser à coups de fusil, et ceci n'est pas une légende) mais si Raphaël déchante aussi, c'est parce qu'il apprend que si le libraire l'a engagé, c'est parce qu'il compte bien mettre la clé sous le porte. Réfractaire à un certain genre de littérature (comme la science-fiction par exemple), ce dernier fait partie de ces aspirants de "la bonne et de la mauvaise littérature" et se plaint qu'aujourd'hui, le livre n'est plus un produit rentable.



Voilà le décor planté : l'arrivée par la suite d'une journaliste (Mathilde) sur l'île, bien décidée elle aussi à rencontrer Nathan Fawles mais pas du tout pour les mêmes raisons que Raphaël qui pensait obtenir soutien conseils de la part de ce dernier, va bousculer la petite vie tranquille et sans histoires (a piori) de l'écrivain. Lorsque un cadavre est retrouvé sur l'île, il n'en faut pas plus pour que ce soit toute l'île qui soit en émoi ! Confinement (tient tient, cela ne vous rappelle pas quelque chose ?) avec interdiction pour tout résident ou touriste de quitter l'île le temps de l'enquête, le jeune Raphaël va être mis à contribution par...et oui, Nathan Fawles lui-même, pour effectuer quelques petites recherches, lui-même ne pouvant plus se déplacer temporairement mais cela est une autre histoire...



Un roman dans lequel le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer tant il y a des rebondissements et des histoires imbriquées dans l'histoire elle-même et qui, à un certain moment, se superpose avec l'Histoire avec un grand H ! Une lecture que je ne peux que vous recommander et moi qui avait envie de découvrir cet ouvrage depuis un certain temps déjà, je vous envierai presque car pour vous, tout reste à découvrir !
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Angélique

J’ai commencé cette lecture avec une certaine méfiance car les romans de Guillaume Musso me laissent souvent avec l’impression d’avoir été flouée, d’une manière ou d’une autre. Ce qui n’a pas manqué d’arriver même si c’est moins flagrant ici qu’avec d’autres romans.



Les deux premières parties m’ont bien plu. L’enquête se met en place, on découvre les personnages, puis dans un long flashback nous suivons la coupable dans ses manœuvres pour se faire la place au soleil qu’elle estime mériter. C’est ensuite que cela commence à déraper à mon avis.



L’intrigue reste tout à fait cohérente, mais tout est lié de manière tellement inextricable que j’ai eu du mal à croire à ce qu’on me racontait...



Sinon, le roman se lit facilement, le style est agréable, le récit est rythmé grâce à des flashbacks qui viennent s'intercaler dans le récit pour apporter des explications ou semer des indices sur ce qui se passe en décembre 2021.



Mais j’ai décidément du mal avec les intrigues de Guillaume Musso...
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L'appel de l'ange

À force d’entendre parler les gens des romans de Guillaume Musso, l’Appel de Musso devenait trop grand et j’ai fini par craquer pour celui-ci (que j’ai lu avant « La jeune fille et la nuit« ).



L’histoire est celle d’une fleuriste anglaise vivant à Paris et d’un ancien chef-coq français de renom qui se télescopent dans un resto à l’aéroport JFK de New-York. Par inadvertance, ils se retrouvent chacun avec le smartphone de l’autre, mais ne s’en rendent compte qu’une fois séparés de milliers de kilomètres de distance : elle à Paris et lui à San Francisco ! Poussés par une curiosité malsaine, ils se mettent à fouiller le téléphone de l’autre, découvrant ainsi des secrets bien gardés, qui leur donnent envie de pousser l’enquête sur l’autre un peu plus loin…



Si le récit commence comme une comédie romantique, il s’oriente progressivement vers le polar au fil des investigations des deux protagonistes. Ce n’est clairement pas de la haute littérature, mais le style a le mérite d’être fluide et accessible et l’intrigue n’a aucun mal à tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page. De plus, j’ai bien aimé les citations en début de chapitre et l’insertion d’e-mails, de textos et d’articles de presse au milieu du texte.



Les personnages manquent par contre un peu de profondeur et de consistance et l’auteur a également la vilaine tendance à oublier de nous faire savoir ce qu’il advient des personnages secondaires en fin de récit. Mais le plus gros problème de ce roman se situe au niveau de la crédibilité. On a beau dire que le hasard fait parfois bien les choses, il ne faut tout de même pas pousser mémé dans les orties. De l’échange des portables à ce point commun improbable qui les unit dans le passé, en passant par la multitude de rebondissements abracadabrantesques, on n’y croit malheureusement pas un seul instant.



Du bon divertissement !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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7 ans après...

Une forte déception. J'avais beaucoup aimé "l'Appel de l'Ange", sorti l'année dernière mais je dois dire que le dernier thriller de Musso m'a laissée de marbre.

Je me suis ennuyée au long des 380 pages.

Je n'ai pas réussi à "entrer" dans l'histoire, tant les personnages et les situations m'ont semblé convenus. J'ai eu l'impression de me promener dans des situations archi classiques, sans nouveauté, sans intervention du "surnaturel" ou du fantastique, éléments que jusqu'ici j'appréciais beaucoup dans les livres de Musso.

Au départ, un homme et une femme, divorcés depuis 7 ans, qui vont partir à la recherche de leur fils Jeremy qui semble impliqué dans une sombre affaire de drogue. Les personnages ici ne m'ont pas semblé particulièrement attachants, entre un luthier très aisé au profil psychologique plutôt psychorigide et une artiste bohème surtout préoccupée par son apparence physique;

Les voilà à la poursuite des ravisseurs de leur fils et leur périple va les mener succcessivement à Paris et au Brésil, Rio de Janeiro et Manaus.

Là encore dans leurs périples, on a l'impression de se promener dans une forêt de lieux communs et d'images toutes faites: Montmartre, les Français désagréables avec les touristes, les cartels de la drogue...

Bref, en résumé, rien de nouveau sous le soleil.

j'attendais mieux, mais bon, ce sera peut-être pour la prochaine fois.
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La vie est un roman

Flora Conway est romancière à succès à Brooklyn.

Elle y vit avec sa petite fille de trois ans .

Lors d'une partie de cache-cache à l'intérieur de l'appartement, la fillette disparaît.

Un roman à la façon de Guillaume Musso s'installe.

La police soupçonne d'abord la maman puis l'éditrice de celle-ci.

Flora reçoit un cadeau étrange sous la forme d'un stylo à encre ayant appartenu à Virginia Woolf. La composition de l'encre est tout à fait étrange.

Au moment où Flora perd pied, on bascule de l'autre côté de l'écran et surprise, on se trouve face à face avec l'écrivain qui a créé le personnage de Flora Conway.

Celui-ci habite à Paris, vit une étape très peu sereine de sa vie, un peu semblable à celle de son héroïne de papier, Flora, mais plus rationnelle.

La situation de l'auteur confronté à ses personnages de roman qui le dominent est absolument inédite dans toutes les lectures que j'ai rencontrées jusqu'ici.

J'avais personnellement envie de lui dicter la fin de son roman en faisant réapparaître la petite fille.

C'était ma réaction.

Ses références à la littérature, à la philosophie comme la caverne de Platon ont constitué un régal pour moi.

Un Musso pas classique. Un écrivain de fiction très tourmenté. J'ai bien apprécié .
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La Vie secrète des écrivains (roman graphique)

Guillaume Musso qui est actuellement le plus gros romancier français en terme de ventes nous propose l'un de ses derniers livres sur le format de la bande dessinée. Il est vrai que j'ai été habitué aux adaptations avec Michel Bussi, l'autre gros romanciers qui rivalisent dans cette catégorie de littérature populaire dans le genre thriller et polar.



On a droit à un huis-clos un peu spéciale dans une île imaginaire et paisible mais qui ressemble à Porquerolles dans le département du Var au bord de la Méditerranée. Il est question d'un écrivain qui arrête tout du jour au lendemain alors qu'il est en pleine gloire après son troisième roman. Il s'en suivra un meurtre sensationnel qui va attirer l'attention alors qu'il voulait que le passé l'oubli.



J'ai beaucoup aimé le début mais un peu moins la fin avec son explication qui m'a paru assez peu convaincante. La surenchère ne produit jamais rien de vraiment bon. Il faut rester dans une certaine subtilité ce qui favorise la crédibilité. C'est un peu dommage. Maintenant, je crois que l'auteur voulait nous donner de fausses pistes au départ pour ne pas deviner le dénouement.



Pour autant, j'avoue avoir quand même passé un excellent moment de lecture surtout que le graphisme était plutôt avenant. Cela m'a également permis de voir le style d'écriture de cette star de l'écriture qui génère des millions d'exemplaires.



J'ai toujours voulu, d'une certaine manière, comprendre ce qui fait le succès d'un écrivain. J'ai obtenu certaines réponses à travers les affres de la création romanesque. Nos certitudes concernant le métier d'écrivain vont voler en éclat.



En conclusion, un bon polar qui a du style malgré des défauts inhérents liés à une intrigue bien trop complexe pour être crédible. Le récit captivera néanmoins notre attention avec des personnages bien mystérieux mais attachants. De multiples rebondissements et une tension assez soutenue produira une immersion totale chez le lecteur. Certains diront que c'est un thriller difficile à lâcher une fois la lecture entamée. C'est quand même du grand art.
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Angélique

Il y a parfois des moments dans la vie où l'on se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, comme ce fut le cas pour Mathias Taillefer, notre ancien flic, protagoniste de cette histoire lorsqu'il dut intervenir lors d'une rixe dans le métro et d'autres où soit l'n sait que l'on est exactement à sa place ou soit des situations que l'on pensait nocives et qui se révèlent à notre avantage ! De quelle manière Mathias a pu renverser la vapeur, cela je ne vous le dirai pas car cela gâcherait tout le suspense mais lorsque je suis assise à mon poste de bibliothécaire et que j'échange avec mes lecteurs et que l'une d'entre elle me propose de ma prêter le dernier livre de Guillaume Musso que sa belle-fille lui a offert, cela na vaut pas forcement dire que j'ai abusé de ma situation professionnelle mais qu'il y a parfois des liens qui se créent, quelle que soit notre position sociale ou autre, ou de la simple qui nous est rendu en retour sans que l'on l'est demandé ! C'est ce qui arrive à notre héros justement lorsqu'il se réveille dans un lit d'hôpital et qu'il entend Louise Collange lui jouer du violoncelle. Cette dernière, il ne la connaît pas encore mais va apprendre à l'apprécier et surtout à travailler avec elle lorsqu'elle lui demandera d'enquêter sur la mort de sa mère survenue quelques mois plus tôt. L'enquête avait conclu à un suicide mais Louise n'y croit pas. Cette jeune fille qui n'a pas froid aux yeux est bien décidée à lever le voile sur ce qui s'est passé ce soir-là. Certes, cette ancienne étoile (au sens propre du terme puisqu'elle avait acquis ce statut grâce à la danse qu'elle excellait avec passion jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus l'exercer). Pourrait-il s'agir de dépression ? Là encore, Louise n'y croit pas et n'en démord pas que sa mère a été assassiné mais par qui et surtout pourquoi, elle l'ignore et c'est ce qu'elle cherche à découvrir ! Au-dessus de chez elle vivait un peintre, trop tard reconnu hélas car lui aussi est décédé soit-disant des suites de ce fichu covid (pardonnez-moi l'expression mais c'est là où j'ai eu un peu de mal dans cette lecture car encore trop frais dans ma mémoire, comme dans la vôtre j'imagine). Coïncidence ? En s'embarquant dans cette affaire, Mathias est loin de se douter qu'il va devoir affronter les vieux démons du passé et en réveiller d'autres !



Un roman extrêmement bien ficelé, comme tous les livres de Musso d'ailleurs (je n'ai pas honte de dire que je suis une grande fan), un roman qui se lit très vite et très bien, très bien écrit (comme d'habitude et que par conséquent, je ne peux que vous recommander !
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La Vie secrète des écrivains

Un jeune auteur boudé par les éditeurs trouve un emploi dans une librairie sur l'île méditerranéenne imaginaire de Beaumont.

L'écrivain très célèbre, Nathan Fawles s'y est retiré et n'écrit plus aucun livre. Raphaël voudrait qu'il lise son manuscrit mais l'écrivain se montre très agressif quand on s'approche de sa propriété.

Mathilde Monney, une jeune journaliste parvient à l'approcher, à l'intéresser avec une histoire.

Pendant ce temps, une femme est assassinée sur l'île qui fait l'objet d'un blocus suite à ce drame.

Je ne peux pas en dire plus sinon que tous ces personnages sauf le jeune auteur sont liés à un drame horrible qui a détruit quasi toute une famille il y a vingt ans à cause d'un être démoniaque.

L'auteur nous amène à nous rappeler le danger de faire sa propre justice.

C'est un thriller passionnant, terrible dont le dénouement n'arrive qu'à l'ultime fin.

Parfois, certains faits, dans leurs recoupements , révèlent quelques improbabilités mais j'ai lu le roman avec beaucoup d'intérêt, trop, jusqu' aux heures tardives de la nuit.

Les réflexions que fait l'auteur sur la vie d'écrivain sont très intéressantes pour la lectrice que je suis.

Je suis chaque fois étonnée du nombre de livres et d'auteurs que Guillaume Musso continue à lire et fait plus que citer dans ses livres. J'admire sa curiosité.

J'ai beaucoup apprécié l'entretien de Nathan Fawles avec la presse avant qu'il ne cesse d'écrire.

Là, on sent que Nathan Fawles parle à la place de Guillaume Musso en tant qu'écrivain. Un grand moment !

Il me rejoint dans sa façon d'entrevoir sa relation avec un écrivain qu'on apprécie : " la seule relation valable avec l'écrivain, c'est de le lire. "

Une lecture éprouvante vers la fin .

J'ai savouré l'épilogue avec un "Ouf" de soulagement.
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Et après...

Comme souvent, j'ai trouvé mon exemplaire de ce roman dans la boite marquée "FRANCESES" du bouquiniste du Leclerc de ma petite ville du Portugal. Pour moi, tous les romans français que je peux trouver chez ce bouquiniste sont des perles: en français, pas chers, usés...bref, tout ce qu'il me faut. J'avoue que j'ai trouvé étrange qu'un livre, sommes toutes, récent se trouve lá. Je lui ai sauté dessus, payé et suis partie en courant. Le livre était assez abîmé mais tant pis: un livre usé raconte toujours deux histoires (l'écrite et la marquée sur les pages, la tranche, la couverture par les lecteurs qui ont possédé le bouquin en question). Au fil de la lecture, je me suis apperçue qu'il manquait une page...mais, bon...ça ne m'a pas empêchée de comprendre et de continuer ...

J'ai apprécié le roman, simple, un peu cliché. J'ai trouvé que les personnages manquaient un peu de profondeur...Les décors aussi: j'aurais voulu sentir New York plus fort. Ce que j'ai trouvé le mieux réussi, c'est le personnage de la fille de Nathan, Bonnie. Bref, c'est mon deuxième Musso et malgrès l'énorme succès (auprès des Babeliens et Babéliennes et du public en général), je n'ai pas trouvé le roman "feux d'artifices-coup de coeur-et tout le tralala" mais ça se laisse lire. J'ai été scsiée à la fin et je vous en prie, otez-moi un doute, sinon je devrais rejoindre l'avis de Sly, lecteur Babélien qui écrit, le 18 juin 2011: "On peut dire que pour le coup, le titre est vraiment bien choisi. J'aurais pas fait mieux" (sic). Mon doute, donc: le roman ce termine vraiment sur cette phrase: "Au niveau de Trinity Church, il pressa le pas : la femme qu'il aimait l'attendait à la maison. Et elle avait besoin de lui" (sic)......Ben...et après...je me demande s'il ne manque pas encore quelques pages á mon exemplaire. Si oui, je vais de ce pas faire une réclamation en bonne et dûe forme à mon bouquiniste!

P.S.: Ceci n'est pas une critique. Simplement mon humble avis. Je n'oserai ni ne saurai jamais écrire un livre....Mais alors, pourquoi tant de tapage...Pardonnez-moi, fans de Mr. Musso.
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Central Park

Alice se réveille un matin au beau milieu de Central Park, le chemisier couvert de sang et menottée à un inconnu endormi. Sachant que la veille elle enchaînait les cocktails sur les Champs-Elysées avec ses copines et qu’elle n’a pas la moindre idée de comment elle s’est retrouvée là, forcément, ça intrigue… Quand l’inconnu aura fini de pioncer, il lui expliquera s’appeler Gabriel et ne se souvenir de rien si ce n’est qu’il était la veille en train de jouer du piano au Temple Bar de Dublin, ce qui ne fait pas vraiment avancer le schmilblick.



D’aucun diront que Musso n’est pas Hugo (notez la rime) et ils auront raison. On ne pourra notamment s’empêcher de remarquer que dès que la tension monte un peu, il se met à pleuvoir des hallebardes et à faire tout noir et qu’on ne voit plus la route à travers les essuie-glaces qui balayent frénétiquement le pare-brise à l’image de l’âme de l’héroïne essuie-glacée par des sentiments contradictoires et contrastés qui pleuvent sur son coeur (notez que ça ne veut absolument rien dire mais qu’on s’en fiche comme de la dernière édition du Bescherelle). En revanche le soleil brille et les oiseaux chantent quand tout va bien.



Un peu facile, certes.



Ceci dit, j’ai toujours envie de rire au nez de ceux qui lisent Musso et s’offusquent que ce ne soit pas tout à fait au niveau de Guerre et Paix, de la même manière que j’ai parfois envie de coller des droites aux gens qui disent que le Mac Do, c’est dégueulasse (je peux devenir violente quand on s’attaque à ma véritable passion : la bouffe, de préférence grasse et sucrée). Guillaume Musso ne prétend pas nous offrir autre chose que du divertissement et un peu d’émotion dans ce monde de brutasses. Il est l’auteur français, le plus lu, le plus acheté et le plus traduit, il me parait particulièrement malvenu d’affirmer qu’il ne remplit pas son contrat.



Encore une fois, je ne fais pas partie des fans hystériques de Guillaume Musso d’habitude, mais une fois que j’ai ouvert Central Park, je ne l’ai plus reposé. L’intrigue est haletante et je me suis laissée balader de retournement de situation en retournement de situation sans deviner la fin… Et puis j’aime bien New York et franchement, j’avais l’impression d’y être.



Bref, une lecture légère et rapide, quelques heures de vrai suspense très divertissantes, un peu comme aller voir un bon film au ciné.
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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La Vie secrète des écrivains

En vieux briscard du thriller, en ayant lu tant depuis des décennies, il devient de plus en plus difficile de me surprendre. Lorsque c’est le cas, j’ai un grand sourire aux lèvres, et beaucoup plus rarement j’applaudis des deux mains face à un rebondissement inattendu et créativement bien trouvé.



Ce n’est pas l’auteur le plus vendu en France qui va donc me faire cet effet, me direz-vous… Eh bien, sachez que mes sourires ont été légion durant cette lecture et que j’ai dû poser le livre et applaudir à au moins trois reprises. Bluffant, tout simplement.



Derrière son magnifique écrin, se niche une intrigue qui est réellement impossible à lâcher. Guillaume Musso a une capacité hors norme à embarquer le lecteur, à le fourvoyer et, au final, à le distraire avec une vraie élégance. Il n’est pas donné à tout le monde d’écrire de manière aussi fluide sans tomber dans la simplicité.



Bien sûr que l’écrivain n’invente rien, mais il mène sa barque avec talent, en utilisant à bon escient les codes du genre, pour un plaisir décuplé.



Et savez-vous quel est le « plus » qui fait rapidement la différence dans ce roman ? Guillaume Musso s’amuse et ça se sent à chaque page !



Le ton est assez différent par rapport à son excellent précédent livre, La jeune fille et la nuit. L’auteur a lâché la bride, s’est permis davantage de facéties et une pointe d’humour qui fait mouche.



La vie secrète des écrivains est comme un puzzle dont on ne connaîtrait pas le nombre de pièces, et qui s’avère bien plus grand qu’il n’y parait. Comme un jeu de piste dont on n’appréhende aucunement le but final.



Parce que l’écrivain ose. Ose emprunter des chemins surprenants, et faire vivre à ses personnages des émotions particulièrement fortes. Au plus près de leur intimité, et de leurs secrets. Et comme il est doué pour nous faire entrer en empathie avec eux, ces émotions sont partagées.



C’est donc un vrai thriller, avec meurtre à la clé, fausses pistes et chausse-trappes, sorte de huis clos en plein air. Une enquête avec des tenants vraiment originaux et des aboutissants stupéfiants.



Mais le roman n’est pas que ça. Il est aussi une réflexion intéressante sur l’écriture, le « métier » d’écrivain, le statut de l’auteur, ses obsessions… Tout une palette de considérations à travers les pensées d’un personnage d’écrivain retiré des affaires depuis vingt ans.



A cela, Guillaume Musso rajoute nombre de citations d’auteurs illustres et de personnalités, en lien avec l’écriture. Très loin des habituels extraits « tarte à la crème », ils sont, au contraire, très judicieusement choisis et donnent une autre dimension à ce récit. L’effet accentue cette mise en abyme ludiquement construite.



La vie secrète des écrivains est un thriller étourdissant doublé d’une formidable réflexion sur le statut de l’écrivain. Un suspense psychologique mené de main de maître par un Guillaume Musso dont l’amusement à construire cette intrigue est follement communicative. Aussi ludique que bluffant.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Et après...

Je n’aurais jamais eu l’idée de mettre ce livre dans ma bibliothèque Babélio et il m’était totalement sorti de l’esprit. Heureusement Hugo a eu l’excellente idée de nous proposer une critique savoureuse (comme toujours !) qui a bien su mettre en lumière et en perspective les questionnements hautement existentiels de G. Musso dans ce roman qui est je crois son premier opus.



Je l’avais complètement oublié en effet. Lu il y a près de quinze ans (j’étais jeune, crédule, insouciant et terriblement illettré à cette époque), ce livre ne m’a laissé comme impression que : « Et après, elle est où l’histoire !?! » C’est dire s’il m’a marqué.



Le père Goriot, lu à la même époque dans le cadre du cours de Français, bien que douloureux pour mon esprit alors en friche, m’a tout de même laissé une impression bien plus substantielle. Mais bon, vouloir comparer ces deux livres, ça revient à comparer une écharde à une grosse armoire normande.



Ça commence donc par un type divorcé (?...), bref, séparé de son ex et de son enfant, qui se croit malade, fait un bilan de santé, voit que tout va bien et peu à peu se rapproche de son ex qui vit avec un type infâme (étonnant ! n’est-ce pas ?). Du coup il n’aura pas grand mal à reconquérir sa belle puisqu’ils vont simplement apprendre à se parler, oui ! Échanger des mots qui véhiculent des idées pour dire ce qu’on a au fond de l’âme Une pratique qui devient désuète à notre époque de l’empire des images, des smileys, des flashmobs et autres « happenings ». Les mots, comme c’est ringard ! Ça sert à quoi les mots puisque les émotions suffisent vu qu’elles au moins elles ne mentent pas, qu’elles sont authentiques.



Et, au fil des chapitres neuneu de cette histoire bidon, va-s-y que j’te balance des citations de grands écrivains pêchées sur des sites « dédiés » pour saupoudrer ce récit inconsistant d’apparences de culture, pour introduire une pseudo-solennité qui fait grincer les dents des authentiques amoureux de la vrai littérature réellement culturelle. De plus, s’il avait effectivement lu les œuvres des écrivains dont il met des citations en exergue en tête de ses chapitres, cela se ressentirait dans sa façon d’écrire. Pour preuve cet article du Figaro (http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/avoir-des-lectures-exigeantes-influe-sur-la-memoire-et-le-niveau-d-ecriture-21229/ ). Heureusement, il y a encore la science pour venir au secours de la Littérature.



La niaiserie se pare toujours des couleurs les plus criardes parce qu’elle aime se faire remarquer. Elle ne trompe que les petites midinettes (qui, soit dit en passant, peuvent être de tous âges) en manque d’exaltation qui ont désespérément besoin d’éprouver (peu importe le flacon, n’est-ce pas ? tant qu’on a la biture), de se sentir émoustillées comme des jeunes filles tout juste pubères que leurs hormones commencent à titiller un peu de partout et à mettre leur corps en effervescence.



Seulement il n’y a dans ce livre que du vide. Ça tourne en rond à vide. Quand Flaubert parlait de faire un livre sur rien, ça ne voulait pas dire le vide sidéral. C’est bien de piocher des citations mais encore faut-il savoir les interpréter.



Ces livres fonctionnent comme la cigarette. Fumer une cigarette ne calme pas l’envie mais donne envie pour la prochaine. Cela crée le besoin mais n’apporte rien d’autre, aucun contentement ! Un véritable filon pour les trusts de la littérature avec un tout petit « l » qui ne sert qu’à alimenter le compte en banque d’un exilé fiscal qui vit le rêve américain à Greenwich Village.



Quelle leçon retirer de ce livre ? Qu’on a perdu 100 francs (Eh oui, c’était une autre époque). Je retiens surtout que depuis que Musso et Lévy ont le succès que l’on sait, les livres des écrivains (Pas auteurs !!! ÉCRIVAINS) dont le patronyme a le malheur de commencer par un L ou un M ont vu la place qui leur était attribuée sur les étagères des librairies se réduire drastiquement, voire disparaître pour ceux qui jusque-là peinaient à s’y maintenir.



Certes, me direz-vous, ils (re)mettent le pied à l’étrier à beaucoup de gens qui sans cela ne liraient aucun livre sans images. Dans ce cas, chers libraires, faites un coin spécialement aménagé, excusez-moi, « dédié » pour eux. Il y a déjà le coin Chick-lit et le coin Bit-lit. On peut très bien créer le coin Shit-lit. À côté des toilettes ce serait parfait.



Ah ! et j’oubliais. À la fin il vécut heureux avec son ex-ex et leur enfant et peut être que depuis le père noël lui a apporté une petite sœur. Mais bon on s’en fout royalement vu que ce qui compte c’est d’acheter le bouquin suivant.



PS : j’avais même oublié le côté mièvrement fatidique de l’histoire avec le médecin qui annonce au « héros » qu’il va passer l’arme à gauche. C’est vrai qu’on s’en tamponne comme de notre n.m.ANAT. Glande génitale mâle, logée dans une poche cutanée située sous la verge, et qui possède une fonction exocrine (production de spermatozoïdes) et une fonction endocrine (production d'hormones mâles notamment de la testostérone) gauche, comme dirait pas Hugo.
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L'instant présent

Je me pose une question : pourquoi lis-je les romans de Musso ou Levy à chaque nouvelle parution alors que ce n'est vraiment pas mon style de lecture ? Sûrement parce leurs éditeurs sont les rois du marketing et que je succombe à chaque fois à l'effet de mode. Il n'y a qu'à regarder les montagnes de critiques positives figurant sur la couverture de ce livre pour nous pousser à l'achat sauf (c'est écrit en petit), qu'elles concernent le précédent ouvrage de l'auteur... (Rassurez-vous, je ne suis pas maso au point de dépenser un seul euro, ils me sont simplement proposés par la bibliothécaire de mon village...). Des fois, la sauce prend comme avec "Central Park", et des fois, ça ne prend pas comme avec "L'instant présent".



C'est une impression générale de vide que m'ont laissée les allers-retours du héros dans le futur. le brouillard ne s'est dissipé que dans les 5 ou 6 dernières pages. Le dénouement est peut-être original mais je n'ai pu retenir un "Tout ça pour ça ". Comme les personnages n'apparaissent qu'en coup de vent, il est difficile de s'y attacher. Lisa semble être une femme futile alors que finalement elle vit une épreuve difficile que l'on ne comprend qu'à la fin.

Le point positif de ce roman est le survol des années 90 et 2000 avec la revisite de leurs évènements marquants qu'ils soient politiques, techniques (arrivée d'internet), musicaux ou dramatiques (11 septembre 2001). J'en retiendrai aussi les quelques phrases un peu personnelles de l'auteur sur le métier d'écrivain et l'éventuel thérapie par l'écriture pour certains. La seule chose à laquelle je suis fidèle chez Musso, ce sont les petites citations empruntées à d'autres écrivains en début de chaque chapitre. Des petites réflexions sur la vie qui finalement nous invitent tous ici à profiter de "L'instant présent". Malheureusement, même un Musso qui se veut philosophe, pour moi, ça donne un 10/20.
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La Jeune fille et la nuit

Alors que dire de La jeune fille et la nuit... Mon avis est relativement mitigé. Ça part un peu dans tous les sens tout en gardant constamment la présence de notre héroïne disparue.



Le livre est découpé entre le passé et le présent.

En 1992, Vinca Rockwell, 19 ans et l’une des plus fascinante élève de l’école Saint Exupery à Antibes, disparaît avec son professeur de philo avec qui elle entretient une relation secrète. Les recherches n’ont jamais rien donné et le couple n’a jamais été retrouvé.

En 2017, une réunion d’anciens élèves est organisée. Il est mis à l’ordre du jour la destruction du gymnase de l’école. Thomas, Maxime et Fanny, autrefois amis, se retrouvent coincés face à la vérité qui va éclater, car tous les trois ont un secret bien gardé et un meurtre sur la conscience. Si le mur est détruit, un cadavre va sortir du placard et ruiner leur avenir...



Au niveau de l’écriture, nous avons l’habitude de notre cher Musso, est toujours aussi fluide et captivante. Même si l’histoire ne pas pas forcément emballé j’ai apprécié lire ce roman.

Au niveau des personnages, je trouve qu’il n’y a aucune attache. On a l’impression qu’il se dégage de toute attache vis à vis de ses protagonistes et du coup je ne m’y suis pas non plus attachée.

Vinca qui incarne la beauté et le charisme nous relativement indifférent. Elle a beau être la reine de beauté et avoir disparu on ne ressent aucune émotion vis à vis d’elle. On ne peut être que désolé de ce qui lui arrive.

Thomas je le trouve assez mou, ça manque de vitalité et d’entrain. Il est fou amoureux de Vinca, comme tant d’autres, et cherche à savoir ce qu’il s’est réellement passé par cette nuit d’hiver 1992. Mais fouiller dans le passé d’une autre va l’amener à découvrir son propre passé ce qui va être déstabilisant pour lui.

Sa relation avec ses parents est assez particulière et je n’ai ni accroché au personnage de sa mère Annabelle, même si elle est prête à tout pour le sauver, ni au rôle de Richard, qui est totalement effacé.

J’ai bien aimé le rôle de Stephane Pianelli, le journaliste prêt à tout pour faire éclater la vérité. On ne sait jamais quel coup tordu il nous prépare et ça met un peu de piquant au livre.

Le côté politique accès Macron m’a relativement agacé



En conclusion ce n’était pas une réussite à mon goût et la fin ne m’a pas non plus emballé. Notre cher Musso nous a habitué à bien mieux que cela.

Mais à chacun son avis, je vous laisse vous faire le votre.
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Demain

"Le mardi et le mercredi, on lit sur son transat".



Et oui, j'ai passé deux après-midi avec Guillaume Musso, sous ce soleil tant attendu. Et il n'y a qu'une seule chose plus agréable que lire du Guillaume Musso : lire du Guillaume Musso sous le soleil.



Et une fois de plus, cette lecture fut un pur bonheur. Ça en devient presque répétitif, cette manie que j'ai de dire chaque année que j'ai adoré le petit dernier Musso, mais c'est ainsi, je ne vais pas vous mentir et dire que j'ai aimé bof bof, voire détesté, pour varier mes chroniques Mussoesque, no way. Bien sûr, y'a ceux que j'adore, et puis y'a ceux que je vénère. Légère nuance. Demain fera partie de ceux que je vénère, c'est clair (et ça rime) parce que cette idée de la faille temporelle, elle est démentiellement démentielle et ouvre les portes à tous les possibles. C'est un de mes fantasmes, cette possibilité de retourner dans le passé, de découvrir l'avenir, d'influencer l'un ou l'autre afin d'influencer ensuite l'un ou l'autre (ça va, vous me suivez ?).



Je peux vous dire que je mourais donc d'impatience de découvrir Demain car, dès que j'ai lu le résumé, j'avais une chair de poule de malade :



"Elle est son passé...

... il est son avenir.



Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l homme de sa vie.

Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans.



Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de Manhattan.



Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant... ils ne se croiseront jamais."



La chair de poule, je vous dis. J'ai lu sur le net que le sujet avait déjà été visité, que ça faisait penser à ce film avec (le beau) Keanu Reeves, Entre deux rives. Si tous les thèmes déjà abordés en littérature étaient ensuite interdits, il resterait bien peu de sujets sur lesquels écrire, ma bonne Dame.



Et si le thème de départ fait en effet penser à Entre deux rives : une discussion entre deux personnes ne vivant apparemment pas à la même époque, la similitude s'arrête là. Parce que, sans vouloir vous en dire trop, cela va de soi, une fois cette faille temporelle comprise de tous, le roman bascule, petit à petit, dans un thriller palpitant dont il est impossible de sortir avant la dernière ligne (d'ailleurs je devais aller à la banque avant 16 h, j'ai terminé ma lecture à 15h58, tant pis, impossible d'abandonner les dernières pages – finalement la banque fermait à 16h30, alleluia – anecdote dont vous vous moquez, je sais, mais voilà quoi, je digresse je digresse). Bref un mélange de fantastique, avec des héros prisonniers de leur époque qui, par le miracle de la technologie, se trouve face à face, de romance avec des héros pour qui l'amour est prépondérant, même si lui est malheureux comme les pierres, même si elle est bouffée par sa solitude (des êtres fragiles donc, auxquels on s'attache immédiatement, tant ils sont profondément humains), et de thriller dont on sent que le dénouement sera totalement inattendu et scotchant. Et il l'est. Sans oublier les personnages secondaires, la meilleure amie lesbienne fofolle et le pote geek, qui apportent une touche d'humour parfois nécessaire quand l'angoisse va crescendo.



Et puis une question que Guillaume Musso pose : jusqu'où peut-on aller par amour ?



J'aurais tellement envie de partager plus encore sur cet ouvrage, de vous parler de cette histoire incroyable et captivante, de vous dire "et toi, tu t'en doutais qu'il…, tu le savais qu'elle… tu as aimé la fin, tu t'y attendais ?", mais je dois me taire, passque raconter la fin, c'est pas bien pas bien pas bien, alors je me tais. Mais quand vous l'aurez lu, revenez me voir qu'on en discute ensemble… car vous aurez cette même envie de partager, tant ce livre est un pur bonheur.



A lire au soleil, si vous avez cette chance.


Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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Skidamarink

Premier roman de Guillaume Musso paru en 2001.

"Le livre de poche" fait paraître une très belle édition car l'original, est devenu rare et cher.

Dans le récit, la Joconde a été volée fictivement en 2004 alors qu'elle avait bien été dérobée en 1911.

Simultanément , le patron milliardaire de Microglobal :), est enlevé.

Quatre personnes de par le monde reçoivent un fragment du tableau:

- Aux USA, Marcus Gemereck, un professeur chercheur en biologie et généticien et Barbara, ancienne employée de Microglobal et maintenant directrice des ventes dans une autre firme.

- En Bretagne, le narrateur de l'aventure, Théo McCoyle, ancien avocat.

- En Toscane, le père Vittorio Carosa âgé de 30 ans en plein doute sur sa foi.

Ils ont tous quatre rendez-vous dans la Chapelle où le père Carosa officie.

Entretemps, ils apprennent par les ondes que les clous fixant le tableau ont été envoyés à Scotland Yard.

Marcus Gemereck analyse le vol et l'enlèvement en fonction de 4 piliers : le libéralisme économique, l'individualisme, la Science, la Démocratie.

On sent dans cet extrait, la formation de professeur de sciences économiques de l'auteur.

Ils ne préviennent pas la police de peur d'attirer la terreur sur eux. Peine perdue, ce sera chose faite.

Le récit est parsemé de citations bien choisies , bien en accord avec les évènements. C'est un peu la spécialité de Guillaume Musso mais par la suite il les citera avant de commencer un chapitre.

On pourrait prendre ces nombreuses références littéraires pour de l'étalage de connaissances mais quand on se renseigne sur l'auteur, on sait qu'il a toujours beaucoup apprécié lire des ouvrages dans la bibliothèque où travaillait sa mère.

Au début du livre, l'auteur nous explique la genèse de sa vocation et à la fin, on peut voir la photographie de l'article du journal local qui annonce son premier roman.

C'est un premier roman moins abouti que les prochains où il trouvera vraiment son style.

Ce qui m'a fait le plus sourire, ce sont les descriptions d'habillement de luxe de deux de ses personnages. L'influence d'Antibes peut-être. On peut dire qu'il n'est pas le seul à utiliser ce moyen dans la littérature de nos jours.

Amusant et mon préféré reste des années plus tard "Central Park".



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Parce que je t'aime

Ouawh, tant de critiques que je ne sais même pas si c'est la peine que j'y appose la mienne mais bon...Pour une fois que ma sœur me prête un livre (ce qui arrive rarement), je peux bien lui faire cet honneur.



Un roman bouleversant dans lequel trois vies brisées, toutes de manière différentes se rencontrent. Alors que tous trois pensaient leur vie à jamais détruite, ils vont vivre ici quelque chose d'incroyable mais dont je ne peux rien vous dire. Il y a tout d'abord Mark, qui a vu sa vie s'arrêter il y a cinq ans je jour où sa petite fille Layla a disparu, enlevée. Par qui, pourquoi ? Il l'ignore mais cinq ans après celle-ci refait surface et Mark croit qu'il va enfin pouvoir sortir du gouffre dans lequel il s'est enfermé, seul, éloigné de sa femme et de Connor, son meilleur ami avec lequel il travaillait avant, lorsqu'il avait encore une vie à lui. Puis, il y a Alyson, une riche héritière qui fait la Une de la presse people mais pas dans le bon sens du terme. Pourquoi cette jeune femme belle et séduisante, riche qui plus est voudrait-elle s'auto-détruire en plongeant dans un univers de dépravation ?

Et enfin, nous avons Evie, une jeune fille qui a perdu sa mère décédée car manque de greffe du foie mais m'on pourrait se dire que c'est la fatalité sauf que cette fois-ci, ça ne l'est pas...



Voilà pour une présentation brève des protagonistes (enfin les principaux) mais qu'ont-ils en commun à part cette vie qui mes a malmenés et contre laquelle ils ont envie de déverser toute leur rage et leur mal-être ? Suspense...



Un roman très bien écrit et j'avoue avoir eu beaucoup de plaisir à renouer avec Guillaume Musso car son livre est rempli de psychologie et invite toujours le lecteur à se remettre en question et à se poser les bonnes questions. A découvrir !
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La fille de Brooklyn

La fille de Brooklyn, le nouveau Musso de 2016 est sorti il y a quelques jours à peine, et je l'ai déjà terminé.



Dès que le livre commence, le ton est donné. le récit va vite, très vite, on se lance dans une course poursuite à un rythme effréné et je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce nouveau rythme.



Musso nous a souvent habitué à des histoires menées tambours battants, mais cette fois-ci, il a passé un cap. A coté, la fille de papier ou Central Park paraissent bien calme.



Il est difficile de faire une critique à chaud, et surtout ne rien dévoiler, même pas le plus petit détail, donc je ne m'étendrais pas plus sur le sujet, mais si vous aimez Guillaume Musso, que vous aimez les histoires rondement bien menées, foncez, La fille de Brooklyn est une pure réussite.
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La Vie secrète des écrivains

Après la lecture de deux romans tragiques et graves, je souhaitais et j’imaginais une lecture récréation qui m’inviterait « davantage à l’évasion qu’à la réflexion. »

Ce fut mon premier Musso dans l’inconnu.



Comme je le pressentais, je découvre un thriller à l’intrigue recherchée dont je ne révèlerais rien d’autre qu’une petite phrase pour le fun :

« Si un romancier mentionne l’existence d’une arme au début de son récit, alors un coup de feu sera obligatoirement tiré et l’un des protagonistes mourra à la fin de l’histoire. »

Et s’il n’y en avait pas qu’un ?



Ce qui m’a séduit dans ce roman, au-delà d’un huis-clos sur une ile imaginaire de la méditerranée ou s’est retranché un écrivain reconnu qui ne veut plus jamais écrire, ce sont les petites touches où l’auteur dévoile quelques simples astuces d’écriture à un jeune auteur en devenir où la force de l’imagination et de l’originalité en sont les lois fondamentales.



« L’écriture structure ta vie et tes idées, elle finit souvent par mettre de l’ordre dans le chaos de l’existence. »



Guillaume Musso s’est servi du métier d’écrivain de son personnage principal pour citer une myriade d’ouvrages et d’auteurs qu’il a lui-même appréciés et qui l’ont, comme je l’ai compris, aidé à se projeter vers des sommets d’inventions dans la fiction.



« Le roman c’est de la fiction. Et la fiction, c’est techniquement du mensonge. »



Vous mentez donc très bien M. Musso, vos manigances étudiées sont presque toujours crédibles avec des péripéties fréquemment jouissives.



Avec humour, votre personnage profite au passage d’égratigner les éditeurs, incapables parfois de renifler le best-seller de demain.



« Les éditeurs sont des gens qui voudraient que tu sois reconnaissant quand ils te disent en deux phrases ce qu’ils pensent de ton livre, alors que tu as trimé deux ans à le faire tenir debout. »



Merci M. Musso, je ne saurais jamais si vous avez réellement mis deux ans à faire tenir debout ce livre mais il m’a permis de passer trois belles heures à le savourer et à rêver assis.



« C’était en partie pour ça que j’aimais autant lire. Pas pour fuir la vie réelle au profit d’un univers imaginaire, mais pour revenir vers le monde transformé par mes lectures. »



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Sauve-moi

J'avais découvert Guillaume Musso avec "Et après" sur les conseils d'une jeune collègue à l'époque. J'avais bien apprécié puis j'avais laissé tomber l'auteur jusqu'au roman "Central Park" et là je n'ai pas été déçue du tout. Depuis, je lis ses romans chaque année car même si on croit retomber dans le fantastique...et bien pas du tout. La fin est chaque fois inattendue dans ses derniers romans.

Dans "Sauve-moi" Sam est devenu médecin après avoir vécu une enfance dans un quartier très difficile de New York.

Il est veuf depuis un an et ne se remet pas de la perte de sa femme.

Il rencontre Juliette tout à fait par hasard. Celle-ci échappe à un accident d'avion et c'est alors que le fantastique entre en jeu.

Une policière morte depuis dix ans lui annonce le pire.

Commence à ce moment une aventure très riche en rebondissements afin d'éviter le pire.

Le scénario est très riche, parfois un peu "trop".

Guillaume Musso écrit merveilleusement bien et ses citations sont déjà très bien choisies.

Par rapport à ses derniers romans, ses sentiments sont très spontanés.

Une belle expérience pour moi que cette lecture des débuts de l'auteur qui situe son roman dans les USA en 2005. Les attentats de 2001 planent encore sur le roman.

Un auteur en compagnie duquel je ne m'ennuie jamais. Il est capable de réflexions très humaines.



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