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Critiques de Guillaume Musso (8603)
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Quelqu'un d'autre

Bonjour ,

Voici « Quelqu'un d'autre » de Guillaume Musso. Un thriller captivant au rythme soutenu et au suspense psychologique omniprésent. Une enquête complexe démarre avec le meurtre d’une riche héritière italienne. À travers le récit de plusieurs protagonistes, entre passé et présent, l’auteur nous manipule avec brio et sait nous maintenir en apnée. Les personnages sont loin d’être attachants mais leur psychologie est habilement disséquée. Accrocheuse, l’intrigue est parfaitement maîtrisée et habilement peuplée de rebondissements. Mais le final ne m’a pas emportée, il manque de crédibilité. L’ensemble reste d’une lecture très agréable et fort divertissante.

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Angélique

A force de ne cataloguer Guillaume Musso qu’en plus grand vendeur de livres en France, on en oublie presque qu’il est un vrai auteur de thriller.



Son image est plus nette à l’étranger, puisqu’en décembre 2021 il a reçu le prestigieux prix italien Raymond-Chandler qui récompense chaque année la carrière d’un maître du thriller et du roman noir, succédant notamment à Michael Connelly, Don Winslow, Margaret Atwood ou encore Jo Nesbø.



Ses derniers livres sont des variations autour du suspense, plus ou moins prononcé, et mis en forme par un style qui varie de l’un à l’autre.



Angélique est donc une sorte d’enquête policière, même si le flic de service ne l’est officiellement plus. Il a été mis en retraite anticipée et débute cette histoire sur un lit d’hôpital. Avec une jeune fille à ses côtés, qu’il n’a jamais vue, et qui lui demande de retrouver le meurtrier de sa mère, officiellement morte d’un suicide ou d’un accident.



C’est le début d’une quête de la vérité. Mais quelle vérité ? Elle va s’avérer bien plus complexe et surprenante qu’il n’y paraît, une vérité multiple.



Tout est bien mystérieux, d’ailleurs cette Angélique-titre n’apparaît absolument pas dans ce démarrage de roman.



Musso aime tout particulièrement se mettre à la place de. Dans la peau de ses personnages, à entamer un voyage qui est principalement intérieur.



Du coup, le lecteur se retrouve face à des caractères plus élaborés qu’il n’y parait, au fur et à mesure que des secrets sont révélés (de gré ou de force). L’empathie initiale s’en retrouve mise à mal.



Pas d’histoire d’écrivain cette fois. Un style direct, qui va à l’essentiel. Moins d’accent mis sur l’écriture, cette cuvée 2022 se révèle être un suspense au plus près des protagonistes et de leurs interactions. Et faisant appel à nos sentiments.



Un divertissement assumé pour 320 pages qui se lisent rapidement. Avec un ton parfois un brin mordant, l’auteur jouant aussi la partition de l’humour noir, sans pour autant forcer le trait.



Il n’a pas cherché à proposer une intrigue la plus originale qui soit. Les ingrédients sont connus, mais l’histoire concoctée fonctionne, entre drame et distraction. Et pas manichéenne pour un sou.



Musso est un excellent raconteur d’histoires qui joue avec ses lecteurs, mais aussi du contexte actuel. L’action se déroule en 2020, et les contraintes de l’époque servent aussi le récit, sont une partie du mystère.



Guillaume Musso propose avec Angélique un suspense prenant, utilisant tous les éléments qui en font une histoire destinée au plus grand nombre. Un récit qui pose au fond la question de la place qu’on a ou qu’on se créée dans ce monde mouvant.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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7 ans après...

J'adore ma sœur... pour beaucoup de choses et chaque année, lorsqu'elle vient en vacances-elle qui ne lit pratiquement jamais durant l'année -par manque de temps- rapporte une dizaine de livres à lire -que du Guillaume Musso (ou presque) qu'elle me prête avant ou après les avoir lus- afin que je puisse à mon tour en profiter. Celui-ci, elle me l'a prêté en me disant il y a quelques jours de cela : il faut absolument que tu me le rendes vendredi et j'aurai tenu ma promesse.

Si je fais ce petit aparté sur ma vie privée, c'est pour mieux rentrer dans le vif du sujet, je vous rassure et je vais m'en expliquer.



Jeremy et Camille sont jumeaux, donc frère et sœur mais qui ne vivent plus ensemble depuis sept ans, jour de la séparation de leurs parents où ces derniers ont convenu que Nikki (la mère) s'occuperait de l'éducation de son fils et Sebastan (le père) de sa fille. Si la première, en tant qu'ancien mannequin sait jouer de sa beauté et de son attrait sur les hommes et profiter pleinement de la vie (en étant parfois un peu trop laxiste envers son fils), le second a quant à lui une vie plus rangée et dispense à sa fille un amour inconditionnel certes mais avec un certain nombre de règles à respecter. Vous pouvez donc imaginer quelle fut sa réaction le jour où il découvrit que sa fille de quinze ans prenait la pilule mais bon, avant de pouvoir s'expliquer avec elle, il va recevoir un appel plus qu'inquiétant de la part de son ex-femme : leur fils Jeremy a disparu.



Les deux parents qui se sont tant aimés il y a dix-sept ans de cela alors que tout les séparait, ne s'étant plus adressé la parole depuis sept longues années (ou juste pour le strict minimum concernant les visites respectives de leurs enfants chez l'un ou chez l'autre) vont devoir faire équipe si ils veulent avoir une chance de retrouver leur fils.

Comment cette cohabitation forcée va-t-elle se passer ? Arriveront-ils à s'entendre? Là n'est pas la question car dès qu'il est question de la vie de l'un ou de de l'autre de leurs progénitures, Nikki et Sebastian sont assez adultes pour faire la part des choses et ce tandem à nouveau réuni va s'avérer étonnant lorsqu'il s'agit de résoudre une énigme, assez coriace !



Si le dénouement m'a surprise et que le style d'écriture de Guillaume Musso est toujours aussi agréable, j'ai cependant trouvé qu'il en faisait parfois "Trop" et que certaines choses étaient trop invraisemblables pour être crédibles. Qu'il y ait des coïncidences de temps en temps, je veux bien mais là, c'était....eh bien tout simplement trop gros à avaler pour moi. Un roman dans lequel le suspense perdure cependant jusqu'au bout, léger et agréable à découvrir ! Un bon thriller de vacances en somme !
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La fille de Brooklyn

Ce livre se lit bien, l'écriture est le style sont fluide mais alors niveau crédibilité du récit pour les amateurs de polars/ policiers cela frise le ridicule.



Je suis de plus en plus déçue des nouvelles sorties de Guillaume Musso, on suit ici Raphaël écrivain qui va épouser Anna dans quelques jours. Lors d'une conversation sur les secrets que chacun peut avoir Anna va montrer une photo de trois corps calcinés à Raphaël. Celui-ci pris de panique va quitter l'appartement et lorsqu'il cherche à contacter Anna il ne parvient pas à la joindre.



Il va donc aller sur Paris afin de la retrouver de la nous nous trouvons embarquer dans une enquête entre Paris et New York sur l'enfance d'Anna et ce qu'elle a à cacher.



Nous embarquons également dans le milieu de la politique américaine à travers ce livre. Tous les faits se passent en quelques jours ce qui n'est pas crédible, une fin plus que convenue.



En bref un livre rapidement lu qui sera aussi rapidement oublié.
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Parce que je t'aime

416 pages lues en quelques heures: trop facile. Ça file comme un fusée, ça sifle comme une hélice, ça s'ouvre comme un arc-en-ciel: trop facile. C'est à ce moment qu'on se demande qu'est ce qu'on vient de lire: trop facile, c'est tout, on a peur que ça s'évapore avec autant de facilité, de la même manière qu'on en a pris connaissance.



Et pourquoi pas? On ne se prend pas la tête avec le style d'auteur, on s'y met dans des situations qui filent comme sur les roulettes, on voit bien surgir des rebondissements qui ne ressemblent qu'aux jets de pierre dans une rivière, ça ne vous fait pas frémir, ça ne surélève pas votre peau, ni ne suspend pas vos émotions tant l'histoire file d'elle-même...c'est dire que c'est juste une écriture et une lecture mais pas de la littérature...



Et pourquoi pas!



Plusieurs situations conduites en puzzles dont l'auteur nous fait cheminer vers un seul plat, il faut dire qu'il a de l’imagination, Guillaume Musso. Et ce voyage qui a semblé merveilleux vers un monde psychique, un monde qui semble mieux gérer l'homme qu'on ne l'aurait pas soupçonné, un monde qui décide de rendre l'homme puissant ou impuissant, est un approche bien intéressant, mais quant à la verve de l'auteur, ça laisse à désirer...



Les personnages paraissent bien légers par rapport aux situations auxquelles ils sont sensés affronter...enfin le livre me parait bien plus tolérable que Sauve-moi! Je n'ai vraiment pas la force de vous le déconseiller mais n'allez pas y chercher trop de littérature!!!
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Je reviens te chercher

Décidément, Musso n'est vraiment pas ma tasse de thé...



Malgré qu'il maîtrise l'art d'accrocher son lecteur, j'ai toujours comme une impression de déjà lu, j'avais compris l'intrigue très tôt, ce qui gâche quand même une grosse partie du plaisir.

Et puis, les répétitions... Oui, je sais, ici c'est normal, ça fait partie de l'histoire mais tout répéter à chaque chapitre n'était peut-être pas nécessaire. Et toujours quelques non-sens, des lieux communs...

Encore une fois, j'ai survolé un tas de pages, lu un tas d'autres en diagonale et malgré ça, l'histoire m'a lassée.



Finalement, j'ai préféré "7 ans après...", bizarrement c'est celui qui avait le plus de critiques négatives auprès de ses fans...

Ah, les goûts et les couleurs...



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La fille de papier

Guillaume Musso, Guillaume Musso un auteur d'origine Française sévissant sur le même terrain de prédilection que Marc Levy ou plus précisément la romance contemporaine pouvant par moment flirter très intimement avec le fantastique. Je ne sais plus depuis combien de temps j'hésitais à me familiariser avec son style mais, pour se faire, mon choix se porta tout d'abord sur le titre "La fille de papier". En débutant ma lecture je ne savais absolument pas où je mettais les pieds, serait-ce un récit psychologique, contemporain ou fantastique?



Tom Boyd écrivain ayant le vent en poupe et jouissant d'un succès hors norme se voit du jour au lendemain suite à une rupture amoureuse plongé dans une profonde dépression. Hermite, accumulant les scandales avec pour témoins journalistes et paparazzis, se noyant jour après jours un peu plus dans l'alcool et les médicaments, Tom est au bout du rouleau et se retrouve également dans l’incapacité d'écrire. Ses deux meilleurs amis Milo et Carole malgré leur impuissance face à la détresse de leur ami feront tout pour tenter de le sortir de sa torpeur. Une nuit, après avoir ingurgité sa dose médicamenteuse accompagné d'alcool, Tom se retrouvera nez à nez avec une jeune fille nue dans son salon, cette dernière lui révèlera être Billie Donelly l’héroïne de son roman et le suppliera de finir d'écrire sa saga car, sans ça la jeune fille mourra...Après cette révélation plus que surréaliste et difficile à digérer Tom remettra en question la santé mentale de la jeune fille ayant pénétré par effraction chez lui ainsi que sa propre instabilité depuis ces derniers moi. Cependant, Billie apportera des preuves irréfutables à Tom lui prouvant qu'elle est réellement ce qu'elle entend à la grande stupéfaction de Tom. Un marché sera alors conclu entre le romancier et sa création, Billie s'engagera à aider ce dernier à récupérer l'amour de sa vie et Tom en échange, se devra de conclure sa série. C'est ainsi que pourra débuter l'aventure rocambolesque de Tom et Billie à travers le monde.



Pour mon premier Musso dont je redoutais tout de même la lecture au vu des critiques criant soit au génie ou alors tout son contraire, je dois dire que "La fille de papier" a été pour moi un titre agréable mais pas transcendant.

J'ai relevé que l'auteur a su faire preuve d'originalité concernant le prologue où, par le biais de divers articles de journaux s'entrecroisant nous découvrons Tom Boyd avant sa rencontre avec celle qui lui brisera le cœur, pendant son idylle puis lors de sa longue chute en enfer. Une façon atypique et innovante de nous mettre dans le ton dès le départ. Guillaume Musso est pourvu d'une plume simple mais addictive nous faisant tourner les pages à une vitesse folle, sans compter sur un humour très présent par le biais de la jeune Billie.

Concernant les personnages je me suis pour la plupart attachée à eux. Que cela soit la pétillante Billie, jeune femme entière, affublée d'une franchise et d'un franc parlé désarmant qui n'aura de cesse de vouloir aider Tom à remonter la pente et ce même contre le grès de ce dernier. Billie sera également frappée d'une incroyable maladresse ce qui plongera très souvent Tom et cette dernière dans le pétrin nous gratifiant de scènes souvent hilarantes. Étant pourvue de beaucoup de caractère et refusant de se laisser marcher sur les pieds, Billie et Tom auront au début une relation des plus houleuse et explosive se terminant par d'indénombrables accrochages. Concernant Tom j'ai mis plus de temps à l'apprécier au vu de sa personnalité assez hautaine et froide au départ. Puis, au fur et à mesure de l'avancée de cette aventure au côté de Billie, des facettes insoupçonnées et touchantes feront surface. Ce romancier pourvu d'une immense fortune nous fera découvrir un passé sordide et peu reluisant partagé avec ses deux meilleurs amis Carole et Milo, un trio qui a eu la force et la chance de sortir du ghetto sans toutefois être parvenu à vaincre leur démons. "La fille de papier" n'abordera pas uniquement la survie de Billie et du retour à la vie de Tom mais concernera également Carole et Milo qui bénéficieront d'une place toute particulière qui les mettra tout deux face à leur problème respectif. Un duo touchant qui évoluera lentement mais surement non sans heurte et incompréhension.



Abordons à présent ce qui m'a dérangé.

Le rythme fut pour moi bien trop saccadés de part l'alternance entre les diverses tribulations de chaque groupe. Ensuite je citerai la chasse au livre au quatre coin du monde m'ayant vraiment plus que lassé, je n'avais qu'une envie sauter ces passages, hors, de peur de manquer des scènes ou dialogues clés je me suis forcée. Trop de longueurs inutiles censés maintenir le suspense mais qui à la longue plombait ma cadence de lecture. Pour finir je citerai l'évolution de la relation entre Billie et Tom traitée de manière superficielle voir maladroite. Un jour il la déteste et le lendemain sans prévenir il l'aime. Une transition qui aurait mérité d'être amenée de manière plus subtile afin de rendre plus réaliste et touchante ce revirement.

Je terminerai sur une note positive concernant une révélation inattendue nous offrant un nouvel éclairage à cette œuvre, effaçant du coup ses quelques défauts au passage.



Une lecture s'étant avérée agréable et distrayante pourvue de personnalités résolument humaines et attachantes. Un roman étant parvenu à me surprendre grâce à son ultime rebondissement nous offrant une conclusion émouvante et empreint d'une douce nostalgie.
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Angélique

En première partie, Louise Collange, une jeune fille bénévole à l'hôpital Pompidou , joue du violoncelle pour calmer les malades.

Ce jour-là, elle apprend que le patient est un ancien policier à la brigade criminelle.

Elle en profite pour lui confier que la mort de sa mère, une célèbre ex-danseuse étoile de l'opéra de Paris, ne semble pas être accidentelle malgré l'enquête qui a révélé le contraire.

Bon gré mal gré, l'ex-policier contre enquête et trouve de nouveaux éléments.

En deuxième partie, Angélique Charvet, une infirmière remplaçante prend la parole et livre les faits qui l'ont liée à la mère de Louise et à son voisin du dessus. Angélique a toujours rêvé d'une autre vie et une opportunité s'est offerte à elle.

En troisième partie, Mathias Taillefer, le policier entre en scène. Il avait prévenu Louise qu'il était dangereux. Accrochons-nous, lecteurs ! Guillaume Musso va sortir son jeu pour nous surprendre au moment où j'étais déjà bien captivée par le roman.

Cette fois, il y va d'inattendu en inattendu.

On repart dans le passé du policier, dans le passé de Louise. D'accord , pourquoi pas ? Mais quand même !

Encore un peu, je notais 5 étoiles.

La fin en a enlevé une.

Toujours est-il que je continue à admirer la structure des romans de l'auteur avec ses chapitres aux citations hyper bien en accord avec le contenu, sa façon de découper et de présenter les faits très clairement.

Je continuerai donc à lire Guillaume Musso.

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Quelqu'un d'autre

Très déçue par Quelqu’un d’autre, je m’attendais a vraiment mieux de la part de Guillaume Musso.



Il y a beaucoup de suspense et très vite le roman devient très difficile a lâcher tant on a envie de connaitre le coupable. C’est bien la le seul point positif car pour le reste, j'ai trouvé que :

- Les personnages etaient détestables

- Le dénouement autour d’Oriana et Adele, vraiment improbable et tirés par les cheveux

- La fin a l’eau de rose entre Justine et Adrien m'a fait roulé des yeux.

- Les longueurs des articles de journaux au début pour exposer l’intrigue plutôt que du simple récit m'a un peu gaché la lecture.



On est loin de certains romans de l’auteur malheureusement.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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La Vie secrète des écrivains

Une belle surprise !

Je viens de terminer « La vie secrète des écrivains » de Guillaume Musso. J’ai littéralement dévoré ce polar.

Raphaël est ou plutôt voudrait devenir écrivain, malheureusement, le roman qu’il a écrit est refusé par bon nombre d’éditeurs. Parmi ses écrivains préférés : Nathan Fawles, il aimerait le rencontrer et lui faire lire son manuscrit pour savoir ce qu’il en pense. Ce dernier a décidé depuis quelques années d’arrêter sa carrière et s’est retiré sur une île méditerranéenne « Beaumont » où il vit en ermite.

Raphaël se rend sur l’île, il arrive à se faire embaucher et loger par le libraire du coin et bien entendu essaie de rencontrer Nathan, ce qui n’est pas chose facile. Il finit par forcer sa porte et braver son agressivité.

Mais tout n’est pas aussi simple que ça y paraît, la quiétude de l’île est souillée par la découverte d’une femme sauvagement assassinée et… non je ne vais pas spolier. Un dénouement que je n'ai pas vu venir et bien caché tout au long du livre.

J’avais lu plusieurs Guillaume Musso et n’avais pas été séduite par son écriture et c’est à reculons que je suis entrée dans la lecture de celui-ci. J’ai été très agréablement surprise, une idée originale et bien écrite, un roman dans un roman serait l’expression exacte.

Une intrigue peu commune, bien menée, embrouillée, des crimes qui remontent à des années (trois personnes d’une même famille sauvagement assassinées), de la vengeance, la rechercher de l’assassin, l’erreur, la malhonnêteté, l’horreur, le trafic d’organes (sur un fond de guerre en ex-Yougoslavie et Kosovo) tout y est mêlé provoquant la mort de personnes étrangères au drame initial ; tous ces ingrédients y sont rassemblés avec beaucoup d’adresse.

J’ai beaucoup aimé ce thriller malgré le rappel de la guerre en Yougoslavie que j’ai trouvé un peu long. Guillaume Musso s’est surpassé, c’est de loin mon préféré.

Chose importante et primordiale ce livre traite de la vie secrète des écrivains c’est aussi un clin d’œil à la difficulté que rencontrent les jeunes auteurs pour trouver un éditeur.

Vous qui n’aimez pas Musso, essayez celui-ci, comme moi vous serez peut-être conquis !

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Que serais-je sans toi ?

Quand ça commence, on se saoule avec le mot amour, amour et amour que l'auteur veut nous faire avaler à tout prix...dommage, le mot s'arrête au milieu de la gorge. Ensuite surgit la rencontre des deux hommes, chacun poursuit ou traque l'autre à sa manière. Un flic et un voleur qui semblent avoir la même carrure, la même intelligence, les même prédispositions pour échapper à la masse...là ça semble accrocher, on commence à s'y plaire quand...dommage ça ne dure qu'un instant...



Surgissent alors des ballades inutiles qui, à mon sens, fragilisent l'intrigue pourtant intéressante au départ...



Plusieurs situations s'étalent en puzzles dont l'auteur ne réussit pas la ramification autour d'une même colonne. Des personnages sont moins convaincant, ils sont éternellement plongés dans des multiples interrogations inutiles, au lieu de l'action qu'on attend d'eux face aux situations présentes. Les dialogues mal ficelés rendent fausses les actions des personnages...
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Que serais-je sans toi ?

Cette fois-ci, ce n'est pas à ma petite sœur que je dois cette lecture (elle qui se fait généralement une cure durant l'été lorsqu'elle vient en vacances dans notre belle Provence) mais à mon père qui a eu le courage de faire ce que je ne ferai jamais (du moins pas avant un très long moment) : faire du tri dans sa bibliothèque et mettre des livres de côté pour en faire don à la médiathèque dans laquelle je travaille ou alors (si jugés en trop mauvais état par mes soins), les jeter directement.



C'est donc avant de le cataloguer et de le mettre en rayon que je profite de cette lecture (que je n'hésiterai pas à recommander à mes lecteurs, tout comme je vais le faire avec vous dans cette critique d'ailleurs) afin de me faire moi aussi ma petite cure de Guillaume Musso (ce qui est toujours appréciable lorsqu'on ne veut pas trop se prendre la tête et surtout s'évader un peu, avec généralement un happy-end à la fin).



L'on dit que l'on n'oublie jamais son premier grand amour et c'est souvent vrai. Gabrielle et Martin se sont croisés, connus et aimés passionnément lorsqu'ils avaient vingt ans. Seulement, voilà, lui habite en France et elle aux Etats-Unis mais là n'est pas le problème car lorsqu'il lui avait fixé rendez-vous quelque temps plus tard, elle n'était jamais venue. Pourquoi ? Cela fait plus de quinze ans que Martin se pose cette question sans jamais en avoir la réponse. Aussi, se plonge-t-il à corps perdu dans son boulot de flic et là, il a un gros poisson à traquer : le plus célèbre voleur d’œuvres d'art de tous les temps : Archibald. En effet, Martin a préféré se réorienter vers un service moins violent au sein de la police et consacre toute son énergie pour les musées et autres centres d'art (ce qui nous a cruellement manqué d'ailleurs durant cette longue période de confinement). et voilà près de trois ans qu'il traque Archibald sans jamais arriver à le coincer.



Archibald, ou le Arsène Lupin de l'art puisque ce dernier ne revend jamais es œuvres qu'il dérobe est un personnage bien mystérieux. Quelles sont ses véritables intentions et pourquoi agit-il ainsi ? Martin est bien décidé à lever le mystère mais en s'attaquant à pareille tâche, il ne s'imagine pas qu'il va être lui-même confronté à ses propres démons et surtout, qu'il va devoir, résoudre ce qui l'a réellement empêché d'avancer dans la vie (sentimentalement et émotionnellement parlant) : à savoir un amour né lorsqu'il avait vingt ans et qui ne s'st jamais éteint.



Une bonne bouffée d'oxygène avec des passages fantastiques propres à l'écriture de Guillaume Musso, très bien écrit, léger et agréable à lire. Une lecture que je vous recommande vivement !
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Skidamarink

J'écoule peu à peu ma PAL en commençant par les livres que j'ai reçus pour Noël avant de m'attaquer à ceux que l'on m'a offerts pour mon anniversaire (un mois après) et c'est donc avec un plaisir non feint que j'ai découvert ce dernier roman (qui fut en réalité son premier) de Guillaume Musso.



Ici, nous sommes en pleine actualité (enfin presque) bien que ces ouvrage soit initialement paru en 2001 mais le jeune auteur, alors âgé de 27 ans à l'époque était déjà avant-gardiste et avait déjà tout compris de ce qui gouverne notre monde, à savoir l'argent et le pouvoir qui va avec. En s'attaquant à l'un des piliers de notre civilisation occidentales, j'ai nommé la célèbre Joconde au sourire si emblématique qu'il a déjà fait s'épuiser de nombreuses cartouches d'encre(heureusement que depuis, nous avons l'ordinateur) de Léonard de Vinci, Guillaume Musso s'attaque à plus qu'un symbole mais à toute une organisation. Lorsque celui-ci est dérobé, l'on crie d'abord au scandale. Envoyé en quatre morceaux à quatre personnes différentes qui ignoraient jusqu'à présent tout de l'existence des autres jusqu'à présent en leur donnant un rendez-vous mystérieux afin qu'elles se rencontrent, ces dernières étaient loin de s'imaginer qu'elles allaient s'engager dans un jeu de piste chronométré où il en coutera la vie à des éminents personnages. Qu'ont bien avoir en commun un ancien avocat (notre protagoniste Théo), reculé du monde du travail tant celui-ci le dégoûte, un prêtre (Vittorio), une femme d'affaires (Barbara et enfin un brillant scientifique longuement décrié pour avoir, contre lui, participé à des expériences génétiques (Magnus) ? Vivant dans des endroits différents du globe, n'ayant pas les mêmes aspirations (que ce soit religieuses ou professionnelles voire même sexuelles), elles ont pourtant quelque chose en commun et avant de pouvoir découvrir l'énigme de la disparition du plus célèbre tableau au monde qui concorde avec l'enlèvement du milliardaire George Steiner, à la tête d'une des plus grandes filiales (autant dans le monde pharmaceutique que génétique et économique) américain, ces quatre personnes vont devoir trouver ce qu'elles partagent. Qu'ont-elles en commun et pourquoi ont-elles été choisi et surtout par qui ? Qui tire les ficelles de ce jeun macabre et diabolique ?



Un roman qui, en cette nouvelle période de confinement, qui vous fera voyager aux quatre coins du monde et surtout, vous permettra peut-être comme moi de vous évader un peu en pensant à autre chose que ce dont tout le monde ne cesse de parler actuellement (dois-je réellement préciser mon propos ?) Une lecture prenante et haletante et moi qui n'avais vu le non moins célèbre livre à succès de Dan Brown Da Vinci code qu'en film, je crois que je vais sérieusement m'y plonger car bien que Skidamarink de Guillaume Musso ait été écrit avant, il paraît que l'on retrouve d'étranges rapprochements avec le livre en question donc à voir... Une lecture que je ne peux que vous conseiller !
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Sauve-moi

Eh bien, autant paraître gnan-gnan, autant l'assumer pleinement et c'est ce que je fais ici en disant que ce livre de Musso, que ma sœur m'avait prête m'a une nouvelle fois permis de m'évader et de ne pas trop réfléchir (quoique...) et c'est exactement ce dont javais besoin et de plus, j'assume pleinement aussi en disant que celui-ci m'a plu.



Il est vrai que cela m'a au départ fait étrangement fait penser aux films "Destination final" dans lesquels une personne a un pressentiment et refuse de monter dans un avion (ou autre pour les films suivants) qui finit par se crasher mais la mort finit toujours par le rattraper car, toujours selon ces films, "cette dernière aurait un plan".

Ici, l'on est un peu dans cette atmosphère mais en plus romantique. Juliette Beaumont, jeune française ayant échoué à devenir actrice lorsqu'elle s'est rendue à New-York, des projets plein la tête et des étoiles plein les yeux, refusera effectivement de monter dans cet avion sensé la ramener chez elle mais pour une toute autre raison. La veille, elle a fait la connaissance de Sam, un jeune pédiatre extrêmement séduisant mais qui a foi en l'amour depuis qu'il a perdu sa femme l'an passé. Entre eux deux, je ne vous apprend rien de neuf en vous disant, comme le veulent le plus souvent les livres de Guillaume Musso, ce fut immédiatement le coup de foudre. Ils auraient pu vivre leur vie ensemble comme dans un happy end mais cela était sans compter l'intervention de Grace Costello, une ancienne flic morte il y a dix ans qui s'est vue soit-disant dotée d'une mission : ramener Juliette avec elle.L Où ça ? Là où celle-ci aurait du se trouver après le crash de cet avion, c'est-à-dire, dans la tombe. Sam, plus amoureux que jamais, fera tout pour l'en dissuader et sauver celle qu'il aime mais arrivera-t-il à ses fins ? Si la mort a réellement décidé que Juliette aurait du mourir ce jour-là, doit-elle effectivement périr pour que la vie puisse suivre son cours ?



Un roman dont on devine rapidement la fin il est vrai mais qui laisse néanmoins planer quelque ombre mystérieuse par moments et le lecteur s'y laisse prendre facilement ! Une lecture légère et sans prise de tête, exactement ce qui me fallait pour commencer ce début d'année 2020 de bonne humeur !
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L'instant présent

La 4ème de couverture me tentait bien.

Qu'est ce qui pouvait empêcher un homme et une femme d'être ensemble, à notre époque, à New York ? Quel était ce terrible secret ?

Bref, je me lance donc dans mon 2ème Musso.

Dès le début, j'ai été prise dans l'intrigue. Je voulais connaître la suite, savoir pourquoi et surtout comment le héros allait se sortir de cette malédiction. Car il s'agit bien d'une malédiction !

A mi-parcours de ma lecture, je me suis un peu essouflée.

Quant à la fin... Sans dévoiler le pourquoi et le comment, j'avoue avoir été extrêmement déçue par la pirouette de l'auteur. Je ne sais pas exactement à quoi je m'attendais, mais pas à cette fin.

Alors, oui, Guillaume Musso m'a surprise..., mais...

Je ne sais pas si je me redirigerai vers cet auteur. Il semble faire le buzz à chaque sortie de livre, mais j'avoue ne pas adhérer à son style. J'ai un peu de mal avec les auteurs français qui s'évertue à écrire des histoires qui se déroulent aux Etats-Unis. J'avoue dans ce cas privilégier les auteurs américains qui nous font découvrir leur pays. Surtout que je trouve que, dans le cas de Musso, l'histoire se passe aux Etats-Unis, mais les références sont typiquement les références américaines des français ! Bref, Guillaume Musso, après 2 romans lus, n'arrive pas à me convaincre.
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Que serais-je sans toi ?

Que serais-je sans toi ?



Elle a pris de ses petites mains la boite à crayons, qu'elle a étalés sur le parquet chêne de l'appartement, puis elle s'est tournée vers ma grosse voix toute douce qui lui demandais de tout bien ramasser avant que je ne me fâche bien colère, alors de son sourire de petite coquinette, elle n'a rien fait du tout, du coup je me suis levé dans un excès d'éducation punitive près à lui faire quelques bisous parce que elle est trop mimi d'amour quand elle fait des conneries, mais c'était sans compter sur ce petit personnage en plastique qui se planta gentiment dans le talon de mon putain de pied gauche m'invitant à gueuler ma douleur dans tout l'appartement…



- Bobo papa, bobo papa

- Ah putain de bordel de merde, tu fais chier...



Direction la salle de bain pour désinfecter ma blessure et me coller un pansement… retour sur le canapé, ça me lance, ça brule, je serre les dents, et voilà qu'elle recommence à balancer sa boite à crayons…



« Oulalala, allez hop au lit sans câlins, t'es pas une gentille petite fille, tant pis… »



Alors je ne suis pas un adepte de la claque dans la gueule ou de la fessée, par contre je punis, au coin ou au lit et quand elle commence à bouder, j'adore sa tronche de boudeuse, toute vexée… bien sur au bout de deux minutes je craque et je m'en vais lui expliquer la vie entre deux gros bisous.



Du coup aujourd'hui je boite, impossible de poser mon talon par terre, ça me colle des fourmis dans le pied et c'est la merde…



Mais revenons-en au sujet : Que serais-je sans toi ?



Voilà une question qu'il faudrait tous se poser à un moment ou un autre, souvent on se construit un à deux, ensemble bite dans la bouche et c'est le début d'une grande histoire qui commence, ou main dans la main pour les plus romantiques d'entre vous, bouquets de Mauboussin sauvage, petits mots tout doux, verre de vin rouge et main dans la culotte… c'est l'amour qui pointe le bout de son ivresse, on se laisse bercer par la passion, sans trop se poser de questions existentielles sur :



« qui fait la vaisselle ce soir ? »



On s'apprivoise, on apprends à se connaitre, on grandit, et puis le temps murit dans l'oubli de cette vie pleine de rebondissements, mais un jour ou l'autre tu te poseras cette question persuadé d'en connaitre la réponse :



Rien queue dalle, je ne serais plus que le reflet d'un gâchis qui se joue à deux…



Alors tu flippes ta race de finir comme ton père, redevenu un enfant par la force de l'alcool à volonté dans la joie de cet amour propre qui t'a abandonné la volonté de relever ta bite pour conquérir à nouveau cette confiance en toi désertée depuis trop longtemps…



Du coup, faut se bouger le cul pour retrouver cette infime envie bandante de continuer à faire de ta vie un truc cool, redonner un peu de sens à ce qui n'en a plus, redécouvrir les joies solitaires, commencer à mater les petits culs qui se dressent devant cette mou boudeuse qui t'empêche de regarder ses jolies yeux pleins d'envie, tu n'oses plus, tu ne sais plus comment sourire , comment être intéressant, comment rebondir sur cette paire de seins qui te fantasme l'entre jambe… mais déjà t'y penses, alors tu débouches la bouteille de coca sans alcool.



et ce soir c'est toi qui fais la vaisselle…



A plus les copains

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13 à table ! 2015

13 à tables ! Soit 13 auteurs français les parmi les plus lus qui nous offrent 13 nouvelles autour du thème du repas qui sont autant de surprises un peu comme les 13 desserts du Noël provençal.



Françoise Bourdin, avec Olympe et Tatan, nous propose un repas de fin d'année comme on a tous vécu, enfin vous je ne sais pas mais moi oui !

Maxime Chattam, avec Maligne, nous offre lui une angoissante nouvelle aussi inquiétante que mordante…

Nulle, nullissime en cuisine ! d'Alexandra Lapierre s'avère finalement surprenante, je n'avais pas du tout vu venir la fin.

J'ai découvert la très belle plume d'Agnès Ledig avec Un petit morceau de pain qui peut tout changer, une histoire touchante et mignonne comme tout, nul doute que je vais poursuivre ma découverte.

Gilles Legardinier délaisse momentanément la fiction au profit d'un récit plus personnel dans Mange le dessert d'abord.

Chez Pierre Lemaître, un papy prend Une initiative, organiser un repas de famille, bien mal lui en a pris.

Marc Levy… J'espère que son nom fera office de produit d'appel mais sa nouvelle Dissemblance, j'en doute fort…

Guillaume Musso reste fidèle à son univers accrocheur dans Fantôme dont le final sur le fil est percutant.

Jean-Marie Perrier navigue habilement dans les eaux troubles du passé de Jules et Jim.

Le Parfait savoureux de Tatiana de Rosnay s'avère tout simplement parfait pour tout le monde...ou presque !

La Part de Reine d'Eric-Emmanuel Schmitt est véritablement la pépite de ce recueil, son thème parfaitement adapté au sujet. Clovis et Reine resteront longtemps dans ma mémoire. Une nouvelle que je relirai.

Direction la nature sauvage, le grand air, les ours et les saumons avec Gabrielle de Franck Thilliez.

Et enfin, en route pour les grands fonds et l'inattendu avec l'étonnante héroïne de Langouste blues de Bernard Werber.



Ce n'est pas toujours le cas avec les recueils de nouvelles mais ici, on va de surprises en surprises et la qualité et le dépaysement sont au rendez-vous, que demander de mieux ?

Il vous reste quelques jours avant Noël, je ne saurai trop vous conseiller de glisser quelques exemplaires de ce livre vendu au profit des Restos du cœur sous le sapin. Vous pouvez aussi l'offrir à votre hôtesse, c'est carrément plus fun qu'un bouquet de fleurs ! Vous ferez ainsi d'une pierre deux coups, un lecteur heureux et une bonne action: 1 livre acheté = 3 repas distribués !




Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Quelqu'un d'autre

Lecture entamée en seulement quelques jours.



Musso est un auteur que j’apprécie beaucoup, j’attendais donc son dernier roman avec impatience.



J’ai été prise dès le départ par le récit. L’intrigue est fort intéressante et prenante.



« Ce suspense très contemporain débute sur la Côte d’Azur, au printemps 2023. Au large de Cannes, un yacht luxueux dérive sur les eaux turquoise de la Méditerranée, entre les îles de Lérins.



Cette scène idyllique cache un drame. À bord du bateau, Oriana Di Pietro, une éditrice italienne, ancienne journaliste de guerre et héritière d’une riche famille de Milan, baigne dans son sang. Elle a été sauvagement agressée et succombera après dix jours de coma.



Qui a tué Oriana? Pourquoi? Un homme et trois femmes livrent leur version de l’histoire. Les soupçons se portent sur Adrien, son mari, un pianiste de jazz séduisant et mystérieux qui donnerait tout pour ses enfants. Adèle, sa jeune maîtresse, donne sa version des faits.



Justine, la policière locale chargée de l’enquête, relate l’interrogatoire et partage ses réflexions et ses suppositions, tout en racontant sa vie quotidienne qui est partie en vrille depuis que son mari l’a plaquée pour une femme plus jeune. On découvre aussi la version d’Oriana, qui raconte les dernières semaines de sa vie. »



Ce que j’ai particulièrement apprécié à travers cette lecture est le fait que j’étais constamment en plein questionnement concernant la suite des événements.



Le fait d’avoir l’impression d’être confrontée à une fin inaboutie ne m’a pas frustrée mais m’a au contraire intriguée et bouleversée de manière positive.



J’aurais encore plus apprécié ma lecture si le texte avait été plus conséquent et si l’intrigue était davantage complexe et la psychologie des personnages encore plus poussée.
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Angélique

Ce roman mélange enquête, humour, mystère...mais rien de surnaturel cette fois-ci.



J'ai bien aimé tous les personnages, même les moins plaisants.

Mathias, ancien flic, irascible et impatient, au vocabulaire piquant, se réveille à l'hôpital puis se laisse un peu malgré lui embarquer dans une histoire de décès louche. Louise Collange, jeune musicienne bénévole à l'hôpital lui demande de l'aider à élucider la mort de sa mère, une affaire considérée comme déjà classée comme un suicide mais qu'elle soupçonne être toute autre. À partir de là, après seulement quelques pages, l'histoire prend forme et réussit à captiver le lecteur jusqu'à la fin.



On flotte entre le bien et le mal, on rencontre des personnages diversifiés, on voyage jusqu'à Venise, les liens entre tous les protagonistes se tiennent et je n'y ai trouvé aucune longueur. La chute vient un peu abruptement par rapport au déroulement global mais tous les petits détails qui m'avaient agacée dans "L'Inconnue de la Seine" sont totalement absents dans "Angélique", raison pour laquelle j'ai beaucoup plus apprécié cette lecture-ci. Un agréable moment de détente dans l'ensemble qui m'a fait sourire parfois à cause du ton bourru de Mathias. Un roman qui se lit rapidement. Merci à une sympathique collègue de l'avoir partagé avec moi, celle grâce à qui j'ai lu Musso pour la première fois avec le superbe "Et après..."
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La Vie secrète des écrivains

Qu’est-ce qu’il lui a pris, vous demandez-vous à mon propos, de se lancer dans La vie secrète des écrivains, le dernier ouvrage de Guillaume Musso ? Il est vrai que, sans n'avoir jamais rien lu de lui, je nourrissais un préjugé littéraire négatif à l’encontre de ce romancier, que je considérais, disons-le clairement, comme un marchand de soupe. Une soupe qui avait le mérite de faire sa fortune… Mais foin des idées préconçues ! Il faut bien, un jour ou l’autre, se faire son opinion sur pièces.



Le titre du livre se prêtait particulièrement à ma curiosité de néo-romancier. Quel en est le sujet ? Au centre de l’intrigue, Nathan Fawles, un écrivain dont les livres avaient connu en leur temps un succès fulgurant ; pour une raison inconnue, il a cessé d’écrire et d’apparaître en public depuis vingt ans. Les secrets de sa vie fascinent ses lecteurs, un peu comme ce fut le cas de J.D. Salinger dans les années soixante, après la publication de son œuvre culte, L’Attrape-Cœur.



En fait, La vie secrète des écrivains est un polar noir, un thriller, où les révélations fracassantes et les éclaboussures d’hémoglobine ne manquent pas. L’intrigue est plutôt bien montée, si ce n’est que le hasard fait un peu trop bien les choses, en faisant de personnages présents sur l’île méditerranéenne où Nathan Fawles vit en reclus, les acteurs ou les témoins d’un meurtre épouvantable commis à Paris vingt ans plus tôt ; un crime qui pourrait avoir impliqué l’écrivain-star… Mais peut-être justement n’est-ce pas le hasard !



Sur les trois premiers quarts de l’ouvrage, c’est Raphaël, un jeune écrivain en herbe fasciné par Nathan Fawles, qui mène l’enquête en candide et assure l’essentiel de la narration, ponctuée d’insertions de fakes d’articles de presse ou d’avis administratifs. Quelques chapitres s’intercalent en narration classique, apportant des éclairages complémentaires. Une construction littéraire efficace, qui maintient très habilement le lecteur en haleine, tandis que les principales pièces de l’intrigue se mettent en place.



C’est ensuite que ça se gâte. Raphaël fait les frais d’un conseil littéraire cynique du romancier américain John Irving, que Musso suit à la lettre après l’avoir cité en tête de chapitre. Sans Raphaël pour raconter la fin, le niveau baisse. C’est pourtant le moment où tout se dénoue, où l’« incroyable vérité » se dévoile. La scène se joue dans la superbe maison de Nathan Fawles, dans un face-à-face entre l’écrivain et Mathilde, une jeune femme sexy venue lui demander des comptes. L’un et l’autre se révèlent mutuellement ce qu’ils savent, d’une façon qui ôte toute crédibilité à la scène : une série de monologues sans âme pour Mathilde, un texte de vingt pages, soi-disant tapé en une demi-heure sous la contrainte, pour Fawles. Il y avait certainement plus subtil à trouver !



Peut-être les lecteurs de Guillaume Musso ont-ils tellement hâte de connaître les réponses aux énigmes, qu’ils n’ont que faire de la forme sous laquelle l’auteur les leur révèle. Pour ma part, je le regrette, car pour le reste, le livre est plutôt bien écrit, en phrases courtes à la tonalité pertinente et crédible, qui donnent du rythme à la lecture. Juste une chose que je ne comprends pas : pourquoi, lorsqu’il fait parler Nathan Fawles, Musso lui fait-il proférer des jurons et des expressions vulgaires ?



Le livre est agrémenté de références culturelles, de citations de grands auteurs. Est-ce pour Guillaume Musso une façon de s’étalonner ? Une intuition qui pourrait être confortée par les nombreux conseils littéraires du genre masterclass glissés dans la bouche de Nathan Fawles.



Globalement, un livre qui se lit facilement et agréablement.


Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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