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Je retrouve Riad. Pour l'instant c'est mon préféré. La parole est plus donné à la mère, elle souhaite vraiment rentrer en France.
Heureusement que les traits d'humour permettent d'atténuer les passages un peu violents....
J'aime la comparaison de la vie en Bretagne... Il a l'air de bien d'intégrer...les enfants ont cette facilité...
Et la fin.. nous promet une belle suite

Peut-on créer une héroïne encore plus insupportable que celle-ci ?
Je pose réellement la question.

Quel intérêt d'écrire sur une jeune femme imbue d'elle-même, arrogante, un peu stupide, très égocentrique et un poil érotomane ?

Impossible d'accrocher réellement à l'histoire de Red Queen avec une héroïne telle que Mare.

Après avoir découvert qu'elle avait des pouvoirs, quand bien même elle fait partie des "Rouges" (qui ont donc le sang rouge, et pas le sang argenté, comme les "Argents", qui eux ont des pouvoirs), Mare est "adoptée" par la cour du Roi composée uniquement d'Argents, pour essayer de couvrir le fait qu'une Rouge peut avoir des pouvoirs. Et donc causer un soulèvement de la population oppressée, aka lesdits Rouges.

Le postulat de base, donc, c'est de dire à tous les Argents (et les Rouges par extension) : "Cette jeune femme de 17 ans est une argent de naissance, adoptée par des rouges, qui n'a JAMAIS su qu'elle était argent et qu'on vient de retrouver. Dans nos bras mon enfant."

Sans avoir fait mention SVT au bac, on comprend très vite que le fondement même de l'histoire ne tient pas : ladite jeune femme largement pubère n'a donc jamais eu ses règles ? Ses "parents adoptifs" ne se sont jamais rendus compte du pot-au-rose ? BORDEL cette enfant ne s'est JAMAIS cassée la binette de TOUTE SA VIE ? Qu'on ne me dise pas que tous ses proches et elle réunit n'a jamais vu la couleur de son sang ? (LOL)

Forcément, tout le reste du livre semble absolument ridicule. Ajoutez donc à cela Mare, héroïne qu'on a envie de baffer dès la 1re page, et vous comprendrez mon profond agacement sur ce 1er tome de Red Queen.

Je me suis engagée avant d'entamer cette critique à ne pas spoiler, mais il y a des situations qui n'ont littéralement AUCUN sens.
Pourquoi certains personnages accordent leur confiance au 1er venu ? Pourquoi les révolutionnaires ont l'air aussi organisés qu'un troupeau de brebis dans lequel on lâche un loup ?
Pourquoi l'héroïne (oui, revenons sur elle) est-elle aussi stupide ?

Ne peut-on pas écrire des femmes fortes sans les rendre imbuvables, pédantes et au final, complètement idiotes ? Quelle mauvaise représentation des femmes...

Je crois que Mare rejoint illico presto la liste des héroïnes de YA que j'ai le moins aimé, à côté de Feyre d'ACOTAR et Scarlett de Caraval.

Le pire ? Je ne suis pas opposée à lire la suite !

Non pas pour Mare (non non non) mais parce que j'ai quand même eu envie d'avoir des réponses à certaines questions.

Et c'est sûrement ça qui m'agace le plus : l'idée de base était vraiment bonne, mais gâchée par des incohérences énormes et des personnages plus caricaturaux les uns que les autres et pas très attachants.

J'aime beaucoup les romans utopistes et d'anticipation. Le pire peut arriver sans qu'on s'en rende totalement compte parce que les choses empirent petit à petit. C'est comme la grenouille dans la casserole.
Le début est excellent et rappelle beaucoup, en effet, La Servante Écarlate, mais la comparaison s'arrête la. L'auteur n'a pas suffisamment exploité l'idée de base à mon humble avis. L'intrigue vire rapidement à un complot pas tout à fait crédible, une amourette surfaite et un final pas assez convaincant.
Un agréable moment de lecture mais sans plus.

Si, comme moi, vous aimez les méthodes d'apprentissage des langues, n'hésitez pas. Voyage en langues romanes, publié par les éditions Didier - Français langue étrangère, fournit une expérience des plus intéressantes. Je l'ai découvert à la médiathèque de ma ville, et j'ai été immédiatement attirée par son sous-titre :

- interculturel
- plurilinguisme
- intercompréhension
En quelques mots, voici de quoi il s'agit.

Cette méthode propose de partir à la découverte des langues et des cultures romanes les plus connues : portugais, espagnol, catalan, français, italien et roumain. Elle fournit les éléments permettant à l'apprenant de lire et de comprendre des textes de difficulté graduée dans ces six langues romanes de manière simultanée. .L'ouvrage propose dix parcours thématiques : territoire, langue, gastronomie, habitudes du quotidien, fêtes et traditions.

Chaque thème (unité) comprend un texte dans chaque langue romane, suivi de questions dans les autres langues romanes proposées par la méthode. A la fin de chaque unité on retrouve une partie approfondissement grammatical ainsi qu'un texte rédigé dans une langue romane régionale. Un QR code fourni à la fin de l'ouvrage permet de flasher les pages et d'avoir un accès direct aux audios - grâce à un smartphone ou une tablette par exemple.

J'ai été très étonnée de découvrir la méthode d'apprentissage proposée par cet ouvrage, fondée sur l'intercompréhension.
Chaque locuteur s'exprime toujours dans sa propre langue (ex : un Belge va s'exprimer en français, mais, grâce à la méthode, comprendre ce que lui disent son voisin portugais, son ami catalan, sa cousine roumaine qui s'expriment, eux-aussi, dans leur propre langue).
Dans cette méthode, l'accent est toujours mis sur l'apprentissage réceptif en effet, on parle uniquement de compréhension écrite et orale.

J'ai trouvé cette méthode originale ; son but est de permettre d'acquérir un grand nombre de connaissances lexicales, grammaticales et culturelles en peu de temps. Les thèmes et les textes sont vraiment bien choisis, le travail sur les exercices est remarquable. Mais j'ai deux questions :
- Pour que l'intercompréhension fonctionne bien, il faut impérativement que tous les locuteurs suivent cette méthode simultanément, et soient approximativement du même niveau. Est-ce réalisable ?
- Cette méthode a le mérite d'être originale, mais elle occulte complètement l'expression écrite et orale en langue étrangère.

Au risque de passer pour très conservatrice ou n'ayant rien compris à une méthode novatrice, je pose la question : ne vaudrait-il pas mieux se consacrer à l'étude d'une voire deux ou même trois langues romanes en privilégiant les deux aspects complémentaires de l'apprentissage : la compréhension et l'expression ? C'est à dire en complétant la méthode fournie par Voyages en langues romanes, qui serait une très belle base de travail ?

En attendant, je vais poursuivre ma lecture de Voyages en langues romanes, ouvrage qui est décidément très original, comprendre catalan et roumain, et retrouver une langue régionale, l'occitan, proche de mon histoire personnelle.

Pour un prix modique, j'ai apprécié ce petit livre de recette par son format, mais qui comprend un nombre important de recettes stambouliotes, parfois très faciles, et parfois moins. On voyagera ainsi à moindre frais et ce d'autant plus que le livre se veut un peu une introduction gastronomique à une visite de la ville, car il est agrémenté de plans (très jolis du reste) comprenant de bonnes adresses, mais aussi de photos, un peu clichés certes, mais tout de même bien sympas. C'est vraiment, en tout cas, une collection bien sympa que celle-ci, et je sens que je vais m'en procurer d'autres ! Et pour ne rien gâcher sa couverture graphique et sympa (qui pourrait évoquer Marjane Satrapi) contribue à cet aspect "beau petit livre" que j'ai vraiment apprécié.

🔥IRON FLAME🔥

Avant de commencer cet avis, je vous conseille, si vous n'avez pas lu ce tome 2, de ne pas tenir compte des avis négatifs dessus. Chacun son opinion, j'ai malheureusement appréhendé ma lecture en me fiant à ces derniers, et j'étais dans l'attente d'un élément ou d'un rebondissement décevant qui n'est jamais venu. Alors, lisez-le sans en tenir compte de ces avis !

Ceci étant dit, je vais donc parler de ce tome 2 de cette saga incroyable ! Déjà le livre est divisé en deux parties. Et elles n'ont pas le même rythme, ce qui est normal. Dans le tome 1, nous étions dans une histoire qui durait une année "scolaire", avec ses épreuves et ses découvertes, donc le rythme était soutenu, et il posait les bases de cet univers. Dans le tome 2, forcément ce ne sera pas le même schéma, et c'est aussi bien !
Si le tome 1 s'axait surtout sur les compétences physique des cadets, là, pour cette deuxième année, c'est le mental et l'esprit qui sont plus travaillés.

Les rebondissements sont présents dans pratiquement tous les chapitres, les épreuves et les difficultés également. L'univers est toujours aussi bien construit. Si je devais mettre un bémol, ce serait les descriptions qui sont parfois compliquées à comprendre et à visualiser. Il y a aussi quelques redondances, mais dans l'ensemble, il m'était impossible de m'arrêter de lire.

Les personnages secondaires sont vraiment bien construits et sont bien intégrés dans l'histoire, encore plus que dans le premier tome.

J'ai hâte de pouvoir lire la suite qui promet beaucoup de rebondissements ! En tout cas si vous hésiter de le lire, je n'ai qu'une chose à vous dire : FONCEZ ! C'est une pépite ✨

Premier roman que je découvre de l’autrice. J’ai beaucoup apprécié l’histoire. Il y a de l’amour, mais aussi de l’humour, de la petite vengeance… bref un tout qui fait qu’on adore ce roman.

On rencontre Elvis (et Rita sa petite voix personnelle) qui est Community Manager. Oxton est un chanteur très célèbre. Il est décidé à interpréter un rôle dans un film et pour cela, il va employer Elvis pour l’aider à lancer la promotion de son film.

J’ai beaucoup ri en lisant ce roman, Elvis a une répartie très intéressante et elle est sans filtre. Elle n’a pas eu une enfance facile et malgré cela elle fait en sorte de réussir à s’en sortir sans l’aide de personne. Le fait qu’elle soit employé par son groupe de chanteurs favoris et très drôle.

On apprend à connaitre les personnages, par moment j’ai eu un peu de mal avec Oxton, mais avec ce qu’il a vécu on peut le pardonner.
La fin est très bien pour ce roman.
Le gros plus de ce roman, personnellement c’est Elvis. C’est une fille qu’on aimerait tous avoir dans nos vies.
J’ai bien apprécié Riley aussi comme personnage. Il aide bien Oxton dans ces décisions.

Très contente d’avoir découvert ce roman et je le recommande sans problème.

Merci à NetGalley et les éditions Lizzie pour cette découverte.

Que feriez-vous si on vous annonçait que vous deviendrez aveugle ?
En écoutant une conversation de ses parents, Zoé, une jeune adolescente de 11 ans, apprend qu'elle va perdre la vue.
Déterminée à réaliser certains de ses rêves, elle décide de fuguer pour voir ce qu'elle souhaite avant de devenir aveugle, à la fin de l'été.
Ce périple est pour elle une préparation à la vie dans l'obscurité, mais aussi un passage de l'enfance à l'âge adulte.
Zoé fait preuve d'une grande maturité : elle prépare son voyage avec soin et évite de se mettre en danger. Ce roman est ancré dans notre monde actuel. Sans relever le retournement de situation, il aborde des thèmes forts. Une lecture très agréable et touchante.
À la vue, à la mort Calouantous les livres sur Babelio.com

Tombée par hasard sur ce recueil dans la réserve de la médiathèque, sa lecture a été une très belle surprise. La poésie de Mah Chong-gi est nostalgique et contemplative. Pas de grand éclat, pas de formule alambiquée, juste un regard sur un vie d'exilé, le rapport à son pays d'origine, la mort, les relations avec son entourage. C'est un recueil que j'aurai plaisir à relire dans quelques années, je pense.

Ouvre toutes les facettes de tes yeux et regarde les choses en face

Comment surmonter le cauchemar de la cécité et de l’aveuglement ?
Comment les œuvres d’art peuvent-elles nous aider à surmonter les traumatismes ? C’est cette interrogation qui permet à l’auteur historien de l’art, Thomas Schlesser, d’entrainer son lecteur dans la découverte patiente et émerveillée d’œuvres situées au Louvre, à Orsay et à Beaubourg.
Celui qui sert de guide à cette aventure particulière est le grand-père de la petite Mona. « L’art d’être grand-père » commence pour lui dans cette démarche qu’il imagine pour aider sa petite fille. Cette dernière a été frappée d’une cécité qui n’a duré qu’une minute mais qui a affolé tout le monde. Afin d’éviter la rechute dans « le trou noir », les parents de Mona demandent à son « papy Dadé » de l’emmener en « consultation ».
Mais à la vérité, le traitement qu’elle va suivre grâce à ses bons soins se manifeste par « l’administration » d’un nouveau tableau que l’apprentie esthète va « ingurgiter » chaque mercredi, guidée par cet expert qui pratique l’art de « soigner » par des injections de beauté… Confrontée à 52 œuvres d’art différentes, en même temps qu’elle s’ouvre au monde et aux multiples expressions de la beauté, Mona (et avec elle le lecteur) réfléchit, à une leçon de vie particulière : « Souris à la vie », « Respecte les petites gens », « Mets le monde à l’arrêt », « Ferme l’œil de ton corps », « Il faut danser sa vie », « Le noir est une couleur » …
En ces temps si troubles, on peut encore espérer avec Mona, Papy Dadé et Dostoïevski que « la beauté sauvera le monde ».


Lien : http://ericbertrand-auteur.n..

Au Pays de Galles, une nouvelle émission de télé-réalité, Exposure, fait le buzz. Les sept candidats, qui pensaient participer à une émission de survie, apprennent en direct qu'ils vont devoir, en fait, protéger des secrets inavouables. Le producteur fait appel à la police après la découverte d'ossements puis pour la disparition inquiétante d'un candidat. Finalement, Fiona Morgan enquétera avec Léo Brady sur une affaire de meurtre.
Le résumé de ce roman est plutôt alléchant. J'ai découvert assez vite qu'il s'agissait du deuxième tome des enquêtes de Fiona Morgan. Ce n'est pas gênant pour l'enquête mais je pense qu'il aurait tout de même été préférable de lire le premier tome avant, pour les différentes relations entre les personnages, notamment entre Fiona et Léo.
J'ai apprécié le personnage de Fiona mais pas plus que ça. J'ai eu beaucoup de mal à la cerner, à comprendre ses réactions et son humour particulier ! ^^ J'ai bien aimé l'inspecteur Léo Brady. On comprend qu'il a dû se passer quelque chose entre eux dans le premier tome, et il y a une certaine tension entre les deux. Je suis une fan de romance, alors forcément j'ai savouré! Pour le reste, il y a énormément de personnages : les candidats, l'équipe de l'émission, l'entourage de Fiona, ... Parfois, c'était assez compliqué de s'y retrouver.
La construction du roman suit les différents personnages liés à l'émission en mêlant le passé proche et le présent. C'est très intéressant mais ça entraîne une certaine confusion parfois.
J'ai bien aimé plonger dans l'univers pervers de cette télé-réalité même si j'aurai aimé une description plus poussée.
Au final, ce roman policier est plutôt plaisant malgré quelques longueurs.

Conclusion :
Lecture sympathique
Lien : https://ptitloupandco.wordpr..

Alors qu'un de ses amis souhaite lui faire découvrir un film oublié de Lugosi et Karloff, Sandy Allan n'aura malheureusement pas l'occasion de le visionner car l'ami en question se jette du haut d'un immeuble. En sa mémoire, elle décide de se lancer sur la piste de ce film.
Ce roman débutait plutôt bien, une histoire de film maudit, ça pouvait être sympa à défaut d'être original. Seulement voilà, le récit s'embourbe, ça n'avance pas et à certains moments ça devient même complètement incompréhensible (d'ailleurs, je n'ai pas compris grand chose à ce récit foutraque). Je soupçonne que cela puisse être, en partie, dû à une très mauvaise traduction.
Ramsey Campbell s'est fait un nom dans l'horreur en écrivant des récits Lovecraftiens avant de s'en détacher. J'ai lu de lui quelques nouvelles plutôt réussies. Images anciennes est sans conteste une mauvaise pioche dans sa bibliographie.

Neuf - Philippe Pelaez & Guénaël Grabowski

J'ai été attirée par cette bande dessinée tout d'abord pour sa couverture que je trouve excellente. Les couleurs sont sublimes et elle m'a tout de suite intriguée, me permettant ainsi de découvrir le résumé et d'être immédiatement séduite. La phrase après le résumé plus particulièrement m'a intrigué, "inspirés par des films comme Interstellar, Seul sur Mars et Ad Astra, le scénariste Philippe Pelaez et le dessinateur Guénaël Grabowski s'inscrivent dans la tradition de la grande épopée spatiale, à travers un récit alliant science-fiction et aventure humaine". En effet, n'en déplaise aux cinéphiles les plus ardus, Interstellar est un de mes films favoris et j'ai énormément apprécié The Martian.

De manière générale, l'espace me fascine. Et cette histoire a réussi à capter mon intérêt. L'histoire en elle-même est fortement intéressante et l'on s'attache facilement au personnage principal. Cependant, je dois avouer être resté sceptique sur certains points tels que la fin ou l'écriture du personnage d'Astrid (on sent que ceci a été écrit par un homme...).

Mais à mes yeux, l'immense atout de cette bd est ses dessins. le style est merveilleux et il y a eu un excellent travail de couleur, faisant de cette lecture un moment très agréable.

Je recommande !

Un grand merci à Netgalley et les éditions Dargaud pour l'envoi de ce service presse numérique

Spoilers.

Pas mal. La scène introductive nous plonge dans l'univers scolaire avec ses élèves populaires ou moqués et les dynamiques de harcèlement.

La classe part en voyage scolaire, et l'accident en car n'est pas du tout traité de façon anecdotique, on a une vraie scène qui nous montre l'horreur de l'accident, les camarades tuées ou les blessées qui expirent leur dernier souffle. La sidération des survivantes, la panique. C'est choquant (mais pas de voyeurisme, la juste limite des images choc sans non plus traumatiser les lecteurs : néanmoins, avertir les âmes sensibles).
Traitement de l'accident très réaliste donc, que j'ai apprécié. Le meilleur moment du tome pour moi.

La deuxième partie de l'histoire qui se réclame du genre survivaliste / huis-clos (les survivantes sont coincées au fond d'un terrain encaissé) est moins convaincante, surtout à cause du choix de l'auteur concernant le personnage de Morishige, l'élève renfermée sur elle-même et martyrisée par ses camarades qui se transforme en monstre autoritaire au bord de la folie. Bof.

Mais j'ai bien aimé toute la partie psychologique du manga, où l'héroïne Mizuki revient (dans des flash-back) sur son comportement passé, le tout dans le contexte du harcèlement. La question de l'amitié aussi, quand Haru lui dit "je ne t'ai jamais considérée comme une amie".

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Hachette Romans pour m'avoir permis de découvrir ce livre qui me tentait bien

Alors pour le coup j'ai eu un peu de mal à certains moments avec ce livre mais il n'en reste heureusement pas moins une bonne lecture globale

Tout d'abord, pour les points positifs ce livre est très immersif, je ne voyais pas les pages défiler pendant ma lecture tellement j'étais à fond dedans.
L'univers est bien fait et compréhensible et il m'a également plu dans la différence des coutumes des différents royaumes ce qui ajoute du poids à l'histoire.

Là où j'ai beaucoup moins accroché c'est au niveau des personnages ...
Dans cette on a 3 point de vue différents : celui d'Alyhia, celui d'Efia et pour finir celui de Sybil mais on a clairement une prédominance de celui d'Alyhia.
Pour commencer j'ai beaucoup aimé Alyhia mais, ce qui m'a plus dérangé à son sujet c'est les différentes romances auxquelles elle fait face, il y en a plusieurs et de par la vitesse des choses ces romances n'étaient pas assez crédibles de mon point de vue pour paraître vraies.
Pour Efia au début je l'ai adoré, elle paraissait douce, gentille et timide mais finalement à la fin j'ai eu beaucoup de mal avec elle car ces belles qualité sont cachés par la terrible naïveté dont elle fait preuve et qui l'a amené à faire des choix plus que discutable.
Je pense que ma préféré reste Sybil pour la maturité dont elle fait preuve.

Je tiens à préciser que ce n'est pas un livre a mettre dans toutes les mains, je n'ai pas vu de TW donc je ne sais pas si je les ai loupé ou si la maison d'édition n'a pas précisé mais je tiens à le dire parce que c'est quand même très important.

En bref un roman qui m'a plu dans sa globalité mais qui n'a pas su pour autant m'embarquer complètement

Ayant déjà lu 2 livres de Barbara Abel, je voulais me faire un 3eme avis avec un autre de ces romans. En effet, les lectures me font toujours accrocher mais à chaque fois un élément m'a chiffonner à la lecture teintant mon expérience d'une petite déception. Aimant tout de même sa plume j'ai encore voulu lui laisser une chance et c'était une meilleure surprise !

Dès les premières pages, le personnage de Hugues s'impose comme le pilier central de l'histoire. Sa présence, bien que subtilement esquissée, évoque une tension sous-jacente, prête à exploser à tout moment. Cette construction minutieuse rappelle les personnages de William Foster dans "Chute Libre" ou de la chanson "J'pète les plombs" de Disiz La Peste, où l'on sent la tension monter crescendo, comme si Hugues jouait à la marelle au bord d'un précipice.

En contrepoint, Adèle, bien que centrale, apparaît initialement banale et sans relief. Cependant, au fil des pages, son apparent effacement se révèle être un choix délibéré, dicté par ses interactions complexes avec son mari, Bertrand. Ce dernier émerge progressivement du récit, dévoilant peu à peu les dynamiques sous-jacentes de son couple avec Adèle. Des épisodes apparemment insignifiants prennent alors une toute autre dimension, révélant la profondeur et la complexité de Bertrand.

L'une des forces majeures du roman réside dans la capacité de Barbara Abel à raconter autant par les non-dits que par les actions explicites des personnages. Les plot twists, nombreux et habilement intégrés, frappent le lecteur de manière inattendue, redéfinissant constamment les contours de l'intrigue.

Le jeune Lucas, fils d'Adèle et de Bertrand, est un autre pivot central de l'intrigue. À travers lui, Abel plonge dans les tourments de la psychologie enfantine, marquée par les secrets et les non-dits familiaux. Bien que ce personnage soit traité avec une grande finesse, il reste un léger regret : l'auteur esquisse une piste prometteuse sur la personnalité de Lucas, mais ne l'exploite pas suffisamment à mon goût.

Malgré ce petit bémol, le thriller de Barbara Abel se distingue par une tension croissante et une atmosphère de plus en plus étouffante. Un petit dommage cependant pour moi lorsque l'intrigue atteint son paroxysme, que le lecteur est littéralement suspendu aux pages, cet instant précis où tout explose, il manque quelques éclats supplémentaires pour parfaire l'expérience, et ceci pêche pour moi aux alentours du personnage de Lucas.

Somme toute un gros oui qui aurait été encore plus explosif si les idées avaient été encore plus développées !

De: Françoise
A: Rose Dessables
Date: lundi 10 juin 14:30
Objet: Le ballet turquoise du jaguar

Rose, si je t'écris aujourd'hui, c'est parce que j'ai le sentiment d'être devenue ton amie

Amie me dirais tu, un bien grand mot pour quelques échanges épistolaires!

Oui, amie. Car tu m'as emmenée avec toi.

J'ai voyagé avec toi, loin, tout là bas, à Lima
Et près, tout près, logée au fond de ton âme et de ton coeur

Acceptes-tu de me considérer comme une amie de papier?

Toi qui n'as jamais été seule, tu es partie, en face à face avec toi
Toi, que l'on pourrait considérer telle une égoïste qui brûle ses derniers vaisseaux
Tu as choisi le passé, le présent mais pas l'avenir
Pas envie de te projeter, juste de retrouver ton âme

Tu m'as écrit, tu nous as écrit
Aux tiens, ta fille, ton fils, ton bientôt ex mari, ton compagnon du moment
Tu nous as conté avec poésie la beauté luxuriante de l'Amazonie
L'appel de la forêt, ton ami le colibri, ton arbre, Paco le chaman peu bavard
Le vert à perte de vue, à l'infini, ton pèlerinage à l'intérieur de toi

As tu pensé à nous dans ta fuite en avant?

Je te l'avoue, je ne t'ai pas comprise de suite
Et les tiens me suis je demandée, y as tu seulement pensé?

Et puis, et puis...

Je t'ai découverte, j'ai accepté ton cheminement, ta manière à toi d'aimer

Danser au bord de l'abîme, ça, tu sais faire, mais toujours, toujours, il ne restera qu'eux

La tristesse, le manque, l'incomplétude, la douleur, la solitude
Tu les masques derrière tes pirouettes en jouant avec le feu

Les sensations fortes, c'est ta vie, ta drogue dure, ton shoot

Est ce cela que tu cherches au milieu de la forêt dans le dénuement le plus complet?

Raconte nous donc...

Raconte nous la jungle qui vibre, sa symphonie
Raconte nous ton arbre et tes rubans
Toi, Rose, tour à tour, cannibale et caméléon de la vie à la fois

Avais tu besoin de t'enfoncer dans cette nature extravagante à ton image?

Oui, je l'ai compris, à travers tes échanges avec les tiens
Pour que la beauté et l'espoir triomphent
Elisa, Alexandre & Adrien
Tu as choisi de les préserver
J'ai aimé voyager avec toi, regarder les gouttes de rosée, ressentir l'odeur boisée
Entendre le murmure des feuilles, le chant des toucans

Avec toi, je me suis émerveillée

Merci pour ce voyage poétique, intime et onirique
Merci pour cette sensibilité derrière le masque
Pour cet amour derrière l'armure

Merci pour le jaguar subjuguant à l'instar de ton journal

Merci pour ce petit bout de chemin avec toi

Dis moi, on se reverra? Je t'attendrai

Françoise

PS: Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman! Allez donc à sa rencontre, je vous promets un beau voyage!

Lien : https://www.facebook.com/La-..

Le richissime clan Snaeberg s'est donné rendez-vous le temps d'un week-end dans un magnifique hôtel isolé en Islande. Cette réunion familiale va rapidement tourner au drame et secrets de famille et vieilles rancunes vont refaire surface.
Un huis clos glaçant au coeur des montagnes glacées et des champs de lave Islandaises.
NB: L'arbre généalogique de la famille en début de roman est fort utile.

C’est terriblement noir, sans espoir, pourtant la fraternité, l’amitié, apportent quelques étincelles d’humanité qui viennent brièvement éclairer l’ombre tragique de cette noirceur. Izzo reprend une phrase de Camus : Il y a du malheur a ne point aimer  (Il y a seulement de la malchance à n'être pas aimé : il y a du malheur à ne point aimer. Retour à Tipasa)Ces marins abandonnés sur leur vieux rafiot ont perdu l’amour de leur femme, mais espèrent et aspirent quand même, au bonheur, mais dans ce polar l’espérance est vaine.

Comme sur chacun des tomes précédents, les protagonistes jouent leur peau et la tension est palpable tout au long de la lecture. Il s'agit cette fois-ci de se sortir de l'épreuve du 4 contre 4 mais Isagi est tombé sur un client, aux armes identiques aux siennes, si ce n'est meilleures. Le voilà poussé dans ses retranchements.
A Blue Lock, chaque épreuve, chaque match est l'opportunité de s'affronter soi-même plus que ses adversaires directs et de se surpasser à chaque seconde pour devenir la meilleure version de soi-même et devenir le seul et unique numéro 1.