Je n'arrive pas réellement à me forger un avis sur la lecture que je viens de terminer…
D'une part j'ai profondément apprécié la plume de l'auteur, son côté poétique et descriptif de la nature donne réellement l'impression d'y être mais, d'une autre part, il ne se passe absolument rien! Que c'est contemplatif au possible.
Conclusion, la juste moyenne est ce qui me vient le plus simplement à l'esprit. Par contre, je regarderai aux autres écrits de l'auteur, en recherchant une aventure un peu plus mouvementée que celle-ci.
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L'aventure, elle est, pour celui qui sait l'apprécier, dans le risque quotidien de la vie humble et laborieuse ; elle est dans la possibilité qui est donnée à chacun de créer, à la force du poignet, le milieu de prédilection dans lequel il peut s’épanouir d'une façon optimale ; elle est dans la recherche permanente de la minute rare qui, comme une perle, gît dans la coquille de chaque journée ; elle est même dans les émotions imprévues, parfois minuscules, d'une promenade le long d'un ruisseau.
Je marche sur l'herbe gelée, silencieusement, et j'écoute : j'entends le bruit de la rivière bruyante et le lent soupir du bras mort. La première est bordée de buissons rabougris et d'arbres tortueux. L'autre reflète le tronc droit des peupliers italiens. [...] La nature est pour moi une éternelle et grandiose comédie à laquelle je veux assister infiniment. Et je me suis promis d'épuiser jusqu'à la dernière gouttes, les joies de cette contemplation.
L'aventure, elle est, pour celui qui sait l'apprécier, dans le risque quotidien de la vie humble et laborieuse; elle est dans la possibilité qui est donnée à chacun de créer, à la force du poignet, le milieu de prédilection dans lequel il peut s'épanouir d'une façon optimale; elle est dans la recherche permanente de la minute rare qui, comme une perle, gît dans la coquille de chaque journée; elle est même dans les émotions imprévues, parfois minuscules, d'une promenade le long d'un ruisseau.
L'ennui, c'est le froid de l'esprit. Froid intense et paralysant qui décourage les petites gens et les amène à renoncer délibérément aux joies de la solitude et de la vie recluse.
Le régal, c'est de contempler un couple de rats en chasse ou en rut, ou bien une bataille, fugitive et discrète, entre deux renards. La fourrure ne me tente plus lorsque j'ai le bonheur de voir le jeu d'un renardeau cherchant des souris sous la neige.
23 juin 1989 1125 vues 01h 22min 21s
Pour cette 676 ème émission, Bernard Pivot a choisi sept invités pour nous inciter à lire quelques romans français et étrangers pendant la période des grandes vacances: - romans anglais, avec Frédéric FERNEY (journaliste, proposant "Le négociateur" de Frédéric Forsythe), et Auberon WAUGH (fils du romancier britannique Evelyn Waugh et romancier lui même, pour "La fin d'une époque" d'Evelyn Waugh et "Bagages enregistrés" d'Aauberon Waugh) - un roman espagnol, avec Olivier ROLIN (pour "La joyeuse bande d'Afzavara" de Manuel Vasquez Montalban) - romans des Etats Unis, avec Philippe LABRO (qui présentent "Dalva" de Jim Morrison et "Privilège" d'Eduard Stenard) et Michaël Korda (pour son roman "La succession Bannerman") - -et des romans français, avec Félicien MARCEAU (pour son dernier titre "Un oiseau dans le ciel") et Claudine VINCENOT-GUIHENEUF (fille d'Henri Vincenot qui a préfacé un ouvrage inédit de son père "Le livre de raison de Claude Bourguignon" et qui conseille la biographie de Jean Louis Pierre intitulée "Vincenot") - Claudine Vincenot-Guiheneuf parle longuement de son père (avec un extrait d' Apostrophes de 1978, où Henri Vincenot parle de son roman "La billebaude"), Philippe LABRO évoque la biographie de Jackie Kennedy Onassis, Michaël Korda (auteur et éditeur) que Bernard Pivot présente comme l'observateur privilégié de la jet society new yorkaise, raconte le sujet de son livre (la vie et la mort d'un milliardaire américain) et exprime son plaisir d'écrire, lui qui est éditeur depuis plus de trente ans; Frédéric Forney présente Frederic FORSYTHE, auteur de best sellers qui adore "fabriquer des histoires" ("Le négociateur" se passe dans un futur proche au cours d'une crise pétrolière menaçant les grandes puissances), tandis que Philippe Labro vante deux écrivains américains mal connus en Europe. Puis Bernard Pivot laisse la parole à Auberon WAUGH en lui confiant: "Après Shakespeare, c'est votre père que j'aurais aimé interviewé" (l'écrivain britannique en profite pour raconter de nombreuses anecdotes sur son père qu'il admirait et redoutait) , puis c'est au tour de Félicien MARCEAU d' expliquer le sujet de son dernier livre, et enfin à Olivier Rolin de disserter sur le roman de Montalban.
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