Éclat et meute /XXVII
QUELQUEFOIS JE PRENDS TA PLACE…
Extrait 2
Tantôt tu dors dans ton langage
celle où tes peignes sont debout
Je te compte sur tes mains
Salamandre pour semaine
et le bord de ta ceinture
et ton humble
Unité d’eau
Quelles bêtes simulées
les récits qui disparaissent
Fuir
et son panier de clous
d’incendies
de dents abstraites
(La peur rangée
près de la porte)
est-ce moi qui me répète
Éclat et meute /XXVII
QUELQUEFOIS JE PRENDS TA PLACE…
Extrait 1
Quelquefois je prends ta place
Sur tes ongles sur ta porte
J’ai nos deux noms côte à côte
Tes deux rives de cheveux
Et ce que je n’ose taire
Collier furtif incertain
Un lointain délire d’eau
Tout autour de la mémoire
J’ai le nom de nos deux morts
Comme un petit hérisson
[…]
Hommage à Bernard Vargaftig