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EAN : 9782843049767
192 pages
Zulma (01/10/2020)
2.78/5   16 notes
Résumé :
Alors que l’Amazonie ne compte plus que quelques hectares brûlants comme l’enfer, et qu’une mission spatiale chinoise doit rejoindre Mars, l’énigmatique Boaventura cherche à sauver les cinquante derniers Indiens kaajapukugi. C’est au Mexique, en territoire mazatèque, que ces anarchistes avant l’heure trouvent asile, avec une ultime provision de tinsáanhán, la poudre de hanneton grâce à laquelle ils accèdent aux mondes supérieurs. Mais le vieux Boaventura, qui doit l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un voyage intense et dérangeant.
Il ne reste plus rien de l'Amazonie: le peu qu'il en reste ne peut plus abriter les kaajapukugi, une tribu isolée et mystérieuse, aujourd'hui en voie d'extinction. L'énigmatique Boaventura, éthnologue sans diplôme, seul à avoir des contacts avec la tribu, cherche à la protéger de l'homme blanc et organise le transfert des cinquante kaajapukugi restants au Mexique, où ils seront accueillis comme réfugiés politiques.
Mais Boaventura meurt dans des circonstances inexpliquées et toute l'organisation retombe sur un obscur fonctionnaire mexicain, - le narrateur. Pendant que celui-ci finit par enquêter sur la vie de Boaventura et les circonstances de sa mort, le lecteur se retrouve saisi dans un labyrinthe de faux indices, d'anciens secrets ignobles et sanglants, d'Indiens anarchistes, d'insectes hallucinogènes, où destruction et renaissance ne finissent par faire qu'un.
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C'est parce que ce livre m'a été offert par quelqu'un qui partage avec moi des souvenirs d'Amazonie que j'ai tenu à lire ce livre jusqu'au bout, mais la tentation de l'abandonner a été présente tout au long des quatre parties.
Le 1er chapitre nous présente l'exil des Indiens. J'avoue n'avoir pas vraiment compris leur déplacement depuis le Brésil jusqu'à Oaxaca.
Le 2ème, écrit à la première personne, exprime les errances du narrateur déboussolé après le décès de ses parents.
Dans le 3ème, il découvre la vidéo que lui a envoyé, avant d'être assassiné, Boaventura, le mal nommé. Cet homme détestable a commis des crimes en pénétrant chez les Indiens qu'il est cependant chargé d'accueillir au 1er chapitre.
Dans le 4ème chapitre, une improbable mission spatiale chinoise ajoute à l'incohérence de ces récits. D'ailleurs le narrateur apparait pris de folie.
Publier sans le soutien d'un bon éditeur ne conduit pas à donner un roman de qualité.
Aucune qualité d'écriture, seule la belle couverture est attrayante.
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Fuyant une Amazonie brûlée par le réchauffement climatique, les derniers Kaajapukugi sont accueillis au Mexique ou ils se suicident en groupe.

Une fable qui commence de façon un peu absurde et presque drôle qui se transforme lentement en une métaphore fantastique de la colonisation et des pillages et massacres des grandes explorations pseudo-anthropologiques. Faut-il craindre la vengeance des pharaons dont on saccage le tombeau ?

L'homme détruit-il toujours les trésors à sa portée ?
Lien : https://www.noid.ch/la-mort-..
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Je ne sais pas trop quoi penser après avoir terminé ce livre.... Soit je suis passé à côté d'un véritable chef d'oeuvre, soit, ce livre n'était pas vraiment fait pour moi... La description des atmosphères est extraordinaire, mais ce rapport aux indiens Kaajapukugi est assez "bizarre" et met même mal à l'aise parfois.

La fin arrive très abruptement, dévoilant d'un coup la signification du titre.

Oui, un livre étrange...
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De nos cosmogonies orphelines, de nos désirs de dissipation, d'une perte de soi où enfin, comme dans ce très beau roman, revenants et vivants rejoueraient sans trêve une histoire sans linéarité. La mort et le météore est un récit constamment surprenant, passant de la fausse enquête ethnographique à la à peine moins réelle enquête policière, pour confronter le lecteur à ses fantômes. Dans son premier roman Joca Reiners Terron se révèle un écrivain à suivre.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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critiques presse (1)
FocusLeVif
05 janvier 2021
Hanté par la question de l'exil politique, le Brésilien Joca Reiners Terron signe un roman écolo halluciné. Très fort!
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Boaventura, lorsqu'il avait entrepris son travail d'observation des Kaajapukugi, avait appliqué le principe de non-contact avec les peuples isolés que la Funai n'adopterait comme règle que bien des années plus tard, alors qu'il était déjà âgé, après que des peuples entiers eurent été annihilés par une simple grippe transmise par l'organisme chrétien et anti-évolutionniste de quelque missionnaire protestant, plein de bons sentiments mais aussi de virus mortels. Dans ces circonstances, un éternuement était plus dévastateur qu'un typhon, et terrassait des milliers d'hommes dans un effet domino répétitif, stupide et cruel, cautionné par un dieu toujours absent. (29)
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Cependant, ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’il restait encore beaucoup à détruire, ma capacité à réduire en poussière tout ce que je touche n’avait pas encore atteint son niveau maximal.
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Mais si l’ingénuité finit d'ordinaire par disparaître, la convoitise et la violence, elles, sont sans limite.
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Chaque seconde qui passe est un miracle qui ne se répétera jamais.
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Dans leur mythologie, les premiers Kaajapukugi, rattachés à un peuple désormais oublié, se voyaient comme un seul et immense félin sauvage. En perdant des membres de leur groupe à cause des maladies et des guerres, ils sont devenus un félin aux pattes amputées, aux oreilles coupées et affligé de blessures si graves qu'aucune potion ni aucun onguent ne pouvaient les guérir. Ils ont dû leur salut à d'autres Indiens qu'ils ont rencontrés, a expliqué Boaventura, un peuple qui s'identifiait au grand saurien tupinambis. Ils avaient acquis un grand savoir, ces autres indiens.
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Video de Joca Reiners Terron (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joca Reiners Terron
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