Une jeune fille retrouvée étranglée dans le coffre d'une voiture près du cimetière à Rosny-sous-Bois, dès les premières lignes, le roman de Lionel Olivier nous plonge dans une enquête menée par le groupe de Quentin Fergeac. Et c'est cette équipe du mythique "36 Quai des Orfèvres" que l'auteur nous fait suivre, décortiquant les indices, les pistes, fausses ou plus fécondes, les actions. La résolution de l'intrigue passe presque au second plan alors que les procédures des enquêteurs sont décrites de manière détaillée avec un réalisme sans fioritures. C'est direct, efficace, marqué du sceau de l'authenticité, même si le dénouement semble un peu négligé. Mais c'est que l'intérêt du roman se situe dans l'enquête elle-même davantage que dans l'élucidation du crime.
Au moment où le "36" va disparaître, ce livre est un bel hommage au travail de ceux qui, loin des feux de la notoriété, avancent à petits pas dans leur confrontation au crime.
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Le cadavre d'une adolescente est retrouvée dans le coffre d'une voiture près d'un cimetière mais le propriétaire est vite innocenté car il était en prison. L'enquête remonte jusqu'à l'amie de la victime qui a elle aussi disparue. Comme toujours pour les" prix du quai des orfèvres", je trouve que les livres mériteraient d'être un peu plus longs pour mieux étayer les personnages. Ici, il y en a vraiment beaucoup et on s'y perd vraiment. Dans ces livres, on a également l'impression que la procédure prend le pas sur l'enquête elle même d'où un sentiment mitigé en fin de lecture.
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C'est Un bon roman policier. Prix quai des orfèvres.
La nostalgie du "36" est présente. Les caractères sont esquissés. La virile camaraderie est détaillée, même si une femme est présente sans être particulièrement marquante..
Le suspense est maintenu presque jusqu'au bout.
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Une affaire qui commence par la découverte du corps d'une jeune femme devant le cimetière de Rosny Sous- Bois. Une enquête menée par un groupe de policier du célèbre « 36 quai des Orfèvres », un suspense qui va crescendo, et qui nous tient en haleine jusqu'à son dénouement.
Malgré tout, un polar sans grande originalité écrit dans un style un tantinet simpliste. Néanmoins, au fil du déroulé de cette enquête, l'auteur nous montre sa grande connaissance de l'institution policière et judiciaire et son savoir en matière de criminalité et pour cause il est lui-même ancien policier. de fausses pistes en rebondissements on entre petit à petit dans cette histoire qui nous transporte des cités HLM de banlieue au monde des aristos sans foi ni loi, en passant par l'univers glauque des obsédés sexuels qui hantent les cimetières la nuit.
Je l'avoue, j'ai lu de meilleurs prix du Quai des Orfèvres et donc quand même un peu déçue du cru 2016. Certes, les manuscrits sont anonymes et donc le choix impartial, mais, les membres du jury s'attachent en premier lieu à la véracité du déroulé policier et judiciaire et le respect des procédures et des hiérarchies priment un peu trop sur l'histoire et le style de l'écrivain. Dommage.
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Un policier parmi tant d'autre qui traite ici d'un meurtre d'une jeune fille et de la disparition de son amie. L'équipe du quai des orfèvres autour de son commandant Quentin, déploie toute son énergie à retrouver coupable et disparue.
Convenu et classique du genre.
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Prix du quai des orfèvres 2016 : c'est bizarre, j'ai eû l'impression de relire le Prix du Quai 2013 ...
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Dans l'ensemble c'est un bon livre on découvre le travail du quai des orfèvres.
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Ce n'est pas un polar très long. On se retrouve rapidement dans l'intigue : un cadavre est retrouvé dans un coffre de voiture et c'est écrit comme si on était un membre de l'equipe du "36" chargé de l'affaire. Ça a un petit air de documentaire sur la police ou d'enquete d'action.Mais si le debut de l'intrigue est assez fouillé, la fin parait un peu bâclée, elle nous laisse sur notre fin.
Dommage
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