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EAN : 9782246713111
132 pages
Grasset (11/02/2009)
3.58/5   25 notes
Résumé :
En 2007, Lorette Nobécourt quitte Paris et s’installe dans un village du sud. Pendant l’hiver qui suit, elle comprend qu’elle ne peut plus continuer. Ses repères se sont effondrés. Le froid est venu jusque dans sa maison. Dans le creux de ses mains qui tremblent. Dans ses os. Le miroir ne lui renvoie plus son visage, mais des éclats de tôle. Le monde se tord. La jeune femme dérive vers la prochaine station. Son monde est un crâne. Dans ce crâne, il y a ses enfants q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un livre important, un "compte-rendu de compréhension de sa vie" d'une auteur allée très loin dans la mélancolie la dépasser et vivre. Rageuse, défonceuse, empathique, courageuse, clairvoyante, folle, lucide, terrifiée, lumineuse. Sa lecture éclaire les recoins de mes propres terreurs.
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Lorette NOBECOURT fait un témoignage sur sa vie, sur les principaux thèmes d'une existence avec ses réflexions sur la famille, la maternité, la vie, la mort, le temps qui passe etc....
Heureusement que le livre est court, se lit vite et j'ai quand même été au bout mais c'est assez hermétique même si par moment il y a de jolies réflexions sur le sens de la vie.
Pas emballée plus que cela et ne me donne pas plus envie d'aller découvrir autre chose de cette auteure.....

Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Livre dans lequel je n'ai pas réussi à entrer malgré plusieurs tentatives...
Généralement, j'apprécie beaucoup les livres écrits par recoupement de thèmes. Mais là impossible, peut-être le style un peu trop pompeux. Je ne sais pas... à retenter peut-être dans plusieurs années...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Lire, écrire, c'est coudre un livre après les autres les morceaux d'une tunique fabuleuse pour s'en aller, joyeux, vers sa propre mort. Cette laine des mots, c'est sur son propre dos que l'écrivain la tond.
Son verbe est passé par son corps. Il connaît ce qu'il avance. Il le connaît dans sa chair où se tient la mémoire de l'espèce. Il n'y a pas de littérature sans corps. p 49
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L'eczéma m'a fait connaître que je suis un arbre de nerfs.
En recouvrant mon corps c'est le mensonge du monde que l'eczéma a découvert.
(...)
Cette apocalypse intime a été l'une des chances de ma vie en ce qu'elle ne m'a laissé aucun répit.
La peau du réel s'est fendue. J'ai été fragile de cette fêlure et forte du noyau mis à nu.
Je sais aujourd'hui que la maladie est une vérité vivante qui témoigne de la part mensongère de nos vies. p 27 28
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Un jour que ce petit garçon dont je suis la mère me demandait :
--- Mais la vie, quand est-ce qu'elle meurt la vie ?
--- Jamais, lui répondis-je, s'il y a une chose qui ne meurt jamais c'est bien la vie, quant à nous qui avons l'honneur de la servir, c'est une autre affaire...
Il y a eu un silence, il a hoché la tête puis a repris son combat à l'épée.
Quel est le sens de la vie ? Si j'ai renoncé à l'espoir d'une révélation, je n'ai pas abandonné pour autant la force si douce et si secrète de la compréhension.
p 132
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Il est écrit dans le Coran : "Il y a deux sortes d'hommes, ceux qui subissent le destin et ceux qui choisissent de le subir." On ne choisit pas les situations qui nous sont échues, mais l'altitude à partir de laquelle nous décidons de les vivre. p 94
(...) Le hasard, c'est l'Esprit qui se promène, invisible et vagabond.
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Nous ne voulons pas être seuls parce que nous ne voulons pas être libres. C'est si terrible d'être son propre maître avec sa propre loi. Et accrochés à nos contraintes comme à un misérable parapet, nous nous dérobons à cet océan de liberté que promet la solitude. p 52
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Videos de Laurence Nobécourt (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurence Nobécourt
365 jours dans la vie des humains sur la planète Terre… À New York, Laïal tente de se détacher des siens. Au Portugal, Perla apprend à mourir, et sa fille Wanda à devenir mère. À Venise, le Cardinal Luigi de Condotti parle aux abeilles. le jeune Kola, en Afrique, découvre ce qu'il en est de l'amour qui unit Mado, sa mère, à Youli. Dans l'hôpital de Sakhalin, en Russie, où un Indien se prend pour le patron de la CIA, Jozef ne fera peut-être jamais le deuil de sa femme… Voici quelques-unes des voix qui peuplent ce roman-monde : elles communiquent furtivement par élans charnels, émotionnels ou spirituels. Est-ce un hasard si toutes partagent la lecture des livres de Yazuki, cet écrivain japonais qui cherche son point final et dont chacun quête l'opus mythique, Opéra des oiseaux ? Ainsi se déploie la partition de Laurence Nobécourt, de pays en cultures différentes, de langages en paysages inattendus. Les destins s'entrelacent, à l'insu souvent des protagonistes : chacun poursuit l'équilibre de sa vie, et déséquilibre celle d'un autre. Chaque personnage est comme un passage vers un monde, une famille, une psyché ou un trouble. Parfois c'est un enfant, parfois une femme très âgée, parfois un homme dont la voix semble changer, traverser le temps et l'amour. Entrer dans ce livre gracieux et profond, c'est accepter de ne plus maîtriser tout à fait le cours des choses, s'abandonner avec délices à l'énergie déconcertante et vivace de la littérature.
Laurence Nobécourt est née en 1968 à Paris, où elle a commencé à écrire dès l'enfance. Elle a publié romans, récits, poèmes sous le nom de Lorette Nobécourt puis, depuis 2016, sous sa véritable identité. La plupart de ses livres sont parus aux éditions Grasset, dont La Démangeaison, La Clôture des merveilles, L'Usure des jours, En nous la vie des morts et Grâce leur soit rendue. Elle a quitté Paris pour Dieulefit où elle vit et anime des ateliers d'écriture.
En savoir plus : https://bit.ly/3ArXDis
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