Grasset [corriger]

Ce roman est une oeuvre emplie de douceur et d'harmonie par le style avec lequel l'auteur écrit. Sa plume nous offre la délicatesse que la violence de l'histoire ne parvient pas à détruire. En cause ? La capacité de Valdas, le héros, à survivre à toutes les épreuves qu'il traversera, sans pour autant oublier autrui. Il portera un regard lucide sur ce qu'il a fait, il se rappellera ce qu'il a éprouvé, il se souviendra aussi que le destin a été de son côté, parfois. Pas de pathos, pas de grands éclats lyrique, mais une oeuvre lumineuse, une oeuvre qui s'attarde sur les moments heureux, sur les moments de lutte aussi, une oeuvre qui nous parle de la Russie d'avant, de l'URSS, des tourments de l'histoire, de la manière dont les survivants de la révolution (il faut bien les nommer ainsi) vivront l'après et les événements qui bouleverseront leur pays.

L'ancien calendrier d'un amour est une oeuvre que j'ai simplement envie de faire découvrir, pour tous ceux qui ne l'auraient pas déjà lue.
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"Sang d'Encre" est le sixième opus des aventures de Cormoran Strike. Robert Galbraith, pseudonyme de J.K. Rowling, démontre une fois de plus son talent pour construire des mystères captivants et des personnages profondément humains.

Commençons par les points forts. L'intrigue, magistralement ficelée, est un véritable régal. Galbraith parvient à créer une tension palpable qui m'a maintenue en haleine du début à la fin. L'écriture est vive, pleine de rebondissements, et addictive. Chaque chapitre pousse à tourner la page avec impatience, une qualité rare et précieuse en littérature policière. Les descriptions des lieux, des ambiances et des personnages sont si précises et immersives qu'on a l'impression de déambuler aux côtés de Cormoran et Robin dans les rues de Londres.

Cependant, malgré ces qualités indéniables, certains aspects du livre m'ont laissé un goût mitigé. Les pages d'échanges de SMS, par exemple, sont déroutantes. Même s'ils sont primordial à la compréhension de l’intrigue, cela interrompt le flux narratif. De plus, il faut jongler entre les personnages et leur pseudo sur les réseaux sociaux. Il devient ardu de se souvenir de qui est qui, surtout lorsque l'on jongle entre les noms réels et virtuels. Cette abondance d'identité, bien que réaliste dans un monde hyperconnecté, m'a embrouillée et fait perdre le fil du récit. J'avoue avoir zapper quelques échanges car cela nuisait à la fluidité de la lecture et à l'immersion que je recherche dans un bon roman policier.

Un autre point faible, à mon sens, réside dans la relation entre Cormoran et Robin. Cette relation, qu'elle soit platonique ou non, devient de plus en plus présente et étouffante au fil des tomes. Bien qu'elle ne nuise pas directement à l'intrigue, on y consacre trop de temps, au détriment du développement de l'histoire principale
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Ce roman est plutôt agréable à lire, mais j'ai trouvé le style d'écriture un peu trop détaché, d'un style journalistique, ce qui m'a empêché de m'attacher aux personnages comme je l'espérais. De plus, chaque récit semble assez caricatural, et on n'est jamais réellement surpris par le déroulement. Malgré tout, j'y ai appris de nombreuses choses, notamment sur les dalits et les anciennes coutumes italiennes.