Je ne connais pas grand chose à la poésie et encore moins à la poésie chilienne.
J'ai décidé de lire ce recueil pour découvrir
Gabriela Mistral qui est une des rares femmes ayant eu le prix Nobel de littérature et parce qu'elle a eu une vie étonnante.
D'après Wikipedia :
"Lucila de María del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga, dite
Gabriela Mistral, née le 7 avril 1889 à Vicuña, dans la région de Coquimbo (Chili), et morte le 10 janvier 1957 à New York, est une enseignante, diplomate, féministe et poétesse chilienne, dont l'oeuvre est couronné par le prix Nobel de littérature en 1945.
Elle est considérée comme l'un des quatre grands de la poésie chilienne (avec
Pablo Neruda,
Pablo de Rokha et
Vicente Huidobro)."
Elle est née dans un milieu pauvre mais a réussi à changer de milieu dans les années 40 dans un pays peu connu pour son féminisme. C'est étonnant.
Les poèmes de ce recueil sont nostalgiques des disparus (sa mère, son enfance, etc) et de divers endroits où elle a vécu. Ses textes font référence à la religion catholique.
Je vous mets un texte qui m'a touché.
Je mâche des ténèbres depuis si longtemps,
que je ne sais réapprendre le bonheur;
je marche sur les laves depuis tant de temps
que mes pieds en ont oublié les lainages;
je mords le désert depuis tant d'années
que ma patrie se nomme la Soif.