Roman historique : l'histoire du
Texas depuis l'arrivée des premiers espagnols. En filigrane, le travail avec leurs descendants qui a permis au livre de naître.
James Michener fut l'un des grands historiens américains.
Le
Texas met sur pieds une commission dans le but de mieux connaître son histoire.
Plusieurs descendants de grandes familles de l'état font partie de cette commission.
C'est à travers ces différentes familles que nous allons découvrir l'histoire de cet état qui est aussi grand que la France, la Suisse et la totalité du Benelux réunis. Il compte à peine une bonne quinzaine de millions d'habitants, ce qui n'est vraiment pas grand-chose.
L'auteur commence par la colonisation espagnole pour arriver assez vite à la conquête du
Texas par les Anglo-saxons.
Ce sera Fort Alamo, une défaite, puis la victoire définitive contre le
Mexique. Ce territoire une fois conquis, il ne manquera pas d'autres challenges à relever par ses nouveaux habitants, à commencer par le climat.
Chaud et sec au centre, chaud et humide quand on s'approche du Golfe du
Mexique. Les cyclones et tornades n'épargnent pas les habitants.
À ce climat difficile, il faudra encore ajouter la lutte contre des Indiens qui se défendront becs et ongles.
Le territoire une fois bien occupé, arriveront beaucoup d'immigrants dont une bonne partie viendront d'Allemagne. Ils fonderont Fredericksburg qui existe toujours et a gardé l'architecture allemande, et tous les noms de rues y sont toujours en allemand aussi.
Michener nous montre ce que représentaient les
Texas Rangers, à une époque où ils étaient quasiment les seuls à être capables de faire respecter la loi. Ce corps existe toujours et le Gouverneur du
Texas peut les mobiliser dès qu'il en sent le besoin.
Nous arriverons à l'époque moderne, avec sa spéculation immobilière acharnée des années 70 et 80, qui aura été alimentée par l'argent facile gagné dans le pétrole. 1985, le pétrole s'écroule et tout le reste suivra !.
Huston se vide d'une bonne partie de sa population et les banques et caisses hypothécaires de Dallas ou ailleurs doivent, les unes après les autres, être reprises par des organismes gouvernementaux de peur qu'elles ne tombent en faillite et n'entraînent tout le système bancaire américain avec elles !….
source ; http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/617
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