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3,77

sur 1582 notes
Je viens de passer un très bon moment en compagnie de ce roman policier. En effet, Henning Mankell n'oublie jamais qu'un roman policier, c'est avant tout un roman ; et un roman, qu'est-ce que c'est ? C'est le triomphe d'un personnage ou de plusieurs personnages, c'est le triomphe de l'humain, pas celui d'un événement, aussi grand et exceptionnel soit-il.

Bien évidemment la tension narrative est entretenue par le mystère, le suspense et des surprises diverses, mais plus que tout, avant tout, ce qui nous intéresse ici dans ce roman, c'est la vie et les luttes diverses de son personnage principal, Kurt Wallander.

Je dirais même que l'enquête fait presque figure de prétexte à s'intéresser à l'enquêteur. On est très loin du jeu de piste ou du jeu de cluedo un peu vain à la Agatha Christie : la résolution de l'enquête, même si elle intervient effectivement, n'est pas, d'après moi, la finalité de l'ouvrage.

Le but me semble plutôt de positionner le personnage de l'enquêteur, Kurt Wallander, face aux évolutions de la société auxquelles il doit s'adapter et répondre. Ce faisant, il doit aussi faire face, et dans le même temps, aux difficultés de sa vie personnelle (divorce, relations difficiles tant avec sa fille qu'avec son père, problèmes de poids ou d'alcoolisme, etc.).

En fait, ce que je trouve assez intéressant dans ce roman, c'est l'impression de faux rythme, cette espèce de marasme, cette sensation de patauger dans le quotidien qu'on a tous un peu parfois, les mille choses à faire en même temps et qui se contredisent ou se nuisent les unes les autres, exactement comme dans la vraie vie que nous expérimentons tous chaque jour.

En cela, l'auteur ne souhaite surtout pas faire de son héros un surhomme. Wallander est un enquêteur d'Ystad, une toute petite ville de Scanie (pointe sud de la Suède proche du Danemark). Même si c'est un bon flic, il éprouve régulièrement le besoin d'aller se rassurer en demandant l'avis de Rydberg, qui fait pour lui office de Mentor. Même s'il travaille plutôt bien, il n'échappera pas aux délais incompressibles, aux lenteurs, aux fausses joies, aux oublis, aux erreurs, aux coups de chance et aux demis succès, mais tellement dilués dans le temps qu'ils en perdent leur saveur, etc.

L'enquête ici concerne tout d'abord un double meurtre barbare commis aux dépens d'un couple de vieux paysans, apparemment sans histoire, vivant dans une zone très rurale de la région. La femme, retrouvée mourante, a juste le temps de répéter plusieurs fois le mot « étranger » avant de s'éteindre.

Il n'en faut pas davantage pour aviver les penchants racistes de la population, les stéréotypes et les préjugés en tout genre à l'encontre des populations immigrées, notamment les demandeurs d'asile parqués dans des camps de la région. C'est donc l'occasion pour l'auteur de s'interroger, au travers de Wallander et de nous interroger sur la question et sur les changements sociaux locaux ou internationaux qui expliquent cette situation.

J'ai eu l'impression de renouer avec le roman noir de la haute époque, un peu à la Dashiell Hammett, ce genre romanesque qui scrute ce qui est glauque et qui va mal dans la société pour, peut-être, mieux en exorciser les maux, du moins, tâcher de mieux en présenter les causes.

Au moment de l'écriture du livre (1991), le bloc communiste d'Europe de l'est vient de s'effondrer, ouvrant grandes les portes de l'émigration aux candidats désireux de tenter leur chance ailleurs. C'est également la pleine période de la crise économique suscitée par la Guerre du Golfe et son corollaire, à savoir un appauvrissement des plus pauvres de par le monde, notamment en Afrique.

D'où un afflux massif et inhabituel d'étrangers en Suède qui bouleverse un peu le train-train des populations. Et, comme par un fait exprès — d'ailleurs, c'est fait exprès ! —, bien que le roman ait été écrit il y a plus de trente ans, il trouve une incroyable résonance avec la situation actuelle de la Suède, qui vient précisément de renforcer ses mesures anti-immigration et de refoulement des demandeurs d'asile, qui, actualité aidant, sont désormais plus ukrainiens que baltes ou volontiers plus du sud qu'en 1991. Mais, vous l'avez compris, la question demeure, et aujourd'hui plus que jamais là-bas, et à d'autres endroits également.

C'est tout cela qu'interroge Henning Mankell, à mon sens, avec intelligence et intérêt. Toutefois, je laisse à chacun le loisir d'en juger par lui-même, d'apprécier ou de détester, car, comme toujours, ce n'est là que mon avis sans visage, c'est-à-dire, pas grand-chose
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Se plonger dans un bouquin de Henning Mankell, c'est comme rentrer le soir après une journée de boulot, se mettre en tenue de combat (non pas celle de la guerre, celle pour glander), se servir un café et se glisser dans un fauteuil confortable avec en ligne de mire la cheminée qui crépite et la porte fenêtre en guise de télévision. Votre chat vient se blottir sur vos genoux, manque plus que la pipe (mais bon je ne fume pas), faudra que je trouve autre chose ... Bref le temps s'arrête et le nectar coule à flot. La paix, la sérénité et le bonheur sont là.
Près Ystad au sud de la Suède, un habitant d'un petit hameau se réveille bien avant l'aube. Bizarrement il n'a pas entendu le cheval de ses voisins. Il se lève et avec sa femme constatent qu'un des carreaux de la maison voisine a été fracassé. A reculons il ira vérifier si tout va bien : l'homme est mort, la femme ne vaut guère mieux.
Henning Mankell se sert de son anti-héro, Kurt Wallander, pour exposer la dérive de ses contemporains vers un racisme de plus en plus ordinaire. Une enquête ou l'on découvre un Wallander entouré de sa famille qui lui échappe complètement :
- Sa femme vient de le quitter, fait qu'il ne supporte pas ;
- Son père peint inlassablement le même tableau, et devient de plus en plus sénile et irascible ;
- Sa fille, se dérobe constamment.
A ceux qui n'ont pas le polar dans les veines, je conseille celui-ci. Vous avez juste à lire le premier chapitre, Soit vous accrochez, faisant de vous un converti, soit vous n'accrochez pas, vous pourrez le refermer en attendant un autre moment et un autre auteur pour vous conquérir.
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Que diriez vous d'une petite balade en Scanie pour échapper à la chaleur estivale et participer à la première enquête de l'inspecteur Kurt Wallender ?
Je viens de finir " meurtriers sans visage " de Henning Mankell.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'homme, ne vous attendez pas à des courses poursuites échevelées, quoique. Kurt Wallender n'est pas ce genre de flic bourré de testostérone, tombeur de jolies filles au volant d'une super voiture de sport, non, notre policier suédois est un homme en proie aux doutes, un homme fragile comme un meuble Ikea et qui roule en Peugeot comme l'inspecteur Colombo, bref un anti héros comme je les aime.
Un couple de paysan à la retraite est retrouvé assassiné dans leur ferme.
Un crime raciste est commis dans un centre de réfugiés. Wallender et son équipe ont du pain sur la planche. Outre les enquêtes Kurt a quelques soucis avec son père , la récente séparation avec son épouse Mona ou l'indifférence de sa fille Linda pour son père. Beaucoup de pressions sur ses épaules fragiles.
Entre des enquêtes qui tournent en rond et ne mènent nulle part et les fausses pistes, une belle découverte même si j'avais déjà fait la connaissance avec l'inspecteur Wallender grâce à la série sur Arte il y a quelque temps maintenant.

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Un roman policier banal, tendance thriller, avec pour victimes un couple d'agriculteurs suédois dont le mari est torturé et mis à mort, et pour indice un mystère sous la forme d'un mot qui sort de la bouche de son épouse mourante : « étranger « , un émigrant exécuté en pleine rue, un inspecteur de police qui mène son investigation en Scanie, policier taciturne et complexé (ce n'est pas rare dans les roman de ce style) qui se bat contre ses collègues, contre les autorités, un homme qui malgré tout, n'a pas froid aux yeux, une enquête qui patauge…

Rien d'original. Cela n'empêche tout de même pas de passer un moment de lecture pas très « épicé ». Peut-être ai-je trop lu de policiers, peut-être le suspens fait-il défaut à ce récit ? Pour finir, je referme ce livre avec plus de questions que de réponses, car la fin me paraît sans saveur ni surprise.

Ce roman ne me laissera pas une souvenir impérissable, ce qui ne m'empêchera pas d'essayer de lire un autre roman d'Henning Mankell. Ce livre ne m'a pas interpellée, c'est tout.
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Si je suis aujourd'hui ce que l'on peut appeler un lecteur compulsif, je le dois en partie à Henning Mankell et en particulier à sa série Wallander.
Comme beaucoup d'autres , je me suis attaché à ce anti héro suédois, divorcé, un peu alcolo, ayant une hygiène de vie déplorable, s'occupant de son père, cherchant l'amour et devant composer avec ses partenaires de travail. Un être humain en fait, loin de ces flics américains tirant sur le super héro. Wallander est sans doute l'un des précurseurs du polar nordique.
A l'époque , soumis aux caprices de l'éditeur, impossible de lire la saga dans l'ordre.
Meurtriers sans visage n'est pas le meilleur opus de la série, derrière le guerrier solitaire par exemple ou les feux de la Saint Jean mais il en contient les grandes caractéristques et pour les fans , il permet de côtoyer Rydberg, celui qui deviendra le mentor de Kurt. D'où l'intérêt de lire la série dans l'ordre chronologique. je n'ai jamais compris que des éditeurs puissent infliger cela aux lecteurs.
L'énigme est somme toute banale, deux vieux se font trucider pour une raison inconnue. Il n'y a aucun indice . La police d'Ystad est dépourvue mais la suspicion des "étrangers" va entraîner des représailles.
Comme souvent, le livre sert de base à une profonde réflexion sur la mutation de la société suédoise, dans une paisible campagne loin de Stockholm. Ici, le thème de l'immigration est abordé et les thèmes évoqués , on est 1990, n'ont pas bougé d'un iota 30 ans plus tard.
Les énigmes de Henning ne sont sans doute pas les plus haletantes, les plus sexy ou macabres mais elles ont cette part d'humanité qui nous rapprochent forcément de son héro. Je ne saurais trop vous conseiller cette série si vous vous intéressez au genre .
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Première enquête de Kurt Wallander.
Dans la froide campagne Scanienne, un couple de fermiers est sauvagement assassiné, démentant ainsi l'adage "L'amour est dans le pré". Un seul mot prononcé par la femme sur son lit de mort suffira à cristalliser les pulsions racistes et xénophobes de toute une population.
Mankell se veut encore accusateur de la société suédoise décadente, à travers une enquête menée de main de maître par Wallander.
Dans celui-ci, il nous fait découvrir l'univers de certains demandeurs d'asile et le sentiment de rejet à leur égard de certaines organisations nationalistes suédoises.
On découvre un héros attachant, en proie à ses démons, qui lance magistralement une série policière transcendante.
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Je l'ai relu et cela m'a plu.

Grâce à Henning Mankell et ses romans policiers, presque tout le monde sait que la Scanie est en Suède.

La première enquête de Kurt Wallander commence dans une ferme où tout serait normal si l'on entendait le cheval se manifester vers 4 heures du matin. Dans la nuit froide, l'absence de ce bruit familier inquiète le voisin qui se déplace alors vers la longère éteinte pour découvrir une scène de crime.

Dès cette première enquête, tout est en place, et pour longtemps, pour passer de bons moments en compagnie de Kurt Wallander.

L'installation du contexte géographique, le travail au sein d'une équipe, la vie personnelle en mode échec et bien sûr l'enquête occupent des parts égales dans le récit.
Ce que j'aime, c'est que tout s'imbrique parfaitement.

Le personnage semble être à l'image du pays: paumé. Notamment au sujet, brûlant dans cette enquête, du contrôle des étrangers en Suède, de leurs hébergements en centres d'accueil et de leurs activités. Les opinions, parfois bien contradictoires de notre enquêteur, dégoupillées sous le coup de la colère, se font en parallèle aux réactions anonymes et haineuses à l'encontre des étrangers, car l'un d'eux aurait commis le crime.

Mais la simplification n'est pas de mise dans cette enquête. Wallander balance entre des pensées réactionnaires et des actions au risque de sa vie pour sauver son prochain, fut-il étranger.

Avec tout cela, j'ai retrouvé le vieux renard Rydberg, l'ex, Mona, la fille Linda, le père, peintre acariâtre, le jeune Martinson, Hanson, Svedberg et la belle procureur Annette Brolin qui a tapé dans l'oeil de ce policier abruti de travail et d'alcool.
Mankell fera évoluer ces personnages dans les bourrasques de la vie à chaque récit. Et je les relis jusqu'à ce que Wallander plie son parapluie.
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C'est la littérature policière qui m'a amené à la lecture, quoi que puissent en penser tous ces pisse-froids qui la méprisent, j'y resterai toujours fidèle.
Et dans l'immensité du genre, il y a deux flics qui m'accompagnent depuis des années, Harry Bosch et Kurt Wallander.
Wallander c'est le flic du regretté Henning Mankell.
C'est dans ce Meurtriers sans visage qu'il fait sa première apparition.
Il évolue dans la province suédoise de Scanie.
C'est là qu'un soir d'hiver un couple d'agriculteurs est découvert, victime d'une attaque d'une rare violence qui les a laissé pour morts.
Le flic suédois n'a rien a envier à son homologue américain, quelle que soit l'enquête, il ne lâche jamais.
Peu importe, les bâtons dans les roues, les réactions de la presse, les états d'âme de l'opinion publique,  il fait le job.
Contre vents et marées, obsédé, il encaisse les coups au propre comme au figuré.
Mankell n'en fait pas un super héros, juste un homme, dont le visage peut s'orner du rouge à lèvres d'une conquête ou d'une bosse récoltée lors d'un pugilat.
Wallander est un fils, un père, un ex-mari... un flic.
Ce roman, c'est aussi un regard sur la société suédoise. Publié en 1991en Suède (1994 en France ), il trouve une résonance particulière dans notre monde d'aujourd'hui.
L'immigration, les camps de réfugiés, les sans-papiers,  avec toutes les questions, les dérives, le racisme, l'extrémisme, la peur.
29 ans plus tard, on n'a toujours pas trouvé la clé...
Mankell ne nous fait pas la morale, il fait juste évoluer son policier dans le monde réel, notre monde...
Il me reste encore quelques enquêtes de Kurt à découvrir et je m'en réjouis d'avance.
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Un mois de janvier frigorifiant, le charme froid d'une Suède des années 90 le tout saupoudré d'un double homicide glaçant...

Voici l'un des premiers plateaux repas de ce cher Kurt Wallander, personnage principal de ce deuxième opus de la série. A noter que le premier roman de la série Pyramiden apparemment composé de cinq nouvelles policières n'a pas été traduit en version française (dixit Wikipedia).

Expérimenté et intuitif, Kurt Wallander est un personnage plutôt classique. En instance de divorce, il ne voit plus sa femme ni sa fille. Limite dépressif et alcolo, Wallander est un policier comme il en existe des milliers. Avec Wallander, Mankell crée un personnage à la mesure de la réalité, il ne possède pas ce sixième sens ultra-développé à la Hercule Poirot, n'a pas de flash "médiumnique" à la Allison Dubois et ne dresse pas le portrait complet d'une personne rien qu'en interprétant ses mimiques (je vous laisse deviner le personnage).

L'enquête est menée comme il se doit, des hauts des bas, on court après un tueur (des tueurs). Analyse des faits, réunion d'équipe... Tout le protocole rebattu maintes et maintes fois par les séries grassement servies à la télévision qu'au final on finit par connaître même si elles ne nous intéressent pas plus que cela!

Mais qu'est ce que j'ai aimé!

Mankell réussit haut la main ce défi de renouveler un genre qui à force d'être exploité laisse peu de place à la surprise et au suspense.
Sa plume, qui m'avait fait frémir dans le Chinois, son imagination et son univers contrebalancent toutes ces surdoses de policiers.
Il les balance d'une belle poigne ferme et dure pour imposer son style franc et froid. Jusqu'aux dernières pages je ne me suis pas doutée de qui pouvait être le meurtrier. Bon peut être quelques soupçons... Cependant, son dénouement dépasse mes espérances quelque peu blasées d'expériences policières ratées et répétées.

Il est bien difficile de nos jours de se démarquer de cette masse d'auteurs et ce quelque soit les styles. Ainsi, trouver un auteur qui sait attirer votre attention d'un simple geste reste un réel plaisir. Allé Hop! aux Chiens des Riga à présent...


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« Un visage de meurtrier, ça n'existe pas. On s'imagine toujours le contraire, on pense à un certain profil, une certaine dentition, une certaine ligne de cheveux. Mais non, ça ne colle jamais » (p.367).

Cet extrait de fin d'ouvrage résume parfaitement la trame de fond de la première enquête du commissaire Wallander, et la surprise apparaîtra au bout de l'intrigue. H. Mankell frappe fort dans ce premier opus, nous promenant de fausses pistes en rebondissements, sur fond d'immigration et de racisme ordinaire. Il décrit avec froideur et efficacité le basculement de la société suédoise du début des années 90 (mais pourrait-on dire de la société européenne dans son intégralité tant les thèmes abordés sont universels), réputée ouverte, tolérante, socialement avancée, vers le repli, la misère et la xénophobie. C'est un roman noir précurseur et au final politiquement incorrect, et l'auteur y saisit avec 25 ans d'avance les graves problèmes sociétaux liés aux politiques d'immigration auxquels le monde occidental d'aujourd'hui se trouve confronté.

Le récit est par ailleurs plus resserré que ceux d'autres titres de la série, qui parfois peuvent agacer par leur lenteur. Certes, H.Mankell aime profondément décrire le quotidien des policiers d'Ystad, leurs doutes, leurs erreurs et leurs errements. Mais ça tient la route et c'est terriblement efficace. En conclusion, voilà un excellent roman à lire pour l'intrigue, pour le positionnement des personnages de la série, puis à relire pour les thèmes sociétaux abordés, terriblement d'actualité.
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