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3,75

sur 55 notes
Les réseaux sociaux, ses dérives constituées de violation de la vie privée, usurpation d'identité, harcèlement, insultes ou menaces sont d'actualité et un terreau fertile pour les auteurs à l'imagination féconde. J'ai donc démarré cette lecture sur les chapeaux de roues, alléchée par l'histoire de Sarah qui tombe fortuitement sur un second profil Facebook créé à son nom sans qu'elle en soit à l'origine. Après avoir écarté le canular de mauvais goût, l'affaire se corse : Sarah est suivie, photographiée à son insu, une intrusion a lieu chez elle, elle reçoit des courriers qui, rapidement, lui font perdre la tête puis la raison. Il est temps de faire le tour de ses connaissances présentes ou passées pour trouver le coupable ainsi que ses motivations.


Pour faire bref, je dirais qu'il s'agit d'un thriller atténué, dans lequel tout est effleuré. Pour exemples, Sarah est médecin généraliste, elle passe rapidement à la clinique pour recevoir des patients qui ont de vagues symptômes sur lesquels elle n'a guère à poser de diagnostic précis. Certes, il ne s'agit pas d'un traité médical.
Lorsque que sa belle-mère est atteinte d'un cancer en phase terminale, l'information est traitée en deux lignes avant que Sarah, son mari et ses enfants filent faire du tourisme dans Londres. Belle-maman va à l'hôpital tous les jours où on lui fait "toujours la même chose" et son cancérologue lui déconseille de boire du thé. Décidément, il ne s'agit pas d'un traité médical, je l'ai déjà dit.
En ce qui concerne les dérives des réseaux sociaux qui sont au coeur de l'intrigue, Alex Lake ne dit rien non plus. Les comptes frauduleux apparaissent ou disparaissent magiquement alors que ce thème est une occasion en or pour donner quelques informations au lecteur sur ce qu'il encourt à s'exposer, ou pour émettre une petite critique du tout à l'ego. Mais il ne s'agit pas non plus d'un traité d'informatique.
Lorsque Sarah fait appel à la police, représentée par l'un de ses amis d'enfance, il boit une bière en annonçant, n'ayant rien fait, qu'il ne peut rien faire de plus. Mais il ne s'agit pas non plus d'un traité de criminologie.


Mais de quoi s'agit-il donc alors ? Il s'agit d'une lecture agréable, rapide, superficielle. Les personnages sont stéréotypés, répétant à l'envi I love you, sorry, les rebondissements ainsi que l'épilogue sont cousus de fil blanc et prévisibles.

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Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai tout de suite voulu en savoir plus. Cette idée d'avoir quelqu'un qui crée un profil en votre nom est assez flippant et je voulais voir comment l'auteur abordait ce thème. Eh bien je peux vous dire qu'une fois commencé, il m'a été difficile de reposer le roman !

Sarah Havenant avait une vie somme toute banale. Un mari qu'elle aime, trois beaux enfants, des amis sur qui elle peut compter. Mais le jour où une vieille amie la contacte sur Facebook en lui indiquant qu'il y a deux profils à son nom, sa vie prend une tournure dramatique. Qui essaye de la copier et pour quelle raison ?

Mon Dieu, quel roman ! Comme je vous le disais plus haut, difficile pour moi de fermer le livre une fois commencé. Cette histoire est écrite de telle sorte qu'on s'attache immédiatement à Sarah, qu'on veut comprendre autant qu'elle ce qui lui arrive et pourquoi. Ça paraît tellement réaliste, qu'on a l'impression d'être Sarah, d'être devenu elle et c'en est autant dérangeant qu'addictif.

Même si, pour ma part, j'ai vite deviné qui était cette personne qui usurpait son identité, ça n'a rien enlevé à ma lecture, au contraire ! J'ai ainsi pu voir toutes les subtilités, tous les indices que l'auteur disséminait ici et là. Et on peut dire qu'il a été doué. Parce que même si j'avais deviné, il n'en est pas moins que je suis devenue accro à cette lecture. Je voulais moi aussi les réponses, savoir pourquoi.

Comment peut-on en arriver à de telles extrémités ? Qu'est-ce qui pousse une personne à faire souffrir une autre personne ? Quel a été l'élément déclencheur ? Ce sont ces questions que l'on se pose tout le long du récit et qui trouvent une réponse à la fin. le suspense est tellement bien entretenu, que les pages et chapitres se dévorent. On peut le dire : ce roman est une belle claque. Je ne m'attendais pas à ça et je ne regrette absolument pas !

Mais du coup, il est vrai qu'une fois ce roman fini, les gens peuvent facilement se remettre en question : peut-on avoir confiance en ses proches ? Et internet n'est-il pas nocif à un moment donné de notre vie ? Que peut-on dévoiler sur internet ? Des questions qui tourbillonnent, mais qui n'en sont pour autant pas dénuées de sens.​

​En résumé, un roman qui aura su m'alpaguer du début à la fin. Difficile de le lâcher, une fois commencé ! C'est un roman psychologique comme je les aime. Prenant, haletant mais aussi dérangeant à souhait. On s'attache aux personnages et l'on devient vite eux.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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Qu'est-ce que j'ai adoré cette lecture ! Ce livre est un page-turner comme on en rencontre peu... L'intrigue est tellement bien menée qu'il est impossible de ne pas tourner les pages les unes après les autres à une vitesse folle pour connaître la suite et arriver au dénouement...
Les thèmes abordés sont complètement d'actualité avec la présence des réseaux sociaux et du côté virtuel de nos vies par exemple. L'amitié et la famille sont au coeur du récit et donnent toute crédibilité aux personnages en les rendant vraiment humains et attachants.
(...)
Lien : http://place-to-be.net/index..
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L'esprit humain est quelque chose de fascinant tant il recèle de mystère et de profondeur. Qui peut dire comment un seul événement peut engendrer une haine viscérale de l'autre et donner vie à un besoin de vengeance aussi prégnant ? C'est ce que nous propose Alex Lake dans son roman intitulé Copycat.

Sous couvert d'usurpation d'identité et de falsification digitale, l'auteur nous entraîne dans les confins de la folie à la découverte d'une histoire à la fois fascinante et terrifiante qui fait écho à chacune de nos existences. le réalisme de ce texte prend aux tripes et nous renvoie à nos propres angoisses, car à l'heure de Facebook, des rapports numériques et autres sites d'échanges, nous sommes tous exposés et nous rendons chaque jour un peu plus vulnérable. de quoi remettre en question bon nombre de nos comportements et mettre en lumière les problèmes que chacun d'entre nous pourrait rencontrer.

Dès les premières lignes, plusieurs questions se posent sur les agissements du coupable, sur ses motivations et sa manière d'agir. Qui est-il ? Pourquoi s'en prendre à cette femme épanouie ? Comment va-t-il s'y prendre ? La façon dont les réactions de Sarah sont anticipées est réellement flippante et m'a plus d'une fois glacé le sang. de plus, l'auteur ouvre tellement de voies envisageables qu'il est impossible de savoir à qui profite finalement la situation. Alex Lake n'a pas son pareil pour maintenir le suspens et faire monter la tension grâce à quelques chapitres court et concis sur la vision de cet ennemi de l'ombre qui guette, organise et tisse sa toile destructrice.

Cette lecture en trois parties m'a retenue captive de ses mots et de cette angoisse permanente dans laquelle j'ai évolué. La menace, bien que virtuelle, est réelle, elle plane insidieuse et peut surgir de n'importe où, à n'importe quel moment. Une multitude de preuves accablantes sèment le doute et nous orientent dans diverses directions. On ne sait plus, alors, à qui se fier, on ne sait plus que croire et l'on finit par voir toutes sortes de coïncidences qui mettent à mal nos certitudes.

Si j'ai compris qui se cachait derrière tout cela avant la grande révélation, il n'en reste pas moins que cela n'a pas calmé les battements de mon coeur, bien au contraire. Car l'identité du harceleur n'est pas une fin en soi et l'auteur rebondit avec brio sur la suite des événements. Et là, autant vous dire que je suis resté littéralement accroché à mon livre, redoutant ce que Sarah allait vivre et espérant que la fin ne justifierait pas les moyens.

Copycat est angoissant, stressant et troublant. Il nous démontre qu'il suffit d'un grain de sable dans la machine pour enrayer toute une existence. Il réveille nos peurs et prouve s'il en est la vulnérabilité de nos vies à l'ère du numérique. Un livre qui ne vous laissera pas de marbre et qui vous fera frissonner d'un bout à l'autre.
Lien : http://www.voluptueusementvo..
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Pour répondre à un intervenant, non, une bonne idée ne fait pas un bon livre.
Les personnages sont fades, la construction boiteuse, et le style d'écriture est particulièrement plat. On n'a vraiment aucune envie d'adhérer à la desription du milieu dans lequels les "héros" évoluent, ni aux valeurs auxquelles ils semblent adhérer.
Peut-être que la traduction y est pour quelque chose: j'ai en permanence l'impression d'un roman péniblement accouché pas un post-ado canadien.
Ce n'est pas le pire roman que j'ai lu, mais il concourt avantageusement dans le top 100.

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Alors #copycat @alexlake c'est typiquement le genre de thriller psychologique avec lequel je sais que je dormirai peu, la nuit dernière je me suis endormi à 2h30 il fallait que je sache la fin, mais vraiment.. cest pas histoire de parler pour faire du remplissage.. de plus en plus de thriller mettent en scène les réseaux sociaux, avec celui-ci c'est Facebook ,inutile de vous dire que c'est glaçant , machiavélique, pour expliquer en deux mots, Sarah s'aperçoit qu'elle a un homonyme sur Facebook, jusque-là rien d'extraordinaire ,sauf que la personne utilise son adresse, ses photos, et se fait passer pour elle, à partir de là l'enfer commence .. le seul petit bémol c'est la fin, il y a une fin d'histoire c'est un fait, mais en deux pages supplémentaires, l'auteur en fait une fin ouverte, c'est-à-dire qu'on attend une suite qu'il y aura ou pas je n'en sais rien ? Je l'ai lu en un jour et demi ,dernière nuit incluse, c'est pour dire que c'était un vrai Page Turner ,on l'a ouvert on peut plus lâcher donc je ne peux que le conseiller, pour les caractères particulièrement émotif, c'est très angoissant et ça monte crescendo page après page, c'est cela aussi qui donne les lettres de noblesse à un livre et son auteur

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Imaginez un profil Facebook à votre nom avec des photos de vous et votre famille que vous n'avez jamais partagées (même de l'intérieur de votre maison !) et des détails de votre vie qui ne datent que de quelques heures à peine... sauf que ce profil n'est pas le vôtre !

Flippant ? Oui et ce n'est que le début de cette usurpation d'identité, le sujet brûlant de ce thriller Copycat aux Éditions Pygmalion !
Lien : http://www.luckysophie.com/2..
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Copycat embarque dans un dédale captivant. Les routes sont complexes. Sarah intrigue. Sarah capte l'attention. Je me suis retrouvée happer et je suis restée scotcher quand le coupable a été annoncé. Littéralement.
Lien : https://www.newkidsonthegeek..
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Sarah, médecin, vit dans une petite ville des Etats-Unis avec son mari Ben et ses trois enfants. Une vie tranquille autour de sa famille et de ses amies. Mais, un jour, quelqu'un s'immisce dans son existence et se fait passer pour elle : double de compte Facebook avec les photos de ses enfants, mails envoyés à son nom, courriers avec son écriture...Petit à petit, la supercherie, qui au début semblait une farce, devient de plus en plus inquiétante. Ses proches, qui la soutiennent ou la plaignent, commencent à douter de sa santé mentale. Son mari est persuadé que son épouse invente tout cela malgré elle et souffre d'un genre de dédoublement de personnalité. Jusqu'à ce que…
Alex Lake est un auteur qui sait vous tenir en haleine et faire monter la pression, d'autant que les personnages sont tous bien campés, le style est fluide et donne envie de tourner les pages.
Mais....le livre fait 440 pages environ. Les 300 premières sont formidables, intrigantes, même terrifiantes par moment. Malheureusement, la découverte du nom du coupable et de ses motivations ne sont pas le fruit d'une enquête, mais ce dernier se dévoile tout simplement et explique durant vingt pages tout ce qu'il faut savoir (à la manière d'un Michel Bussi), on dirait un maître d'école expliquant à ses élèves) : "j'ai cela parce que... Lorsque tu croyais qu'il s'agissait de cela, eh bien non..." etc. C'est un procédé assez facile et pas très "polar". Ensuite, après les "confessions" complètes du coupable, restent cent longues pages totalement inutiles puisque l'on sait que tout cela va bien se terminer.
En conclusion, 300 pages formidables, 20 pages d'explications un peu grotesques et 100 pages de remplissage.

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Une bonne idée, ça peut faire un bon bouquin ?
À ton avis ?
Moi je pense que oui. Ça peut.
Parfois.
De temps en temps.
Alex Lake a décidé de te parler des rapports entre les humains. Il a décidé de te parler de ces rapports complètement faussés entre tes amis facebouquiens et toi. Ceux que tu imagines parfois à travers les images et les photos qu'ils postent sur le rézô du ouaibe.
T'es sûr que c'est bien eux que tu vois ?
T'es sûr que les sourires qu'ils affichent sont ceux de la vraie vie ?
Et puis surtout comment déceler entre tous ces événements le vrai du faux ?
Ça c'est le premier effet Kiss Cool.
Le deuxième effet, c'est la haine qui peut être déclenchée par un élément extérieur dont tu n'as pas eu connaissance. Une haine qui va fabriquer des chaines et t'emporter à la cave, dans le noir, attaché à un mur qui ne te renvoie que les images que tu tentes désespérément de transformer en réalité.
Une fois n'est pas coutume, je te fais un pitch rapide.
Demain, t'as un coup de fil, un vieux pote ou une vieille potesse, qui demande à intégrer ton réseau d'ami. Toi, t'es plutôt d'accord, alors tu lui dis que c'est d'accord pour toi.
« Quel compte ? » il te demande.
Et ça commence là.
T'as vu, c'est un chouette pitch…
Je sais qu'il faut que je te cause du livre, du style, de l'écriture, de mes émotions subjacentes et de mes larmes à la lecture de ces quatre-cent-cinquante-quatre pages… Je sais.
Ouais, t'as bien lu. 454 pages.
C'est la difficulté.
Est-il nécessaire de se coltiner 454 pages, même si t'as plutôt tendance à les tourner pour voir la suite du bouquin, pour arriver à une fin assez maligne mais quand même assez téléguidée, et surtout, qui a décidé que 454 pages était un bon chiffre ?
L'éditeur ?
Sans doute. Il n'a pas jugé utile de dire à l'écriveur que s'il enlevait une centaine de pages, ça risquait d'être plus confortable à lire, et que ça permettrait de baisser le prix du truc de genre deux balles. Donc à moins de vingt euros. C'était bien, voire carrément suffisant.
Là, t'es presque à vingt-deux et c'est trop pour ce genre de littérature. Parce que faut pas déconner, on est à deux ou trois millions de kilomètres de ce que j'aime vraiment lire.
La suite :
Lien : https://leslivresdelie.net/c..
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