Conte de fées

Je suis une grande fan de Stephen King mais je trouve que ses oeuvres les plus récentes ne sont pas au niveau des anciennes... et c'est encore le cas avec conte de fées.
Pourtant tout avait très bien commencé ! Les 200 premières pages passent comme une lettre à la poste, l'histoire du héro se met en place et la plume du King nous tient en haleine.
En revanche la deuxième partie du récit traîne en longueur !
Heureusement la fin est un peu mieux rythmée mais pour moi ça n'en fait pas un bon King pour autant... Déçue

Conte de fées s'apparente à une quête initiatique aux confins du mal, une singulière réflexion sur l'affliction et la volonté d'expiation ponctuée d'épisodes dramatiques, de personnages étranges, de cruauté et de clins d'oeil littéraires. le roman se divise globalement en deux parties bien distincts bien qu'interconnectées. On suit dans un premier temps, au coeur d'une petite ville américaine du Midwest, le quotidien de Charlie qui se révèle des plus banals. Entre le lycée, les engagements moraux, et le sport, il végète en tentant de surmonter avec son père le décès brutal de sa mère. Son existence va basculer quand il vient au secours de M. Bowditch, un voisin acariâtre dont personne ne sait grand-chose et qui vit seul avec sa chienne dans une demeure à la sulfureuse réputation. Une amitié improbable va naitre entre l'adolescent, ce vieil homme singulier et Radar sa chienne qui s'achemine lentement vers une mort prochaine. Stephen King prend le temps d'installer ses personnages, la trame de son récit, détaillant avec soin un quotidien rythmé par une routine immuable, la relation père-fils, la complicité avec M. Bowditch et Radar, s'attardant longuement sur les tourments et les interrogations de Charlie. Concrètement il ne se passe presque rien, beaucoup d'évocations, de remises en question ne présentant souvent que peu d'intérêt réel. La disparition inopinée du vieillard va, au sens littéral, projeter Charlie dans un autre monde pour tenter d'insuffler une nouvelle vitalité à Radar. La seconde partie bascule dans un imaginaire évoquant Alice au pays des merveilles ou encore les chroniques de Narnia. Elle s'attache à l'histoire de cet adolescent qui rejoint un univers parallèle, sans arrière-pensée de richesse ou de pouvoir auxquelles il pourrait à terme prétendre, simplement par compassion pour sa chienne. Un monde en pleine déliquescence en proie à une lutte implacable entre le bien et le mal, peuplé de créatures surprenantes, enthousiastes ou désemparées mais pour la plupart meurtries et au physique altéré.
Conte de fées s'inscrit dans la lignée stylistique de Talisman ou encore Coeurs perdus en Atlantide mettant en avant les thèmes de prédilection de l'auteur, l'enfance, les malédictions, la peur, le deuil, la quête de rédemption, plus axé sur le pragmatisme que sur le fantastique. Stephen King rehausse son récit d'anecdotes, de réflexions philosophiques pertinentes, d'hommages littéraires divers avec en particulier de nombreuses références à Lovecraft et d'interrogations existentielles. Ce n'est pas inintéressant mais globalement, cela n'apporte souvent rien de significatif au développement d'une histoire somme toute basique, hormis d'inutiles longueurs. Peu de suspense, trop de bons sentiments et un traitement plutôt superficiel des moments tragiques.
Stephen King maitrise parfaitement ses personnages mais, sans les approfondir véritablement, les digressions sont trop fréquentes, étoffant artificiellement un récit qui se conclut sans surprise notable. L'entreprise est louable, c'est évidement bien écrit mais, l'ensemble manque de force, de concision et d'intensité pour captiver pleinement. Une lecture appréciable et plaisante au demeurant, sans être pour autant exceptionnelle ou signifiante.

Et si Stephen King venait nous raconter un conte de fée au creux de l'oreille le soir avant de s'endormir, ça donnerait quoi ? Pour le savoir, on a ici le roman qu'il vous faut.

Sentiment en demi-teinte pour ce roman de Stephen King. Loin d'être mon préféré, impossible de trouver celui-ci mauvais. Force est de constater que même le Stephen King le moins captivant, reste tout de même un roman qu'on termine et qu'on apprécie. Première surprise pour ma part, j'ai préféré la première partie (mise en place du personnage et son environnement) à la seconde partie (le coeur du récit). J'ai trouvé que ce Charlie Read en proie aux troubles du monde qui l'entoure dans la vraie vie était bien plus fascinant que le conte de fée en lui-même. Rien que pour le défi que se lance Stephen King de raconter une histoire « féérique », son conte de fée reste un excellent moment de lecture. Et bonne chance la nuit pour fermer l'oeil !

Il était une fois...
C'est le début d'une belle histoire, vous ne trouvez pas ? Toutes les histoires commencent ainsi, mais toutes n'ont pas le happy end que l'on attend. Qu'en est-il d'un conte de fées écrit par le maître de l'épouvante en personne ?

Contes de fées est l'histoire d'un jeune garçon à qui il est arrivé de terribles choses, très jeune : la perte de sa mère à six ans, son père qui sombre dans l'alcoolisme, des copains aux idées pas toujours très bonnes. Un jour, n'y tenant plus, il prie Dieu d'aider son père à se sortir de son vice, en promettant de rembourser sa dette un jour. Nous sommes dans un conte, alors forcément, son père s'en sort, et voilà Charlie tenu par sa parole. Un beau jour, son vieux voisin tombe d'une échelle et se casse une jambe ; c'est grâce à la complainte de sa vieille chienne que le garçon vient en aide au vieux bougon, et commence alors une histoire incroyable, qui débute par un coup de foudre. Entre l'homme et le garçon ? Non, entre la chienne, Radar, et Charlie. Mais tous trois seront à jamais liés à partir de ce moment.

Stephen King prend son temps, comme toujours, il place son intrigue, expose des scènes, approfondis ses personnages et, si certains lecteurs peuvent trouver des longueurs à cette première partie de roman, cela n'a pas été mon cas. J'ai adoré découvrir Mr Bowditch, voir la relation entre Radar et Charlie naître, se renforcer. Radar, quel personnage ! Je me suis immédiatement attachée à elle.
Puis, doucement, sans trop de brusquerie, l'auteur intègre du fantastique à son récit, nous embarquant dans un véritable conte de fées, avec moult références plus ou moins sombres. Des personnages étranges font leur apparition, une histoire de malédiction, de prince et de princesse à sauver... mais à la mode King !

J'ai lu cette histoire avec un immense plaisir, les pages se tournant d'elles-mêmes, avide de continuer et de lire la fin, tout en la redoutant, car les fins chez Stephen King me laissent parfois frustrée. Ici, ce ne fut pas le cas. Après avoir terminé le livre, j'ai pensé qu'il n'y avait pas eu assez d'horreur à mon goût. Mais, en y réfléchissant bien, l'auteur à quand même décrit des choses atroces, ses personnages sont loin d'être tout lisses. Je regrette juste un peu les mentions un peu trop nombreuses aux contes de fées et les clichés qui ne manquaient pas de ressortir, mais après avoir pris du recul, je me rends compte que cette histoire reste encore bien présente dans mon esprit. Et si cela ne vous convainc pas que c'est une bonne histoire, je ne peux que vous conseiller d'aller la lire pour vous en rendre compte vous-même... A vos risques et périls !

Je sais que ce roman est plutôt bien noté de partout, et que je suis censée être fan de Stephen King. Je le suis, mais cela ne m'empêche pas d'être critique envers lui, comme je le suis envers Chattam par exemple. Et là, j'avoue que j'ai un peu peiné sur Conte de fées. Pourquoi ? Parce que j'ai trouvé ce roman sans surprise, vraiment, et qu'écrire des personnages attachants, c'est bien gentil mais ça ne fait pas tout. Il a déjà écrit de genre d'histoires des dizaines de fois, selon le même schéma avec le même genre de héros. le gamin traumatisé qui passe dans une autre réalité et devient celui qui sauve le monde... Vraiment, j'espérais autre chose.

En plus, je ne suis pas très contes, et du criquet géant au géant, en passant par les sorcières méchantes, on tombe dans le cliché le plus absolu. Alors oui, on va me dire que c'est un hommage, que ce sont des références, d'accord, sauf que ce n'est pas digne d'un écrivain aussi doué que King, je suis désolée, cela manque de subtilité et de profondeur. Une déception.

Je n'ai pas voulu rédiger trop vite un commentaire sur ce roman parce qu'il m'a laissée perplexe. J'ai aimé, mais...

En fait, j'ai vraiment apprécié la première partie qui raconte la vie de Charlie, la perte de sa mère, les problèmes d'alcool de son père, ses déboires au lycée puis sa rencontre avec ce curieux vieux monsieur qui vit avec sa chienne Radar pas très loin de chez lui.
Stephen King a réussi à rendre son personnage principal vraiment attachant et j'avais hâte de connaître les épreuves, très probablement terrifiantes, qu'il allait encore devoir affronter.

Puis vient la seconde partie où notre héros malgré lui découvre un monde parallèle. Et là où j'aurais pu m'attendre, venant du maître du genre, à un récit effrayant ou du moins à une histoire captivante, j'ai trouvé le récit plutôt mièvre. Certes, on y rencontre des géants, des morts-vivants, des sirènes assassinées, des méchants dégoutants et de jolies princesses, mais tout cela manque cruellement de crédibilité et de consistance.

Avec Conte de Fées, Stephen King s'est montré excellent, à la fois drôle, sensible et émouvant, dans le récit de la vie quotidienne d'un adolescent de province. Et il a nettement moins brillé au moment où l'aventure fantastique a réellement commencé. Étrange de sa part.

Une fervente passionnée de Stephen King que je suis a subi une déception en lisant celui-ci. L'histoire aurait pu séduire mais ni le style ni le déroulé ne suit. Stephen King est tombé dans tous les clichés du genre et l'avancée des personnages dans le récit peut être anticipée à chaque page tournée. Un peu déçue.

Qu'est-ce-que c'était long à démarrer !
J'ai apprécié découvrir la vie de Charlie, mais quand on me vend une histoire, et que celle-ci ne commence qu'à la fin du premier tiers du bouquin, ça me tend quelque peu.

Je pense que cette attente m'a construit une frustration qui n'a pas du tout été bénéfique une fois que les évènements ont bien voulu commencer à se dérouler.

Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. J'ai lu tout ça avec beaucoup de distance. Pourtant, j'ai bien aimé retrouver un semblant d'ambiance proche de celle de la saga de la Tour Sombre. Je ne sais pas si c'est à tort ou à raison, mais quand Charlie débarque dans ce monde mystérieux, ça m'a rappelé le tome des Loups de la Calla (qui n'était malheureusement pas du tout mon tome préféré de la Tour Sombre 😂).

Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Charlie, qui m'a semblé très anodin. J'aime assez la plume de Stephen King. Cependant, les nombreuses références à coup de "earpods" et différents clins d'oeil à la popculture, pour s'assurer d'ancrer le récit dans notre époque, m'ont semblé forcées et redondantes. Comme des intrus dans le texte qui font tiquer.

Tout ça fait que j'ai passé un moment de lecture très oubliable.
Lien : https://discord.com/channels..

même si l'univers m'a plu et l'histoire était intéressante, les personnages n'étaient pas assez travaillés à mon goût et le côté fantasy du roman m'a laissé sur ma faim. Je pense que Radar était là, surtout, pour donner envie au lecteur de savoir ce qu'il allait lui arriver, plus que pour accompagner le héro
Lien : http://les-lectures-de-raksh..

Vous savez ce qu'est un fouzitou ? Ce plat fait à partir des restes accumulés dans le frigo. En général, ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas de la grande cuisine.
Stephen King nous a concocté un fouzitou littéraire : un peu de Lovecraft, un peu de Magicien d'Oz, un zeste de contes de ma Mère l'Oye, une pincée de Grimm, le tout à la patte de King. Ca se lit parce que malgré tout il est lui aussi un formidable conteur, mais c'est sans grand génie. Et comme lorsqu'on mange un fouzitou, on passe son temps à repérer de quel plat précédent provient chaque morceau qu'on avale.