Un roman de science-fiction sur le thème de l'immortalité. Slurp slurp ! Je m'en léchais déjà les babines.
J'avais déjà dû le lire dans les années quatre-vingt dix mais n'en gardais aucun souvenir. Et pour cause, ce roman se perd dans les méandres de son récit, tout y est embrouillé au maximum, beaucoup de blablas pour ne guère avancer. Vous arrivez à la page cent et vous vous demandez ce que vous faites là.
Jérémy Pordage arrive d'Angleterre dans le but de lire et de classer les nombreux livres que Jo Stoyte possède. Stoyte est un milliardaire américain obsédé par l'immortalité. Il possède une luxueuse et démesurée villa sur la côte ouest des Etats-Unis, est entouré de sa gouvernante, la très vibrante Virginia, et de l'énigmatique docteur Obispo.
Rien que pour aller de l'aéroport à la villa, vous avez déjà trente pages de passées avec des réflexions diverses et variées. Par exemple sur les noirs ou plutôt les nègres comme les appelle à plusieurs reprises
Aldous Huxley, voici un extrait de l'une de ces phrases : Avec inquiétude, il se prit à se demander si, dans leur démocratique "Far West", on donnait une poignée de main au chauffeur - surtout si celui-ci se trouvait être un homme noir, simplement pour démontrer qu'on n'est pas de la race Elue, quand bien même le pays auquel on appartient se trouve avoir assumé le rôle de protecteur de l'indigène.
Bon je ne vous en raconte pas plus : vous n'aurez qu'à ne pas le lire.