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4,2

sur 6221 notes
Si j'ai aimé lire Les Misérables, et même savouré (voir ma critique : https://www.babelio.com/livres/Hugo-Les-Miserables/1329123), cela n'a pas été le cas avec Notre Dame de Paris.
Il ne s'agit pas là d'une critique, mais d'une déception.
C'est vrai que l'on retrouve ici mes "gênes" déjà constaté dans Les Misérables : digressions importantes, ton léger et comique alors que se vit un drame, adresses directes au lecteur qui me détache du récit.
Mais là, c'est presque poussé à l'extrême !
Je n'ai pu supporté le coté rocambolesque de certaines situations, comme si pour Victor Hugo, l'histoire et les personnages n'avaient que peu d'importance, laissant plus de part à la critique sociale, politique et religieuse, ou à la "morale" tirée des situations.
Par exemple, l'amour d'Esmeralda pour Phoebus ne semble pas travaillé, ni incarné. Quasimodo est si souvent mis sur le mode comique, que ses sentiments m'ont semblé diminués. Comme si toutes les émotions étaient atténuées par le rire et le ridicule.
Les digressions m'ont ennuyées, les tirades également, et je n'ai trouvé que peu de passages susceptibles de me nourrir et me régaler.
Certes, il y a biens des moments comiques, des bons mots, mais pas autant que je ne le souhaitais.
J'ai lu jusqu'au bout parce que je ne connaissais pas vraiment l'histoire (si, si, je n'ai jamais vu ni le dessin animé, ni la comédie musicale !), mais avec beaucoup de difficultés et de soupirs.
Un passage a retenu mon attention, le moment où , et aussi un peu quand , seuls moments relativement sérieux.
Reste le coté critique de l'auteur. Critique du roi, des bourgeois, de l'Eglise, de l'obscurantisme, du racisme, de la justice, etc. Et là, le coté ironique me semble bien placé et m'a bien amusé.
Pour résumé, malgré toute l'admiration que je porte à V. Hugo suite à la lecture des Misérables, je ne peux pas dire que j'ai vibré à celle de Notre Dame de Paris.
En même temps, cela n'a pas été écrit à la même époque. Ceci expliquant peut-être cela ...

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C'est l'exemple parfait de l'horizon d'attente : le lecteur moderne, avant de s'attaquer à la première page du livre, en sait déjà trop. Il a vu toutes les adaptations possibles et inimaginables, et ce depuis sa plus tendre enfance, grâce à Disney (la cassette existe encore, elle est dans le placard sous la télévision des parents, abîmée par le temps et les trop nombreux visionnages). Il connaît les personnages, il connaît l'action, il connaît les lieux. Il en connaît même plus que l'auteur lui-même sur la période qu'il décrit parce que depuis les historiens ont exploré en profondeur ce Moyen-Âge qui n'était que rêves et légendes du temps de l'auteur. le lecteur a lu d'autres livres s'emparant de cette époque ombrageuse, pleine de mystère. Et surtout, il en a tellement entendu sur Hugo, qu'il croit pouvoir lui-même pasticher l'oeuvre sans l'avoir encore lue. Tout cela en fait un lecteur bien sévère, qui veut une oeuvre à la hauteur de ses attentes.

Alors, oui, quand j'ouvre le livre, je m'attends à voir un Quasimodo laid mais au coeur d'or, un Frollo rongé par le désir de la chair, une Esmeralda séduisante, fière et joueuse, un Phoebus valeureux quoiqu'arrogant. Je m'attends à une ambiance surannée, peut-être même sombre et mystérieuse. Je m'attends à une Cour des miracles vibrante et fascinante. Je m'attends à une élévation spirituelle et sentimentale. Et quand j'ouvre le livre, je lis les quelques premières pages, et je suis face à une farce de très mauvais goût. A 28 ans quand il écrit le livre, Hugo n'avait manifestement pas encore maîtrisé l'art du grotesque qui est pourtant si savoureux dans Ruy Blas (et qu'il a publié seulement sept ans après).

Restons-en aux personnages. Il faut bien l'avouer, à part Claude Frollo qui s'avère être un personnage bien plus complexe et fascinant que dans le Disney où il incarne le méchant avec tous les clichés qui vont avec, les personnages manquent atrocement de profondeur. Et pourquoi pas. Des personnages schématiques, ça fonctionne, mais dans une fable. L'amateur de roman sait que la première chose qu'il recherche dans un bon roman c'est s'enfoncer dans le gouffre qu'est l'âme humaine, bien plus complexe et mystérieuse qu'on peut l'imaginer. Arrêtons-nous sur le personnage de Quasimodo, le personnage raté, à mon sens, du roman : à chaque fois que le personnage gagne en subtilité, en profondeur, en mystère, Victor Hugo se fait un plaisir de nous rappeler que nous sommes face à sous-humain, une bête frustre, à la limite du sous-animal. Parce que Quasimodo n'a pas de conscience de soi. Et comment cela pourrait-il être ? Comment Victor Hugo peut-il décrire un personnage si mélancolique tout en lui niant sa mélancolie ? Evidemment, on est bien avant toutes les réflexions sur le monstre, et Victor Hugo nous paraît totalement dépassé sur ce point.

Pareil pour Esmeralda. D'ailleurs, ce n'est pas « Esmeralda », son prénom, mais bien « la Esmeralda ». Et ce petit ajout, de deux lettres, un simple déterminent, me fait grincer des dents. Oui, la Esmeralda est une danseuse. Oui, elle incarne la tentation pure qu'est le corps de la femme naïve, de la femme-enfant. Mais voilà, elle n'incarne que ça, qu'un objet de désir. Heureusement que Disney a perçu le vrai potentiel du mythe de la gitane, parce que la Esmeralda d'Hugo n'est pas un modèle pour les jeunes filles. La voir se traîner au pied d'un homme qui ne l'aime pas provoque non pas la pitié mais le dégoût. On ne parlera même pas du fait que Victor Hugo a l'air de régler ses comptes avec les beaux garçons en façonnant un Phoebus pathétique et exécrable.

Le dégoût au lieu de la pitié. C'est tout l'enjeu d'une esthétique ratée. A force de vouloir élever au sublime ses personnages, puis de montrer, à chaque fois, à quel point les personnages ne sont que des humains (enfin, plutôt des clowns), Hugo en fait des personnages vides. le lecteur n'a absolument pas les moyens de pouvoir s'identifier. Pas même à Quasimodo. Alors quand il leur arrive des malheurs, on ne ressent rien. C'est ça, le mauvais goût. C'est quand les malheurs se succèdent, tous plus sordides les uns que les autres, et que notre empathie est totalement absente de la balance.

On pourrait s'arrêter aussi sur les premières pages qui donnent mauvais genre au texte en proposant un pastiche de Rabelais d'une qualité plus que suspecte. Mais ce serait peut-être chercher trop loin à détruire le mythe.

N'y-t-il que du mauvais dans cette « oeuvre cathédrale » (expression d'Adrien Goetz dans la préface de l'édition Folio) ? Il faut bien lui reconnaître qu'il a su trouver les ingrédients d'un romanesque efficace : l'époque, la thématique de l'enfant perdu, la prophétie, la révolte populaire embryonnaire, la cruauté des hommes en action. D'ailleurs, la thématique de la cruauté du monde est assez fascinante et prend des airs de véritable tragédie, avec ce « fatum » qui traverse le roman, cette fameuse ironie tragique, où l'ignorance du personnage et la connaissance du lecteur produisent de succulents effets : c'est Gudule, ombre menaçante derrière ses barreaux qui crache et maudit sa propre fille, c'est Quasimodo tuant son propre peuple, les gitans. La thématique de l'enfant se retournant contre le père s'exprime aussi dans la révolte embryonnaire d'un peuple qui s'attaque aveuglément au roi en s'attaquant à la cathédrale (on pourrait parler pendant des heures du regard extrêmement méprisant qu'Hugo porte sur le peuple, sorte d'enfant naïf et vindicatif qui ne comprend jamais la mesure de ses actes). D'ailleurs, l'un des passages les plus succulents du livre met en scène un Louis XI qui fait curieusement penser à l'Avare de Molière, sorte de vieillard bourgeois qui compte le moindre de ses sous. Ici, on aperçoit enfin une pensée politique en action, avec un personnage sublime (le roi) qui plonge dans le grossier (le bourgeois accompagné de bourgeois encore plus grossiers, les Flamands), ensemble qui montre la dégradation de la monarchie déjà en germe dans l'avènement très précoce de la bourgeoisie (et de l'argent). On notera même une forme de nostalgie des splendeurs perdues des nobles, perceptible dès les premières pages du livre, avec cette comparaison en miroir des Flamands de la délégation et du clergé superbe d'élégance. Et que dire encore de ces pages magnifiques où les truands et la cathédrale se livrent bataille ? Ces flots de lave qui s'échappent du monstre pour se déverser sur les fourmis. Les humains qui veulent s'en prendre à la forteresse imprenable et qui font l'expérience de leur mortalité face à l'immuabilité terrible du sacré.

Ce qui m'a déplu, au fond, c'est de me rendre compte du regard atrocement paternaliste et condescendant qu'Hugo pose sur un peuple qu'il a pourtant inspiré tout au long de sa carrière. En somme, c'est de me rendre compte que l'intelligentsia aura toujours tendance à croire qu'ils savent, eux, qu'ils sont la lumière, les prophètes, les guides dans l'obscurité. On est encore bien loin du personnage de Jean Valjean et de sa sublimation, de cet espoir que le peuple est capable, par lui-même, d'accéder à autre chose, de faire accéder à tous à autre chose. Ou peut-être est-il temps d'accepter que dans notre société, il est difficile de ne pas voir la part d'ombre qui se cache derrière la notion de progrès.
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Ce livre est un bijou, après des années de recherches, j'ai fini par le trouver (à un prix abordable !) dans une boutique d'occasions. Les dessins de Benjamin Lacombe mettent magistralement en lumière le texte original de Victor Hugo, son style se mari très bien avec cette histoire d'ombre et de lumière. L'objet livre est splendide, avec sa tranche dorée et sa couverture sombre, un objet de collection et de décoration à lui seul. Une très belle réussite, qui touchera d'autant plus les parisiens touchés par l'incendie de Notre Dame.
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C'est l'histoire de Quasimodo, d'Esmeralda, et de ceux qui leur gravitent autour. 1482. Notre-Dame de Paris. Les amours. La jalousie. L'aigreur. Les pulsions. La colère. Avec en plus le style du maître du roman et son talent pour les rebondissements au-delà des films à suspense modernes.
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C'est un livre pour les passionnés de romance, de livres qui racontent avant, montrant que les hommes n'ont pas tellement changé en 400 ans. C'est un livre pour ceux qui aiment les belles paroles, le beau style, le beau langage, et la popularité aussi, dans toute sa fulgurance. Un classique dont on connaît l'histoire vaguement mais qu'on a rarement lu d'un bout à l'autre.
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Bonne lecture...
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Les oeuvres de Victor Hugo sont des références de la littérature française, mais s'il y en a une qu'il n'y a plus besoin de présenter, c'est Notre-Dame de Paris. Fort de son succès mondial, le roman a connu de nombreuses adaptations, dont le Bossu de Notre-Dame de Disney (dont une nouvelle version en "prises de vues réelles" est en projet), la célèbre comédie musicale Notre-Dame de Paris, ainsi que d'autres adaptations plus ou moins inattendues, comme une série Quasimodo que j'ai vue dans mon enfance, qui ne reprenait que les personnages principaux et les mêlait à des intrigues incluant origines cachées de Quasimodo, magie et complots contre le roi Louis XI.
Cette relecture, démarrée à l'occasion de l'annonce de la nouvelle version du Bossu de Notre-Dame de Disney, ne m'emmenait donc pas en terre inconnue. C'est une histoire qui a pour lieu Paris la belle en l'an de Dieu mil quatre-cent quatre-vingt deux... On découvre d'abord le Paris du XVe siècle à travers le regard de Pierre Gringoire, poète et philosophe auteur d'une pièce dont il est très fier, mais qui est moquée par les dignitaires flamands auxquels elle était destinée, puis abandonnée par tout son public au profit de "la Esmeralda", une danseuse bohémienne qui se produit sur les places publiques et constitue l'attraction populaire du moment.
Ce n'est que l'introduction, mais qui laisse entendre que dans tout le reste de l'histoire, beaucoup de choses vont être liées à la belle Esmeralda (qui est finalement assez peu appelée par son nom, mais plus souvent désignée comme "l'égyptienne" ou "la danseuse"... et cela fonctionne, tout le monde, personnages comme lecteur, sait de qui il s'agit). Et ce même, et surtout, au fil des changements de points de vue narratifs : après Gringoire, on suit le "Bossu de Notre-Dame" Quasimodo, mais surtout son maître et père adoptif Claude Frollo, ainsi que le capitaine Phoebus de Chateaupers ; tous s'intéresseront à la belle gitane d'une manière ou d'une autre.
Chacun d'eux a sa propre réaction vis-à-vis de la troublante danseuse, mais toujours au détriment d'Esmeralda qui, en bon personnage de "femme fatale", devient un révélateur de tout ce qui est mauvais dans les hommes qui s'intéressent à elle, et finit par en devenir la victime. On découvre Phoebus séducteur et prêt à abandonner sa conquête à tout moment pour faire un beau mariage avec la riche et noble Fleur-De-Lys de Gondelaurier, Gringoire lâche et daignant tout juste sauver la chèvre d'Esmeralda pour qui il s'est pris d'affection. Même Quasimodo qui, conscient de sa laideur qui l'isole du monde, se refuse à toucher Esmeralda plus que nécessaire, sombre dans la rage en la voyant pendue et se laisse mourir après avoir tué le seul être qui avait eu de l'affection pour lui, Frollo.
Ce dernier, bien qu'il ait de bonnes raisons d'être le "méchant" de l'histoire, est quand même un peu plus subtil que son équivalent Disney. Intéressé tout d'abord par les sciences et notamment l'alchimie, il fait également preuve d'affection envers son jeune frère (qui ne le lui rendra guère) et envers Quasimodo, qu'il décide lui-même d'adopter et avec qui il est le seul à pouvoir communiquer. Tout bascule pour lui quand malgré sa haine des Bohémiens, il s'éprend d'Esmeralda ; amour impossible, d'abord parce qu'il est prêtre, ensuite parce que la belle ne jure que par Phoebus et le fera jusqu'au bout, alors même que ce dernier aura prouvé qu'il ne mérite pas tant d'attachement.
Croyant pouvoir conquérir Esmeralda, Frollo s'enfonce en réalité un peu plus dans l'abîme à chaque fois : il poignarde Phoebus et laisse la gitane être accusée du crime, puis tente plusieurs fois de la sauver mais elle le repousse, préférant la mort à lui. Ne pouvant envisager qu'elle puisse être heureuse sans lui, il se décide finalement à l'abandonner à son sort dans l'espoir de se sauver de la damnation. Sur ce point, la version Disney suit exactement les sentiments du personnage original en le faisant chanter "Détruis Esmeralda, qu'un rideau de feu soit son linceul, ou faites qu'elle soit à moi et à moi seul" !
Tout au long de cette descente aux enfers dans laquelle il entraîne tout le monde, Frollo accuse la fatalité sans jamais se remettre en cause : c'est le démon, la sorcière qui l'ont possédé et provoqué. Ses mauvaises actions finissent cependant par se retourner contre lui quand Quasimodo assiste à l'exécution d'Esmeralda et comprend que son propre maître en a été à l'origine.
Mais si l'histoire s'intitule Notre-Dame de Paris, c'est aussi pour rappeler que le Paris du XVe siècle est un personnage de l'histoire à part entière, personnage sans doute le plus complexe avec son architecture longuement décrite dans des chapitres entiers, ses juges indifférents au sort des condamnés, son roi cruel et capricieux, et surtout son peuple versatile, qui applaudit à tout rompre les danses d'Esmeralda et les grimaces de Quasimodo un jour, et les laisse condamner le suivant. Un Paris, d'une certaine manière, pas si différent de celui d'aujourd'hui, théâtre d'un grand classique à lire absolument.
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Ce livre est très connu. Il a inspiré plusieurs films et pièces de théâtre. Mon personnage favori est Djali, la chèvre d'Esmeralda. Le roman contient des moments un peu violent. Si j'allais visiter Paris, le premier lieu que j'irai voir serait la cathédrale Notre-Dame !
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Victor Hugo nous laisse avec ce roman un monument encore plus intéressant que Notre Dame elle même. Comme à son habitude ( je fais allusion principalement aux Misérables ), il fait cohabiter des personnages que rien ne relie: Quasimodo et Esméralda sont en total opposition que ce soit au niveau physique mais également du caractère. Il fallait donc bien un coup de génie de cet auteur intemporel pour que leur relation devienne si émouvante.
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Victor Hugo écrit là une histoire qui se termine en tragédie - personne n'est épargné. Nous sommes sous le règne de Louis XI à Paris. Ville qui est bien décrite par l'auteur dans un de ses chapitres fort intéressant. Il y a aussi un autre chapitre qui traite de la naissance de l'imprimerie et du fait que celle-ci tuera l'architecture ; les grands bâtiments de l'époque avaient dans leurs décorations et leurs sculptures toute l'histoire du monde telle que lon voulait qu'elle soit apprise par les gens - avec l'imprimerie, tout cela n'est plus necessaire. Tout le monde connait Esmeralda, Quasimodo, Phoebus, Frolo mais pas forcément Gringoire, Gudule et les autres personnages pourtant essentiels de l'histoire. Une histoire qui est très bien menée mais qui se termine vraiment en tragédie.
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Après une tentative échouée il y a quelques années, j'ai enfin réussi à le lire en entier, et ce, même avec plaisir !
Je n'ai pas réussi à accrocher dans un premier temps car au début je ne comprenais vraiment rien à rien ! le contexte de la "fête des fous", le vocabulaire du moyen-âge et les références historiques m'échappaient complètement... Sans compter toutes les phrases écrites en latin, grec... Ça rend la lecture peu digeste !
Quand Hugo commence a présenter les personnages (Gringoire, Quasimodo, Frollo...) j'ai trouvé que ça devenait beaucoup plus facile "d'accès". Moins de "latinerie" Laughing, plus de "concret"... le "sort" que réserve Hugo à ses personnages m'a personnellement pris aux "tripes", surtout Frollo, Quasimodo, la vieille recluse et même La Esméralda que j'ai trouvé pourtant maintes et maintes fois "idiote". En fait elle est idiote à cause de sa passion pour Phoebus... Mais au final c'est exactement la même chose pour Frollo et la passion qu'il nourrit pour La Esméralda. En fait, c'est un problème de passion tout court qui consume tous ces personnages (même la recluse) je trouve...
Le seul bémol que j'ai trouvé au roman, et je pense que c'est totalement assumé de la part de l'auteur, c'est le côté mélodramatique qui parfois suintait un peu trop à mon goût.
Sinon côté descriptions (assez importantes dans le livre), je les ai trouvé très plaisantes, elles sont je trouve un atout pour le livre. La plupart sont envoutantes notamment quand il y a La Esméralda qui danse accompagnée de sa petite chèvre Djali, intéressantes avec les descriptions de Paris au moyen-âge, de la cathédrale... Je les ai beaucoup apprécié.
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Un classique. Ce roman nous plonge dans le Paris du Moyen-Age que je qualifierai de période sombre et cruelle de l'histoire. En effet, face à la grandeur de la cathédrale, s'opposent les bas instincts de l'homme, l'injustice qu'il fait régner. Les évènements tragiques s'enchainent avec une certaine fatalité. Tout est révoltant dans cette histoire, du début à la fin tragique d'Esmeralda.
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