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4,2

sur 6221 notes
Il faut vraiment se défaire des adaptations diverses de différents formats pour découvrir ce roman et son ambiance. Avec son regard d'aigle, le Poète Hugo nous fait survoler Paris, ses rues, ses loisirs, ses personnages. le Monstre n'est pas celui qu'on croît, Frollo est un personnage superbe, complexe et tragique. L'histoire de la Recluse est absolument affreuse.
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Eh bien, ma foi, cela n'était pas gagné. J'avais beaucoup d'aprioris. En effet, qui n'en aurait pas vis à vis d'une oeuvre aussi connue que celle-ci?

Le début, donc, fut fastidieux : il met bien du temps à commencer. L'auteur se plait à s'égarer dans des digressions, mais, si au début, l'on pense que cela dessert l'action en la ralentissant, en réalité, ces chapitres sont de véritables plaidoyers, remarquablement écrits : Hugo nous décrit Paris, et l'on vit Paris, sous sa plume. On y est, on voit tout. Se dessine sous nos yeux de lecteurs ébahis le Paris de 1482. Digressions donc nécessaires, bien que parfois un peu fastidieuses.

Puis l'action se précipite. On suit l'intrigue avec passion, et l'on s'émeut, de la passion sans retour d'Esmeralda, mais aussi de celle de Quasimodo, qui m'a beaucoup touchée quand il sauve Esmeralda, et voit bien qu'il la dégoûte, et que cela le peine. Frollo prête plus à rire qu'à pleurer en effet. L'on imagine en effet ce vieux cochon baver derrière Esmeralda.
Une grande oeuvre donc que Notre-Dame de Paris.
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L'histoire :
Paris en 1482. Dom Frollo, prêtre taciturne, mène une vie austère au sein de la cathédrale de Notre-Dame. Quasimodo, le sonneur de cloches difforme adopté par le prêtre, vit en reclus dans cette même cathédrale. Esmeralda, jeune bohémienne, passe ses journées à danser dans la rue pour gagner quelques pièces. Phoebus, capitaine de l'armée, passe son temps à boire et à séduire les femmes, quant à Gringoire, poète déchu, il se retrouve sans le sou. Les vies de ces êtres vont s'entre-mêler avec pour point commun la rencontre d'Esmeralda. Amour et haine vont alors se mêler de façon dramatique.

Mon avis :
J'ai lu ce livre que l'on m'a conseillé dans un groupe littéraire Facebook dans le cadre d'un challenge lecture. le thème ? Un livre dont l'intrigue se déroule à Paris. Défi relevé avec ce grand classique de la littérature française qui nous projette dans le Paris du Moyen-Âge.
Qui n'a jamais entendu parler de Victor Hugo ? Et de son célèbre roman "Notre-Dame de Paris"? Personne. J'ai donc été ravie de découvrir pour la première fois sa plume, mais aussi très intimidée. Ayant pour habitude d'écrire une chronique pour chacune de mes lectures c'est avec une pointe d'appréhension que je vous livre mon ressenti, en essayant de rester la plus objective possible face à ce pilier de la littérature.
Comme beaucoup d'entre vous j'ai déjà vu la version Disney, et on est à mille lieues de l'original. Ici on a affaire à une histoire d'amour dramatique dans le Paris du 15ème siècle.
Ce qui en fait sa force c'est la multitude des personnages qui y interviennent. Il y a les principaux : Dom Frollo, Quasimodo, Esmeralda et Phoebus mais encore beaucoup d'autres qui ont le mérite d'étoffer ce roman. C'est un vrai travail de chassé-croisé, au fil de l'intrigue on découvre les liens qui peuvent les unir et parfois même de façon surprenante. J'ai aimé prendre pitié de ce pauvre Quasimodo, détester la méchanceté de Frollo et mépriser l'égoïsme de Phoebus. Mais celui que j'ai préféré c'est Pierre Gringoire, un poète philosophe raté et lâche, qui m'a fait rire avec son esprit décalé.
Car oui, on trouve de l'humour dans ce livre. Moi qui voyais Victor Hugo comme un écrivain ennuyant et austère au style trop sophistiqué, j'ai été agréablement surprise. Ce livre reste accessible malgré son statut de grand classique littéraire. On entre facilement dans l'histoire et on se prête au jeu de l'intrigue.
Il y a certains chapitres qui mènent plus à la réflexion, ce sont ceux que j'ai le moins aimé. Je les ai même survolé. Je pense notamment à cette trop longue description de Paris vu d'en haut ou ce chapitre dans lequel Hugo dénonce le remplacement de l'architecture par l'imprimerie. Ce sont des passages qui m'ont ennuyé mais heureusement au final, sur la totalité des pages ça n'en concerne que quelques unes.
L'édition que j'ai acheté est celle de Benedikte Andersson, maître de conférence à l'Université Charles de Gaulle. En plus du texte vous trouverez également une préface d'un maître de conférence à la Sorbonne Adrien Goetz, de nombreuses notes explicatives, une biographie détaillée de l'auteur, quelques plans de Paris de l'époque mais aussi plusieurs articles sur Victor Hugo. C'est une édition très complète.
J'ai adoré découvrir la plume de cet écrivain, j'ai adoré casser l'image sévère que j'avais de lui, j'ai adoré cette histoire d'amour tragique, j'ai adoré ces personnages si vivants. Bref j'ai adoré "Notre-Dame de Paris". Si ce n'est pas déjà fait, foncez découvrir ce grand classique, J'ai été tellement conquise que ça m'a donné envie de lire "Les Misérables".
Lien : https://www.facebook.com/L%C..
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Une malheureuse actualité m'a fait acheter ce livre en 2019, un troisième confinement m'a laissé le temps de le découvrir. Non, je n'avais jamais lu Notre-Dame de Paris !...
Que dire d'une telle oeuvre et comment ne pas lui attribuer 5 étoiles ?
L'histoire, presque banale, de la belle Esmeralda sert de prétexte à un tableau impressionnant.
La toile de fond nous dépeint le Paris de l'époque avec une précision surprenante, les rues, les monuments, l'histoire de ce patrimoine exceptionnel, sans oublier les rouages politiques et la caricature des personnages de toutes castes.
Que de savoir, que d'érudition dans ces pages !... et quelle verve !...
Ce roman devrait être déclaré d'utilité publique !... s'il a contribué lors de sa parution à la sauvegarde de la cathédrale, il sert aujourd'hui et pour longtemps encore à nous instruire sur le passé de notre beau pays.
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y a rien à faire, Victor Hugo c'est Victor Hugo !
Notre Dame de Paris, un grand classique qu'il faut avoir lu et relu, et faire lire aux nouvelles générations de France et du monde entier...
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700 pages classiques, cela change un peu. . Impossible de faire une critique d'un tel monstre de la littérature. On peut simplement dire que le génie est sans doute de rester hors du temps. Un roman écrit au 19 ième sur la vie au 16 ième et dont les attaques aux privilèges pourraient être identiques au 21 ième. Personne ne peut égaler une telle performance.
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Comme j'ai été marquée par l'incendie de la cathédrale en avril dernier, j'ai voulu rendre hommage à ma façon à ce chef d'oeuvre architectural en plongeant dans l'univers de Victor Hugo. D'ailleurs, ce dernier avait rédigé son roman pour dénoncer son piteux état. Comme il est mentionné dans le chapitre « Notre-Dame » :

[…] si belle qu'elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s'indigner devant des dégradations, des mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière.

Mais que raconte cette histoire ?

À Paris, en 1482, la bohémienne Esmeralda danse sur le parvis de la cathédrale de Notre-Dame en compagnie de sa chèvre Djali. Elle est jeune, elle est belle, elle est insouciante. Quasimodo, le sonneur de cloches de la cathédrale, bossu et sourd, tombe éperdument amoureux d'elle alors qu'elle lui donne à boire lorsqu'il est torturé. le prêtre et scientifique Claude Frollo va également ressentir une passion démesurée pour la belle bohémienne. Il demande à Quasimodo de l'enlever. Cependant, le beau capitaine Phoebus de Châteaupers va sauver la jeune fille au grand malheur du prêtre. À partir de ce moment, le coeur d'Esmeralda va battre pour le beau capitaine. Phoebus, de son côté, courtise Fleur-de-Lys, jeune fille de bon milieu.

Mais encore, Phoebus donne rendez-vous à la bohémienne dans une maison borgne du pont Saint-Michel. Claude Frollo suit la jeune femme et au moment où Esmeralda et Phoebus s'embrassent, le prêtre poignarde le capitaine. Frollo prend la fuite et Esmeralda est accusée d'avoir tué le capitaine. Elle est condamnée à la pendaison pour meurtre et pour sorcellerie. Torturée, elle n'a d'autre choix que de céder à ses bourreaux en disant qu'elle a tué le capitaine et elle est enfermée. Quasimodo viendra la délivrer et il l'emmène à Notre-Dame en criant : « Asile ».

Esmeralda vivra avec sa chèvre dans une pièce dans la cathédrale. Quasimodo en prend soins. Cependant, des truands de la Cour des miracles, endroit où vivait la jeune femme avant son arrestation, ne la croient plus en sécurité entre les murs de la cathédrale et ils tentent de la secourir. Quasimodo est impuissant et il ne comprend rien. Frollo réussit à faire échapper Esmeralda car la maréchaussée a déjoué les truands et veulent que justice soit rendue.

Encore une fois, le prêtre tente de se faire aimer de la belle bohémienne. Cette dernière ne ressent qu'horreur et dégoût pour lui. Son coeur ne bat que pour Phoebus. Enragé, le prêtre la remet à une recluse qui a en horreur les bohémiens. Ces derniers lui ont enlevé son enfant il y a quinze ans.
Cependant, les deux femmes, grâce à un petit soulier, réalisent qu'elles sont mère et fille. En dénonçant où se trouve Esmeralda, Claude Frollo permet à la garde royale de retrouver la belle bohémienne. Ainsi, les deux femmes sont séparées. Esmeralda sera pendue sur la place publique. Quasimodo voit d'en haut d'une tour de Notre-Dame la pendaison de celle qu'il adore. Frollo lui aussi assiste au déroulement. Quasimodo le rejoint et le jette en bas de la tour. Ensuite, il ira retrouver le cadavre de sa bien-aimée et l'emportera dans ses bras pour finalement se laisser mourir auprès d'elle pour être à ses côtés éternellement.

Comment ne pas aimer ce roman se déroulant à Paris dans un lieu ayant marqué l'imaginaire, l'Histoire, l'architecture? Ce livre s'avère un bijou littéraire pour ceux s'intéressant à l'art sous toutes ses facettes. Mais encore, je voulais enfin prendre le temps de plonger dans un roman de Victor Hugo. Je n'avais jamais osé en lire un. J'avais un blocage par rapport à ce dernier. Mais quel talent ! Je n'en reviens pas des références historiques présentées dans ce livre. Je comprends qu'il voulait mettre l'accent sur le lieu pour que la cathédrale puisse être restaurée, pour qu'elle joue le rôle qui lui revient, pour qu'elle soit couchée sur le papier afin que son nom résonne à tout jamais. En lisant les pages de Notre-Dame de Paris, j'ai ressenti un énorme respect pour l'écrivain, pour l'histoire de ce lieu, pour le domaine de l'architecture, pour le travail des artistes ayant contribué à la création de la cathédrale… Roman cathédrale ? Certes. Mais, c'est surtout un roman autour d'un temps, celui des cathédrales pour que nous n'oublions jamais comment le monde s'est construit, comment l'art s'est développé, comment « ceci tuera cela ».


Je vous encourage fortement à lire cette belle histoire mettant en scène un bossu, une bohémienne, un prêtre, un capitaine et Notre-Dame. C'est un hymne à l'art, à la beauté d'un temps, à la grandeur des uns et à la folie des autres.

Il est des toits d'une capitale comme des vagues d'une mer, cela est grand. (p. 160)

Bien à vous,

https://madamelit.ca/2019/05/27/madame-lit-notre-dame-de-paris/

Lien : https://madamelit.ca/2019/05..
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Pourquoi aujourd'hui ?

Parce qu'hier Notre Dame s'est enflammée aux vêpres en ce premier jour de la semaine sainte.

Nous envoi-t-elle quatre messages ?

Le premier est le message adressé au corps. Il est pour nous qui travaillons de nos mains, de nos corps ou de nos attentions. Nos erreurs, nos inattentions, nos manques de conscience peuvent avoir des conséquences importante : l'accident !

Le deuxième message est à notre psychés, notre âme. Une personne humaine, qui avait projeté de venir devant nous pour nous mentir, de déformé nos questions et réponses, et de déconstruire et détruire nos espérances aura dû se taire et reporter à plus tard ses mensonges.

La troisième message est d'ordre spirituel. C'est une question à notre désarroi, ceux qui d'entre nous sommes catholique de fait ou de foi, ou même simplement croyant, et peut-être même les croyant à la non existence de Dieu, des dieux ou de l'esprit. Que nous dis-tu Marie ? Pourquoi t'être enflammé toi qui protégé en ton sein, la belle étrangère, la femme, la bohémienne et le difforme, le rejeté ? Que souhaites tu que nous entendions ? Ton message est-il une question dans notre tourmente ?

Et le quatrième message est pour nous inconnaissable. Un message qui ne peut pas, par nous de ce temps, être compris. L'accepter c'est déjà faire un pas vers la sagesse.

Relisez Notre Dame de Paris et vous trouverez tout cela ?
Le père Totor était vraiment inspiré.
En vérité !
Lien : https://tsuvadra.blog/2019/0..
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Bien loin du Dessin animé ou de la comédie musicale ces célèbres mais pales copies sont à des années de ce roman inégalable. Les personnages sont puissants de profondeurs et de critiques sociale. Quasimodo est un être abîmé par la vie dans l'âme et le corps. Phoebus est tellement réel, actuel, peu romanesque sans toute sa perfidie et son authenticité masculine perdue. Frodo est tellement souffrant, espérant, c'est un homme brisé par le poids du pouvoir, victime du non vouloir de l'esprit libre de la belle Esmeralda. L'héroïne, juvénile, finalement entière, naïve et forte de ses faiblesses doté d'un esprit pur qui ne se parjurera pas et d'une âme insaisissable. La fin est mémorable. Hugo est un écrivain, un politicien, un artiste, un architecte, un génie sublime qui nous offre ses lignes. A lire absolument!
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Il m'a fallut environ 15 jours pour terminer ce livre. J'ai pas mal souffert au début: pratiquement 12 jours pour atteindre la page 210; non seulement, le temps m'a grandement manqué -étant constamment en vadrouille dû aux vacances-, mais j'ai détesté cette première moitié du livre. J'avais déjà lu des textes de cet auteur au collège et au lycée auxquels je n'avais pas accroché, ainsi que le livre les Contemplations que j'avais détesté.
Je redoutais donc un peu la lecture de cette oeuvre avec raison: la partie qui m'a bloqué est une très longue introduction où les personnages sont grandement décrits physiquement mais très succinctement psychologiquement, où les lieux et surtout la ville de Paris est ennuyeusement détaillée, sans compter le nombre de digressions hors-contextes étant bien trop nombreuses à mon goût. Il aurait juste fallu les éparpiller dans toute l'oeuvre pour que ce début soit moins lourd, ce n'était pas les occasions qui manquaient.

Par contre, une fois cette introduction dépassée, ça a juste été absolument génial! Les personnages sont sublimement dépeints, jusque dans les tréfonds de leur âme. Les descriptions sont alors délicieuses, les actions passionnantes, l'histoire captivante. Si au début, je trépignais et allais à reculons, trouvant toutes les excuses possibles pour ne pas me plonger dans ce livre, une fois passé ces 210 pages, j'ai eu du mal à interrompre ma lecture et devoir le faire était frustrant. de plus, je connaissais l'histoire de Notre-Dame de Paris de quelques assertions en cours, via le film des années de 1956 -je ne parlerai pas du Disney qui pour moi est une hérésie!- où par la comédie musicale; là, ça a été un plaisir de découvrir l'histoire réelle de ces personnages fascinants, les personnages secondaires finalement très importants qui ne sont pas apparus dans les versions cinématographiques alors qu'ils ont quand même une importance que j'estime capitale, la fatueuse prestation de Phoebus de Châteaupers qui est bien pire que tout ce que j'en connaissais. Cette lecture a fini par être, à mon grand étonnement, un régal !

Donc si ce n'est ce début pour le moins difficile et pour le coup décevant -j'avais quand même décidé d'arrêter ma lecture à la page 300 s'il n'y avait pas d'amélioration-, j'ai juste adoré le reste et je suis ravie d'avoir découvert ce livre et redécouvert Victor Hugo en tant que conteur, un rôle que je lui préfère à celui de journaliste.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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