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4,45

sur 5811 notes
L'Afghanistan, on en entend régulièrement parler aux informations, on s'attriste pour son peuple, mais au fond on n'y connaît rien.
Grâce à ce livre l'essence de ce beau et noble pays devient palpable, concrète.

Khaled Hosseini rend un magnifique hommage à son pays, en contant l'histoire de Amir et Hassan, des amis d'enfance, orphelins de mère, des frères de lait.
L'un est pachtoune (sunnite), l'autre hazara (chiite). L'un est le fils d'un homme aisé, l'autre le fils de son serviteur. Pourtant leur amitié est belle est sincère dans le Kaboul des années 60.
Tout va changer lors d'un drame que subit Hassan, Amir y assistant, impuissant. Ceci sépare les deux adolescents, les liens se distendent subitement. Rien ne sera plus jamais comme avant. Amir fuit avec son père aux États-Unis, Hassan reste, et assiste à la déchéance de son pays, avec l'arrivée des soviétiques, puis des talibans.
Des années après Amir revient en Afghanistan, et va tenter de régler la dette qu'il a envers Amir. Et ce roman déjà très touchant bascule dans le poignant.
Oui ce livre est dur. Mais il est surtout magnifique et bouleversant.
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Absolument magnifique - Une histoire extrêmement dure qui dépeint l'Afghanistan depuis les années 70 jusqu'au année 2000. L'amitié entre deux garçons de conditions différentes qui va se trouver bouleversée par les mensonges et les non-dits.

L'auteur arrive a exposer une vie entière du point de vue de l'enfant puis de l'adulte. le début du livre est particulièrement dur. On sent la poussière des rues tellement les descriptions sont réalistes et saisissantes.
Les personnages sont particulièrement bien traités.
Un vrai coup de coeur émotionnel, une magnifique écriture.
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Quel livre magnifique…

J'ai adoré suivre les aventures enfantines d'Amir et Hassan dans leur quartier de Wazir-Akbar-Khan, au Nord de Kaboul, leur amitié indéfectible, leurs taquineries, leur passion pour les cerfs-volants. L'écriture d'Hosseini les rend tellement vivants que j'ai eu l'impression d'être à leurs côtés, de les voir courir, jouer et rire. Jusqu'au jour du drame. Jour où tout bascule, terriblement, pour l'un comme pour l'autre... Désormais, plus rien ne sera comme avant.

Vingt ans plus tard, alors que la Kaboul pleine de vie de son enfance est détruite par la guerre, les démons d'Amir le rattrapent. Désormais citoyen américain, un appel de Rahim Khan depuis le Pakistan vient chambouler son paisible quotidien à San Francisco. Alors qu'il doit replonger dans son passé, quels seront ses choix ? Cette culpabilité qui le ronge depuis tant d'années pourra-t-elle enfin laisser place à l'apaisement ?

J'ai tremblé avec les personnages, partagé leurs larmes, ressenti leurs peines… mon coeur s'est emballé à l'unisson des leurs… jusqu'à en oublier qu'il ne s'agissait que de l'histoire d'un roman. Mais quelle histoire ! Inscrite dans l'Histoire avec un grand H, on plonge dans les peines vécues par le peuple afghan. L'oppression des hazaras par les pachtounes, l'invasion soviétique, la destruction violente d'un pays et de son peuple, le joug des talibans… On souhaiterait que toute cette violence ne soit qu'un décor construit pour le roman. Malheureusement, tout ceci ne colle que trop bien à la triste histoire de l'Afghanistan… Khaled Hosseini dépeint également très bien la honte de celui qui, obligé de fuir sa terre natale ravagée par la guerre, voit son statut social s'effondrer, doit s'abaisser aux plus basses tâches, s'accoutumer à une culture si différente et apprendre une nouvelle langue… avec, toujours, continuellement, cette nostalgie de ce pays qui n'est plus. Quel défi, que celui de l'immigré !

Vous l'avez compris, cette lecture fut un véritable coup de coeur !
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Ce roman est époustouflant, surtout les parties qui se passent en Afghanistan.
Je n'ai pas mis 5 étoiles car j'ai trouvé la partie se passant aux Etats Unis, très fade, par rapport à la richesse des évènements se déroulant au Moyen Orient.
Mais quelle histoire ! Les Afghans et les Iraniens parlent la même langue, le farsi, donc les éléments de langage m'étaient familiers, mais je ne connaissais pas ces merveilleux concours de cerf volants, qui donnent son titre au roman.
Il n'y a pas qu'un seul secret dans ce roman, et beaucoup de non dits vont faire du mal sur plusieurs décennies aux personnages de cette histoire.
J'ai eu la gorge nouée à plusieurs moments, espérant pour Hassan, Ali, Sohrab, mais l'espoir est ténu au pays des talibans.
La religion n'est ici qu'un prétexte pour laisser libre cours aux penchants naturels chez certains de violence, d'agressivité et de domination.
J'ai par contre été étonnée qu'à aucun moment, l'auteur ne précise les liens entre la CIA et les talibans puisque les talibans ont été armés et entrainés pendant une très longue période par les services secrets américains, pour contrer les communistes.
Mais les relations entre les "frères" Hassan et Amir, le personnage héroique de Baba, un roc contre lequel se brise souvent le plus sensible Amir, et enfin la quête du jeune Sohrab, font de ce livre une magnifique épopée.
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Kaboul, 1975. Amir, le narrateur, vit dans une grande et belle maison avec son père. Sa mère est morte en lui donnant naissance.
Au fond du jardin une maisonnette abrite le domestique, Ali, et son fils Hassan au bec de lièvre.
Malgré leurs différences, Hassan et Amir jouent toujours ensemble. Ils sont frères de lait car ils ont été élevés par la même nourrice, la mère d'Hassan étant partie à sa naissance avec une troupe itinérante de chanteurs et de danseurs.
La vie s'écoule paisiblement dans ce Kaboul d'avant-guerre, avec une forte influence occidentale : des hippies, de l'alcool, … et les combats de cerfs-volants, « l'unique et infime jonction entre nos deux mondes » (pour Amir qui se sent si rejeté et mal-aimé de son père).
Mais la lâcheté d'Amir explose quand il ne vient pas en aide à son ami Hassan … culpabilité qui le poussera à répondre à l'appel en 2001 de Rahim Khan au Pakistan, l'ancien associé et ami de son père, qui lui dit « viens, il existe un moyen de te racheter. »
Entre temps, la guerre avait poussé Amir et son père à s'exiler aux Etats-Unis et c'est un Afghanistan en ruines que retrouve Amir vingt ans plus tard.
C'est le moment de régler ses comptes, de se racheter et d'enfin trouver la paix.
Un roman magnifique qui m'a fait pleurer.
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[...] Conseillé mille fois, il parait que ce premier livre de Khaled Hosseini est de ceux dont il ne faut pas passer à côté. 400 et quelques pages qui volent en quelques heures, c'est finalement bien peu pour raconter l'âge d'or et la chute d'un pays et d'un enfant.

Les tripes

Mais rien n'était certain pourtant. À la lecture des premières pages, je reste sceptique. Les échos favorables que Les cerfs-volants de Kaboul a recueillis en sont sans doute la cause et je cherche la petite bête. Quelques redondances dans le récit augmentent ma vigilance et mon niveau d'exigence. J'attends, patiemment, au coin de la rue.

Du coin de la rue, j'observe la maison imposante d'Amir et de son père, leurs habitudes : les livres pour Amir, les discussions entre hommes pour son père ; leurs déceptions : l'attention qu'un fils n'arrache pas à son père, la fierté qu'un père n'éprouve pas pour son fils ; leurs fidèles domestiques : Ali et son fils Hassan, partie intégrante de cette famille d'hommes ; les liens qui les lient tous : subtils, forts, passionnels.

Je traverse la rue, balaye les redondances sous lesquelles s'abritait ma prévention, rideau d'exigence inutile quand l'histoire met à terre et découvre mes émotions. À la porte de cette maison silencieuse, au pied de cet androcée qu'aucun coeur de femme ne foule, l'excès de sentiments perdus me pousse violemment en avant. Dans l'ombre du mur de maïs, je vois, mais ne comprends pas. Mal aux tripes : il y a de la jalousie, de la haine, de l'amour incompris, de l'amour indicible, une violence inouïe, l'ambivalence de sentiments d'enfants.

Et quand l'enfant en mal de père et le père déchiré se rencontrent à la faveur d'un combat de cerfs-volants gagné, et que leurs déceptions s'évanouissent pour enfin laisser place à une relation fantasmée, tout s'effondre. Leur pays, leur vie, leurs espoirs. Il suffit d'une seconde pour trahir son enfance. La lâcheté a ses raisons que le coeur ignore. Je ferme le livre. Pars en courant. [suite de la chronique sur le blog Starting ]

Lien : https://www.startingbooks.com
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Amir porte un secret, une honte, une trahison. Il a dû quitter l'Afghanistan pour se réfugier aux Etats-Unis mais n'a pas oublié Hassan, le jeune serviteur avec qui il a grandi. Un jour, il reçoit un appel : est-ce l'occasion de se racheter?
Ce roman est un coup de poing, prenant, à la fois pudique et sans tabou.
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Ce roman, c'est une amie qui me l'avait chaudement recommandé il y a longtemps. Je l'avais trouvé d'occasion et ajouté sur mes étagères. Les événements récents, par une succession de pensées que je vous épargnerais, m'ont incitée à le sortir enfin de sous la couche de poussière qu'il prenait tranquillement.

Khaled Hosseini commence en brossant le portrait d'une enfance insouciante. Amir Et Hassan ont des rapports régis par leur différence ethnique : l'un est Hazara, ce qui fait de lui le serviteur de l'autre, Pachtoun. Pourtant, au-delà de ça, ils sont profondément attachés l'un à l'autre et passent tout leur temps libre ensemble. Dans tous les souvenirs de l'un, l'autre est présent. Cette insouciance va être mise à mal par la cruauté d'autres enfants.

Sans en avoir l'air, Hosseini nous attache aux pas d'Amir, le narrateur. Loin d'être un cliché, il en fait un être en plein de doutes, qui se construit en fonction des épreuves qu'il affronte, avec plus ou moins de courage. Il porte sur ses épaules le poids de nombreuses fautes et ne sait pas s'il aura jamais l'opportunité ou le courage de les réparer. Cette occasion se présentera sous la forme d'un appel passé depuis le Pakistan en direction de San Francisco. Au bout du chemin, peut être trouvera-t-il la rédemption et s'accordera-t-il le pardon.

Et le lecteur de suivre, à travers le destin de ce jeune garçon devenu homme, celui de l'Afghanistan, passée aux mains des Russes puis des Talibans et où les factions se déchirent (. Un pays totalement défiguré, détruit, mais dont l'âme perdure, survit et refuse de se laisser tuer sans rien dire. le décor évolue au fur et à mesure que l'horizon d'Amir s'élargit. Dans sa petite enfance, Kaboul se révèle une ville enchanteresse, dont les rues sont pleines de couleurs et d'épices, de joies et de sourires, dans un mode de vie bien loin de celui de l'Occident. Et puis c'est la découverte des États-Unis, du capitalisme à outrance, des moeurs bien différentes, mais un pays qui accueille ses hommes dont la fuite est la seule option pour sauver leur vie.

Le regard de l'auteur sur son pays d'origine est tendre sans être dénué de toute critique. Religion et traditions en Afghanistan sont des thèmes abordés, ainsi que ceux de l'émigration, le pardon et la relation père-fils.

Par ses personnages, par L Histoire douloureuse de l'Afghanistan qu'il raconte, Khaled Hosseini nous livre un roman fort, émouvant et sans sentimentalité. Un roman terriblement humain. Une formidable découverte.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Un superbe roman!
Un livre dans lequel j'ai eut du mal à me plonger au début, je sentais une histoire forte en émotion se profiler et peut être hesitais-je à y aller.
Et puis irrémédiablement, au fil des pages, on ne peut que succomber et se laisser embarquer dans cette histoire. On découvre l'amitié entre Amir et Hassan, une relation quelque peu déséquilibré. On apprend l'amour fraternel et immense d'Hassan pour Amir, son sens du sacrifice, son caractère humble, et cette grandeur d'âme.
Au début, j'ai eut du mal à me prendre d'affection pour Amir. Pourquoi tant de cruauté faussement déguisé pour celui dont il a partagé le sein de la même nourrice?
Et puis, petit à petit, on saisit les tourments qui le frappe, et donc cette façon maladroite dont font preuve les enfants pour exprimer leur mal être.
Une compétition de cerfs-volants, un drame, et la relation entre eux change à tout jamais...
Et puis d'atres choses changent, le luxe qui berçait la vie d'Amir est bouleversé, la guerre éclate, Amir se voit fuir son pays avec son Baba, son Afghanistan, ses odeurs, ses épices, son atmosphère suave et sucrée.
Un périple d'un enfant tourmenté dans sa vie d'adulte par de mauvais choix, des démons, des dragons maléfiques, en passant de l'Afghanistan aux États Unis, et de nouveau de l'Afghanistan aux États Unis...
Un roman très poignant, pur, et qui incite à se remettre sois même en question.
Je le conseilles à tous et l'offrirais à un de mes proches.
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Woaw ! Les cerfs-volants de Kaboul est totalement le genre de livre qui me fait devenir (légèrement) grossière tellement qu'il est bien :)
Ce n'est pas tout à fait un coup de coeur, mais ça y ressemble fortement !



Les cerfs-volants de Kaboul est vraiment un livre terrible et poignant. Assez violent. le pire c'est que même si on sent tout ça venir, on ne peut rien faire pour l'empêcher.. Quand tout commence, l'histoire est plutôt rose : tout le monde est heureux, bien sur certaines choses ne vont pas, mais c'est la vie ! Au fur et à mesure que l'on tourne les pages, les évènements deviennent de plus en plus noir pour en arriver à la guerre en Afganistan, aux talibans...
C'est parfois très cruel et violent, mais Khaled Hosseini écrit vraiment très très bien, alors ça passe (presque) tout seul... Les cerfs-volants de Kaboul est un livre on ne peut plus réaliste.



On s'attache facilement au personnage d'Amir : il aime les livres, ne se rend pas toujours compte de la chance qu'il a, à une grande proportion à se croire meilleur que les autres (mais je crois que quand on a huit ans, c'est un défaut plus que répandu !). La "faute" qu'il commet, cet instant de lâcheté, je crois que plus d'un aurait fait la même chose : il me semble que les gens ont toujours du mal à se mettre en danger pour sauver quelqu'un d'autre...
Hassan et Sohrab sont mes deux petits chouchous de cette histoire : on a tous beaucoup à apprendre d'eux. Ils savent vraiment ce qu'est le respect d'autrui et la loyauté et puis, ce sont de vrais gentils.
Par contre, Assef me met profondément mal à l'aise. C'est vraiment le "mal" incarné. Je n'aimerais pour rien au monde l'avoir en face de moi.



La fin de l'histoire n'est pas celle que j'attendais vraiment mais la lueur d'espoir (même incertaine) qu'on y voit me plait énormément !
Les cerfs-volants de kaboul est un livre juste magnifique.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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