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4,45

sur 5810 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une histoire d'amitié, de trahison et de réhabilitation au coeur de l'Afghanistan des années 1980. Un roman qui pâtit de quelques longueurs, moments attendus et scènes à l'émotion facile, mais qui reste un témoignage poignant de l'enfance sacrifiée en temps de guerre.
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Un beau roman sur le déracinement, le remords et le deuil de l'enfance.
Des passages d'une dureté incroyable, sans pathos et menés brillamment.
Des personnages sensibles et sublimes.
L'immersion dans une culture méconnue est toujours un plaisir particulier et la complexité de la société afghane le renforce.
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J'avais entendu beaucoup de bien de cet auteur, les lecteurs babelio semblaient tous conquis. Alors pourquoi pas moi ? Et effectivement...

L'histoire débute tout doucement, par l'enfance de deux enfants dans un afghanistan qui n'est pas encore en proie à la guerre. Amir et Hassan. Ils grandissent dans cet univers dur, ils devront composer avec leur caractère si différents, avec les épreuves de la vie qui les marquent.

Très rapidemment Amir et Hassan vont se loger dans un coin de notre coeur et ne jamais s'en déloger. Leur histoire nous prend à la gorge et l'on suit avec de plus en plus d'avidité ce dur chemin. C'est presque sans s'en apercevoir que l'auteur nous attache à leur valeur, à leur vie. Et l'émotion est là.
Une écriture fluide, qui jamais ne nous déçoit.
Un bon coup de coeur.
Si comme moi vous étiez tenté de découvrir cet auteur, n'hésitez plus. Jettez vous dans cette aventure de vie poignante dans un afghanistan à la fois nostalgique et cruel.
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Un bouquin très rythmé que j'ai pris le temps de lire pour comprendre l'histoire. Une histoire soutenue avec les descriptions qu'il faut pour comprendre la situation. Plusieurs thèmes sont traités dont la relation père-fils, la guerre, le rang social occupé dans la société, l'adultère, l'émigration et l'immigration, l'adoption et le suicide.

J'ai senti tout le drame de cette histoire et j'ai aimé le réalisme qu'à utiliser l'auteur pour écrire ce roman. Je comprends un peu mieux la situation de l'Afghanistan et tout ce qui se passe autour. Je sais que ce n'est qu'un roman, mais il y a certains événements de la réalité qui ont été introduit dans cette superbe histoire.

Je vous recommande ce bouquin.
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A l'heure où l'Afghanistan replonge dans les ténèbres du régime islamique des Talibans, le livre de Khaled Hosseini, les Cerfs-volants de Kaboul brille comme une lueur d'espoir pour ce peuple qui n'a connu que la guerre depuis près de 50 ans.

Ce roman n'est pas récent, l'auteur l'a écrit en 2003, et il a connu un succès planétaire. Fils d'un diplomate afghan, et d'une professeur de farsi ( langue officielle de l'afghanistan), Khaled Hosseini émigre aux États Unis avec ses parents lors de l'invasion se son pays par les soviétiques.

Les cerfs-volants de Kaboul est le premier roman de Khaled Hosseini celui qui l'a fait connaître par la force de son sujet et la beauté de sa plume.

L'auteur nous parle de l'Afghanistan qu'il a connu, celui des années 60-70 où l'on organisait encore des concours de cerfs-volants dans les rues de Kaboul, où l'on se baladait sans crainte des bombardements. Un pays où les grenadiers donnaient encore des fruits juteux et où les gens respectaient un certain art de vivre. Mais la face de l'Afghanistan a changé avec l'arrivée des russes et du communisme, puis celle des talibans.

Le livre raconte une histoire d'amitié contrariée entre deux enfants à Kaboul. Amir est le fils de Baba, un riche homme d'affaires afghan. L'autre Hassan, est le fils d'un domestique de Baba. Ils sont nés à un an d'intervalle, se sont nourris du lait de la même nourrice, ont grandi tous les deux sans la tendresse d'une mère. Amir et Hassan sont les meilleurs amis du monde, partagent leurs rires, leurs chagrins, leurs jeux et leur passion des cerfs-volants. Amir, est pachtoune et sunnite, la classe dominante. Hassan est un Hazara, chiite et d'une classe dominée par la société afghane.

Les deux garçons faisaient fi de leurs différences. Hassan adore son compagnon de jeux. Amir, avec le temps, se fait fuyant, marque sa supériorité, multiplie les mesquineries, les lâchetés. Leur amitié semblait éternelle jusqu'au jour ou Amir commet l'irréparable, par lâcheté. Une trahison qui les sépare, pour le restant de leur vie.

Amir et son père fuient la guerre avec l'Union soviétique et s'exilent en Amérique. Loin de son pays, de son enfance et de ses remords, Amir s'épanouit, fait de brillantes études, se marie et mûrit. Jusqu'au jour où un coup de fil le ramène en Afghanistan... « Il existe un moyen de te racheter ». Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans… et de son propre passé.

Amir va alors se rendre au Pakistan, puis en Afghanistan. Il va y rencontrer Sohrab, un jeune ahghan qu'il va sortir d'un orphelinat. Ce voyage expiatoire, est pour Amir une via dolorosa qui le conduit vers une révélation impensable qui lui a été caché toute sa vie.

A travers le destin tragique d'Amir et d'Hassan, l'auteur nous livre la détresse d'un pays tombé aux mains d'extrémistes et qui n'est plus que l'ombre de lui-même.

L'histoire du roman est magnifique, même si i y a de nombreux passages très durs. C'est une histoire qui marque, que l'on n'oublie pas. Alliance de nostalgie, de souvenirs, de regrets, de remords, d'amour, de haine, d'envie. C'est avant tout l'histoire de la vie où quelques secondes d'une vie peuvent la changer à tout jamais. Et ceci est valable pour tous les protagonistes de ce livre.

Un livre aussi sur l'espoir et la confiance.

Coup de coeur aussi pour pour les personnages du roman. Hassan et sa bouille ronde, sa gentillesse, son innocence, sa dévotion, son amitié bafouée mais indéfectible. 'Baba'', le père d'Amir, un homme entier, courageux, exigent mais juste, qui n'a pas hésité à laisser derrière lui tout ce qu'il possédait pour assurer à son fils un avenir meilleur aux Etats-Unis. Et Amir, victime de ses sentiments contradictoires, de sa jalousie, de sa lâcheté, de son désir perpétuel de faire oublier à son père que sa mère est morte en le mettant au monde.

Et coup de coeur pour ce pays au destin tragique où les cerfs-volants n'éclaboussent plus le ciel de leurs couleurs chatoyantes depuis tant d'années. Un bel hommage à l'Afghanistan et aux Afghans. Une histoire passionnante, bouleversante, magnifique, inoubliable.

Bonne lecture

Pascal Francois

Les cerfs-volants de KaboulKhaled Hosseini – Belfond – 2005 -384 pages


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Loin de moi l'idée de résumer l'intrigue de ce roman, oeuvre largement commentée et récompensée. J'aurai attendu une dizaine d'année avant de m'attarder sur la couverture de cet objet surmédiatisé et, a fortiori, surfait. Sur trois décennies, l'auteur relate la vie d'un jeune afghan, de sa jeunesse sémillante et aisée à Kaboul avant l'invasion russe, jusqu'à son exil américain après l'arrivée des talibans. Outre les atrocités de la guerre, qu'elles soient religieuses ou soviétiques, Khaled Husseini s'attarde sur la relation entre notre jeune protagoniste et son meilleur ami, un hazara, un moins que rien selon les coutumes locales, révélant les traditions afghanes et dénonçant de manière virulente le système des castes.
La plume de l'auteur est d‘une finesse et d'une délicatesse remarquables, d'autant qu'elle souligne des événements d'une âpreté et d'une violence sans égale. Sentiment étrange que de parcourir des lignes souples et faciles, se laissant emporter par la poésie locale, comme dans un songe, et pourtant observer la guerre et la cruauté primale. Cette oeuvre est dure, dérangeante, mais juste et nécessaire ! On comprend mieux les problématiques locale, les conflits et l'horreur afghane des trente dernières années. Somme toute, il faut bien l'avouer, il s'agit d'un chef d'oeuvre tant la terreur saisit le lecteur ! Toutefois, ce roman s'avère déséquilibré entre une première partie magistrale et une seconde décevante, en manque de rythme. L'auteur sème d'autres intrigues au coeur même du conflit afghan, des secrets de famille, un oedipe caché, des culpabilités, remords et regrets….tant d'éléments inutiles et empruntés aux sagas familiales britanniques. Certes, l'auteur ou ses agents auront le bon sens d'avoir saupoudré l'oeuvre de bon sentiment pour le rendre plus accessible ; mais ce n'est pas pour le mieux. La puissance de la prose et les circonstances se suffisent à elles-mêmes pour saisir le lecteur et lui laisser un gout amer mais inoubliable.
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Ce roman met en scène un homme, devenu écrivain, qui d'abord se remémore son enfance à Kaboul, et notamment Baba, son père, très charismatique et parfois dur ou distant, et Hassan, son ami fidèle, bien que l'un soit le fils du maître, et l'autre, celui du serviteur. de cette enfance jusqu'au présent de la narration, on traverse différentes époques qu'a connues l'Afghanistan : la paix, l'intrusion de la Russie communiste, la tyrannie des talibans et enfin l'intervention armée des Américains. J'ai été captivé par cette histoire touchante, celle d'une famille, d'enfants pris dans des tourmentes qu'ils ne comprennent pas, de l'exil et celle d'un pays ; une aventure haletante qui sur des registres différents tient toujours en haleine, peut-être parfois un peu trop romanesque à mon goût, mais pas exagérément ; enfin, j'ai apprécié l'immersion dans une culture que je connais mal.
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Je viens de terminer "Les cerfs volants de Kaboul" le deuxième roman que je lis de cet auteur. J'avais adoré " Mille soleils splendides". La magie Hosseini à une fois de plus opéré, pourtant les histoires qu'il écrit son dures et bouleversantes. Il fait parti de mes auteur préférés. Hâte de me plonger dans la lecture de son dernier roman "Ainsi résonne l'écho infini des montagnes" qui a rejoint ma PAL la semaine dernière.
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Les cerfs-volants de Kaboul, un livre qui dormait dans ma PAL depuis des années pour des raisons inexpliquées. C'est un roman d'une grande fluidité, dont la narration efficace pousse à tourner les pages sans pouvoir sans détacher. Les rebondissements sont parfois prévisibles (par exemple, une fois arrivé le moment du coup de téléphone, on se doute bien de la manière dont Amir va pouvoir corriger ses erreurs), mais le récit n'en pâtit pas grâce à cette écriture qui reste prenante.

L'histoire est parfois terrible, avec des scènes insupportables d'inhumanité. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la manière dont l'auteur traite les maltraitances (je reste vague pour ne pas spoiler un fait que j'ignorais en commençant ma lecture) : il ne se complaît pas dans des descriptions interminables quand quelques mots suffisent à nous faire comprendre ce qu'il en est, quand l'atrocité de la chose n'a pas besoin de détails pour être violemment ressentie. La seconde partie du récit, quant à elle, laisse apercevoir ce monde si éloigné du nôtre, celui d'un pays en guerre, avec son cortège d'injustices, de misère et d'actes barbares.
Autant la première partie était allégée par les petites joies d'une enfance privilégiée – ode nostalgique à cette période insouciante d'avant les conflits, aux courses dans les rues de la vie, aux combats de cerfs-volants… –, autant la partie « adulte » est beaucoup plus sombre et triste, portrait de l'Afghanistan ensanglantée par les talibans, un pays dont toutes les couleurs semblent avoir disparues.
J'ai apprécié qu'elle conduise à cette fin un peu douce-amère, en suspens. le livre se ferme sur une braise d'espoir et à nous de souffler sur cette étincelle pour la faire grandir ou de l'étouffer sous la cendre, selon la façon dont notre coeur imagine la suite de cette histoire.

Le personnage d'Amir, qui est aussi le narrateur, m'a inspiré des sentiments mitigés. Enfant, il m'a souvent révoltée. Pas tellement par sa « pire des lâchetés » évoquée par le résumé de la quatrième de couverture : certes, il a été lâche, mais il n'était qu'un enfant, un enfant pas très courageux. Disons qu'il aurait pu en parler plutôt que laisser un secret s'installer et ronger l'entièreté de sa vie – et celle de bien d'autres personnages – mais son coeur tourmenté et ses relations compliqués avec son père ne rendaient pas la confession aisée. Mais j'ai davantage été outrée par les petites humiliations, les moqueries secrètes, les tours mesquins joués à Hassan. Plusieurs fois, j'ai songé qu'il ne méritait pas l'affection de quelqu'un comme Hassan, personnage bouleversant que j'ai regretté de ne pas côtoyer plus longtemps tant sa bonne humeur et sa gentillesse illuminaient le récit.
Certes, il est difficile pour moi d'imaginer un monde aussi hiérarchisé que le sien, un monde qui lui répète sans arrêt que sa naissance le place bien au-dessus d'un Hazara, un monde dans lequel son meilleur ami est aussi son serviteur, mais son comportement reste assez méprisable.
Malgré tout, il est le narrateur dont on partage les doutes et les regrets, donc il est compliqué de le détester purement et simplement en dépit de ses défauts. Et l'auteur propose ici un personnage complexe, torturé depuis l'enfance, qui est loin d'être un héros, mais fouillé sur le plan psychologique.

Un roman intense, captivant, qui donne à voir deux visages de l'Afghanistan, et une touchante histoire d'amitié et de pardon.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Les cerfs-volants de Kaboul : Après le « Burkashi »sport national pour adulte en Afghanistan, arrive ce jeu de cerf-volant pour enfants. Une tradition ou les enfants à l'aide de leur cerf-volant doivent abattre tous les autres cerfs-volants jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un dans le ciel. On aurait pensé à un jeu s'il ne s'en était entaché d'évènements tragiques entre adolescents qui marqueraient le restant de la vie d'Amir et Hassan. Ils sont frères de lait et ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant pachtoune, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie lors de ce combat de cerfs-volants, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un seul geste pour sauver son ami, ou du moins son serviteur ! Des événements tragiques en Afghanistan font fuir Amir avec son père en Californie. Amir pense qu'une nouvelle vie s'ouvre à lui. Mais le souvenir d'Hassan le poursuit partout. L'été 2001, réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir retourne sur la terre de ses ancêtres pour une mission bien particulière……A travers ce jeu en toile de fond et de la même manière que dans son livre « Mille soleils splendides » Khaled Hosseini nous décrit l'Afghanistan de ces 40 dernières années du XX siècle.
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