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4,45

sur 5810 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman est époustouflant, surtout les parties qui se passent en Afghanistan.
Je n'ai pas mis 5 étoiles car j'ai trouvé la partie se passant aux Etats Unis, très fade, par rapport à la richesse des évènements se déroulant au Moyen Orient.
Mais quelle histoire ! Les Afghans et les Iraniens parlent la même langue, le farsi, donc les éléments de langage m'étaient familiers, mais je ne connaissais pas ces merveilleux concours de cerf volants, qui donnent son titre au roman.
Il n'y a pas qu'un seul secret dans ce roman, et beaucoup de non dits vont faire du mal sur plusieurs décennies aux personnages de cette histoire.
J'ai eu la gorge nouée à plusieurs moments, espérant pour Hassan, Ali, Sohrab, mais l'espoir est ténu au pays des talibans.
La religion n'est ici qu'un prétexte pour laisser libre cours aux penchants naturels chez certains de violence, d'agressivité et de domination.
J'ai par contre été étonnée qu'à aucun moment, l'auteur ne précise les liens entre la CIA et les talibans puisque les talibans ont été armés et entrainés pendant une très longue période par les services secrets américains, pour contrer les communistes.
Mais les relations entre les "frères" Hassan et Amir, le personnage héroique de Baba, un roc contre lequel se brise souvent le plus sensible Amir, et enfin la quête du jeune Sohrab, font de ce livre une magnifique épopée.
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[...] Conseillé mille fois, il parait que ce premier livre de Khaled Hosseini est de ceux dont il ne faut pas passer à côté. 400 et quelques pages qui volent en quelques heures, c'est finalement bien peu pour raconter l'âge d'or et la chute d'un pays et d'un enfant.

Les tripes

Mais rien n'était certain pourtant. À la lecture des premières pages, je reste sceptique. Les échos favorables que Les cerfs-volants de Kaboul a recueillis en sont sans doute la cause et je cherche la petite bête. Quelques redondances dans le récit augmentent ma vigilance et mon niveau d'exigence. J'attends, patiemment, au coin de la rue.

Du coin de la rue, j'observe la maison imposante d'Amir et de son père, leurs habitudes : les livres pour Amir, les discussions entre hommes pour son père ; leurs déceptions : l'attention qu'un fils n'arrache pas à son père, la fierté qu'un père n'éprouve pas pour son fils ; leurs fidèles domestiques : Ali et son fils Hassan, partie intégrante de cette famille d'hommes ; les liens qui les lient tous : subtils, forts, passionnels.

Je traverse la rue, balaye les redondances sous lesquelles s'abritait ma prévention, rideau d'exigence inutile quand l'histoire met à terre et découvre mes émotions. À la porte de cette maison silencieuse, au pied de cet androcée qu'aucun coeur de femme ne foule, l'excès de sentiments perdus me pousse violemment en avant. Dans l'ombre du mur de maïs, je vois, mais ne comprends pas. Mal aux tripes : il y a de la jalousie, de la haine, de l'amour incompris, de l'amour indicible, une violence inouïe, l'ambivalence de sentiments d'enfants.

Et quand l'enfant en mal de père et le père déchiré se rencontrent à la faveur d'un combat de cerfs-volants gagné, et que leurs déceptions s'évanouissent pour enfin laisser place à une relation fantasmée, tout s'effondre. Leur pays, leur vie, leurs espoirs. Il suffit d'une seconde pour trahir son enfance. La lâcheté a ses raisons que le coeur ignore. Je ferme le livre. Pars en courant. [suite de la chronique sur le blog Starting ]

Lien : https://www.startingbooks.com
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Épopée chez les éclopés sous ces 1000 cerfs-volants marquant le bleu du ciel afghan comme autant de gouttes de sang déversant son fiel à torrent, Amir semant le doute, l'émoi, l'incompris en quête d'apaisement, la quête à la rédemption en guise de seule, d'unique solution. « Les cerfs-volants de Kaboul » de Khaled Hosseini, ou quand le passé ne cesse de serrer les dents, affligeant à vif à cran de ses chairs le moment présent, quitte à redonner vie au suivant, quitte à implorer bakhshesh son pardon, détournant du même coup les pièges du repentant, de l'opprobre.
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J'ai acheté ce livre à la fin de l'année 2007 (année où il a paru en France). Je m'apprêtais à le lire lorsque ma vie a basculé dans le drame.
Dès lors ce bouquin est devenu à mes yeux synonyme de malheur.
Je l'ai mis dans un coin de ma bibliothèque, me jurant bien de l'y laisser sans jamais le lire.
Il m'aura fallu presque douze ans pour revenir sur ma promesse et découvrir - Les cerfs-volants de Kaboul - précédé de sa réputation de grand livre… réputation qui n'est pas usurpée.
A présent tout a été dit à son propos.
En dehors de ses qualités stylistiques et narratives, de l'intense affect qu'il véhicule (c'est un bouquin chargé d'émotions, de parfums, de couleurs, de bruits, de voix, de visages, de vie et d'Histoire), Amir, Hassan et les leurs sont une allégorie interpellante de l'Afghanistan "expiatoire" plongé au coeur d'une époque soumise à toutes les turbulences, toutes les rencontres telluriques, tous les crimes, tous les châtiments, toutes les errances politiques, philosophiques, spirituelles et religieuses, tous les fanatismes.
Pour conclure, avant d'écrire ces mots j'ai appris ce matin qu'un kamikaze avait causé la mort de 63 personnes lors d'un mariage hier à Kaboul.
Les cerfs-volants de Khaled Hosseini sont encore loin de nous avoir tout raconté.
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Percutant. Déroutant. Déconcertant.

J'ai dû prendre mon temps pour lire ce roman, afin d'arriver à saisir l'envergure de cette guerre extrêmement complexe qui perdure depuis plus de 50 ans en Afghanistan. Et c'est sans compter le temps qu'il me fallait pour digérer toutes ces informations dures et inhumaines qu'engendrent les guerres, plus souvent qu'autrement. Cette dure réalité y est effectivement palpable, mais c'est la réalité.

Bien qu'édité en 2003, ce roman est malheureusement encore d'actualité et aurait pu sortir en librairie cette semaine, qu'on y aurait vu que du feu. J'ai ainsi pu en apprendre davantage sur la dure réalité de cette guerre dont il nous est si difficile d'imaginer, ici en Occident. Mais ce que j'ai surtout appris, c'est l'ampleur de mon ignorance face à l'histoire de ce peuple...

Hosseini nous emmène en voyage avec lui, nous permettant d'observer, de l'intérieur, les tenants et aboutissants de cette terrible guerre. Son écriture est touchante et terriblement réaliste. Ce n'est certes pas facile à lire mais je trouvais ça important de mieux connaître cette histoire.

Le récit est bien construit et souvent imprévisible. Et une magnifique métaphore relie de façon brillante tous les morceaux de cette histoire complexe: les cerfs-volants. Un troublant contraste avec cette guerre mais surtout un extraordinaire symbole, à l'image même de l'essence du message que l'auteur a tenté de nous transmettre au travers cette histoire: celui de l'espoir, du pardon et de la liberté.
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Voilà un roman dont j'avais entendu parler , je sais qu'il y a eu un film mais finalement, je ne savais pas à quoi m'attendre .

Dans un Kaboul que l'on n'imagine plus , vit Amir fils d'un riche commerçant . Sa mère est morte à sa naissance et il essaie de ne pas décevoir un père puissant et exigeant . Hassan le fils du serviteur de la maison , est son frère de lait et son compagnon de jeux . Pourtant tout les oppose , l'un est riche , instruit , Pachtoune , l'autre pauvre , illettré , et Hazara ,minorité religieuse considérée comme inférieure . Néanmoins une grande amitié lie les deux enfants jusqu'au jour où..... Amir agit en lâche et trahit leur lien . Ne pouvant se regarder , Amir va provoquer le départ d'Hassan ...

On le retrouve , exilé aux Etats-unis , avec son père , suivant des études de littérature , vivotant de petits emplois et fréquentant la communauté des Afghans exilés après la guerre avec les Russes et l'arrivée des Talibans . Là , dans l'ombre de son père , il décide de se marier et réussit plutôt bien sa carrière d'écrivain. Les jours filent tranquillement jusqu'au jour où il reçoit un coup de fil d'un ami de son père , qui lui demande de venir le voir au Pakistan car il lui est encore possible de se racheter .....

C'est une belle histoire , de mensonge , de jalousie , d'honneur, avec pour fond un pays que l'on ne connait plus qu'au travers des flashs infos et que l'on découvre dans ce roman dans une toute autre tonalité pour la période avant la guerre .

Emouvant sans être larmoyant , énergique par la force des personnages , ouvrant à d'autres us et coutumes , c'est un livre qui se lit vite et que j'ai trouvé très agréable
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Très beau livre ! vraiment émouvant... montre malheureusement la terrible vérité de ce pays en proie à des tourments depuis longtemps. Très bien décrit par l'auteur.
J'ai adoré l 'histoire est prenante :)
Recommande à tous pour mieux comprendre réellement l'Afganistan et ses habitants.
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S'il fallait associer un unique mot à ce roman, ce serait : émotion.
Le lecteur est tour à tour étonné, curieux, attendri, choqué, révolté, stupéfait, bouleversé ... durant plus de 400 pages.
C'est un livre qui fait dresser les poils sur les bras, monter les larmes aux yeux, nouer la gorge et gonfler le coeur.
Un de ceux qui ne s'oublient pas et continuent à hanter un coin de votre esprit longtemps après l'avoir refermé.
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Amir, jeune garçon patchoun d'une famille riche, élevé avec Hassan, son domestique Hazara est parti aux Etats-Unis pourra-t-il racheter sa lâcheté et retrouvé son amitié. Dans une société corrompue avec des changements politiques incessants, la misère côtoie les richesses, la beauté les horreurs, comment vont-ils pouvoir évoluer !!! Magnifique roman
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Un superbe roman de Khaled Hosseini.
La vie à Kaboul. Deux enfants, Amir et Hassan sont amis depuis toujours, font tout ensemble comme le concours annuel des cerfs-volants. Hassan s'est fait violé devant les yeux de Amir, qui n'a rien osé faire pour défendre son ami. C'est le début de la séparation des deux amis. Amir et son père fuient l'Afghanistan pour les Etats-Unis. Les années passent jusqu'au jour où Amir reçoit d'Afghanistan un appel téléphonique de Hassan. Une formidable histoire qui nous plonge dans le Kaboul des années 70, la misère , les luttes de classes. de la belle littérature.
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