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Gilbert Lazard (Traducteur)Farrokh Gaffary (Traducteur)
EAN : 9782859400989
192 pages
Phébus (01/08/1991)
4/5   61 notes
Résumé :
Un homme, fasciné par la sauvagerie des chats et torturé par une faute obscure, cède peu à peu à la folie... Un autre choisit la même issue pour rejoindre une femme morte dont l'absence le hante... Un chien errant crève au fond d'un fossé, et se trouve par là-même délivré d'un monde voué à la seule cruauté... Une femme en proie à une jalousie morbide assassine des bambins encore au berceau -et reçoit l'absolution des mollahs... Une jeune fille épouse un rustre qui l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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"Le calme de la nuit te leurre :
le malheur viendra au matin."
(Les Mille et Une Nuits, Conte du marchand et du démon)

Le Livre du Destin serait-il moins favorable aux pessimistes ? Pendant mille et une nuits, Shéhérazade raconte des histoires merveilleuses au sultan Shahryar, et elle finit par gagner son amour et la vie sauve. le 10 avril 1951, Sadeq Hedayat - conteur aussi talentueux que la fille volubile du grand vizir - brûle ses manuscrits et ouvre le robinet du gaz dans son appartement parisien.
Peu de ses voisins remarquent la disparition de ce timide petit Iranien à lunettes, qui vivait seul avec son chat, prenait ses repas dans les cafés solitaires et passait ses nuits à arpenter les bas-fonds du 10ème arrondissement, en laissant dans son sillage des vapeurs de vodka et d'opium.

J'ai croisé Hedayat pour la première fois dans "Boussole" de Mathias Enard. Dans sa confrontation entre l'Orient et l'Occident, le roman n'a pas pu présenter une meilleure figure tragique. Ballotté entre deux cultures, héritier à la fois de la tradition orientale, de la poésie de Rûmî et d'Omar Khayyam, et d'écrivains occidentaux comme Kafka, Woolf, Rilke ou Faulkner, Hedayat est considéré comme le premier écrivain iranien "moderne". Il va abandonner les traditionnelles formes poétiques, et se tourner vers la prose.
Et quelle prose !
Je crois que c'est Nietzsche qui a dit "si tu regardes longtemps un abîme, l'abîme regarde aussi en toi" ; ce fut probablement le cas de Sadeq Hedayat. Ses écrits sont à l'image de lui-même : dans un triste camaïeu de gris, ils sont incroyablement pessimistes, souvent ironiques et teintés d'absurde, et génèrent un sentiment d'impuissance. Il faut dire que l'époque n'était pas exactement propice aux plaisanteries ; le fond de l'abîme grouillait de spectres de la guerre, de la misère, de la solitude et de la peur du lendemain. Certains ont pu supporter ce regard et s'en sortir indemnes, d'autres se sont transformés en monstres. D'autres encore y ont laissé leur raison ou leur peau. Sans doute, c'était ainsi écrit...

On pourrait argumenter qu'il y a bien d'autres récits sombres dans la littérature et on n'en fait pas un cas particulier ; ou même qu'il suffit d'allumer la télé pour être immédiatement convaincu que le malheur est partout dans le monde, et que l'âme humaine est quelque chose de noir et de pourri. le problème avec Hedayat, c'est qu'il est un excellent écrivain : et il ne suffit pas d'éteindre la télé ou fermer le livre pour s'en débarrasser. Ses histoires collent comme la poix.
Admirable conteur, il présente ses personnages et met l'intrigue en place avec la même aisance que la princesse Shéhérazade... on se laisse envoûter par ses mots, sans réaliser que l'écrivain bâtit en même temps un mur contre lequel son héros finira par se fracasser. le dernier paragraphe ou la dernière phrase sont ensuite taillés au couteau particulièrement tranchant, et détrompent rapidement le lecteur naïf qui pense que cette fois, peut-être... non, contrairement aux Mille et Une Nuits, les histoires d'Hedayat ne se finissent pas bien.
Son Iran des années 30 ne diffère guère de récits anciens, et seules quelques rares voitures qui cahotent sur les routes poussiéreuses nous renseignent sur l'époque. Les hommes font le malheur des femmes et les femmes le malheur des hommes. L'amour est remplacé par la passion destructrice, la compréhension par la méprise, et la bonté n'est jamais récompensée.

Difficile de dire lequel des dix récits proposés est le "meilleur" ; ils sont tous ciselés avec le même art. Serait-ce l'éponyme "Trois gouttes de sang", sans doute le plus "kafkaïen", où le héros nous raconte l'origine de sa folie ? L'histoire de Pât, le chien errant ? La confession déchirante de Galine Khânoum sur son désir de se débarrasser de la deuxième épouse de son mari, après l'avoir poussé elle-même dans cette union ? Ou celle, dans le registre plus fantastique, du grand Abou Nasr qui quittera sa tombe à la recherche de sa bien aimée d'autrefois ?
Les morts ressuscitent pour surprendre les vivants, et les vivants sont pris dans un tourbillon tragique, avant de trouver la folie ou la mort. Ni la délaissée Zarrine-Kolâh, qui, son bébé sous le bras, part à la recherche de son mari, parce que ses coups de fouet lui manquent, ni le voyou au grand coeur, Dâsh Âkol, qui sacrifie tout à l'amour, ne sortiront grandis de leurs épreuves. le chemin des héros d'Hedayat est bordé de ronces qui déchirent leurs vêtements et leurs coeurs en lambeaux. Et pourtant, il est impossible ne pas admirer la façon dont l'écrivain dépeint leurs misérables déambulations.
4,5/5 pour ces obscurs diamants noirs, tachés de quelques gouttes de sang.
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Il y a quelques années, j'ai lu deux bouquins de l'auteur iranien Sadegh Hedayat (dont son populaire La chouette aveugle, que, moi, j'avais trouvé correct, sans plus. Mais j'étais encore curieux de la littérature persane et disposé à donner une autre chance à cet auteur. Et heureusement. Son recueil de nouvelles Trois gouttes de sang m'a énormément plu. La première nouvelle donne le ton. le narrateur, un homme reclus, un peu trouble, raconte son histoire. Son vieil ami Siavosh lui rend visite, et cela lui rappelle une autre époque où c'est lui-même qui rendait visite à cet ami d'enfance, alors que ce dernier souffrait d'un déséquilibre nerveux. de folie. Mais cette histoire, étrange d'abord, se révèle superbement bien construite. Elle va de rebondissement en rebondissement. Cette nouvelle et les autres qui constituent ce recueil sont faites sur le même modèle. Brèves, allant à l'essentiel, marquant l'évolution des personnages dans un beau crescendo. Poussés au paroxysme de la folie, rejetés, isolés, abandonnés, ils se révèlent toujours intéressants.

Certaines nouvelles sont d'un registre plus anecdotique, comme celle de ce chien qui erre dans la ville. Ou bien celle de cette femme qui part à la recherche du père de sa fille. Ou encore la soeur aînée laide, qui vit dans l'ombre de sa cadette si jolie, la « Favorite ». Ces histoires paraissaient plus simples, proches de la vie ordinaire, mais elles étaient d'autant plus poignantes.

D'autres nouvelles penchaient vers le fantastique. Par exemple, Les nuits de Varâmine. On y retrouve le jeune Fereydoun, à la santé fragile, qui hérite du domaine familial. Malheureusement, sa belle épouse se meurt. « Sensible et affectueux comme il était, Fereydoun ne se remit pas de ce coup. » (p. 43). Quand des événements étranges se produisent, on peut se demander si le jeune homme ne les imagine pas. « Il respirait à peine, des ombres fantastiques dansaient devant ses yeux. » (p. 46). La progression lente et inévitable de ses troubles nerveux, l'impression d'un drame imminent, tout contribue à créer une atmosphère réussie. J'en ai presque ressenti des frissons. Puis, un soir, il croit entendre de la musique dans le pavillon fermé…. Je ne dévoile pas la fin, elle est inattendue. Toutefois, elle fonctionne à merveille. Un autre exemple de nouvelle plonge dans le fantastique est le trône d'Abou Nasr, dans laquelle des archéologues américains font des fouilles près de Chiraz, découvrent un tombeau avec des squelettes vieux de quelques millénaires, l'occasion de raconter leur histoire et de les laisser reprendre vie.

Bon, vous comprenez un peu, je ne vais pas raconter chacune des nouvelles. Il suffit de rappeler que je les ai toutes appréciées, sans exception. Elles se recoupent par certains thèmes (la folie, l'étrange, la détermination et la souffrance, les entreprises vouées à l'échec, etc.) mais elles sont suffisamment originales, divergent assez pour que le lecteur ne sente pas la redite. Bref, une sorte de mosaïque qui renvoie une certaine image de l'Iran de la première moitié du XXe siècle. Je ne peux que recommander la lecture de ce recueil fort intéressant.
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De nouveau, me voilà conquis par les nouvelles de ce géant de la littérature persane contemporaine que fut Sadeq Hedâyat. Cette parution toute récente aux éditions Zulma est la réédition de celle de chez Phébus (1989) mais, de toute manière, même les recueils précédents publiés depuis déjà quelques décennies majoritairement chez José Corti, de même que son roman inachevé, La Chouette aveugle (1941-1953), sont hélas demeurés assez confidentiels. Elle contient aussi « Le chien errant », qui est sans doute la première nouvelle publiée par l'auteur, de son vivant, en 1941.
Il n'y a pas d'unité thématique dans ces dix nouvelles, dont la première et éponyme me semble s'imposer sur les autres autant par l'audace de sa construction que par la hardiesse avec laquelle est représenté la folie. S'alternent, de plus, des écritures différentes, tantôt caractérisées par le réalisme, tantôt frôlant le fantastique, tantôt inspirées par la critique de certains aspects du traditionalisme de la société iranienne que l'auteur devait sans doute trouver détestables : les superstitions, la bigoterie de certaines pratiques de l'islam chiite (ex. les pèlerinages), les violences domestiques. Néanmoins, surtout dans les six dernières nouvelles, un fil conducteur peut être repéré : l'ambivalence des rôles féminins dans la conjugalité, dans une dialectique de domination et de souffrance où la femme n'est pas systématiquement la victime ni ne saurait refléter les images stéréotypées attendues.
D'un point de vue technique, je commence à reconnaître les empreintes qui caractérisent Hedâyat et qu'il a laissées à la postérité de la nouvelle persane : au niveau des incipit et des excipit, chutes des récits, de l'insertion de passages en vers dans la prose, des « répétitions structurantes » - cf., en particulier dans la première nouvelle, les mots qui en constituent le titre : « Trois gouttes de sang ».
Deux traducteurs sont nommés : Gilbert Lazard, qui est désormais le traducteur « attitré » de Hedâyat, et Farrokh Gaffary, qui a signé ici « La quête d'absolution » uniquement. Il me paraît remarquable et appréciable que les deux sont parvenus à une telle syntonie qu'on ne distingue pas de différence stylistique. de plus, si je compare leur langue avec celle de Roger Lescot, traducteur de la Chouette aveugle en 1953, je constate que le choix de la continuité a été fait, malgré les six décennies qui se sont écoulées et les nouvelles tendances traductologiques survenues depuis : mais en l'occurrence, j'estime que ce choix est absolument juste, compte tenu autant de la personnalité de l'auteur que de sa diffusion encore restreinte.
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Recueil d'une dizaine de nouvelles, Trois gouttes de sang correspond en tout point à ce que l'on pouvait s'attendre de son écrivain opiomane et suicidaire : glaçant, fascinant, parfois fantastique.

Chaque nouvelle distille sa dose de frisson ; la mort plane sans cesse, et les personnages, qu'ils soient humains ou animaux, courent inéluctablement à leur perte.

Au-delà de l'aspect fantastique et morbide, ces nouvelles interrogent sur ce qui peut mener un être humain à sombrer dans la folie, sur la recherche de la douleur donnée par un être aimé, mais portent aussi un regard désabusé sur la société iranienne de l'époque, entre bigoterie et hypocrisie des hommes et place de la femme dans une société où l'on cherche à tout prix à les confier à un mari, quel que soit leur âge.

Profondément dérangeant mais à l'écriture très belle, Trois gouttes de sang est à la mesure des autres ouvrages que j'ai pu lire d'Hedayat.
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A travers dix petites nouvelles, Sadeq Hedâyat nous emmène en voyage dans son pays d'origine, l'Iran. Au travers de petits contes, il nous enivre de parfum d'Orient, de barbes teintées au henné, de plats exotiques et de cette tradition orale d'où sortent les meilleures histoires. C'est un voyage des sens et de l'imagination, une plongée dans l'Iran d'hier et d'aujourd'hui, une échappée loin de notre vie de tous les jours.

Dans ces dix nouvelles, Sadeq Hedâyat explore de nombreux thèmes associés à la société iranienne, aussi bien la religion que les superstitions, la place des femmes que leur ascendant sur leurs maris, le multiculturalisme du pays et le racisme latent envers les Arabes installés en Iran. Il nous donne à voir les multiples facettes d'un pays méconnu, souvent mal jugé de nos jours. La religion est un des thèmes prédominants de ses écrits, avec de nombreuses références au pèlerinage à Kerbela et à l'absolution qu'il est supposé donner aux croyants – quitte à les absoudre carrément de meurtres sans pitié. En Iran, la religion musulmane semble intimement liée aux superstitions et aux présages, régulièrement utilisés par les personnages pour prendre des décisions, guider des choix. Se sont surtout les femmes, chez Hedâyat, qui guettent les présages, et s'en servent pour en faire voir de toutes les couleurs à leurs maris ! Elles ont beau être voilées et couvertes du traditionnel tchador, elles n'en restent pas moins toutes puissantes dans la prose de l'auteur, capables d'un simple regard d'aliéner le coeur des hommes, des les ruiner d'une seule exigence, de les manipuler d'une seule faveur.

Sadeq Hedâyat livre ici une succession de petites pépites littéraires, contes atypiques aux leçons décalées, teintés des couleurs d'un Orient immémorial.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
A pas lents, elle se dirigea vers la place du village. Soudain, comme saisie par une inspiration, elle s'arrêta et déposa devant une porte l'enfant qui somnolait :
- Reste là, mon petit, je reviens.
L'enfant resta là, calme et docile, comme une poupée de chiffon. Zarrine-Kollâh n'avait pas l'intention de revenir ; elle ne l'embrassa même pas ; cet enfant ne lui servait plus à rien, n'était plus qu'une charge, une bouche à nourrir. Elle s'en débarrassait comme Gol-Bebou l'avait rejetée, comme sa mère l'avait chassée. C'était l'amour maternel tel qu'elle l'avait appris.
Non, elle n'avait nul besoin de cet enfant. Elle avait maintenant les mains libres : sans un sou, sans enfant, sans bagage. Elle respira profondément. Elle était libre ; elle savait enfin où elle en était.

("La femme qui avait perdu son mari")
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En vous racontant tout cela, madame, j'en tremble encore. Mais que pouvais-je faire ? Tout était de la faute de mon mari - que le feu prenne son coeur ! - qui m'avait assujettie à la fille d'un marchand de yaourt. Mon Dieu, puisse-t-elle n'en rien savoir dans l'autre monde ! Je volai donc quelques cheveux de Khadidjeh et les portai à Mollâ Ebrâhim, le Juif bien connu du quartier Rahtchaman. J'implorais à présent les secours de la magie : je fis jeter le fer à cheval au feu. Mollâ Ebrâhim me prit trois tomans pour transformer la femme en un tas de suif fondu : il me promit qu'avant la fin de la semaine, elle mourrait. Ah oui ! La besogne fut si bien conduite qu'un mois entier se passa dans l'attente, cependant que ma rivale, telle une montagne, ne cessait de grossir. J'en perdis, madame, toutes mes croyances dans la sorcellerie et autres pratiques de même farine.

("La quête d'absolution")
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On vit bientôt apparaître un imposant dôme doré, encadré de beaux minarets, et en symétrie, une autre coupole, bleue celle-là, qui tranchait comme la pièce neuve d'un vêtement abusivement raccommodé sur le fond des maisons de torchis. Le soleil allait se coucher quand la caravane s'engagea dans une avenue bordée de murs en ruine et de petites boutiques. Il y avait là un grand rassemblement de toutes sortes de gens : des Arabes coiffés du fez arboraient des mines où l'idiotie le disputait à la roublardise ; plus loin, de louches individus aux allures d'escrocs, la tête enturbannée, la barbe et les ongles passés au henné, le crâne rasé, égrenaient des chapelets et se promenaient en sandales, vêtus en tout et pour tout de caleçons longs et de sandales. Certains parlaient persan, d'autres jacassaient en turc, d'autres encore lançaient des mots en arabe qui roulaient dans l'air après être sortis du fond de la gorge et jusque des entrailles.
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Cit. : incipit de la première nouvelle :

« C'est hier qu'on m'a mis dans une chambre à part. Serait-ce que je suis complètement guéri, comme l'a assuré le surveillant, et que je serai libéré la semaine prochaine ? Ai-je donc été malade ? Un an, pendant un an entier j'ai imploré en vain qu'on me donne une plume et du papier. Que de choses ne me promettais-je pas d'écrire dès que j'en aurais le moyen ! »
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Le dîner ! Toujours la même pitance : soupe au yaourt, riz au lait, pilaf, pain et fromage – juste de quoi ne pas crever de faim ! Hassan, tout ce qu’il désire, c’est une marmite de soupe à l’oignon avec quatre pains longs. Quand on le libérera, lui, ce n’est pas une plume et du papier qu’il lui faudra, mais une marmite de soupe. Il est de ceux qui sont heureux ici. Sa taille courtaude, son rire idiot, sa nuque épaisse, son crâne chauve, ses mains calleuses faites pour gâcher le plâtre, son regard stupide, toutes les molécules de son corps proclament qu’il est tout juste bon à servir d’homme de peine.
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Cécile Ladjali est enseignante et écrivaine, deux métiers qui se nourrissent l'un l'autre. Dans son travail, par les mots et le langage, elle questionne la notion de transmission, celle des origines, des identités et de la création
Dans cette rencontre virtuelle, autour du dernier roman de Cécile Ladjali, "La Fille de personne" publié aux éditions Actes Sud, on parle de Luce Notte, Kafka et Hedayat et du pouvoir extrêmement puissant, voire inégalable, de la littérature...
Pour retrouver son livre, c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16461672-la-fille-de-personne-cecile-ladjali-actes-sud
Et pour nous suivre, c'est là : INSTA : https://www.instagram.com/librairiedialogues/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/librairie.dialogues TWITTER : https://twitter.com/Dialogues
À bientôt !
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