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Citations sur Antonia Scott, tome 1 : Reine rouge (86)

Votre péché, Scott, c’est l’orgueil. Un péché mineur, comparé à ceux des autres parents. Vous méritez donc un moindre châtiment. Votre pénitence est l’attente. Douze heures. Si demain, à 7 heures, vous l’avez accomplie, nous relâcherons Jorge, dans un lieu public. Où n’importe quel bon samaritain sera susceptible de le découvrir et de vous le ramener.
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À force de courir, le fugitif s’épuise. On ne peut pas fuir éternellement, encore moins de nos jours, où le moindre besoin vital – manger, boire, dormir – laisse une trace électronique. À moins de se trimballer un quintal d’argent liquide. Ce qui n’est pas le cas d’Antonia. La totalité de son capital se résumait au billet de vingt euros qu’elle garde toujours sur elle, plié dans la coque de protection de son portable, en cas d’urgence.
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L’inspecteur Gutiérrez n’a jamais été adepte de la doctrine « Quand le vin est tiré, il faut le boire ». La première fois qu’il s’est laissé porter par les circonstances, c’était il y a quatre jours, et parce qu’il n’avait pas le choix. Son église à lui, en revanche, celle où il prie, allume des cierges et fait la génuflexion, c’est Notre-Dame d’On-ne-Déconne pas-Avec-ma-Collègue. Si bien que, sans se poser de questions, il démarre la voiture, appuie sur l’accélérateur, passe la première – le genre d’astuces qu’on apprend en côtoyant des psychopathes – et envoie l’Audi heurter de plein fouet le flanc de la Rolls Royce.
Et de deux.
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Et parce que les enfants vivent au jour le jour, dans un présent continu, où ils ne veulent pas, ne peuvent pas, ne doivent pas connaître autre chose que l’amour.
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La mort de Paula avait asséché son cœur, l’avait rendu égoïste et misanthrope, comme si la défunte avait emporté avec elle, serré entre ses doigts, le sens même de l’amour. Il fit clairement comprendre à Antonia qu’elle était un détail superflu dans sa vie, une ligne d’un chapitre qui s’était refermé à jamais, mais qui, pour une étrange raison, vivait et respirait encore.
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Megan pose son roman avec un certain agacement. Elle brûle de savoir si l’héroïne parviendra à se réconcilier avec l’amour de sa vie, bien qu’il appartienne à l’infâme clan rival des MacKeltar. Sur la couverture, l’héroïne apparaît de dos. Peu importe, ce n’est pas elle qui tient le rôle principal, mais un homme torse nu, portant un kilt en tartan. Les abdominaux de rêve et les pectoraux taillés dans le marbre n’évoquent pas spécialement les Highlands du XIIIe siècle, mais (bom chicka wah wah !) ça gêne qui ?
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Seul celui qui va chercher de l’eau peut briser la cruche. Je sais, mamie. Mais va dire ça à celui qui attend au village en crevant de soif.
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Elle décide de se laisser mourir. La mort est une issue comme une autre. Laisser son corps cesser de respirer, arrêter son cœur, empêcher le sang d’arriver au cerveau. Et ensuite, flotter. Il paraît que quand on meurt, le corps reste sur la Terre, comme une ancre, tandis que l’âme s’élève. Comme dans les dessins animés, comme dans ce film de motards avec Mickey Rourke, du temps où il était encore beau.
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Il se doute qu’elle sait ce que c’est de vivre avec quelqu’un qui parle, qui rêve, qui plaisante, mange, rit, chante. Quelqu’un de bien vivant, d’heureux, de fort, de tendre. Une présence aimante, une source de joie pour ceux qui l’entourent. Qui, soudainement, devient tout autre chose. Un souvenir, une ombre réclamant une attention de tous les instants, n’offrant en retour que de la souffrance, de la frustration et des obligations. Un trou noir, absorbant les souvenirs, la chaleur et le bonheur, avec pour seule contrepartie la vague satisfaction du devoir accompli.
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La peur et l’angoisse du sujet stimulent la production de noradrénaline dans la médullosurrénale. La substance n’en sera que plus efficace.
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