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Citations sur Antonia Scott, tome 1 : Reine rouge (86)

Les psychologues donnent toujours le même diagnostic : le « surmenage », vraisemblablement pour la bonne raison que l’intéressé ne se présente même plus aux sessions. Seul l’un d’eux, en 2008, se risque à creuser un peu plus loin dans les racines de son comportement, et son rapport est sans appel.
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Le psychologue s’étonne même que Fajardo ait passé avec succès les tests de l’école de police. Pas Antonia. Certains troubles mentaux se manifestent graduellement, insidieusement, et Fajardo est sans doute capable de dissimuler ses bizarreries. Du moins dans des situations simples. Mais dès que ça se complique, elles ressortent de sous la surface. Et ça dérange ses supérieurs, qui se demandent que faire de lui, puisqu’il est fonctionnaire.
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La chimie de son cerveau est ainsi faite. À cet instant, son hypothalamus, modifié pour fonctionner naturellement comme s’il était toujours sous pression, est réellement sous pression. Par conséquent, il bombarde son système sanguin d’histamine comme jamais. Antonia a conscience du moindre élément présent dans son environnement.
La machine à sous qui tourne sans s’arrêter.
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La mission est trop importante. Humilier les puissants, leur montrer que leur pouvoir n’est rien à côté de celui de la justice. Personne n’échappe au jugement de Dieu, et j’accomplis Sa volonté.
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La dissonance entre son souvenir et sa réalité actuelle est si abyssale que Carla éclate de rire. Un rire hystérique, irrépressible. Tonitruant. Entrecoupé de sanglots.
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La société, la culture et le cerveau humain sont les trois pièces d’une machinerie consacrée à cette seule fin : esquiver l’inéluctable vérité de la chair. Une prison vouée à l’effondrement.
Vous priver du passage du temps, c’est ôter le voile que vous avez devant les yeux.
C’est inacceptable.
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Le temps est un calmant qui nous fait oublier la seule vérité irréfutable : tout ce que nous sommes, ce que nous touchons, mangeons, possédons, baisons, tout le mal que l’on nous fait et tout le mal que nous faisons aux autres, n’existe qu’en un ici et maintenant que nous créons de toutes pièces.
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— Et si tu coupes des oignons ? Tu ne pleures pas ?
— Je pleure comme tout le monde. Ça n’a rien à voir avec l’odorat, ce sont les molécules soufrées libérées par l’oignon qui réagissent avec l’humidité des yeux et produisent des dérivés acides.
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Ce qu’Antonia fait – faisait –, jamais elle ne l’aurait cru possible. Pour elle, les défis, comme elle l’a découvert à l’adolescence, se soldaient par des échecs. Toutes les disciplines, quelles qu’elles soient, finissaient par la lasser au bout de quelques semaines. À la différence des autres surdoués, qui optaient presque toujours pour la physique ou les mathématiques, où le raisonnement pur leur procurait une satisfaction intellectuelle, Antonia n’aimait pas les chiffres. Non qu’ils ne lui réussissent pas. Elle pouvait calculer une racine carrée à neuf chiffres en quelques secondes, sans papier ni crayon. Mais sans plaisir. Bien des jeunes gens, à cet âge difficile où le corps change et le monde devient immensément vaste, croient qu’ils ne pourront jamais être aimés. Antonia appartenait à cette catégorie, évidemment. De plus, elle était persuadée qu’elle ne trouverait jamais rien qui l’intéresserait réellement, qui l’obligerait à mettre tout son esprit et ses sens au service d’une tâche. La première certitude a été invalidée quand elle a rencontré Marcos. La seconde, quand elle a rencontré Mentor. Tous deux lui ont fait connaître l’affection, chacun à sa façon. Le premier lui a offert l’amour, le second, quelque chose à aimer. Bien sûr, là où il y a de l’attachement, il y a aussi d’immenses, d’innombrables souffrances. Les vôtres, et celles des autres.
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Quand vous êtes un flic zélé, dévoué corps et âme au panier à salade, constamment sur le pont pour un salaire de misère, la tentation est grande de regarder par-dessus l'épaule du voisin. C'est la nature humaine : mépriser ceux d'en bas et haïr ceux d'en haut, jusqu'à ce que vous montiez une marche, et le cycle recommence.
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