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sur 1008 notes
OU L'AMOUR AU-DELÀ DE LA MORT…

Ce livre, vous l'aurez deviné est bien plus qu'un coup de coeur, c'est le coeur entier qui se dissout entre les lignes, qui frissonne, rit aussi, car le sujet grave est traité avec une autodérision exceptionnelle. Parce que les mots nous collent à la peau comme une larme retenue, translucide et qui ne veut pas couler de notre paupière refermée, un instant de grâce que nous voulons prolonger, pour ne pas arriver à la fin, comme les deux héros Michel et Lydia qui roulent doucement dans la nuit parisienne de peur d'arriver quelque part. Surtout elle. Lui sait ce qu'il a à faire et ce qu'il veut malgré son ivresse. Soûl d'alcool et aussi soûl de malheur. « Même si nous étions dans l'étreinte comme deux souvenirs », la mort ne lui a pas tout pris. Et la mort imminente de Yannik, sa femme, don double, sa patrie, doit continuer à travers une autre, tel qu'elle le lui a demandé et tel qu'il le lui a promis. Comment ne pas imaginer Jean Seberg dans les quelques pages où il nous parle de cette douceur blonde, cet « éclair de femme » et peut-être, l'amour tel qu'il aurait dû être entre eux. Et le titre aurait pu être « Eclair de femme » tant il en parle de cet éclair. Mais il dit aussi cela de l'amour : «Et je ne vous dis pas qu'on ne peut pas vivre sans amour : on peut et c'est même ce qu'il y a de si dégueulasse. Les organes continuent à assurer la bonne marche physiologique, et le simulacre peut se prolonger longtemps, jusqu'au moment où la fin du fonctionnement rend le cadavre légitime ».
L'HISTOIRE

Une fin d'après-midi pluvieuse, Michel, pilote de ligne en congé sans solde est débarqué brusquement d'un taxi (et de sa vie) rue de Varennes. Il heurte Lydia qui tombe là à point nommé pour régler sa course, car il n'a que des dollars sur lui. Ils vont s'agripper l'un à l'autre tels deux naufragés et se raconter par bribes leur histoire tout en poursuivant une course échevelée dans des univers cosmopolites d'un Paris qui abrite leur nuit interminable à la lumière de néons indifférents. Ils vont se prendre, sans passion et mettre le doux nom « d'entraide » sur leur relation balbutiante. Ils se lâchent un moment, le temps pour Michel de rencontrer Señor Galba, clown triste dans un cabaret de seconde zone. Et nous avons droit à une scène d'anthologie tragi-comique où un caniche teint en rose va danser un paso-doble avec un chimpanzé… « le numéro de ma vie » dira Señor Galba en vantant cette prouesse pathétique pour Michel qui s'aperçoit que l'homme, cardiaque, a peur de mourir avant son autre caniche, Matto Grosso, qui le suit du coin de l'oeil en permanence, il a peur de la smrt, ce mot russe qui désigne si bien la mort par sa sonorité vipérine. Il sympathise avec lui et en oublie son sac de voyage dans sa loge où il s'est alcoolisé un peu plus. Après, Il retrouve Lydia, seule depuis un an, elle a quitté son mari devenu aphasique jargonneux (les pires logorrhéiques puisqu'ils parlent sans cesse par onomatopées incompréhensibles) et qui cherche « à l'aimer encore plus depuis qu'elle ne l'aime plus ». A savoir que sa petite fille est morte dans l'accident qui a rendu son mari infirme. Ils vont donc à la soirée d'anniversaire que donne Sonia pour son fils adoré, la belle-mère juive et russe, un sourire implacable vissé sur la face, malgré des yeux qui disent la pire cruauté. La réception, grandiose est une mascarade décadente de sourires ouverts sur des dentiers, du caviar à la louche et de faux tsiganes qui font se pâmer les vieillards présents, enchâssés dans leurs souvenirs et leurs bijoux, témoins d'une grandeur passée et fanée. La belle-mère est une publicité pour un dentifrice tant son sourire ne désarme pas, Michel demande en douce à Lydia si elle l'enlève pour dormir ! Elle croit encore que les juifs ont le malheur dans les veines et jubile d'avoir repris son fils à Lydia, victoire mesquine sur ce malheur qu'elle béatifie alors que Lydia veut rester vraie, vivante et agnostique. Michel se moque de tout et tout le monde met sur le compte de l'ivresse ses réparties pleines d'humour.

« - pirojkis (ce sont de petits pâtés), troïka, volga, koulibiak… » et Sonia le prend aussitôt pour un russe !

Lydia sait que Yannik a demandé à Michel de partir pour abréger sa leucémie, qu'à l'heure où ils dérivent dans Paris, elle est peut-être passée à l'acte. Lydia interroge et il répond : « pourquoi puisque je l'aimais tant, ne me suis-je pas allongé à ses côtés ? « « Mais elle voulait rester vivante et heureuse et cela veut dire maintenant vous et moi ». Il veut donner une chance à l'impossible, recréer l'image indéfectible du couple, « où tout ce qui féminin est homme, tout ce qui est masculin est femme » en continuant l'amour, la femme avec une autre, perpétuer Yannik, ce qu'elle voulait au cours de ce qu'il appelle « les hasards d'une dérive et d'une main tendue ».

Mais plus la nuit avance, quand on croit qu'il va tomber, au fur et à mesure que l'alcool coule dans ses veines, plus l'humour et l'amour, comme un voile de pudeur posé sur l'indicible lui fait raconter Yannik : « Un jour elle m'a dit : jusque là et pas plus loin. Ce n'était pas seulement le refus de souffrir : c'était un goût de plénitude. Elle avait trop le goût de la plénitude pour lécher les restes dans l'assiette. « Pas question, tu parles comme si tu étais le seul à aimer. S'il est une idée qui m'est insupportable, c'est de mourir en emportant avec moi ma raison de vivre (…). Alors promets-moi. Promets-moi de ne pas faire de ton chagrin une facilité, une dérobade. (…) Nous avons été heureux et cela nous crée des obligations à l'égard du bonheur ».

Il regarde déjà Lydia avec amour, ses cheveux qui ont blanchi trop vite, ses petits sillons autour des yeux sont autant de signes rassurants, comme s'ils avaient déjà vécu vingt ans ensemble. Mais elle qui ne sait plus ce qu'est l'amour a peur, terriblement peur d'être érigée soudain en cathédrale, elle qui ne côtoie que son deux-pièces de 80 m2. Il lui propose juste d'essayer, de partir à Caracas comme il le prévoit depuis deux jours sans parvenir à franchir la salle d'embarquement, il ne veut pas lui faire habiter une vérité qui ne serait pas habitable : « le néant ne m'intéresse pas, précisément parce qu'il existe ». Il veut qu'elle partage sa vie par « fraternité », afin de profaner enfin le malheur, de lui tordre le cou une bonne fois pour toutes. Donner une chance à l'impossible, plutôt que de cogner leur malheur comme deux coques de noix dérisoires sur un océan déchaîné, il veut l'essence de l'amour dans ce qu'il a d'absolu. Alors il lui rapporte les derniers mots de Yannik : « Je ne veux pas partir comme une voleuse ; il faut que tu m'aides à rester femme ; la plus cruelle façon de m'oublier, ce serait de ne plus aimer. Dis-lui… » Et, comme pour lui-même il ajoute : « le sens de la vie a un goût de lèvres. C'est là que je prends naissance. C'est de là que je suis. »

Lydia entend-elle vraiment, partagée entre l'envie d'être enfin une autre, d'échapper à sa belle-famille et de ne pas être cette cathédrale, trop haute pour elle. Elle veut, quand l'aube viendra, commencer par le début, par le bas, redescendre du clocher sacré où il l'a placée. Ramper vers lui plutôt que de descendre d'un trône en Majesté. « Et quelle femme accepterait d'être seulement un temple d'où l'on vient adorer l'Eternité »…

Alors, iront-ils plus loin ensemble ? L'aube leur sera-t-elle fatale ? Yannik s'est-elle suicidée ? Señor Galba a-t-il échappé à la smrt ? Autant de questions que l'on se pose jusqu'à la fin et auxquelles je ne répondrais pas, pour vous laisser un peu de ce livre que je me retiens de citer en entier ! Mais je ne peux m'empêcher de vous en mettre celle-ci que je trouve particulièrement belle, bien que le livre en regorge comme il déborde d'humour ! Précipitez-vous dessus et consommez-le doucement, comme on savoure un grand cru, comme on serre un enfant dans ses bras, avec tendresse et délicatesse. Parce que Romain Gary nous donne ici aussi, une belle leçon de tolérance, d'humanité face à l'inhumanité de la mort et le tout enveloppé avec précaution, comme s'il ne voulait pas se répandre mais plutôt s'épancher, murmurer alors qu'un cri déchirant, un seul lui traverse l'âme, un éclair de femme

« Aimer est la seule richesse qui croît avec la prodigalité. Plus on donne et plus il vous reste. J'ai vécu d'une femme et je ne sais pas comment on peut vivre autrement ».

Coup de coeur exceptionnel !
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"Tu te souviens, à Valldemosa, ces deux oliviers si étroitement enlacés qu'il n'était pas possible de les distinguer l'un de l'autre ?"

Vingt-quatre heures de la mort d'une femme...

Au moment-même où, par hasard, il rencontre l'émouvante Lydia, Michel sait que son épouse est en train d'agoniser. Malade incurable, Yannick a ingéré une dose mortelle de médicaments, a enjoint à l'homme de sa vie de poursuivre sa route et d'éterniser leur amour en aimant une nouvelle femme. Lydia, elle, pleure la mort accidentelle de sa petite fille.

Roman de l'amour fou (celui de Michel et Yannick, en filigrane tout au long du récit) et de ses naufragés, Clair de femme suit les déambulations du couple de fortune entre désirs de partance et sujétion à un présent douloureux. Gary, "clown lyrique", campe d'étranges décors : un cabaret triste où s'enlacent caniches et chimpanzés, un trop vaste appartement où s'agite une insolite intelligentsia judéo-russe, des taxis comme autant de refuges scabreux... Michel et Lydia, noctambules éthérisés, y ébauchent de poétiques dialogues -incantations lancinantes- tandis qu'autour d'eux grince un quotidien factice.

Gary se fend de sublimités qu'il noie trop souvent sous de monstrueuses incongruités ; ça donne à ce récit -dense et grave- une allure bancale, comme si le romancier n'osait pas aller jusqu'au bout de son propos et, quittant la défroque du paradeur cynique, exhiber son coeur saignant. Car on sent, à travers ce petit texte plein comme un oeuf, l'incapacité de l'auteur à briser sa propre coquille et abandonner toute esbroufe.

Du beau bizarre.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Un homme en plein deuil de la femme qu'il aime. le roman se passe la nuit où Yannik en finit volontairement d'une maladie incurable. Michel erre dans Paris, rencontre d'autres solitudes et d'autres deuils et trouve en Lydia la bouée de sauvetage qui l'empêchera peut-être de sombrer.

Clair de femme ressemble terriblement à Gros Câlin, publié sous le pseudonyme Emile Ajar trois ans avant lui. Une fable à la fois tendre et grinçante, abominablement triste et pourtant si douce.
Comme Gros Câlin, je n'ai pas accroché à l'histoire en elle-même. Mais comme Gros Câlin, certaines phrases ont résonné en moi comme aucun.e autre auteur ou autrice ne peut le faire. Je suis absolument sous le charme de l'esprit de Romain Gary, même quand je n'aime pas trop ce qu'il fait, j'adore.

Je serais bien en peine d'en dire plus. Je suis tellement heureuse que Gary ait écrit autant et des choses aussi différentes. A chaque nouvelle lecture, je ne sais pas à quoi m'attendre, ce ne sont pas toujours des coups de coeur, mais à chaque fois c'est grand, c'est tendre, c'est unique, c'est le génie de Roman Kacew.
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Avec ce roman, Clair de femmeRomain Gary m'a prise par la main pour me rendre témoin d'une rencontre. de celles si rares – et jamais dues au hasard – que leur préciosité dépassent l'entendement. Des chemins qui se croisent pour chambouler des vies. Ici un homme et une femme, deux âmes esseulées et chavirées par le manque. Lui de son épouse, elle de sa fillette. Deux êtres qui tentent de se réunir dans l'éphémérité pour apaiser leur peine. Ils vont mutuellement se soutenir, sans préméditation aucune, en tâtonnant, se cherchant, avec des moments d'intense fusion qui contrastent avec d'autres, beaucoup plus en opposition.

“Il ne suffit pas d'être malheureux séparément pour être heureux ensemble.”

Romain Gary possède ce talent fou de savoir décrire avec profondeur les complexités humaines, leurs justes places et parfois leur perversité. D'une écriture ciselée et unique, il décrypte la vie de couple, ses amours et ses travers. Un livre émouvant et drôle à la fois, comme sait si bien les écrire Gary. Quant à ses formules, pour la plupart elles me touchent au coeur, résonnent en moi avec fracas. Et c'est tout ce que j'aime dans la littérature comme dans les rapports humains. Etre bousculée, quelquefois même ressentir une forme de désordre intérieur. Or c'est si peu fréquent…

“Prêter à rire, il n'y a rien de plus généreux.”

“Une femme qui écoute de la musique dès qu'elle est seule, il n'y a rien de plus urgent.”

“- Est-ce que je suis envahissante ? Terriblement, lorsque tu n'es pas là”

Et il y en a tant d'autres… En lisant cet auteur, j'aurais envie de me souvenir chacune de ses phrases.
Lien : https://laparenthesedeceline..
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Une logique ... pas si logique :P sur l'amour ... très plaisant à lire. de magnifiques phrases ... Entre 2 gros thrillers, c'est un vrai rafraîchissement !
Ce roman est un chant d'amour à cette "3eme dimension" de l'homme et de la femme : le couple
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Oh Romain Gary est un chef d'orchestre des sentiments amoureux ..Sa musique voltige dans l 'air et s 'évapore dans nos sens pour trembler nos membres de la magie dialectique ...Chaque notes éveillent l 'espoir d'un amour immuable dans la réincarnation des sentiments....
Une mélopée sublime s 'évapore dans cette hymne à l'amour ...
Merci Romain Gary
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Avant de commencer ce court roman de Gary, ce que j'en avait entendu, c'était qu'il s'agit d'un chant d'amour, d'un roman sur l'amour. Oui, certes. Mais j'y vois surtout un roman sur l'absurdité et la cruauté de l'existence. Que les hommes et les femmes vont chercher à supporter grâce à l'amour.
Michel et Yannick se sont aimés entièrement et exclusivement pendant 13 ans, 14 ans. Lydia aussi a aimé, s'est accroché à des êtres. Mais au moment où Michel et Lydia se croisent, ils sont amputés. de leurs amours, et de là du sens de leur existence. Peuvent-ils se reconstruire l'un à travers l'autre ? Doivent-ils tenter ce pari ?
La plume de Gary est toujours incroyable, l'une de celle qui me touche de plus de toute la littérature française. Elle se teinte ici d'une couleur absurde que je ne lui connaissais pas encore, c'est déstabilisant, mais assez intéressant. Et il y a toujours la grande beauté, la grande poésie de très nombreuses formules.
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Michel est censé fuir, partir loin, mais il n'y parvient pas. Au lieu de Caracas, il noie sa tristesse dans l'alcool et cherche à tuer le temps. Il lui faut tenir une nuit entière, le temps de laisser sa femme mourir. Mais cette dernière ne veut pas que sa mort soit vaine. Elle ne veut pas être oubliée. Elle souhaite continuer à exister à travers une autre femme. C'est ainsi que Michel fait la rencontre de Lydia, au travers de qui il tente de maintenir en vie son histoire d'amour. Lydia est une femme endeuillée par la mort de sa petite fille et le handicap de son mari. Avec Michel, ils s'appuient l'un sur l'autre et se soutiennent comme ils le peuvent pour surmonter la douleur de leur perte.

Romain Gary nous livre un récit court mais intense. A travers la rencontre de Lydia et Michel, l'auteur expose sa vision du couple et de l'amour. Ce roman est profondément triste, abordant la mort, l'euthanasie, le deuil, la solitude et le désespoir. Pourtant, c'est également un roman rempli d'espoir, qui propose un point de vue du couple et de la mort différent de celui que l'on retrouve habituellement. C'est une lecture à la fois triste et belle tant elle est poétique.
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Belle histoire d'amour mais je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur.
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Ce roman est un chant d'amour, voilà comment commence la quatrième de couverture et ça relate parfaitement l'histoire du livre. Mais ce livre aborde en premier lieu, la perte d'une femme aimée. A travers deux personnages, Romain Gary nous montre comment on réagit face à une perte qui ne laisse pas indifférent.

Tout d'abord, nous avons Michel qui erre les rues car sa femme, Yannick (drôle de prénom pour une femme oui!) est malade et en train de se suicider. Va t'elle passer à l'acte ? On le découvre plus tard dans le livre. Mais, elle lui a demandé de sortir et c'est ce qu'il a fait. Elle lui a demandé aussi de ne pas rester seul, elle lui demande de se mettre avec une femme et de la faire vivre à travers l'autre. Ce qui m'a un peu « dérangé » c'est vrai l'autre femme apparaît comme un jouet, un pion qui permettrait à Michel de vivre son ancien amour à travers son nouvel amour. Or, pour moi, chaque histoire d'amour est unique. Ceci étant dit, nous avons ensuite Lydia, une femme malheureuse aussi qui a perdu sa petite fille dans un accident de voiture. Accident qui a rendu son mari infirme. Michel et Lydia vont se rencontrer en se percutant près d'un taxi et ils vont voir là un moyen de s'entraider tous les deux devant le malheur qui les accable. Leur relation ne sera qu'une sorte d'entraide entre eux.

Jusqu'où vont-ils aller ? le livre pose deux questions : Peut-on vraiment entretenir une relation de ce genre avec quelqu'un sans que l'amour ne fasse son apparition ou alors peut-on vraiment se mettre avec quelqu'un quand on a encore dans la tête son ancien amour ? Cette relation peut-elle marcher ou est-elle d'avance vouée à l'échec?

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre. L'écriture de Roman Gary est simple et très plaisante à lire. Mais, un petit quelque chose m'a manqué pour que cette histoire me soit mémorable. Quelque chose dont je ne saurais dire quoi. Peut-être un manque d'attachement envers les personnages.. Néanmoins, c'était parfait pour découvrir Romain Gary et je continuerai à découvrir cet auteur.
Lien : http://audreyreadings.wordpr..
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