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sur 1008 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Michel et Yannick sont l'homme et la femme d'un couple de toute une vie. Mais Yannick s'éteint peu à peu, rongée par le cancer. Pour mourir dans la dignité, elle a demandé à Michel de partir. " La plus cruelle façon de m'oublier, ce serait de ne plus aimer.", lui a-t-elle dit. Alors Michel part, pas très loin, c'est vrai, il tourne un peu en rond, rongé de l'intérieur, sans savoir quoi faire, et tombe, presque littéralement, sur Lydia, belle et jeune encore, malgré ses cheveux blancs. Elle s'est emmurée dans son chagrin : son mari a eu un accident de voiture, qui a tué leur petite fille, et l'a laissé handicapé, incapable de parler. le temps d'une nuit, leurs solitudes vont se rencontrer, que ce soit dans l'ombre d'une alcôve, sous les Spotlight du cabaret où se produit le Señor Galba qui fait danser les caniches, ou sous les lumières de la réception que donne Sonia, la belle-mère de Lydia.

Voilà quelques semaines que j'ai fini la lecture de ce Clair de femme, et force m'est de constater que ce roman m'émeut toujours autant. Emouvant, mais pas triste malgré le sujet, R. Gary dénonce dans ce roman l'égoïsme ambiant de la société et annonce sa vision d'un couple fusionnel, dans lequel l'homme et la femme s'effacent pour ne plus exister qu'au travers cette entité mystérieuse qu'est le couple " Vous avez vu dans la rue de très vieux couples inséparables qui se soutiennent en marchant ? C'est ça, la part du feu. Moins il reste de chacun, et plus il reste des deux…". Les personnages de Michel et Lydia sont criants de vérité, chacun dans leur rôle, dans leur conception du monde et de la vie. Pour une nuit, ils vont s'approcher, s'éloigner, se comprendre, se confondre et se confronter et qui sait ce qui naitra de leur solitude et de leur détresse ?
Au-delà d'une vision du couple intransigeante, Romain Gary évoque également quelques sujets douloureux comme l'euthanasie, la culpabilité, la peur de vivre aussi, avec pudeur et honnêteté, le tout sous le regard burlesque et pathétique du Señor Galba. L'écriture de Romain Gary est fluide et imagée, les idées et les dialogues s'enchainent, sans que les digressions ou retours en arrière ne freinent la lecture. La formulation des dialogues est particulièrement ciselée, les sentiments sont exposés au lecteur qui ne peut qu'être bouleversé de cette mise à nu de l'âme meurtrie de Michel et de Lydia.
C'est un roman superbe, émouvant et lumineux. A lire !
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Il y a des livres qui vous marquent … Pour ma part, « Clair de femme » fait partie de ceux-là. Publié en 1977, peu de temps après un deuxième Prix Goncourt obtenu par romain Gary sous le pseudonyme d'Emile Ajar, on retrouve le Gary des causes taboues : après « Au delà de cette limite… » qui pointait l'impuissance dans le couple, voici, toujours dans le couple, la fin de vie… et après…
Adapté au cinéma en 1979 par Costa-Gavras, sur un scénario de Milan Kundera, avec Romy Schneider, Yves Montand… et Peter Ustinov dans le rôle du Señor Galba , dresseur de chiens, le film n'est pas moins remarquable.

« Clair de femme », c'est une histoire de rencontres.
D'abord celle, impromptue de Michel et de Lydia, sur un trottoir en sortant d'un taxi. En fait la rencontre de deux solitudes : celle de Michel dont la femme se meurt seule et dans la dignité, selon ses dernières volontés ; et celle de Lydia Kowalski qui continue à vivre malgré le décès de sa fille et les séquelles psychiatriques de son mari consécutives à un accident.
Ce sont ensuite celles d'une nuit d'errance et d'attente comme celle avec le Señor Galba qui attend dans la détresse la mort de son chien, ou celle de Sonia, la Russe…
Une nuit d'errance qui finira dans une aube naissante, et qui verra, qui sait, la naissance d'une nouvelle union, celle de Lydia et de Michel ; Michel à qui sa femme, mourante avait demandé : « Je suis obligée de te quitter. Je te serai une autre femme. Va vers elle, trouve-là, donne-lui ce que je te laisse, il faut que cela demeure. La plus cruelle façon de m'oublier, ce serait de ne plus aimer.»

Décidément, un Romain Gary en grande forme pour publier en même pas deux ans, deux chef-d'oeuvres : celui-ci et « La vie devant soi, « avec l'aide » d'Emile Ajar.
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Un roman profondément triste et infiniment beau sur le couple, l'amour et la solitude.

Michel a connu avec son épouse un amour fusionnel, une union absolue, qui est restée intacte jusqu'au dernier jour. Sur le point de mourir d'un cancer, elle l'éloigne d'elle, le renvoie à la vie en lui enjoignant de sauver l'amour qu'il lui porte en le reportant sur une autre femme.

Le mari et la fille de Lydia ont été victimes d'un accident de voiture qui a tué l'enfant et laissé le père diminué, incapable de communiquer. L'amour de Lydia pour cet homme s'était fané bien avant l'accident et a complètement disparu. Dans sa détresse, la culpabilité l'emporte sur le deuil.

Deux êtres accablés par le chagrin qui se rencontrent, se reconnaissent dans leur douleur, et s'entraident pour oublier, pour ne pas oublier.

Au cours d'une nuit d'errance, ils se confient leur souffrance.
Ils rencontrent le Señor Galba, un artiste de spectacle submergé par une solitude pathétique, et Sonia, la belle-mère de Lydia, qui s'enorgueillit de ses malheurs et s'en fait une joie.
Ils se heurtent à la vacuité d'une société animée et clinquante, où règne l'amertume, la dérision et l'absurdité.
Ensemble, ils essaient, d'être à nouveau deux.

Avec une sensibilité d'écorché, Romain Gary décrit la souffrance provoquée par l'absence d'une âme soeur, le déchirement provoqué par sa perte, et le besoin de reconstruire cette entité essentielle qui a été détruite : le couple.
L'élégance de son écriture lui permet d'exposer avec pudeur et sincérité les sentiments les plus intimes ; son sens des formules est d'une telle finesse qu'elle soustrait le lecteur à la gêne de se sentir voyeur dans cette mise à nu de la recherche de l'amour.
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Clair de femme, c'est l'expression qui vient à Michel au contact de Lydia...Rencontre éclair et mythique de quelques heures de deux êtres fracassés par le destin.

Michel, 45 ans, a connu un amour éperdu, fusionnel avec sa femme Yannik, qui, atteinte d'un cancer, a décidé de mettre fin à ses jours, non sans avoir exhorté l'homme de sa vie à prolonger et sublimer cet amour avec une autre femme. Michel est secoué, tourmenté, et rencontre Lydia dans une nuit d'alcool et d'errance psychique. Lydia a connu elle aussi un drame personnel six mois auparavant : son mari et sa petite fille ont eu un accident de la route, lui est handicapé, elle est morte...

Au cours de cette longue nuit et des heures qui suivront, ces deux êtres fragilisés et comme aimantés vont coucher ensemble, puis se chercher fébrilement, livrer leurs déchirures et douleurs, leurs peurs, leurs névroses, leurs combats, leurs idéaux...
Mais peuvent-ils si vite solder leur passé si lourd qui hante sans cesse leur présent pour se réinventer un futur, sinon heureux du moins tangible, et ensemble ? N'est-ce qu'une nuit d'égarement sans suite, ou le début d'une renaissance ?

Une fois de plus on est frappé chez Romain Gary par son art de mêler des tonalités absurdes, désespérées, cyniques, tendres, poétiques, humoristiques...
Rares sont les écrivains (on pourrait le vérifier sans doute ici) dont on pourrait citer des phrases, des formules pratiquement à toutes les pages ! Quel génie total !

Alors évidemment, on ne comprend pas toujours tout, mais justement, ça donne envie de relire...
des passages graves qui disent tout des méandres tortueux de l'Amour, de l'alchimie d'une rencontre entre deux êtres, avec parfois pour chacun leurs difficultés déjà d'être soi, leurs incapacités, leurs egos, les actes et moments manqués...
et puis des passages dignes d'anthologie du rire ! le moment de la rencontre entre Michel et Alain, le mari de Lydia donne lieu à un échange complètement loufoque (je n'ai pas résisté au plaisir d'en citer un large extrait par ailleurs). J'avoue en avoir ri aux éclats, je n'avais pas connu ça depuis longtemps en lisant...

Ben voilà...5 étoiles, ça va devenir une habitude !

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Ma première rencontre avec Romain Gary, je l'attendais depuis longtemps. Ce livre m'a troublé, bousculé d'un certain sens. Cela fait du bien de tomber sur un tel roman sans s'y attendre forcément. Des mots, des phrases, des émotions, sentiments mélangés des protagonistes.
Romain Gary nous décrit en l'espace d'une journée et d'une nuit une histoire, une rencontre entre deux êtres à l'abandon qui vont se soutenir chacun comme ils peuvent à travers leurs propres malheurs, leurs maladresses, leurs vécus.
Une autre histoire en filigrane, tout aussi poignante d'une femme qui abandonne mais qui veut faire vivre son amour à travers une autre.
Ce livre n'est pas le plus connu de Romain Gary mais s'ils sont tous à ce niveau, j'ai de nombreuses heures de plaisir devant moi.
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J'ai lu ce roman le mois dernier, avec le fort sentiment de passer à côté. Grande admiratrice de l'oeuvre de Romain Gary, j'ai décidé de regarder l'adaptation (très fidèle au texte, avec Yves Montand et Romy Schneider filmés par Costa-Gavras) pour mieux comprendre les motivations des personnages. Et me voilà au bout de ma seconde lecture, bien plus emballée que la première fois !

Le lecteur comprend à mi-mots que Michel Folain, pilote de l'air dans sa quarantaine, est en train de perdre sa compagne terrassée par un cancer. Ils se sont follement aimés et sa femme lui a arraché deux promesses : la laisser mettre fin à ses jours quand la souffrance ne serait plus supportable, et ne pas renoncer à l'amour une fois qu'elle l'aurait quitté.
Michel doit donc traverser la nuit fatale. Il a promis de partir loin, mais par un mouvement de ressac, il revient toujours dans le quartier de son appartement. En cherchant à s'occuper il rencontre Lydia, elle-même endeuillée.

Gary l'a exprimé dans de nombreux entretiens : la Femme à quelque chose de sacré pour lui. Son personnage a besoin d'aimer comme d'autres de croire.
Le discours sur le couple, l'amour, la perte d'un être cher est magnifique. C'est bien simple, comme souvent chez Gary, on relèverait des citations toutes les pages. La rencontre de deux êtres brisés par la vie qui vont s'entraider le temps d'une nuit, en dépit des conventions, de la culpabilité, mais non sans hésitation, est merveilleusement écrite.
Et le chapitre consacré à l'anniversaire est un modèle de parodie de ces dîners où personne ne s'écoute tout en assénant des banalités.

Comme toujours, j'ai apprécié le mélange de tendresse, de désespoir et d'ironie dans laquelle le grand Romain Gary trempe sa plume. C'est beau !
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Existe-t-il un auteur qui parle mieux du sentiment amoureux, de l'amour au sein du couple que Romain Gary ?

Ce livre m'a fait l'effet d'un coup de poing. Alors, ce n'est pas anodin, bien sûr, puisqu'il arrive à un moment de ma vie important et délicat. J'ai donc reçu ces phrases, ces mots, dans toute leur intensité, leur profondeur. Ils m'ont touchée en plein coeur. Mais objectivement, l'écriture magistrale de Romain Gary permet aux images, aux idées de se faire une place dans l'esprit, le coeur du lecteur (de n'importe quel lecteur), d'une manière incroyable.

Vous raconter l'histoire ? Est-ce nécessaire ? C'est un hymne à l'amour du couple, c'est à la fois désespéré et plein d'espoir, c'est la mort et la vie réunies, c'est grandiose, tragique, lumineux et sombre.

La suite sur mon blog.
Lien : http://krol-franca.over-blog..
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N°1568 - Août 2021

Clair de femmeRomain Gary – Gallimard.

C'est l'histoire d'une rencontre. Lui, Michel, commandant de bord, un peu paumé parce qu'il vient de perdre sa femme, Yannick, d'un cancer, laquelle a choisi de se donner la mort, pour partir en beauté à tous les sens du terme, c'est à dire avant que les ravages de la vieillesse et de la maladie ne soient visibles sur son corps (ne pas vieillir était une préoccupation de Gary). Il veut partir pour Caracas. Elle, Lydia qui vient de perdre sa fille dans un accident de voiture que conduisait son mari. Il n'est plus qu'un survivant dans un service de psychiatrie. C'est un peu le hasard qui les met en présence l'un de l'autre, au sortir d'un taxi, Michel bouscule sans le vouloir Lydia. Ils ont à peu près le même âge, la même peine, la même désespérance , une même envie de mourir, mais aussi de vivre ensemble une sorte d'expérience qui serait d'une nature particulière car basée sur cette volonté d'unir deux vies détruites qui individuellement demandent du secours. Ils feront un petit bout de chemin ensemble mais sans oublier leurs souvenirs propres, sans pouvoir jamais déposer le fardeau que le destin a mis sur leurs épaules , sans omettre qu'ils sont fragiles, qu'il sont mortels.
Il y a aussi le personnage du Señor Galba qui est loin, à mon avis, d'être secondaire, cet artiste de Music-Hall, vieux dresseur de chiens et de singes, fataliste, désabusé, désespéré qui symbolise lui aussi, mais à sa manière, le côté transitoire, dérisoire et pathétique de la vie qu'il combat par un alcoolisme militant. Comme en scène, il aura le dernier mot.
En réalité c'est une longue réflexion sur le couple, les espoirs qu'on met en lui au début et aussi les illusions de durée, de sincérité, de fidélité, toutes choses qui ne peuvent exister qu'idéalement puisque nous ne sommes que des hommes, mortels et imparfaits, seulement usufruitiers de notre propre vie. Nous faisons semblant de croire que cette réunion d'un homme et d'une femme incarne le bonheur, que cette fusion est une nouvelle naissance, une rupture avec le passé, mais c'est oublier que le malheur est une constante de la condition humaine à laquelle nous sommes tous assujettis, que l'amour est une chose consomptible mais peut aussi être dévorante, que la vie est une comédie où chacun s'efforce de jouer un rôle acceptable jusques et y compris en se mentant à lui-même et aussi en mentant aux autres. Michel et Lydia viennent avec leur propre histoire, leurs obsessions, leurs espoirs déçus par cette vie qui n'a pas tenu ses promesses, c‘est à dire des illusions dont, enfants, ils l'ont, comme nous tous, unilatéralement chargée sans qu'elle soit le moins du monde responsable de leurs fantasmes. C'est à l'aune de ces résultats que nous décidons si elle a ou non été réussie. Michel ne cesse de penser à Yannick et la fait revivre, selon le propre voeux de celle-ci, dans la personne de Lydia qui sera son « Clair de femme », comme un clair de lune éclaire le noir de la nuit. La quarantaine qui est un de leur point commun leur permet d'envisager un avenir dans un nouvel amour, mais ses cheveux déjà blancs malgré la quarantaine et ses rides sont un rappel de la réalité. Chacun d'eux à ses fantômes qui seront ses compagnons intimes et le resteront jusqu'à la fin et peut-être feront-ils ce choix d'un saut dans l'inconnu, ou peut-être pas ? Pour eux chaque jours sera un combat entre Éros et Thanatos, une de ces luttes où chacun apportera sa part d'amour pour l'autre en connaissant le fragilité de cette communion. Lydia est très consciente de l'état d'esprit de Michel et lui propose un temps de réflexion avant de choisir, une sorte de période sabbatique, soit parce qu'elle craint de ne pas être à la hauteur de ses attentes, soit parce que la solitude est aussi une réponse pour chacun parce qu'elle invite à la méditation, soit parce que Michel devra compter sur le temps, beaucoup de temps, pour s'arracher à son passé.
C'est un truisme que de dire qu'il y a toujours un peu de l'écrivain dans ce qu'il écrit, quoiqu'il en dise lui-même et ce même s'il inscrit sa création dans la plus proclamée des fictions. Ici, il y a beaucoup de connotations avec la vie même de Romain Gary, cette permanence de l'amour pour une femme qui perdure malgré toutes celles qui peuvent suivre dans sa propre vie, son impuissance face à l‘adversité, symbolisée ici par la maladie, son attitude face à la mort (Il se suicide comme, avant lui, Jean Seberg qui fut son épouse), son parti-pris d'écrire pour exorciser ses obsessions et peut-être aussi le sentiment d'échec face à cette relative impossibilité...
Romain Gary n'a évidemment rien d'un être du commun, tout chez lui est exceptionnel, sa jeunesse, son parcours, sa culture, ses engagements, sa créativité, son style, son phrasé simple, accessible, poétique, mais néanmoins plein de sens et de sensibilité, d'analyses des sentiments et des choses de la vie qui sont pour nous tous pleines d'espoirs et de contradictions. Il n'a jamais caché l'intérêt qu'il portait à « la femme » (non pas aux femmes), cet être un peu mystérieux et idéalisé par ses soins (et par nous aussi sans doute), compagne complice et néanmoins secrète, proche et étrangère à la fois qui forme avec l'homme choisi quelque chose de durable et d'éphémère, qui porte en lui des espoirs d'immortalité et des craintes d'échecs. Il y a du romantisme chez lui mais ce que je retiens, à titre personnel, c'est à la fois la solitude de l'homme et la difficulté pour l'écrivain de mettre des mots sur ses maux. Je ne suis pas un spécialiste de l'oeuvre de Gary, mais il me semble me souvenir que dans la lettre qu'il laissa lors de son suicide figurent ces mots « Je me suis enfin exprimé entièrement ».


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Je n'avais pas encore lu Romain Gary. Je ne connaissais que son destin particulier par ouïe dire et reportages.
Élégance, distinction, éloquence, tels sont les mots qui me viennent à l'esprit pour décrire la qualité de cette écriture. Quelle hauteur, quelle littérature !
L'homme, la femme, le couple, la vie, les rencontres, les drames sont dévoilés avec sens, intelligence et raffinement comme seul un écrivain génial, angoissé, exalté et minutieux peut le faire.
Il y a de la pathologie dans le déroulement de l'histoire, dans la perfection de la formulation, dans l'allure trépidante de cet ouvrage, dans la soif d'amour, dans la rage de vivre, et c'est sublime.
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Une pure merveille, de sentiments de texte, une force. L'amour, le deuil, l'espoir, la vie ?? A LIRE ABSOLUMENT
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