(Avis d'un matheux de profession) La lecture est agréable, j'ai pris plaisir à redécouvrir des pans de la discipline laissés de côté depuis quelques années. Et à connaître plus intimement Wiles, Gelfand...
Le problème, de taille, est que M. Frenkel se trompe complètement sur l'objectif, selon moi. Qui est, clairement présenté en préface, de faire découvrir et aimer les maths au profane. Les chapitres tournent souvent au véritable cours de maths (de niveau supérieur), l'auteur s'embourbe à vouloir tout définir proprement (qu'il est fastidieux de devoir lire toutes ces notes !). Je ne doute pas que ce soit l'overdose pour un non-initié. Et comme il remet tout à plat, la plupart des notions ne sont traitées que superficiellement et le matheux risque de rester trop souvent sur sa faim. En résumé, le livre ne s'adresse pas à grand-monde, c'est dommage car l'auteur sait être didactique et intéressant.
Commenter  J’apprécie         30
Voici un livre singulier. Cela se présente comme l'autobiographie d'un mathématicien russe qui s'exile aux Etats-Unis pour fuir les discriminations. Cela ressemble aussi à une déclaration d'amour pour un domaine dont « les charmes rivalisent avec la poésie, l'art ou la musique ». Or, « quel jugement porterions-nous sur un cours d'art pictural qui se bornerait à nous apprendre à peindre une clôture ? » se demande Frenkel. Et comme c'est ainsi que les maths sont enseignées, « pas étonnant qu'elles provoquent autant de plaisir que la contemplation d'une clôture en train de sécher ». Plaisir retrouvé avec ce livre, qui devient un exercice de vulgarisation de haut vol, sur les notions les plus sophistiquées jamais imaginées.
Commenter  J’apprécie         00
Très belle balade dans les maths du siècle et dans l'histoire soviétique.
Commenter  J’apprécie         20
Le grand mathématicien Edward Frenkel révèle la beauté universelle des maths.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Elles décrivent la réalité et nous font comprendre le monde.