La vraie vie

Tellement, tellement d'éloges lues pour ce livre et pourtant, pour moi... tout est à jeter !!!
Écriture d'une banalité affligeante, sans personnalité, sans émotions et pourtant le sujet s'y prêtait.
Un livre glauque, sinistre, déprimant, comme tant d'autres, sauf que celui-ci n'a pas le petit supplément d'âme.

Je ne comprends pas l'engouement autour de ce livre.

Ce livre a fait grand bruit et a été chaleureusement accueilli par la critique, je me suis donc lancée dans sa lecture avec beaucoup d'entrain. Quelques pages suffirent pour me refroidir. Je m'attendais à la violence mais je ne m'imaginait pas qu'elle allait atteindre de tels sommets. Une telle intensité m'a été fatale. 😨

J'en ai lus des romans violents, malaisants mais j'ai eu ici l'impression d'une brutalité exagérée, poussée à son paroxysme sans justification. Pour cette lecture, le sentiment de malaise a été plus fort, je n'avais qu'une envie le refermer pour en sortir le plus rapidement possible. Tout dans cette maison, ce quartier, cette famille m'angoissait et m'incommodait. Tout me criait de prendre mes jambes à mon cou.💨

A l'expression de tels sentiments exacerbés, je me suis fermée comme une huître. J'ai refoulé ce sentiment de malaise loin de ma lecture et ai été hermétique à toutes les émotions transmises par la suite. C'est la seule solution que j'ai trouvée pour poursuivre ma lecture indemne. Peut-être aurais-je dû m'arrêter ? Je voulais tout de même voir où l'autrice voulait nous mener, avoir le fin mot de l'histoire.

Je crois que cette lecture n'était tout simplement pas faite pour moi. Elle n'a pas rencontré son lectorat avec moi, mais peut-être le trouvera-t-elle avec vous ? Ce roman a séduit des milliers de lecteurs et lectrices, et pourquoi pas vous ? L'autrice a tout de même réussi le joli tour de force d'insinuer en moi des sentiments d'une rare intensité. Je pense que c'était son but, mais ce fut un poil trop exacerbé pour moi.
Lien : https://livriotte.wordpress...

N'ayant pas apprécié, je propose ce livre à l'échange !
Juste une petite critique courte. Après tant d'éloges lus, entendus, j'avoue que la lecture de ce petit roman est franchement décevante. le parti pris de l'absence totale d'émotions ne me convient pas, à mon avis ça rend assez facile l'écriture de l'horreur et du coup ça perd absolument tout son sens. Pourquoi inventer et écrire une histoire avec des situations absolument horribles et très violentes si on ne retire aucune émotion? Cela n'a aucun sens pour moi, il se pose la question du pourquoi ce thème ? C'est un coup d'essai d'une jeune Autrice qui a eu un gros coup de bol pour son prix, et ça n'est pas encore mérité. Je crois qu'il faut juste qu'elle travaille encore beaucoup. Je n'ai pas eu d'intérêt, du plaisir à la lecture c'est surtout que ça ne m'a pas apporté quoi que ce soit.En fait on dirait un petit peu une rédaction dont le sujet serai: Imaginez une situation absurde, invraisemblable mais extrêmement violente, et décrivez là en soignant vos descriptions de façon totalement détachées et sans aucune émotion.'' Elle aurait eu une bonne note

J'ai mis du temps à lire ce livre car je déteste sa couverture. Et bien j'ai détesté cette histoire. Je la trouve glauque et je me demande ce qui a motivé l'auteure à l'écrire.
Pourtant c'est bien écrit. C'est cru, c'est violent et ça pue. Bref, j'ai lu ce bouquin et je suis contente de l'avoir terminé car il m'a fait l'effet de regarder ce type d'émission de télé où on assiste bien au chaud au malheurs des autres. C'est grâce à ce type de voyeurisme que je n'ai plus la télé depuis des années.
Et pour ce qui est de la fin, ben oui, on en a pour son argent. Et puis quoi ? Est-ce que ça va nous faire bouger ? Non, le lecteur est choqué puis il reprend sa vie en lisant autre chose.
Faites ce que vous voulez mais pour ma part, je ne vous le conseille pas.

Etonné par l'engouement autour de ce livre qui me fait beaucoup beaucoup penser à Quand le requin dort de Milena Agus, comme ce passage : « Ca se reniflait le derrière sans oser passer à l'action. Les filles avaient peur de passer pour des trainées» qui ressemble étrangement à Agus :
"-Une relation animale.
Deux chiens qui remuent la queue quand ils se voient et qui se reniflent le cul. »

Autrement, le roman est redoutablement ficelé. On sent les réécritures et la coupe de phrase. Ce serait un bon livre jeunesse.

Ce roman s'ouvre sur une la vie d'une famille dans laquelle l'héroïne, 10ans, vit avec son frère, son tyran de père et sa mère "amibe". Leur enfance est marquée par le sceau de la père, de la violence, de la cruauté mais aussi de quelques rares joies liés au camion de glaces, à la décharge automobile, aux animaux. Mais un événement va marquer la fin de ces moments de joie: le siphon de chantilly éclate à la tête du marchand de glace qui meurt et c'est le début de l'implosion du petit frère. Je, l'héroïne, va tout mettre en oeuvre pour faire en sorte de revoir le sourire sur les lèvres de son frère, qui va commencer à marcher sur les traces de leur père...
l'ambiance est quelque peu glauque, sordide, crue et se rapproche des ambiances "Kingienne". Les simples balades en foret se transforment en course cauchemardesque, en folie... Les seuls moments de répit que Je arrivent à trouver qui lui fournissent une bulle d'air sont ses baby sitting et ses cours de physique, le tout cachés du paternel... Mais Je va parvenir à se forger 1 carapace en béton armé, à modifier le cours des existences...
Adeline Dieudonné fait 2 clans: les femmes victimes de la violence paternelle/maritale et les hommes, cruels, bestiaux... Mais Je n'est pas comme sa maman: elle est 1 guerrière forte, courageuse dotée d'une puissance de vie et de haine qui vont lui permettre de vaincre, 1 vraie féministe en devenir... C'est aussi un guide initiatique aux propos acerbes, crus, cruels qui bouleversent... Roman coup de poing qui sortira fin août 2018. J'en attends de vos nouvelles.

« La vraie vie ».

Heu…

« A la maison, il y avait quatre chambres. La mienne, celle de mon petit frère Gilles, celle de mes parents, et celle des cadavres. »

La violence omniprésente, dans ce court roman (très bien écrit), tranche avec le ton presque enfantin de la narratrice, une petite fille, qui devient jeune fille, et rêve de construire dans son épouvantable vie un itinéraire bis pour rendre le sourire à son petit frère.

La caricature (la violence du père, la faiblesse de la mère) tourne à la torture (du lecteur).

« Je n'avais pas pleuré depuis l'épisode du jeu de nuit. Quelque chose s'était fossilisé à l'intérieur. »

Trop invraisemblable pour susciter la moindre empathie, une lecture pesante, et dérangeante.

« On dit que le silence qui suit Mozart, c'est encore du Mozart. On ne dit rien du silence qui suit un coup de feu. »

Heureusement (pour moi), le livre qui suivra celui-là, ce ne sera plus… celui-là.

Dans ce roman au prime abord léger et joyeux, une tension et une violence insoutenable sont décrites à la première personne du singulier.
La narratrice ne manque jamais de courage et d'espoir, surtout pour son petit frère.
Nous ne pouvons que penser aux femmes et enfants victimes de violences quotidiennes et surtout penser à les aider.

Roman loin de combler les espérances suscitées par la critique enthousiaste et unanime derrière laquelle s'engouffre une horde de lecteurs rivalisant du même enthousiasme, s'émerveillant d'une plume d'une affligeante banalité. L'histoire a déjà été écrite et tout le monde de se contorsionner afin de louer l'humour (pardon..., sérieusement ?!) et l'intrigue dont les débuts sont prometteurs mais la fin fait plof (c'est l'anagramme de flop). Et de penser que tant d'auteurs talentueux sont tenus au silence par les médias qui lisent tous les mêmes livres et aiment tout parce que tout est bien et qu'il convient -- surtout -- d'être sympatoche. Je vais de ce pas me faire rembourser, recours que je n'utilise jamais mais trop c'est trop.

Je viens de faire la connaissance de la narratrice de ce roman. Elle nous présente toute sa famille. Un père, chasseur de gros gibier, grand colérique, alcoolique, grand buveur de whisky, assis devant la télé, une mère , inexistante, craintive, soumise aux moindres désirs de son mari et son petit frère Gilles, avec qui elle est très liée ,très protectrice. Un amour indestructible qui peut panser toutes les blessures de la vraie vie. En quelques pages, j'ai déjà l'horrible sensation que la joie n'existe pas au sein de cette famille qui ne semble pas apprécier le moment où ils se retrouvent réunis, autour du repas du soir. Ces retrouvailles ressemblent davantage à une punition, elles sont même comparées à « un verre de pisse » que chacun des membres devait boire quotidiennement.
Je suis plongé dans une atmosphère pesante et je dois avouer déstabilisante. Je glisse vers un néant vertigineux dont je ne vois pas l'issue. Une certaine angoisse se resserre autour de moi, m'étouffe, me saisit presque à la gorge et ne semble pas vouloir relâcher son étreinte. Cette histoire est terrifiante. Dans cette maison, le tragique marque sa présence en permanence, ça sent la mort, une des quatre chambres est même dédiée aux cadavres rapportés de la chasse.
Face à la violence physique et psychologique, de cet univers impitoyable, glauque, et malsain, j'ai ressenti le besoin de faire une pause dans cette lecture, en me demandant si j'allais reprendre le cours de l'histoire. Et puis, j'ai éprouvé du remord, j'ai eu l'impression d'abandonner cette petite narratrice livrée à elle-même ; elle a beaucoup de cran face à sa destinée. de plus, l'amour qu'elle porte à son petit frère est bouleversant. Cet amour fraternel est presque devenu un amour maternel. La tragédie qu'ils ont traversées ensemble a complètement muré le garçonnet dans le silence. Sa soeur le prend totalement en charge, pour tenter de lui rendre le sourire, et le faire sortir de son mutisme.

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