Violent, glauque, malsain, mais sans justifier l'horreur par l
a présence du fantastique comme le ferait un
Stephen King ; je n'ai pas compris l'intérêt de ce roman aux personnages clichés (la fameuse trinité chasseur-violent-alcoolique). Tout est fait pour accentuer le glauque aux forceps, ça se voit à des kilomètres. La scène la plus importante du début me paraît invraisemblable, à partir de là je n'ai pas pu taire mon incrédulité.
L'intérêt de l'héroïne pour la science finira par retomber comme une peau de chagrin, le frère aux accents psychopathes fait doublon avec le père fou à lier, la mère insignifiante ne fait que souligner la violence du mari.
Ca parle de l'adolescence, d'un traumatisme, de la mort, et même de voyage dans le temps, mais sans jamais vraiment s'engager dans une direction claire.
Malheureusement, je n'ai pas pu me consoler sur le style, constitué de phrases très courtes et même nominales, au vocabulaire essoré. La narration de l'héroïne en première personne le justifie en partie, mais je
reste frustré de ma lecture face à ce qui paraît un choix rusé pour masquer une absence de véritable discours.