La vraie vie

Je ne savais pas si j'allais parvenir à terminer la lecture de ce roman. C'est écrit gros, les chapitres sont courts et il ne comporte que 212 pages, mais cette "jolie petite histoire" comporte du steak, de la chair, de la soupe d'hormones. 🥩🥩🥩Les métaphores et les images, dans les contes, atténuent la crudité du propos : Hansel et Gretel affrontent le pire, mais on peut raconter leur histoire aux enfants. "la vraie vie' ("La vie, la vraie !") a beau avoir une enfant comme narratrice, cette fable cruelle ne s'adresse pas aux enfants. Dans le décor du Démoche, tout suinte, les animaux et les humains crèvent, le père est un ogre, on saute d'un fait divers à un autre sous le rire d'une hyène sans jamais être dépaysé parce que ce qu'on lit semble refléter d'autres histoires qu'on a déjà lues en les grossissant. C'est un buffet servi froid, sans affects, dont on est spectateur, et à certains moments, les phrases courtes, le décor minimaliste et la surenchère dans la violence qui ne brisait pourtant aucune glace en moi, se contentant de provoquer un malaise teinté de dégoût, ont presque eu raison de ma patience, mais le final méritait que je m'accroche, bien que ce ne fût pas sans difficulté : un peu trop superfétatoire, d'entrée de jeu, pour vraiment me toucher.

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Un livre que je n'oublierai pas de si tôt mais peut-être pas dans le bon sens… Commençons par le positif, j'ai aimé les courts chapitres et l'écriture un peu ironique, teintée d'humour noir.
Je n'ai pas aimé l'histoire comme une succession de coup de poings dans la figure, cette description systématique de la violence ordinaire et moins ordinaire: le siphon du glacier qui explose, la grisaille du lotissement, le père qui détruit minutieusement chaque jour la mère, l'amibe terrorisée...
J'aurais voulu pouvoir aimer un personnage mais je n'y suis pas parvenue, entre ceux qui sont à peine esquissés et ceux qui sont franchement antipathique, l'héroïne aurait pu tirer son épingle du jeu mais elle semble trop décidée à garder son petit frère dans le monde de l'enfance; ça m'a un peu agacée… Je crois que je suis tout simplement passée à côté du roman, tant pis!

Ce roman m'avait été recommandé, il est encensé par la critique et a même reçu des prix. En ce qui me concerne, je ne l'ai pas aimé. Je ne dis pas qu'il n'est pas bien écrit ni que l'histoire n'est pas intéressante mais sa lecture ne m'a procuré aucun plaisir. Au contraire. J'ai détesté l'ambiance pesante qui règne dans cette famille et je n'ai pas réussi à y voir la moindre étincelle de lumière. Je suis allée jusqu'au bout pour pouvoir en parler avec la personne qui me l'avait conseillé mais ça a été laborieux. Je suis passée à côté. Dommage.

J'ai craqué sur ce livre après avoir vu les moult avis positifs et recommandations sur Instagram, mais cet avis sera plutôt mitigé et donc assez court.

L'idée en elle même est bonne, mais j'ai trouvé beaucoup de longueur, beaucoup de moments où on tourne en rond et peu d'actions. Je me suis ennuyée sur la majeur partie de ce livre alors que le sujet était pourtant vraiment prenant.

Pour moi, le potentiel n'a pas été exploité à son maximum, sauf cette fin que j'ai trouvé vraiment top. Et c'est encore plus dommage du coup, parce qu'il ne manquait pas grand chose pour que ce roman puisse me plaire ...

En bref, un sujet intéressant et une fin bien travaillé, mais une histoire en elle même qui tourne en rond et ne m'a pas plus plu que ça ont fait que ce livre reçoit un avis assez mitigé de ma part.

Je n'ai pas aimé du tout, mais je suis hermétique à ce genre de roman je crois... Je travaille dans le social et la maltraitance. En dehors de mon boulot, il ne m'en faut pas! Je me suis ennuyée, j'ai trouvé pas mal d'incohérences par rapport à cette famille,...
Je suis décidément en vilains termes avec les livres primés, aussi.

C'est incohérent psychologiquement. La gamine de 11 ans parle comme un sage de 50 ans avec une clairvoyance aiguisée alors que son environnement affectif est complètement chaotique. Elle délire puérilement sur une machine a remonter le temps alors qu'elle discerne bien les relations humaines ! C'est pas crédible! Et la gamine en fait des tonnes avec son pauvre petit frère et le défunt vendeur de glace mais elle passe assez rapidement sans vraiment creuser la peur que suscite son père autour et sur elle le long du livre. D'ailleurs il violente sa mère jusqu'au sang et la gamine va lui demander calmement si elle peut acheter un chiot deux semaines plus tard après qu'il est parti chasser dans l'Himalaya (on se demande bien avec quel argent). On ne ressent pas le traumatisme chez la gamine, on sent surtout l'auteur lui-même. On sent surtout la grosse ficelle, le parti pris de l'auteur de ne pas faire trop réagir la gamine face au père ou développer profondément les émotions et les sentiments envers lui. Et puis la mère qui ne pense pas à divorcer et qui ne se sauve pas devant les violence de son mari sur elle. On est vraiment dans le conte. Pas dans la vraie vie. Aucune nuance dans la psychologie puisque ça desservirait l'histoire et son parti pris. Et puis ce pavillon qui ressemble plus à une ferme qu'à une vraie maison... A trop vouloir miser sur le bestiaire, ça en devient irréaliste. Cela dit, jolies métaphores ça et là, mais ce manque de réalisme c'est agaçant. L'histoire et les personnages ne tiennent pas debout. C'est dommage. Si on reste dans le conte, d'accord. Et puis cette idéologie restrictive ou c'est toujours les hommes les méchants qui battent les femmes, qu'est ce que c'est soulant. Et les femmes les pauvres et émouvantes victimes (qui au demeurant ont toujours leur cerveau pour prendre la décision de partir illico). C'est vraiment l'empreinte de l'air du temps. C'est un livre de femme autocentrée qui ne décrit jamais les torts et la perversité des femmes. Juste celles des hommes. Oui, il y a aussi des femmes qui tapent leurs gosses, des femmes qui boivent du vin, des femmes qui couchent à droite et à gauche, des femmes hypertraites et roublardes qui savent savament ce qu'elles font et manipulent... Par ailleurs, ce livre manque d'humour, de jeux futiles propres à l'enfance. Un enfant s'amuse d'abord dans la vie, fait des blagues... Il n'y a nulle part cet aspect dans le livre. Même si le cadre est glauque, il peut aussi y avoir de la drôlerie chez l'enfant, comme s'échapper de tout ca. C'est vraiment trop litteraire, trop rigide. J'aurais du mettre 5 étoiles car il est bien quand même, et super bien écrit. C'est harmonieux. Mais pour les raisons citées avant, je mets deux étoiles.

La vraie vie est un roman difficile à chroniquer pour moi. C'est un roman qui a fait grand bruit lors de sa parution en 2018, j'étais donc curieuse de le découvrir à mon tour afin de me faire mon propre avis. Mais le temps passant et une PAL bien remplie aidant, ce n'est finalement que 5 ans plus tard que je me suis plongée dedans. Malheureusement, je pense être totalement passée à côté.

L'histoire est profondément terrible car nous sommes confrontés à des thématiques très dures et ultra violentes. La famille que nous découvrons en nous lançant dans ce roman ne fait pas rêver. La narratrice, son jeune frère et leur mère, sont sous la coupe du père et tous trois le craignent. La narratrice n'a qu'une envie : sauver son petit frère pour qu'il ne devienne pas comme leur père. Ce souhait est évidemment très beau, j'ai été attendrie par l'affection de la narratrice pour son frère. Toutefois, je n'ai pas réussi à m'attacher plus que cela aux deux enfants et à véritablement m'émouvoir de leur sort.

Durant toute ma lecture, j'ai été profondément mal à l'aise et pour être honnête, j'ai failli abandonner le roman. Tout est sombre, cruel, glauque. Ce n'est pas un roman qui m'a fait du bien ou m'a appris des choses. Or, c'est ce que je recherche en lisant. Je n'ai pas envie de lire de romans à cause desquels je me sens mal ensuite, comme ça a été le cas ici.

La vraie vie est un livre marquant, mais il ne l'a pas été dans le bon sens du terme pour moi. Il a été tout de même été largement salué par la critique alors je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis dessus si jamais il vous tente !

Le livre est très bien noté sur Babelio, il a été multi récompensé... Et malheureusement il n'aura pas fonctionné sur moi. On sent beaucoup l'influence de Stephen King sur ce récit, dans la radicalité de sa violence, dans la description de cette banlieue morose et sordide... Mais la comparaison s'arrête là. le livre souffre en effet de beaucoup d'inégalités, dans le rythme, dans la caractérisation des personnages (le papa est très méchant, irrémédiablement et en plus il tue des animaux !), dans les pistes ouvertes (quid de la voisine, qui semble être un personnage important mais disparaît soudainement au milieu du récit ?).

La littérature française de genre reste encore à trouver pour moi...

Après la lecture de roman, je suis surpris des nombreuses critiques positives qu'il a reçu. Je n'ai pas été emballé par cette histoire improbable, ces personnages caricaturaux. Ça m'a fait penser à de la littérature pour enfants, une littérature qui manque de paradoxe, de complexité, de finesse. Sur un thème proche, "My absolute darling" était beaucoup plus fort, profond même si la lecture en fut plus éprouvante.

Bof bof bof. Quel foin pour cette histoire à la Stephen King lourde, gratuitement brutale et manichéenne. "Barbe bleu pavillonnaire" dit un critique. Je souscris. Sous la violence, une bien pensance simpliste. Ça sent la ficelle. No style. Acheté sur conseil de Val Prot. Je revends ou largue sur un banc, pas encore décidé...